Aïklando
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"Homme libre, toujours tu chériras la mer !"
"La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent."
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit."
"Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter."
"Le voyage est une suite de disparitions irréparables."
"Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil."
"Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais."
"Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un."
"Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer."
"Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…"
"Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer."

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 [Les salles.]

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Énora Edel'Weiss
~¤Centaure¤~

Énora Edel'Weiss

~¤Centaure¤~

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MessageSujet: [Les salles.]   [Les salles.] EmptyLun 27 Aoû 2012, 21:23

« Il n'existe rien de constant, si ce n'est le changement. »

Les odeurs douces et sucrées portées grâce au vent, le bruissement apaisant d'une rivière, le simple contact de l'herbe. Un nid douillet qui, subitement, disparaît. La rivière et son chant si apaisant ne devient que silence, les faibles rayons de lumière deviennent obscurité et le lit d'herbe confortable se transforme en un sol froid comme le marbre.

_______________________________________________

Une sensation de vide s'insinua en elle. Ignorant ce qu'il se passait ce qu'il lui arrivait ou lui arrivera. « Suis-je encore là, quelque part ? » Le doute et les peurs s'installèrent. Elle chercha un repaire, quelque chose qui la rassurerait. Et finalement, elle l'entendit. Cette fine mélodie, preuve de cette vie qui l'anime. Ce cœur battant dans sa poitrine, l'extirpant de cette léthargie.

Elle se libéra de sa torpeur, mais ne reçu en échange que des vagues de douleurs. Le froid parcourra sa colonne vertébrale, elle compara ce corps à une boule de nerfs : réceptif à ses moindres gestes. Ses yeux lui brûlaient et lui donnait mal à la tête. N'était-ce qu'un rêve ? Tout semblait pourtant si réel.

Elle passa outre cette sensation de brûlure, ouvrit les yeux et inspecta «l'inconnu ». La salle noire était maintenant teintée d'écarlate, ornée miroirs, de photos et de dessins dont elle ne descellait pas encore tous les détails. Un endroit malsain, sans porte ni fenêtres, ou les objets illuminaient d'eux-mêmes la pièce. Quel était cet endroit ? Comment s'était-elle retrouvée là ? Elle se retrouva confrontée à l'un de ses nombreux reflets, une situation qui la mit d'ailleurs mal à l'aise.

Enora, car elle s'appelait bien comme ça, était une centaure. Physiquement elle faisait une vingtaine d'années, mais son regard azuré dévoilait une plus grande maturité et la vieillissait. Ses longs cheveux noir de jais étaient entre-mêlés avec de fines lianes et feuillages, ils descendaient facilement jusqu'en bas des reins, une coiffure sauvage et à la fois délicate qui encadrait un visage aux traits doux et fins. Jeune centaure au teint de porcelaine, elle avait des lèvres pulpeuses, un petit nez en trompette et des oreilles d'elfes.

Sa position devenant trop inconfortable, la jeune femme se redressa dans un léger élan avec ses pattes avant. Inspectant de nouveau la salle, elle remarqua une autre glace. Juste derrière elle, bien plus large que la première. Elle regarda alors par-dessus son épaule. Le miroir reflétant son dos et son corps équin. La robe de la centaure était d'un crème très prononcé, presque doré. De hautes balzanes noires comme le crin de sa queue, une fine ligne de la même colorie parcourait le long du dos de celle-ci. La « Vagabonde ». On l'appelait parfois comme ça, car elle ressemblait à ces chevaux sauvages, fières et indomptable : les Mustang. Énora n'était pas bien grande, en y réfléchissant. La glace était pile à sa taille, mais elle faisait deux têtes de moins que ses comparses à la base. Hormis ce détail-là, elle n'était pas bien différente des siens. Sa musculature était propre à celle de ses congénères : saillante et puissante.


Énora resta un moment dos à cette glace. Elle ne semblait pas être « tombée » ici. Pas de bleu, ni d'entaille, elle avait juste été déposée là. Elle soupira doucement et regarda les croquis en silence...

Un rêve très réaliste, ne disposant d'aucune sortie et maintenant un étalage de sa vie sur des dessins ou photographies. Vingt-huit années de souvenirs, tous regroupés ici... « On est peu de chose » pense-t-elle en voyant le peu de place que cela prenait.

Elle se demandait ce qui suscitait autant d'intérêt. Ce n'était que des portraits de famille, aussi rare soient-ils. Des esquisses de son père, d'elle ou de l'arc qu'il lui confectionnait : Dollauth, « Sombre apparition ». Une arme redoutable repensa Énora, même si elle faisait rarement usage. Fait en frêne noir, sobrement décoré de plumes. Elle l'avait nommé Dollauth à cause de sa précision mortelle, l'apparition étant tout simplement la flèche qui perce les cuirs les plus épais. Son père avait fait un carquois aussi sombre que l'arme et un harnachement qui fixait tout cet attirail. Énora s'étonna d'ailleurs de l'avoir sur soit. Une sangle noire qui passait par la « côte de passage » tandis qu'une autre se plaçait au poitrail, simple, mais toujours efficace.

La centaure regarda ensuite d'autres affiches et photographie, certains événements ne lui revenant pas spontanément en mémoire. Trop jeune à ce moment là, ou parce que ça ne la marqua pas. Elle se rappela du tracé de son tatouage : des deux côtés, deux lignes cerclaient ses avant-bas en trois larges tours, comme un serpent qui s'y enroule. Deux autres tracés partaient de ses clavicules et se rejoignaient au niveau du thorax. Le tout se courbant comme des crochets, vers l'extérieur. Elle se rappelait de l'origine de ces signes. Les tracés aux bras lui donnaient force et vélocité, celles qui se joignaient au thorax donnaient vitalité et endurance. Du moins ça se faisait comme ça.

Enfin, ça ne l’avançait pas plus que ça. Elle ne comprenait pas ce qui provoquait autant d’attraits. Pourquoi sa vie était disposée ainsi, passée au crible. Depuis le début elle se sentait épiée, jaugée et jugée. Elle s'en doutait... elle ne pouvait rien y faire. La porte de sortie devait être acquise. Du moins elle pensait que ça se déroulerait ainsi, alors elle attendit...


...Que le ou les observateurs décident.
__________________________________________________________________________________________________________

Un frisson lui parcourra l'échine, cette chose qui la guettait jusqu'ici donnait enfin signe de vie. Elle se tourna vers l'un des miroirs et son reflet se reforma. Pourtant, elle ne le reconnaissait pas. Quelque chose sonnait faux. Son image était bien la sienne, mais son instinct lui indiquait le contraire, l'alertait. Alors, elle l'écouta, se recula en gardant au mieux son calme. Restant à l'écart de ce qui se jouait de la jeune femme.

Soudain la tension se fait plus palpable et la frustration se mêle à la déception. Ce calme ne lui plaît pas, le mirage ne saisit pas sa proie. En réponse à cela, les photographies et dessins s'arrachèrent eux-mêmes de la paroi. Comme un peintre qui détruit l'oeuvre de sa vie, parce que l'image de sa muse ne sera jamais saisie. La salle écarlate devient un palais des glaces. Elle devient le territoire des miroirs. Son reflet dévoile un tout autre regard. La colère s'y reflète, elle n'avait pas fait ce qu'il espérait, ses illusions n'eurent aucun effet.

Malgré lui, il lui remet maintenant la récompense de cette énigme.


La clé s'affiche et l'obscurité chasse les dernières bribes de celle salle sordide.

______________________________________



Énora était à nouveau plongée dans l'obscurité. Elle avait l'impression que le sol se dérobait sous ses sabots, que ces dalles aussi froides que le marbre étaient devenues aussi fragiles que du cristal. Mais elle était toujours là, l'obscurité avait juste gagnée la salle. Elle semblait s'être attachée à la jeune femme. Une compagnie dont elle se passerait. C'était maintenant sa vue qu'on lui retirait, à peu de chose près.

Elle se sentait sans défense, presque comme une offrande. À nouveau confrontée à l'attente : mais de quoi ou de qui exactement ?

« Est-ce une nouvelle énigme qu'on me présente ? »
« Exact ! Si ce n'est que la vraie réponse n'existe pas. Tu comprends vite en tout cas, c'est bien !»

Énora écarquille les yeux et se cabre. S'éloignant instinctivement de cette voix...
... Avant de comprendre qu'elle était partout et nulle part à la fois. Une voix ni vieille, ni jeune, ni féminine ou masculine. Sorte d'écho sans réel matière ou vie.

« Qui est là ?! »
« Aussi farouche qu'un cheval sauvage à ce que je vois. Tu sembles aux abords si calme. »


« Je n'aime pas qu'on soit dans mon dos. » | "Même si vous semblez être partout à la fois"
« C'est de nouveau exact ! »

La centaure recula à nouveau, même ses pensées étaient mises à nue.

« Je sais, ça surprend toujours. Mais il faut qu'ont apprennent à se connaître, non ? »
« Mais ça ne répond pas à ma précédente question. » Ajoute-t-elle.

« Disons alors que j'ai plusieurs visages, mais dans cette salle tu n'en verras aucun. »
« Ce n'est pas très équitable. »

« Oh. Tu préfères un certain équilibre. Une certaine justice ? »
« Juste une liberté d'actes et de choix. »

« Ah la liberté ! Un terme qui revient souvent ici. Une chose que tu chéris. »
« Pourquoi ces réponses vous intéresse tant ? »

« Je trouve cela amusant » Dit-elle d'une voix emprunt de malice.

Énora garda le silence quelques instants. Elle comprend que c'était un jeu de patience et que quoi qu'elle fasse, elle ne sortirait pas tant que ses réponses ne satisferaient pas cette voix.

« Alors je me prête à votre jeu. »
« Tu sembles courageuse, ou du moins réfléchit. Tu ne prends pas de risques inutiles, tu connais tes limites. Tu sais quand ce n'est plus toi la maîtresse de ton destin. »

« Est-ce une question ? »
« Une simple observation. Même en sachant cela, tu gardes ton calme et tu t'adaptes tant bien que mal. »

« C'est encore une observation, pas une question. »
« C'est vrai, c'est vrai ! As-tu des défauts ? »

« Ça vous vous en doutez déjà. »
« Tu n'es pas bien bavarde ! »

« Les mots se choisissent avec soin. »
« Les mots peuvent être des maux. » Dit-il en riant face à sa propre rime.
« C'est vrai qu'ils sont parfois tranchant comme des lames. Je comprends bien que tu n'aimes pas ce genre de joutes verbales. »

« J'évite les tensions de manière générale. »
« Tu n'aimes pas te battre, plutôt classique chez les tiens. »


[...]

Énora continua cette valse de questions et de réponses. Toujours patience et répondant posément. Se pliant à cette nouvelle énigme et tout ce que cela implique. Elle acceptait les critiques et la voix avait beau lui faire des reproches, elle assumait ses erreurs. Révélant plus facilement ses défauts que ses soi-disant qualités. Elle se savait renfermée et trop souvent en retrait. Seule malgré elle. Timide et peut-être trop sensible. Elle évitait les questions délicates et son interlocuteur n'insistait étonnement pas.

Malgré cela, la voix descellait en elle quelqu'un de fidèle. Franche et s'affirmant quand la situation le demande. Sa confiance se gagnait difficilement, mais elle protégeait farouchement les personnes à qui elle accordait de l'importance. Une force tranquille, qui ne s'énervait jamais pour des idioties. Un esprit ouvert et libre. Souriante et tendre quand elle s'ouvre un peu plus auprès des gens.


« Voici ce qui me représente. » Dit-elle finalement. Signant la fin de cet interrogatoire.

Et maintenant, est-ce que d'autres questions m'attendent ?
Est-ce le fond ou la forme qui est important ?
Ces réponses étaient-elles suffisantes ?

La voix se tut et Enora attendit.
__________________________________________________________________________________________________________

Le silence devenait pesant. Elle s'attendait à d'autres questions, d'autres observations. Elle était attentive aux moindres sons, mais la voix semblait s'être tu pour de bon. Jouait-elle avec ses nerfs ou était-elle simplement satisfaite ? Énora avait-elle bien suivit ces nouvelles règles.
« Est-ce que tout cela aura ou moins une fin ? »

En réponses à ses interrogations, un fin trait de lumière fait son apparition. Elle reporta son attention dans cette direction. Cet halo grandit, l'éblouie. Elle se protège un instant de cette lumière aveuglante, mais apaisante. Énora se sent rassurée : retrouvait-elle un semblant de liberté ?
Son iris azuré se retrouve face à une blancheur immaculée. Figée devant cette étendue nacrée, toute la tension accumulée l'avait subitement quittée. Toutes traces d'obscurité avaient été chassées. Elle leva un instant les yeux au ciel, des rayons similaires à ceux du soleil se posaient sur elle, mais aucun ne la brûlait. Ce « Paradis » restait artificiel, elle le savait au plus profond de son être.

Cet endroit n'était qu'une autre pièce.
____________________________________________

Elle ressent un faible courant et regarde l'eau brumeuse quelques instants. Indiquait-il le chemin à suivre ? Énora se plie alors à cette nouvelle exigence et suit le courant. Galopant tandis que la brume l'enveloppe doucement et progressivement. Énora le remarque, mais n'en fait rien. Elle se demandait néanmoins ce qu'il se passait, quels tours on lui réservait. La réponse ne se fit pas attendre, la brume formant des silhouettes familières. Enora se retrouva dans une impressionnante cavalcade auprès de ses comparses.

C'était son clan, sa famille. Ce qui a fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui :


Elle était encore qu'une enfant en ce temps-là, insouciante comme n'importe quel centaure de son âge. Sa mère était dans cette harde depuis son plus jeune âge. Une centaure adorable et tendre auprès des siens. Une Apalooza à la robe blanche et noire, au crin aussi sombre que celui d'Énora. Elle était une herboriste émérite, fierté de ses parents avant qu'ils ne soient emportés à cause des effets du temps.

Sous la protection de la harde, elle apportait les soins à ceux qui étaient dans le besoin. Centaure comme toutes autres races. Elle rencontra le père d'Énora quelques années plus tard. Lorsque la Harde entamait ces sortes de « voyages migratoires », suivant les gibiers qui sentaient la vague de froid approchée et s'en éloignait. Un centaure au corps d'étalon, une robe crème et le crin très clair. Toujours en quête d'aventures et d'adrénaline, la centaure le vit tout de suite. Un esprit libre et vif.

Ils se sont tout de suite aimés et l'étalon mit son esprit aventureux de côté. Rejoignant la harde de cette femme, sa compagne.



Les silhouettes deviennent indistincts et elles disparaissent dans le lointain, ne redevenant qu'un simple brouillard. Le mirage laissa Énora, à nouveau privée des siens. Il n'y avait plus aucune trace, comme s'ils n'avaient jamais été là. Enora soupira et reprit son chemin. Puis les images revinrent à la charge.

Deux silhouettes apparaissent face à elle, allongée dans les hautes herbes d'une plaine. Comment ne pouvait-elle pas les reconnaître : C'était elle et sa mère.

Énora n'était pas encore bien grande. Elle restait le plus souvent auprès de ses parents, ne se mêlant pas aux autres enfants. Allongée auprès de sa mère, les bras croisés et la tête posée sur son corps équin. Admirant le paysage et attendant que son père rentre de la chasse. D'après sa mère, elle lui ressemblait beaucoup.

Énora avait eu une enfance calme et ne s'en peindrait certainement pas. Certain n'avait pas cette chance, elle s'en doutait bien malgré son jeune âge. Elle n'avait jamais souffert de l'absence de ses parents durant son enfance, n'avait jamais subi de mauvais traitements. Ils s'étaient toujours montrés tendre et aimant. Elle avait été heureuse et protégées de tout dangers.


Enora sourit en revoyant ces images. Ces souvenirs lointains et si agréables. Elle se sentait si bien ce temps-là...
Et comme si la brume perçait les pensées de la centaure, des images se formèrent encore :

Elle se revoit plus vieille, accompagnée de son père. Elle avait seize ans à peine et était plus petite que ses congénères, mais elle n'avait aucun complexe. Très peu d'amis, mais toujours cette famille unie. Enora le suivait à la chasse. Des journées entières ils cavalaient dans les plaines et forêts. Elle apprenait les rudiments de la chasse et de la traque. Le temps qu'il lui restait, elle le partageait en compagnie de sa mère qui lui apprenait l'herboriste, second héritage de la famille. Mettant parfois ses compétences à profit et apprenant petit à petit. Son père l’appelait « sa merveille », Énora le rendait fière.

La plus belle aventure de sa vie, celle que lui offrait sa famille.

Un sentiment de tristesse s'empare de la jeune femme. Énora se rappelait très bien de tout ça, et ce qu'il se passa des années plus tard.

Après la joie, se fut les larmes... :

Elle avait dix-neuf ans. Son père lui remettant le fruit de son travail avant qu'il ne parte à la chasse. Dollauth entre ses mains, son père s'en va en lui disant d'en prendre soin. Cette fois elle ne l'accompagnera pas, cette fois il ne reviendra pas... Les centaures rentrent bien tard et son père ne s'y trouve pas. Elle ne comprend pas ce qu'il se passe, ce retard ne lui ressemble pas. Elle entend des messes-basses :

« Ça faisait des heures qu'on quadrillait ces bois, rien. »
« Pas la moindre trace. »
« On a juste trouvé son arme. »
« Comment le dire à Casca, ou même Énora. »
« Le Chef s'en charge. »

Elle revoit le Chef de la harde partant plus loin en compagnie de sa mère, Casca. Elle ressent sa détresse et ses inquiétudes. Mais ne peut rien faire de plus...

____________________________________________

Après ça, tout s'écroula. La mère d'Énora « s'en alla », le chagrin eu raison de la jeune femme.
Entre de bonnes mains, celles de la harde toute entière, Énora remonta la pente tant bien que mal. Elle prit sa vie en main, ne se laissa pas abattre.

Elle grandit et évolua auprès des siens, cette harde qui lui avait apporté tant de soins lorsqu'elle en avait le plus besoin. C'était maintenant à elle de prendre le relais. De rendre hommage a ceux qu'elle aimait, grâce à l'héritage qu'on lui remettait. Elle n'oubliera jamais ce qu'il s'est passé, mais n'en sera jamais submergée.


Une page se tournait, un nouveau chapitre s'ouvrait et c'est Énora qui le compléterait.

Du moins si la sortie se présentait enfin à elle.
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