Aïklando
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"Homme libre, toujours tu chériras la mer !"
"La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent."
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit."
"Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter."
"Le voyage est une suite de disparitions irréparables."
"Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil."
"Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais."
"Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un."
"Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer."
"Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…"
"Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer."
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 Essian Déchaîné n°8! A la une: Crocs Blancs ! Demandez notre numéro spécial

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Oanig Ain'Hoa
~*Reine des Abysses*~

Oanig Ain'Hoa

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MessageSujet: Essian Déchaîné n°8! A la une: Crocs Blancs ! Demandez notre numéro spécial   Essian Déchaîné n°8! A la une: Crocs Blancs ! Demandez notre numéro spécial EmptyMar 16 Avr 2013, 00:02

Essian Déchaîné n°8 ; 24 du Renouveau de l'An 8225

Coming Out : Les Vampires sortent de leur placard !
Et ils ont faim… Très faim ! Alphonse Verlile n’a cependant pas hésité à aller à leur rencontre. Et à tester pour vous toutes les astuces de survie. A bon voyeur, préparez-vous au pire !

Aux pieds de la bâtisse, construite dans une pierre noire parfaitement lisse dans laquelle je peux surveiller mon reflet et ses arrières, les lourdes portes en bronze grincent alors qu’elles se mettent à tourner sur leurs gonds. Ça tombe bien, je n’avais pas trouvé d’interphone. Un hall obscur me reçoit de son haleine fraîche, je n’hésite qu’une seconde. Ici on n’entre qu’en montrant croc blanc, ou palpitant saignant. C’est la charmante Ana Miyuk qui me reçoit, et m’accompagne à travers les dédales chics et sobres des couloirs jusqu’à la pièce sombre de l’entretien. La demeure, vieille de plus de mille cinq cents ans, a été construite pour résister efficacement aux assauts du temps et des ennemis de la race. On sent dans son architecture une austérité propre à son possesseur, piquée de l’élégance que ses sujets ont laissé à leur passage.

Le lieu de l’interview est presque cosy, dans l’ambiance intime de la lumière tamisée, l’étroitesse d’espace occupée par des meubles tapissés de velours rouge. Je serais presque à l’aise face aux trois figures d’autorité et de siècles de légendes qui me font face. Ana prend place derrière son régent, tandis que j’identifie l’acolyte de la maison Moroi comme étant Jael, la ministre des Affaires Etrangères. Le maître des Casparek ne semble pas avoir besoin d’assistance, il se présente seul. En même temps il est chez lui. Il n’y a pas le moindre rafraichissement sur la table me séparant des trois prédateurs à l’honneur, comme pour me faire remarquer que je ne suis pas le bienvenu pour un séjour prolongé.

Cassandre Moroi : Soyez le bienvenu, monsieur Verlile. Nous sommes heureux que vous ayez accepté notre invitation.

Moi, Alphonse Verlile : Merci. C’est un honneur d’être le reporter que vous avez choisi parmi tant de journalistes qualifiés. Vous avez été soudainement la proie des paparazzis et votre vie jusque-là si bien protégée se retrouve exposée. Vous avez donc pris le parti de prendre les devants, pour une opération vérité.

Cassandre Moroi : En effet, nous ne voulons pas permettre à une émeute de bouleverser la vie sur l’archipel. Tout s’est bien passé jusqu’ici, il n’y a pas de raison pour que cela cesse.

Si Cassandre est accueillante, ce n’est pas le cas des deux autres protagonistes. L’un semble préoccupé par son bouton de manchette tandis que l’autre… jette un regard… frigorifiant sur moi.

Alphonse Verlile : Hum, bien. Si nous commencions par vous présenter un peu plus officiellement au monde ? Qui vous êtes, quel âge vous avez… ?

Cassandre Moroi : Je vais commencer, honneur aux dames ! Je suis Cassandre Moroi, l’Aînée et donc la dirigeante du manoir Moroi. Et j’ai 1206 ans.

Un ange un peu craintif passe. La jeune femme, enfin, non, la femme joue des coudes sur ses compagnons.

Le distrait : Je suis Pezia Miyuk, j’ai 843 ans et toutes mes dents.

La climatisation visuelle : Dimitri Casparek… 2137 ans.

Alphonse Verlile : Waouh ! Vous devez dater des origines de la race ! Comment êtes-vous devenu vampire ?

Dimitri Casparek : Et ta sœur ?

Alphonse Verlile : Hum. Alors dites-moi Dame Moroi, c’est un blond naturel ? Comment faites-vous pour obtenir cette ondulation ?

Cassandre Moroi : Je ne fais rien de spécial, hormis un masque de temps en temps avec de l’œuf, des écailles de pilliniru, du beurre de chèvre et une pincée de sel.

Alphonse Verlile : Voilà une astuce beauté qui va plaire à mes lectrices ! En parlant de coquetterie, avec les beaux jours qui reviennent ; un vampire peut-il être bronzé ?

Cassandre Moroi : Seulement si c’est sa teinte naturelle de peau. Une fois transformé, nos épidermes ne réagissent plus aux stimulations solaires. De toute façon, nous préférons les rayons lunaires.

Alphonse Verlile : Passons maintenant aux choses sérieuses ! Dame Moroi, on dit que votre manoir est très féministe. Il n’y a donc aucun vampire de sexe masculin chez vous ?

Le visage de monsieur Casparek se déforme dans un nouveau rictus déplaisant. Quant à Pezia , il est plongé dans la traque des petites peaux mortes bordant ses ongles.

Cassandre Moroi : Aucun, monsieur Verlile.

Alphonse Verlile : Mais… Du coup…

Je préfère avorter ma question dans le globule et renvoyer la balle loin de mes pommettes roses. Vers Casparek.

Alphonse Verlile : Qu’en pensez-vous ? Elles n’y seraient peut-être pas arrivées sans vous ?

Cette fois, monsieur Miyuk relève la tête, comme un agneau qu’on vient d’arracher de la tétine de sa mère. La moue de monsieur Casparek vire à la complaisance totale, tandis que dame Moroi se redresse, prête à riposter. Profitant de l’attention soudaine, je jette malencontreusement un petit sac de blé mal fermé aux pieds de monsieur Miyuk.

Dimitri Casparek : Sans moi, la race des Vampires n’existeraient plus.

Occupés par leurs égos, les deux intéressés ne remarquent pas que monsieur Miyuk s’est baissé pour compter frénétiquement les grains de blés éparpillés avant de les remettre dans le sac. Puis il se rassoit et reprend ses occupations où il les avait laissées.

Cassandre Moroi : Nous nous sommes aidés mutuellement durant les périodes difficiles, pendant et après la guerre. Même si nous pouvons paraître rivaux parce que nous nous sommes séparés, il y a une solidarité de sang entre nous.

Alphonse Verlile : Et vous monsieur Miyuk, comment concevez-vous votre politique ?

Il cesse de tirer sur le fil qui dépasse de sa chemise.

Pezia Miyuk : Hein ?

Alphonse Verlile : Bien… Alors passons à des questions plus pratiques… J’ai entendu que le manoir Casparek avait obtenu trois épitaphes au guide du routard stupide, quel effet ça vous fait ?

Dimitri Casparek : Et vous, quel effet cela vous fait ?

Il y a quelque chose dans ma salive qui me fait l’avaler de travers. Une poussière peut-être. J’en profite pour lancer une tige de rosier sauvage aux pieds de monsieur Miyuk, qui recule immédiatement son siège.

Alphonse Verlile : Comme on dit, on ne tue pas le messager…

Et puis il y a cette ombre, au fond de la pièce, qui tout à coup se détache du mur. Un homme.

Alphonse Verlile : Pourquoi votre ami me regarde comme ça ?

Je lance cette fois un pendentif en forme de croix sur mon cobaye, qui recule encore.

Dimitri Casparek : Paryk n’a pas l’habitude de côtoyer si longtemps les humains de façon si… sérieuse.

Alphonse Verlile : Au fait, vous mangez seulement par faim, ou cela vous arrive par gourmandise ?

Cassandre Moroi : Nous pouvons manger de tout, mais les mets les plus appréciés des humains sont devenus fades à notre goût.

Alphonse Verlile : Et que pensez-vous de la faim dans le monde ?

Paryk Casparek : Un humain sous-alimenté, c’est moins nutritif.

Cassandre Moroi : HAHA ! Qu’il est amusant…

Pezia Miyuk : Il a un humour mordant. Aha.

Paryk Casparek : Mordu, mordu, mooooordu ! Mordu mordu mordu mordu mordu moooordu !!

Cassandre se donne du mal pour tenter de couvrir ses cris avec son rire exagéré. L’énergumène finit par se calmer. Cela soulève une question qui m’inquiète.

Alphonse Verlile : Euh, y-a-t’il un recensement ? Combien êtes-vous en tout ?

Cassandre Moroi : Eh bien…

Dimitri Casparek (lui coupant la parole) : Tu ne pourras jamais vraiment savoir. N’importe qui peut être un vampire… Ta femme, tes enfants, ton voisin, ton chien, ton collègue… Qui sait ?

Alphonse Verlile : Alors parlons festivités ! Est-ce que vous fêtez tous vos anniversaires ?

Pezia Miyuk : Ça ferait beaucoup de bougies.

Paryk Casparek : La cire… elle coule, coule et blop, la peau brûle ! POUF !

Pezia Miyuk : Par contre on se soule la gueule !

Paryk Casparek : Faut pas sniffer le sang, ça fait tousser.

Alphonse Verlile : Bien, je crois que nous avons fait le lourd, euh tour de la question.

Cassandre Moroi : J’espère que cette interview saura rassurer les habitants de l’archipel. Vous remarquerez sûrement la superficialité de certains de nos échanges, qui ne méritent pas de teinter un papier aussi crédible que le vôtre. J’ai hâte de lire votre récit de cette rencontre !

Elle me sert la main, m’adressant un sourire enjôleur sous un regard entendu. Mais je ne mange pas de ce pain-là, moi, madame Moroi ! Je suis intègre, professionnel ! Je ne coupe rien au montage ! Et je suis protégé : J’AI UN SEUIL ! HAHAHA !!

Alphonse Verlile
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MessageSujet: Re: Essian Déchaîné n°8! A la une: Crocs Blancs ! Demandez notre numéro spécial   Essian Déchaîné n°8! A la une: Crocs Blancs ! Demandez notre numéro spécial EmptyMar 16 Avr 2013, 00:03

Essian Déchaîné n°8 ; 24 du Renouveau de l'An 8225

La Page de l'Horoscope:

COURREZ!!!*

*La grande Amatha Cadabra a cru se tromper mais les axes chimériques parlent ainsi. Ce conseil est valable à tous les signes astrologiques. Excepté pour le signe L'Enfant ~ naïf ~ (3 mars – 21 mars : L’Apaisement), car il est déjà trop tard, rien ne sert de courir, ni même de partir à point.
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MessageSujet: Re: Essian Déchaîné n°8! A la une: Crocs Blancs ! Demandez notre numéro spécial   Essian Déchaîné n°8! A la une: Crocs Blancs ! Demandez notre numéro spécial EmptyMar 16 Avr 2013, 00:03

Essian Déchaîné n°8 ; 24 du Renouveau de l'An 8225

La Page des Sports :

Ce mois-ci est dédié à l’athlétisme !

Pour rappel :

Un bon entraînement commence par un bon échauffement. Il est important de lui consacrer vingt minutes, en l’entamant par une séance d’étirements vigoureux ciblant les muscles principaux de la course : quadriceps, ischio-jambiers, et triceps suraux.
On commence en position debout, on attrape un pied dans le dos dans la position dite : de l’essian contemplatif. On maintient six secondes et on change de pied. Ensuite, on resserre les genoux, tendus, et on vient toucher le sol avec ses mains dans la position dite : de l’essian en rut. On peut terminer avec quelques roulades d’épaules, car les bras sont pratiques pour accompagner la foulée.
A présent, parcourrez trois cents mètres à faible allure. Alternez course, montée de genoux, talons-fesses et accroupissements-rebonds. Quand vous commencez à penser que le sport, pour vous, c’est terminé, c’est que vous êtes prêt à passer aux choses sérieuses !

Il est important de s’hydrater régulièrement, s’imposer une respiration régulière, et avoir un matériel adapté. Exit les espadrilles mitées et les cols roulés.

Enfin, à la fin de l’entraînement, terminez par une marche rapide récupératrice et des étirements lents et doux.

En cas de douleur, notamment sur les tendons d’Achille, consultez un spécialiste. Il est possible que vous ayez voulu griller des étapes, ou que le terrain ne soit pas adapté à votre activité.

Aparté concernant la discipline Fuite, à l’honneur ce mois :
N’oubliez pas d’échauffer votre cou et de penser à regarder par-dessus votre épaule régulièrement, mais rapidement. Le geste doit être saccadé et efficace pour ne pas être éliminé.

Les résultats des courses seront donnés dans le prochain numéro. En attendant, les paris sont possibles dans les nombreuses tavernes de l'archipel!

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