Aïklando
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"Homme libre, toujours tu chériras la mer !"
"La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent."
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit."
"Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter."
"Le voyage est une suite de disparitions irréparables."
"Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil."
"Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais."
"Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un."
"Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer."
"Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…"
"Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer."
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 Nécurati

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MessageSujet: Nécurati   Nécurati EmptySam 14 Nov 2009, 01:19

« un rêve qu’il tombe – on le retrouve sur le sol, mutilé, comme s’il était tombé de très haut »Lovecraft

Un tressaillement derrière ses paupières lourdes de fatigue. Necurati perçoit à travers ses longs cils noirs, une lumière tamisée. Elle sent son corps athlétique être parcouru de frissons. Elle est tendue,
nerveuse. La sueur perle sur son grand front pâle. Elle a froid et chaud en même temps. Elle sent une douleur insidieuse parcourir sa colonne vertébrale: comme une brûlure.

Elle ouvre les yeux. Son regard dont les prunelles sombres sont pailletés d'or fixe un court instant le
plafond de ce qui pourrait être une immense salle. Elle cligne des yeux. Une fois, deux fois. La
légère brume qui obscurcissait le cristallin, se dissipe. Le regard se fait brillant. Les informations se bousculent dans sa tête. Elle enregistre rapidement les données. Elle décode son environnement. La
hauteur du plafond 3m50,couleur gris perle. Elle se redresse. Elle est assis à même le sol. Ce dernier est recouvert d'un immense tapis rouge sombre comme le sang non oxygéné. Le sang? Les murs vermeils aux lambris dorés... son regard de félin s'y attarde et longe la salle dans largeur et longueur. Au premier abord, elle semble large et profonde. Mais, habitué aux illusions d'optiques que peut procurer une lumière tamisée, Elle se rend compte que ce sont les nombreux hauts miroirs
aux cadres gris cendre qui peuvent donner une semblable méprise.
Au demeurant la salle est petite bien que sur chaque mur est accroché ces miroirs. Le sang cogne à ses tempes diaphanes. Ce martèlement sourd lui arrache un cri rauque de douleur... et lui rappelle sa
nature , ce désir insatiable de s'abreuver... et ces murs vermeils... rouge sombre... mmh du sang. Non! Ce n'est pas le moment d'y penser. Elle chasse d'un revers de main, le vide devant elle comme
si elle voulait chasser cette pensée qui le taraude.

Elle se redresse péniblement. Son corps svelte et musclé est pris dans un long manteau qui s'évase depuis la ceinture abdominale laissant un court
instant apparaître une robe noire finissant à mi-cuisse mais s'attachant au cou et se croisant sur une poitrine généreuse. Devant, elle se dresse un haut miroir qui fait toute la hauteur de la salle. Nulle reflet. Si ce n'est une brume légère qui obscurci la glace en son centre, dessinant une silhouette
floue comme une ombre dans un tableau. Ouf! Pour ce qui est de son reflet, elle n'a pas perdu son pouvoir de dissimulation. Parfait. Cependant, un courant d'air traverse la salle et lui effleure
l'échine. Elle frissonne. Elle passe sa main petite et fine sous la masse de ses cheveux mi-longs.

Elle se retourne. Et elle voit avec stupeur sur le mur d 'en face une photographie. D'un pas souple et
rapide, elle s'avance jusqu'à elle. Ses bottines pointues d'un noir brillant s'arrêtant juste avant le
genou effleure la moquette moelleuse sans même laisse d'empreinte sur son passage. Elle retient son souffle devant le regard immensément noir d'une enfant qui ne la quitte pas des yeux. Elle observe les longs cheveux violets foncés qui tombent en nattes de part et d'autre de ce visage café au lait ovale. Le front est haut est dégagé. Le menton légèrement pointu. Le nez se fait mutin. L'enfant de la photographie porte une robe rouge bordeaux. Sur ces épaules frêles est drapé une cape noire. Elle est assise sur un grand lit en baldaquin. Sa robe s'étale comme une corolle de fleur. La photo semble avoir été prise en hauteur avec un focus sur le regard dont l'iris est assombri de l'enfant. La jeune vampire ressent le sentiment de séreinité qui l'habitait autrefois. Elle ferme un instant les yeux. « Tout a changé depuis... ». Elle se détourne de la photographie.

Elle jette un regard sur le reste de la pièce. Une autre photographie sur le mur opposé. De son pas souple et furtif, elle s'y avance jusqu'à elle. La photographie est pris en contre-plongé sur un cimetière. Les stèles anciennes en pierre se dresse dans un ciel d'encre dans lequel brille un astre lunaire tournant au roux. Les tombes grises s'étalent en un immense astre solaire. L'herbe folle pousse dans tout les sens. Sur le premier plan, une jeune femme drapée dans un manteau noir descendant à mi-cuisse, laissant dans l'ouverture apparaître un décolleté plongeant. Son visage
ovale est dirigé vers le ciel. Des larmes bleutées perlent sur ses joues pâles. Le mascara a coulé. Ce regard est lourd de chagrin cependant une étincelle d'étonnement se dessine dans l'iris féline. En effet, un homme entièrement drapé dans un lourd manteau noir est devant elle. Il s'est agenouillé et il a pris ses mains fines dans les siennes. Il semble lui parler. Ses cheveux tombent en cascades noire sur ses épaules. La jeune vampire se rappelle l'émoi de cette rencontre, de cet être qui lui est devenu si chère à son coeur. Inattendue rencontre dans ce lieu... indélébile comme cette marque au fer rouge dans sa chaire. C'était peu de temps avant de devenir femme... La jeune femme détourne son regard
qui est devenu brûlant. Une larme perle sur son visage.

Un courant d'air ? Elle frissonne. Il n'y a pourtant nulle fenêtre et nulle porte dans cette salle. Étrange? Une douleur dans les tempes. Un éclair devant ses yeux. Elle sent soudainement les forces l'a quitté. Elle s'affaisse sur le tapis. Dans un bref éclat, son oeil à enregistré une nouvelle image.

Sur une autre photographie, elle est agenouillée, nue, les mains attachées de par et d'autres à une croix. Ses seins petits mais lourd se dessinent comme des grappes de raisins sur sa peau café au lait. Elle a les paupières mi-closes. Ses lèvres sont violacées. Une ombre se dessine devant la jeune femme prisonnière. Avant que les âmes grises ne l'emporte dans un sommeil profond, une pensée refait surface: « C'est Lui, l'ombre à mon tableau.. il m'a ravit ce que j'avais de plus cher... mon
unique amour... il est celui qui a fait surgir mon côté sombre...ce que je suis advenu... il m'aime... je le hais! ». Le silence seul lui fit écho. La salle disparu dans la pénombre grandissante, l'emportant dans un sommeil sans rêve...
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Isilwen Loendë
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MessageSujet: Re: Nécurati   Nécurati EmptyDim 15 Nov 2009, 20:12

Edit : J'ai vu que tu avais rapidement changé ton avatar, de même que ton pseudo, donc tout est parfait I love you quelle efficacité, j'aime !



Nécurati 1222190697_eyes



Celle-ci avait un air maladif qui ne présageait rien de bon. Je craignais à chaque instant de la voir s’effondrer. Observateur, je ne la lâchais pas.
Les rouges parois de la Salle semblèrent tout d’abord la captiver, jusqu’à ce qu’elle s’intéresse aux détails.
Elle s’approcha de ma cachette, et je m’apprêtais donc à me montrer.
Mais lorsqu’elle se tint devant moi, je constatais que je ne pouvais pas prendre sa forme. Frustré au possible, je me muais alors en un nuage brumeux à forme humaine, tentant de m’imposer malgré sa magie.
Petit a petit je prenais le dessus, prenant de plus en plus de consistance. Encore un peu et je pourrais lui apparaître, oui. Je suis tout-puissant en ces lieux, ce n’est pas une buveuse de sang qui prouvera le contraire. Mais avant que je ne prenne tout à fait corps, elle s’était déjà détourné. Avide d’inspecter le reste des lieux. Qu’a cela ne tienne, j’attendrais. J'attendais patiemment qu'elle réagisse, s’exprime, se plante devant l’un des miroirs, cherche une sortie, comme tout être en cage le fait habituellement.

Quand elle eu tout vu, ma vampire en manque se laissa aller sur le sol… et sembla s’évanouir, me replongeant dans mon attente solitaire. Si jusque là je m'étais tenu hors de vu, il était maintenant tant que j'agisse.
Dans un soupir muet, j’apparaissais dans le miroir le plus proche de la créature, telle une ombre sur la surface, immobile et droite.
Dans ma main trônait la Clef Rouge.
La mécanique était lancée. Le chuintement était à peine perceptible, un murmure. Les murs, ou plutôt la peinture sembla se mettre à couler paresseusement. De longues traînées carmins, semblables à du sang, entrèrent en exode. Les rigoles rouges glissaient contre les parois et recouvraient peu à peu les clichés.
Dans ma main la clé devenait elle aussi de plus en plus molle, et elle coulait lentement, goutte après goutte. Le liquide commença à dévorer le miroir comme de l'acide, il le recouvrait d'abord puis la glace semblait s'affaisser sur elle même. Les murs étaient désormais entièrement rouges, oubliant quelques gouttes sombres sur le sol, on ne voyait plus que le bas de mon corps dans le reflet, et dans ma main, la clé s'échappait. Bientôt le fluide vermeil eut fini son oeuvre, dévorant entièrement mon antre.
Là où s'était dressé le miroir restait une bouche béante et noire menant à la prochaine étape.
Lorsqu’elle se réveillerait, elle n’aurait plus qu’à franchir le passage.




Nécurati Clrougeno6
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