Le réveil fut dur, très dur, la prise de conscience du monde extérieur, des bruits, des crépitements, et le son du frottement de cette chose que j'étais avec le sol, après le son, se fut le tour des sensations, je sentais le sol froid contre mon corps nue, j'avais froid, j'ouvris alors les yeux, doucement, lentement, je cru au début que je baignais dans du sang, mais le dur frottement de ma peau avec le sol me rappelais que ce contact n'avait rien de visqueux, tout aussi lentement je déployais mes mains sur le sol, mes articulation étaient engourdis, chaque mouvement me faisait mal, il me fallut quelques minutes pour pouvoir me mettre sur mes deux pieds, je regardais autour de moi.... la chambre avait quelque chose de bizarre, ormis le fait qu'elle soit rouge sang en entier, il y avait collé sur les quatre murs des clichés, un nombres incroyable de photos, et dans un coin, un grand miroir, il avait un carde en or, ou on pouvait voir sculpté des tas de petit visage, je m'avançais vers lui doucement, la douleur que je ressentais partout dans mon corps c'était estompé et avait laissé place à de la stupeur.

Une grande forme s'approchait dans le miroir au fur et a mesure que j'avançais vers lui, lorsque je fus a trente centimètre de la glace, je contemplais le visage d'un grand homme maigre, nous levâmes simultanément notre main droite chacun voulant touché le visage de l'autre, en vain. La peau de l'elfe était grise, et perlante dans ce décor sanguin, son visage long et maigre, ces long cheveux dont sortait deux longue oreilles fine et pointu tombaient loin sous ces épaules, ces yeux me transperçait de leurs regard gris, froid, intelligent, sa bouche aux lèvres fines se transformaient rapidement d'un état neutre à une sorte de grimace avant de se figé en un sourire sans joie. Je continuait à regardé mon reflet, bien que maigre il paraissait que j'étais assez sportif, mes muscles étaient assez développé, surtout pour mes jambes, je restais là a me contemplé, à passé au crible chaque centimètre carré de mon corps.

Après plusieurs minutes je me détaché du regard de mon reflet, nous sortîmes alors tout les deux hors du cadre, mon attention se dirigea alors vers les photos collé aux murs, toute ne représentaient qu'une seul personne, moi. Il n'y avait ni décor ni autre personne avec moi, parfois dans une photo ou deux j'avais l'impression que quelqu'un était avec moi dans le cliché, mais il paraissait flou, tout comme l'endroit ou l'on m'avait photographié, j'étais le sujet principale, dans l'une j'étais encore un enfant souriant, dans d'autre j'étais plus âgé, j'en vis même une ou je ne devais pas avoir plus de trois ou quatre mois, après en avoir vue une vingtaine je commençais à me m'ennuyai, le contexte était toujours le même, c'est à dire du flou, et aussi narcissique que l'on puisse être, l'idée de me regardé dans plusieurs posture ne m'excitai pas spécialement.... A peine avais je pensée cela que je ne sentis plus mon corps, rien sauf le néant.

Je repris connaissance avec l'impression que je venais juste de perdre connaissance, le réveille fut moins dur cette fois, et le décors avait changé, si la première impression que j'avais eu en me réveillant dans la chambre rouge était d'être dans un bain de sang, cette fois je vis le néant, un noir complet et homogène, je cru voir à un moment une lumière lointaine, mais elle avait disparue, si j'ai eu le loisir de me contemplé dans la pièce précédente, celle ci m'aveuglait de ça noirceur.

Je me relevais, je fis quelques pas par si par là sans rencontré aucun obstacle, je commençais à me sentir anxieux, quel été le but de cette chambre ? Devais-je trouver une sortie ? Un murmure à peine audible se fit alors entendre, je me concentrais pour mieux entendre, mais le murmure n'en été pas un, mais plusieurs chuchotements en même temps, chacun disant quelques chose de diffèrent, et tout ce mélangeant rendant la perception impossible, mais pour les oreilles d'un elfe, les voix étaient sobre, calme, froid, on ne pouvait déterminer si c'était un enfant ou un adulte, un homme ou une femme, un mortel ou un dieu ? Peu à peu certaines paroles devenait plus audible pendant une fraction de secondes avant de s’évanouir à leurs tours parmi les autres murmures. Je me concentrais plus encore sur les brides qui s’échappé.

*Qui est tu ?*

Qui suis-je ? Avais-je bien entendu ? Le but de cette étape devait alors déterminé qui je suis ? Drôle d’idée, surtout que je savais très bien ce que j’étais, un elfe.

*Qui est tu ?*

- Je refuse de joué a ce jeu !! Je sais où vous voulez en venir, sa ne marchera pas, je n’ai rien à me reprocher.

*Tu va devoir y joué mon enfant. Parle moi de cette ombre en toi.*

-Il n’y a rien de tel chez moi, je suis comme tout le monde.

*Pourtant tous les autres n’ont pas cette chose en eux, comme tu l’appelle déjà ? Le passager noir c’est ça*

*Comment peut-il être au courant ? Tout ceux qui savent ce que je suis son mort.*

*Oui tous, pourquoi les as-tu tué ?*

-Ce n’était pas moi, c’est le passager noir qui le voulait… Je ne pouvais pas m’opposer à lui.

*Pourquoi n’essaye tu pas de lui résisté ?*

-Je ne peux pas, il est fort pour moi.

*Ce n’est pas la vraie raison.*

-Si sa l’est, je ne peux aller contre lui.

*Non si tu le laisse faire, c’est parce que sa te plait autant que lui.*

Comment savent-ils pour mon passager ? Comment savent-ils pour moi ? S’ils savent tous cela pourquoi me demander ?

*Car c’est à toi de te connaître. Et pourquoi mens-tu aux autres ? Pourquoi parait tu plus inoffensif que tu ne l’ai réellement ?*

-Je dois les attiré vers moi, ils doivent avoir confiance en moi, sinon sa sera plus dure pour moi par après, mais je ne suis pas le seul, tout le monde ment, tout le monde porte un masque et ment sur ce qu’il est vraiment, je ne suis pas plus différent que les autres sur ce point.

*Les autres ne font pas se que tu fais, eux ils mentent pour ne pas avoir mal après, toi tu mens pour faire mal*

Je ne savais pas quoi dire, qu’est ce qu’il cherchait en faite ? Me dire que je suis un monstre ? Je le sais déjà, depuis des années, je me connais.

*C’est ce qui compte.*

Je perdis encore une fois soudainement connaissance.