une rencontre armée (Ash)

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Lan Rei.

Une terre peuplée d’humain. Enfin, à majorité humain. Mon terrain de jeu favori depuis plusieurs années. Ce lieu regorge de poupées de chiffons qui n’attendant qu’à être manipulé, incapable de prendre leur propre vie en main. Si l’on voit les choses comme ça, on peut me considérer comme une sorte de guide.

Si on oublie les morts.

Un sourire sadique se peint sur mon visage tandis que je continu mon chemin vers le Port. Une ou deux journées de marche allez sans aucun doute suffire à le rallier. Et enfin j’entrerais entièrement sur le plateau de jeu. Une ville immense. Un amas d’âmes d’une faiblesse à toute épreuve.

Un véritable bonheur.

Cependant, jouer n’était pas la seule activité au programme. La recherche tiendrait également une part importante. Celle d’un nain.

Almuru Murmushi

Une porte vers les Brises-Rêve, organisation intéressante brisant le Rêve. Faire du mal aux gens… Cela m’intéresse toujours ! Encore plus si cela est légal. Enfin légal… tout est relatif. Mon sourire s’épanoui à cette pensé. Ainsi qu’à mon avenir parmi cette guilde.

Cauchemar.
Un but.
Un plaisir.

Ecartant une branche d’arbre, je me glisse dans la forêt se réveillant lentement en même temps que la monté de l’astre maître. Un bruit sur ma droite attire alors mon attention. Redressant la tête, je fronce légèrement les sourcils et m’immobilise.

Un son régulier.
Celui du fer sur le bois.

Un sourire en coin étire la commissure de mes lèvres tandis que j’essai d’évoluer silencieusement vers sa source. Enfin… Le plus silencieusement possible. Même ma perfection en peut parfois rien contre le bruissement des feuilles. Ni même à l’emplacement des branches mortes.

Crac.
Oups.

Bon, tant pis pour la discrétion. Réprimant un soupir et collant un sourire amical sur mon visage, je me dresse de toute ma hauteur et perse le feuillage. Pour se retrouver face à une adolescente, un pic de bois pointé vers la poitrine.

Charmant accueil.

« Sachez que je n’y retournerai pas ! Et si on vous a bien informé, vous devez savoir que je n’hésiterai pas à vous tuer »

Surprise.

Mes sourcils se haussent et je reste un moment interdit.

Me tuer ?

Je ne peux empêcher un rire frais s’échapper de ma gorge. Cette petite avait de drôle d’idée. Suicidaire. Lui offrant un sourire presque charmeur, je me calme et plonge mon regard rosé dans le sien.

Obscure.

- Voyons mademoiselle, Je n’ai en aucun cas l’intention de vous forcer à retourner à un quelconque endroit dont j’ignore tout.

Ma voix est douce. Calme. Je tente de lui transmettre ma sérénité tout en cachant mon amusement. Lentement, je pose une main tranquille sur le pic de bois, l’écartant de ma direction. D’un coup d’œil, je détail la jeune fille.

Frêle.
Blanche.

Elle semble si fragile, Tenant à peine sur ses jambes. La moindre pression semble pouvoir la briser.

Cela me plait.

Faisant un pas en avant, je m’incline légèrement pour la saluer.

- Je ne sais pour qui vous me prenez ma Dame, mais je ne vous veux aucun mal. Je m’appel Ash Tylraï, pour vous servir.

Et le jeu commence.

[Intro pas terrible, je m'en excuse.]

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Un sourire mielleux toujours accroché à mes lèvres, je laisse mon regard dériver sur la fine et frêle silhouette de la jeune femme. Elle semble chercher quelque chose. Comme si elle vérifiait que nous étions bien seuls. Puis elle se tourne de nouveau vers moi, reprenant son arme à deux mains, pointe toujours tournée vers moi.

Charmant vraiment…

« Jordane, fils d’un grand chef de guerriers. Je ne sais pas où vous voyez votre dame, mais je n’en vois pas. »

Surprise.

Je ne peux empêcher mes sourcils de s’arquer. Intrigué, je penche la tête sur le côté et parcourt de nouveau le corps de Jordane du regard.

Fils ?

Mon œil unique glisse sur son fin visage, sur la courbure de ses seins avant de se perdre le long de ses jambes d’une maigreur presque maladive.

Fils ?

Suis-je aveugle où les courbures se son corps ne sont que des illusions ?

Fils...

Non, décidemment, cette frêle créature ne pouvait être un homme. Plissant légèrement la paupière, je plonge mon regard dans le sien, y cherchant une quelconque trace d’ironie. De moquerie.

Mais je ne trouve qu’un sérieux à toute épreuve.

Quelle étrange créature. Fille d’un grand chef de guerre… Voilà autre chose d’intéressant. Un grand chef de guerre… Peut-être est-ce pour cela qu’elle se croit capable de battre un démon. Ou du moins qu’elle a le courage de le menacer d’un pic.

Mais encore faut-il qu’elle se rende compte de son geste.

Souriant, amusé, je la regarde fixement, prêt à répliquer quand sa voix s’élève de nouveau. Pleine de malice cette fois.

Voilà qui devient intéressant…

« Pour me servir dis-tu ? »

J’attrape le bâton qu’elle me lance avec adresse, un immense sourire étirant mes lèvres.

Oh oui, très intéressant.

« J’ai besoin d’un peu d’entraînement »

Cette fois, je ne peux retenir un rire sonore. La regardant se mettre en position, je soupèse mon arme, testant son équilibre. Après quelques moulinets brassant l’air, je fais face à Jordane, m’inclinant très légèrement, le bâton le long du corps.

- Si c’est ce que vous souhaitez, je me ferais un honneur d’être votre partenaire d’arme le temps de cet entrainement.

Lui offrant un sourire ironique, je me recule ensuite d’un pas un me met en garde.

Et la danse commence.

Au début, je ne fais qu’esquiver ses attaques. Souples et mobile. Parant un coup porté au visage. Puis un autre visant mes jambes. La petite est douée… Pour une humaine. Et pour une fille. Mon sourire ironique ne quitte pas mes lèvres tandis que je laisse l’extrémité de son bâton frôler mon visage. Je m’amuse à me glisser le long de ses attaques sans vraiment de difficulté.

Finalement, entre deux attaque, je me glisse contre son dos, bloquant son bâton du mien, mon murmure se faufilant jusqu’à son oreille.

- Etes-vous aveugle au point de vous prendre véritablement pour un homme ou s’agit-il d’un banal canular ?

Je finie par la libérer, riant avec malice.

- Et je suppose que votre technique de combat vous vient de votre père…

Spoiler:

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Réaction immédiate.
Eclatante.
Féroce.

Penchant légèrement la tête sur le côté tout en reculant d’un pas, je laisse glisser mon regard sur la jeune femme avec amusement et curiosité. Mon sourire s’agrandit sur mes lèvres tandis que je la vois saisir de nouveau sa lance improvisé, la pointe dirigée vers mon abdomen.

Nous voilà retournés au point de départ.

« Je suis un homme !»

Je hausse légèrement les sourcils face à ce cri puissant. Et peureux. Ce nouveau sentiment qui brille à présent dans son regard paniqué me remplis de plaisir. Cette flamme de terreur semble se propager lentement à son corps, ses mains faisant très légèrement trembler la pointe de son arme dans l’air.

Intéressant.

« Mon père m’a effectivement appris à me battre. Et même si je dois me perfectionner encore, je ne suis pas une femme ! »

Sourire mesquin à face à cette réaction toujours aussi violente et inattendue.

Pas une femme hein ?

Un petit gloussement s’échappe de ma gorge. Mauvais. Presque sadique. Et, sans prendre vraiment en compte l’arme pointée vers mon torse qui ne représente aucune menace au vu des capacités qui m’ont été dévoilé plus tôt, je fais un pas vers elle, exactement comme aux premiers instants de notre rencontre. Cette fois cependant, je sens qu’elle ne va pas se laisser faire aussi facilement, la flamme de détermination brillant dans ses yeux me prévenant d’une charge future.

C’est alors que tout vacille.

La terre sous nos pieds se met à trembler violemment. J’arrive par je ne sais quel réflexe, a m’appuyer contre le tronc puissant d’un vieux chêne, m’évitant la chute. La secousse s’arrête alors. Aussi vite qu’elle est venue. Et un calme plat et pesant se répand sur les environs.

Moment d’immobilité absolue.

Je reprends rapidement pied, passant une main dans mes cheveux immaculé, les ramenant en arrière. Mon regard se pose ensuite sur la silhouette de Jordane, prosternée sur le sol, un lourd rideau noir couvrant son visage. Elle semble plus sonnée que moi.

Parfait.

Le sourire sadique, qui avait un instant quitté mes lèvres réapparait de nouveau, plus profond.

- Pas une femme, hein ?

Je m’avance tranquillement vers elle, tournant tel un vautour autour d’elle. Autour de ma proie. Je la sens qui transpire la peur. Ce qui ne fait que m’exciter d’autant plus.

- Tu sembles si… Certaine de cela.

En silence, je me glisse dans son dos. Mes lèvres se fraient lentement un chemin jusqu’à son oreille.

- Laisse moi le délice de te prouver le contraire.

Et avant qu’elle n’ait le temps de réagir, je bloque sa main tenant son couteau et laisse l’autre commencer à dériver sur son dos. Je laisse glisser mes doigts jusqu’à la frontière de son dos, venant se glisser sous le tissu moulant de son haut avant de remonter le long de son ventre.

- Oses seulement me dire que ces attribues n’appartiennent pas à une femme.

Ma main s’empare de sa poitrine avec force et désir, mon sourire mauvais s’agrandissant. Et, tout en jouant malicieusement avec, je continue à lui glisser quelques murmures provocateurs.

- Mais si tu es si certaine, allons donc voir si tu possèdes ceux des hommes.

Et abandonnant sa poitrine, je laisse mes doigts errer sur son ventre, se dirigeant dangereuses vers son bas ventre.

Pour mon plus grand plaisir.