"Homme libre, toujours tu chériras la mer !" "La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent." "La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." "Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter." "Le voyage est une suite de disparitions irréparables." "Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil." "Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais." "Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un." "Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer." "Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…" "Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer." |
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| Une soif inssasiable, pour un noble insociable ? | |
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| Sujet: Une soif inssasiable, pour un noble insociable ? Lun 30 Juil 2012, 18:38 | |
| Une douce chaleur me réveilla de ma torpeur. Comme à l’accoutumé je sentit autour de mon corps la douceur des tendres pétales de roses. De quelle couleur sont-ils en ce jour ? je l’ignore. Je le saurais dès que j’ouvrirais les yeux. Mais j’aime me sentir perdu dans les pétales, cela met plus de douceur à la noirceur de mes actes. Une rédemption pour les crimes commis dans la nuit. La couleur des pétales est annonciatrice de ma mission du jour. Durant longtemps, trop longtemps, elle n’ont été que blanches. Cette couleur si triste, si innocente me contraignait aux études, à la perfection. Je suis parfait, je suis prêt. Père faite en sorte qu’elle soit rouge, cette couleur. Père je veux chasser à mon tour.
J’ouvre les yeux dans un espoir infini. La salle est rouge, baignée de lumière également rouge. Du rouge au plafond, du rouge sur les murs. Où sont passer mes murs de pierres grises ? la pénombre de ma chambre, les chandeliers noirs qui éclairent faiblement mes sinistres quartiers ? Suis-je à la maison ? Père, qu’avez-vous fais de moi ? Ne vous suis-je point utile ? Je leva mon bras droit pour élever au dessus de mes yeux les pétales du jour. Ils sont rouge. Je vais pouvoir chasser. Merci père, merci de votre confiance. A présent il me faut me lever et chercher la note de chasse que père à sans doute fait déposer à mon intention.
Je me lève avec style, après tout je suis lord. Un Lord mais pas un monarque. Si le hasard de ma morsure avait pu être plus élogieux à mon égard. Mais je n’est point de regret à avoir, je bénéficie d’une bonne situation. Premier disciple du Conte Flanders. Je suis donc le lord Flanders. C’est moi qui dirigerai le domaine des Flanders, quand mon père sera assassiné. En attendant, j’ai encore beaucoup à apprendre. Non, j’ai surtout mes preuves a faire. Connaissant mon père, les missions seront longues et éprouvantes. Mais oh combien grandissante. Je suis prêt à les affronter.
Au passage, qu’est-ce que le domaine Flanders ? Laissez-moi vous narrer ceci. Et bien le domaine Flanders appartient au domaine Miyuk. Oui, ce domaine qui surplombe l’Océan. Mon père, un simple petit conte de ce vaste domaine Miyuk, possède un bout de terre non loin des côtes et observe l’Océan. Bien que nous ayons quelques vampires à notre solde, nous servons avec fidélité le manoir Miyuk. Enfin fidélité, tout est relatif. Nous faisons bien partit d’un petit complot qui nous permettrait d’obtenir un peu plus de… Prestige. Mêmes si ce n’est pas le terme adéquat. Voilà le terme, plus de puissance. Oh pas de quoi renverser Miyuk, mais de quoi être d’avantage dans ses bonnes grâces. Quoi qu’il en soit, je suis les ordres de mon père. Alors je ne me pause pas trop de question.
Je me lève donc, avec toute l’élégance due à mon rang. Une chose n’a pas changer, la couleur de mon cercueil est restée noir comme l’ébène. C’est d’ailleurs de l’ébène. Traité et verni pour garder son noir intense, et éviter les indésirables mites. On se doit d’avoir de la qualité quand on tien un rang comme le mien. A présent cherchons dans cette pièce étrange mon acte de mission de la nuit.
Je regarde les différentes tables, mais je ne vois aucun acte de mission. Juste des photos. Des photos de moi. De moi avant ma transformation, bien qu’il n’y en ait peu. Et des photos de moi après ma transformation. J’étais si jeune il y a quelques centaines d’années. Et j’ai grandi. J’ai 16 ans d’apparence, mais en réalité j’ai plusieurs centaines d’années. N’est-il pas merveilleux de garder sa jeunesse éternelle ?
Des cheveux ébène, quelque peu en bataille, qui donnent un charme époustouflant au jeune homme que je suis. Je serais une fille je n’y résisterait pas, encore moins aux yeux vert émeraude, ponctué d’un reflet jaune qui donne tout son éclat aux pierres précieuse. Je suis la richesse incarnée. Toujours vêtu d’un costume, soit de gris, soit de noir, selon les occasions. Une chemise rouge ou blanche en dessous, et coiffé d’un haut-de-forme, me voilà fin prêt pour sortir en société.
Ma canne d’ébène, avec une tête de loup sculpté. Mes gants de cuire noir, pour ne pas laisser d’empreintes lors de mes méfaits, et surtout ne pas salir la pureté de mes mains par les petites gens, ou même cacher la fraîcheur de mon corps. Comme il vous sierra de penser. Toutes ces raisons sont valables. Ajoutons à cette parure une cape en soie noire avec une encolure en fourrure blanche sur les épaule, je suis fin prêt à sortir.
Oh ! J’allais oublier, comment cela me sied-t-il ?
« Johnson ! Et bien mon brave, où vous cachez vous ? Vous avec trente secondes pour apparaître. Dans le cas contraire vous me servirez de petit déjeuner. »
J’y pense, je n’ai pas déjeuner encore. Où est ma poche de sang. Je suis bête, les pétales sont rouge, je dois chasser aujourd’hui. Enfin, cette nuit. Ne soyez pas tatillons où je vous mange. Bien. Aurai-je la réponse a ma question ?
« Johnson !! J’attends ! »
Que diable fait donc cet incapable. Il n’est pas idée de prendre un humain à son service. C’est faible et absolument pas fiable.
Je vais peut être l’épargner pour cette fois. En tournant sur moi-même, je viens de m’apercevoir qu’il n’y avait pas l’ombre d’une porte dans cette pièce. Un mécanisme secret sans doute. Mais sans laide du concepteur, il me sera difficile de le déceler. Et bien j’attendrai. Ce fauteuil royalement conçut sierra parfaitement à mon séant de noble.
En me dirigeant vers ce siège princier, je passe devant un miroir d’une taille impressionnante. Curieux de n’en avoir plus vu depuis des années je me poste devant un instant. Tout était en ordre. Les vêtements tombent parfaitement. Et comme prévu, pas de visage sur cette surface lisse. Mes mains se voient, certes, mais parce que j’ai des gants.
Un homme sans tête.
Cette pensé me fit sourire. Je prend quelques photos sur mon passage et m’assoie dans le fauteuil très confortable. Un fauteuil en soit rouge. Tout de même, que de rouge. Mais je préfère de loin contempler la beauté de mes trais représenté sur ces photos.
« Mon cher, pour votre âge vous êtes fort bien conservé. - Que voulez-vous très cher ? La longévité se mérite. »
Et sur ce mini dialogue avec moi même, j’éclate d’un rire sinistre à glacer le sang.
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| | | ~*Reine des Abysses*~
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| Sujet: Re: Une soif inssasiable, pour un noble insociable ? Lun 13 Aoû 2012, 08:47 | |
| Quel était cet homme vivant mort, quelle créature étrange reposait dans Nos mains? Chétive, et molle. Est-ce Nous qui l'avions fait? Venait-elle réellement de Nos entrailles? Avions-Nous dans Notre nuancier une aussi blafarde couleur que celle qui décorait sa peau? Pouvions-Nous engendrer une maladie palpable, qui marche peut-être sur deux pieds lorsque celle-ci se tient debout?
Terrés dans la matière et l'antimatière de la vitre sans teint, Nous Nous interrogions sur cette chose étalée, immobile, en Nous. Nous aimerions avancer un doigt pour la pousser, la sentir avec Notre pulpe, était-elle flasque? Était-elle chaude? La première condition est le retrait, et Nous Nous y tenions, non sans difficulté, Nos mains virtuelles appuyées au miroir. Il Nous faisait languir... Nous, son reflet, son ombre ardente.
Et puis il se lève et, toujours prêts à basculer tant Nous contraignons la porte masquée, Nous le dévorons de ses yeux. Mais quelle bizarrerie... Quel affront de ne pas Nous laisser jouer avec son apparence! Petit être fragile... Alors, dans la hâte, Nous Nous enflammons, Nous emportons le décor dans des gerbes incandescentes, Nous brûlons tout. Nos lèvres pressées embras(s)ent la vitre, taillant à même la matière la précieuse clef qui tombe à terre. Il est temps de t'écorcher, voir ce que tu Nous cache sous ces cellules grises. Et Nous y prendrons du plaisir...La porte donnant sur la salle noire peut apparaitre enfin, viens à Nous... |
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| Sujet: Re: Une soif inssasiable, pour un noble insociable ? Sam 01 Sep 2012, 18:49 | |
| Je suis tranquillement assis dans le fauteuil rouge. Des flammes sur le miroir attirent mon attention. Ce champs de flammes se transforme en une parte noire. Un bruit mate se fit entendre. Et alors que je tourne ma tête en direction du bruit, je vis une clé. Me relevant, et m’avançant vers cet objet, je me demande comment cette magie est possible. Mais les faits sont là. La clé semble ouvrir la porte soudainement apparue. Je me baisse alors et tend mes longs doigts fins vers cet objet. Mes doigts se referment avec grâce sur cet objet métallique. Je rentre la clé dans la serrure, tourne, et un cliquetis se fit entendre juste avant que la porte ne s’ouvre dans un petit grincement.
J’avance alors à l’intérieur de cette salle d’où provient une obscurité totale. Ces ténèbres m’intriguent. Ma vision me permet normalement de voir dans le noir. Donc je ne devrais pas avoir peur. Pourtant quelque chose me dit de me tenir sur mes gardes. Tout en pensant à cela, et sans vraiment m’en rendre compte, j’avance dans ces obscurité sans failles. La porte se referme derrière moi dans un bruit sourd qui me réveil de ma torpeur. Par réflexe, je me retourne, mais trop tard. Me voilà prisonnier de cette pièce ténébreuse. Bien que je n’ai pas à avoir peur de la pénombre, car ma vue de vampire suffit pour voir même dans le noir complet, une angoisse me tient à la gorge. Cette obscurité n’est à nulle autre pareille au sens où je ne vois rien, pas même l’extrémité de mes membres. J’approche ma main droite de mes yeux, je ne la vois pas. Elle touche mon nez sans même que je puisse la distinguer. Quelle est donc cette magie ?
De rage, non, d’angoisse, ma main gauche se resserre sur le pommeau de ma canne, la tête de loup sculptée. Les dents du loup me font mal, mais je n’en tien pas rigueur. Cette douleur me tient sur mes gardes, me rappel que je ne suis peut être pas en sécurité.
Soudain, des voix s’élèvent. Au début je ne distingue pas vraiment ce qu’elles me disent. Par la suite je comprends qu’elles me traitent d’assassin.
« Non, je ne suis pas un assassin, je me nourris. Les humains sont du gibier. C’est normal de se nourrir de gibier. »
J’ai réussi à garder un ton calme, presque suffisant. En somme j’ai réussi à resté moi même, un lord. Mais les voix ne s’en arrêtèrent pas là.
« Moi un séducteur ? C’est ma fortune qui séduit les femmes. Certes ma beauté n’est pas à négliger. »
Il est d’ailleurs regrettable que je ne puisse pas me mirer dans un miroir ou une flaque d’eau. Ceci est du narcissisme ? Que nenni. Ce n’est que la pure vérité. Je suis jeune et beau à vie.
Les femmes… Les jeunes filles en fleurs seraient plus exactes. Oui, quel doux parfum s’élèvent de ses proies succulentes. Longtemps j’ai étudié les goûts et odora des divers sangs possibles. Mais aucun ne m’a s’emblé plus enivrant que celui d’une jeune fille en fleur, toute fraîche. Rien que d’y penser j’en ai l’eau à la bouche. Une envie démentielle me prend. Une envie si incontrôlable que je ne puis empêcher ma lèvre supérieure se relever pour laisser apparaître mes canines pointues. Il faut que j’assouvisse ma faim. Cette faim de jeune fille en fleur. Ce met raffiné dont je ne peux me passer.
Si jusqu’à maintenant je faisais les cent pas dans la pénombre, le bruit de ma canne frappant le sol se tue soudain. Car mon envie de sang me fit m’arrêter net. Me fit entrer en transe. Dans un élan de lucidité je parvint à me contrôler. Ma main droite passant devant ma bouche pour de nouveau cacher les armes du crime. C’est étrange qu’une simple allusion puisse me mettre dans un état pareil. Car nulle part je n’ai senti l’odeur du sang qui aurait pu me mettre dans cet état. Je me demande si ce n’était pas un test. C’est possible, mais qu’importe. Je suis moi, lord Benjamin Flanders. Je suis resté droit comme l’incombe mon rang. Je suis digne d’être le premier disciple de celui que j’appelle père.
« Quoi ??? !!!!! »
Qu’ont-elle, ces voix à me reprocher de briser les rêves des autres ?
« Rêver est inutile, futile. Cela ne sert à rien. Juste a …. »
A quoi au fait ? A oublier la réalité, la vie réelle. S’inventer des douceurs pour oublier la cruauté, la vraie face du monde. Le monde que l’on est.
« Rêver sert à oublier qui on est. Je suis là pour rappeler aux autres ce qu’ils sont ! Des gibiers de la vie. »
Mais réponse à ces ignobles voix résonnait dans le silence soudain. Mais mes paroles restaient en suspend dans l’air comme si un poison, un venin restait là, prêt à s’abattre sur la prochaine victime. Et si mon venin les avaient atteint ? Mais j’aurais aimer les manger après avoir briser leurs illusions. C’est toujours plus doux de manger quelqu’un qui regarde la réalité en face en mourrant. Cela donne un…. Oui c’est exactement ça, c’est un délicieux plat relever par quelques piments…
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| | | ~*Reine des Abysses*~
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| Sujet: Re: Une soif inssasiable, pour un noble insociable ? Mar 04 Sep 2012, 20:05 | |
| Voix de femmes, voix d'hommes, qu'importe. Commères insatiables, toutes plus affamées, toutes plus envieuses, dans l'attente d'un inconnu à dépecer. Nous aimons attaquer celui qui ne peut pas se défendre, qui ne peut pas riposter. Il ne peut rien arriver aux voix qui se protègent dans les replis ténébreux. On ne peut rien opposé à une attaque interne. On ne sait se défendre contre soi-même.
La critique est facile et tellement jouissive! C'est un tel plaisir de se faire passer de gueule en gueule cette pièce de viande, trop tendre, juteuse à souhait. Plus le bavardage s'envenime plus nous apprécions. Petite créature, mais grande gueule. Au cœur de notre cercle, au cœur de la cible. Gloussement, ricanement, injures. Nous sommes au spectacle. Nous connaissons les répliques, trop souvent jouées, mais nous savons également chaque double sens caché derrière les phrases anodines, les tentatives pour se donner bonne conscience, pour présenter un visage avenant. Nous voulons gratter ce vernis d'humanité. Voilà ce qui nous intéresse: découvrir ce qui est enterré au plus profond, là où elle a cru que personne ne pourrait tendre les mains.
Et le voila qui creuse pour nous, jusqu'à buter sur les vérités enfouies. Voilà le coffre au trésor. Nous pouvons jeter la carte.
Après s'être pourléché les babines, nous voulons mordre. Nos mâchoires craquent, nos dents viennent claquer près de ses oreilles ridiculement petites, tour à tour, toujours plus près, plus menaçantes. Toujours plus vite. L'apparition de la clé aurait pu passer inaperçue, si ce n'est ces particules, ces gravats qui tombèrent de nos bouches carnassières, débris d'une clé qui ne pourra ouvrir ce passage une deuxième fois. La poussière s'écoulent jusqu'au sol, sous les pieds de la fée. Mais les particules ne se déposent pas, elles descendent encore, il n'y a plus de surface, juste une ouverture blanche. Je valide cette salle cependant avec deux remarques:
1) Être nyctalope ne veut pas dire voir dans le noir complet. Il faut un minimum de lumière. 2) Ça manque un chouilla de tempérament quand même, je compte sur toi pour en rajouter une couche dans la prochaine salle ^^ |
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| Sujet: Re: Une soif inssasiable, pour un noble insociable ? Lun 31 Déc 2012, 16:33 | |
| Un bruit métallique se fait entendre sur le sol. Ce bruit s’est fait entendre à mes pieds. Je me baisse pour ramasser. Bien que ce ne soit pas mon rôle. L’obscurité qui règne en ce lieu n’éclairera jamais mon abaissement à ce rôle de serviteur.
L’objet n’est nul autre qu’une clé. A quoi peut-elle servir ? Il faudrait une porte, avec une serrure. Aussitôt pensé, aussitôt vu. Une lueur s’échappe d’un trou de serrure. J’y engouffre la clé, la tourne, et me retrouve baigné de lumière. D’un revers de bras, je m’en protège. Je vais me sentir faible. Avoir besoin de manger. Rien de cela ne se produit. Bien que claire, cette lumière est douce et chaleureuse, mais surtout artificielle.
J’avance avec tout l’élégance, que dis-je, la grandeur, la candeur due à mon rang. Dans cette pièce trop lumineuse à mon goût, un doux bruit scintille à mes oreilles. Un bruit d’eau. Mais une eau calme. Un petit ruisseau chantant. J’ignore pourquoi mais je suis attiré par ce ruisseau bien que je sente en moi monter une nausée indescriptible. C’est l’eau. L’eau me rend malade. Pourtant je m’en approche. A quatre pattes à présent. Quelle déchéance ! vraiment !
Le ruisseau attire mon regard, m’hypnotise. De drôles de bandes noires trouées se dessinent sur la surface de l’eau. Entre ces bandes noires apparaissent des images en noir et blanc. Un bébé, non, un petit garçon. Les bandes noires disparaissent et le images se mettent à bouger… Qu’est-ce donc que ces fantaisies ? Mes yeux sont rivés sur ces images mouvantes. Je ne peux les décoller. Mais je peux vous conter ce que j’y vois bien malgré moi.
Un bébé est né dans une famille pauvre. Tous le monde est heureux. Pourtant l’enfant ne fait que pleurer. Encore et inlassablement. Ne va t-il jamais arrêter ces pleurs. Même lorsque la mère le promène dans la rue, il pleur. Encore à 5 ans, il ne fait que pleurer. Quel enfant insupportable. A dix ans, il ne pleur plus, enfin. Mais il découpe des animaux vivants. Il commence à être intéressant ce môme. Jusqu’au jour où il voit un homme tout vêtu de noir. Un chapeau haut de forme sur sa tête, et une canne à la main. Il tenait une femme dans ses bras. Du sang coulait de la femme et delà bouge de l’homme. Le garçon semble pétrifier. Mais vu le visage calme de l’homme. La première impression est fausse. L’enfant conduit l’homme dans sa maison. Le présente à sa mère. Puis le regarde manger sa mère avec un sourire machiavélique.
Que cela est vieux.
L’enfant embarque sur un bateau avec un autre homme et quelques animaux de compagnie pour s’occuper durant le voyage.
Arriver à destination, on l’emmena à travers un domaine, dans un petit manoir qui surplombait la mer. De cette petite demeure, on pouvait apercevoir une bâtisse imposante qui dépassait des arbres.
Je reconnaîs aisément le grand manoir Miyuk sur ces images mouvantes.
Le jeune garçon se mis à étudier les langes, l’elfe commun, le démon, la lange des anges, l’humain, le sirène, le succube, l’anubite, le troll, le centaure, le nain, le vampire cela va de soit. Mais il apprit aussi l’anatomie de ces différentes races, ainsi que des lycans, nekos, lutins et fées. Tout ceci à travers des livres ou des dissections. Il y avait quelques spécimens de chaque race dans les caves de cette maison. Seules les chimères manquaient à l’appel.
Ceci occupa l’enfant jusqu’à ses 30 ans. Cependant, à 17 ans, un changement se produisit en lui. Il reçut le plus beau cadeau de celui qu’il nommait « père ». L’immortalité et la puissance d’un vampire. Il appris le goût du sang. Il goûta de tout ou presque. Tout ce qui n’était pas mortel pour un vampire. C’est à cette période qu’il trouva un goût particulièrement saisissant, non divin. Celui de jeunes filles fraîches.
Ce goût obséda le jeune homme longtemps, et l’obsède toujours. Je suis toujours aussi mordu de ce sang. Je ne peux y résister.
Le jeune homme en noir et blanc de la rivière, qui joue mon rôle dans l’histoire de ma vie, passa ensuite son temps a apprendre l’art de la chasse, les bonnes manières, se tenir, parler, révérencer, donner des ordres, … tout ce qui fait que je suis moi.
Tennez, comme ceci est fort étrange. Les images ne me montre plus. Mais montrent mon père et …. Le seigneur Miyuk ? Puis l’image est remplacé par un texte :
Il est parfait pour servir d’émissaire. Avec son savoir il pourra négocier et tuer. Une arme redoutable. Il faudra s’en débarrasser par la suite. Ces histoires de fiançailles avec une vampire importante du manoir des femmes n’est que manipulation. Elle le tuera.
Ça, je l’ignorais. Je ne suis qu’une arme ? Qu’un jouet ? Non ! pas possible. Ces images mentent !!!
Je suis Lord Benjamin Flanders. Et je serai un vampire aussi puissant que mon père au nom de notre seigneur Miyuk.
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