Elle rêve. Ou du moins, elle croit rêver. Ses mouvements lui semblent d'une lenteur insupportable. Elle doit trouver. Trouver. Il n'y a que ce mot qui résonne dans son crâne. Trouver.

Trouver pour elles : la licorne, et la fleur. Elles l'ont subjuguée. Leurs paroles - Octavia ne sait plus vraiment déterminer qui a dit quoi - sont devenues une obsession. Il lui fallait chercher, chercher jusqu'à ce qu'elle trouve, et ainsi avoir le repos, la fierté de leur avoir rapporté ces objets.

Oh, bien sûr, ça n'a pas été facile : mais, prenant bout par bout, décortiquant les énigmes, les ressassant toujours et encore dans son esprit, elle a fini par trouver.

Et cette sensation la remplit de joie.

La première chose qu'elle a trouvé a été celle là :

Et puis ensuite, grattant le sol, elle avait trouvé celle là :

Après, il y avait eu un temps de silence, le bruit de la neige tombant lentement, recouvrant tout. Elle avait encore réfléchi. c'était plus compliqué, pour elle ; elle n'avait jamais aimé les énigmes. Mais finalement, elle avait trouvé de quoi avancer sur les pentes glissantes :

Et puis tout s'était enchainé ; en cherchant celle là, elle avait trouvé, incongru, un papillon, qui volait encore malgré le froid. Elle avait ignoré les ailes colorées et ramassé l'objet qu'elle cherchait :

Et puis ensuite celui là, piquant :

Et puis après... de nouveau ce silence, ce vent qui soufflait doucement, projetant des nuées de petites étincelles d'argent, ce silence lourd, pesant, comme si tout son avait disparu, des morceaux de coton algides tournoyant tout autour d'elle... Le froid l'avait envahie, soudainement. Elle cherchait, cherchait, mais rien ne venait, malgré ses efforts, tout apparaissait comme de la poussière blanche entre ses doigts.

Elle avait alors failli abandonner. Mais une voix, impérieuse, lui avait dit de continuer. Elle était si proche du but ! Allait-elle se débiner comme à chaque fois ?!

Alors la détermination l'avait reprise. A chercher, à éplucher chaque recoin, toujours. A ruminer sans cesse les mots de cette dernière énigme...

Et puis elle avait finalement trouvé, heureuse, tellement heureuse : elle avait laissé exploser sa joie, l'objet l'avait réchauffée plus sûrement que s'il avait été en feu :

Avec un sourire de petite fille, elle est alors revenue sur ses pas, vers cette fleur et cette licorne, les bras chargés de ces objets parfois aisés, parfois difficiles à trouver. C'est encore avec ce sourire enfantin qu'elle les tend vers l'équidé. Elle peut se permettre de sourire ainsi. Elle est dans un rêve. Personne ne peut la voir, personne ne peut la juger.

Elle à qui on avait piétiné les espoirs,
Elle peut se permettre de rêver, au moins une fois...
Elle à qui on a souvent refusé d'avoir le choix,
Elle peut se permettre de rêver, au moins un soir...

Octavia Sterenn

La licorne était toujours là, au dessus de la première fleur. Doucement, elle humât les objets tendus. Puis son museau vint frôler la joue de la femme et d’un clin d’œil paresseux elle lui donna son approbation.
Elle se recula un peu et attrapa du bout des lèvres la tige d’une des fleurs. Elle se rompit en silence et la licorne vint déposer la fleur toujours aussi lumineuse dans sa main. Puis, d’un mouvement de tête délicat elle poussa cette femme au sourire si innocent vers une direction bien particulière. La brise continuant de souffler, elle vint agiter les pétales et dans le sillage de lumière créées de nombreuses autres fleurs vinrent tracer le chemin à suivre.



Ràna

L’équidé secoua la tête, comme blasé par le sourire provoquant de la petite fille devant lui.
La licorne baissa le museau pour venir renifler rapidement les objets, soufflant sur eux des nuages de vapeurs. Une fois fait, elle hocha la tête dans une envolée de flocon.
D’un mouvement vif, elle se saisit d’une des fleurs qu’elle offrit à la petite. Et d’un mouvement ample elle l’incitât à suivre une direction entre deux arbres. La lueur de la fleur s’amplifia et en réponse d’autres fleurs jaillirent de la neige pour la guider sur la route à suivre.




[Voilà nos premières admises ! Vous pouvez déjà mettre notre piti badge et vous devriez voir apparaître une nouvelle partie dans le forum ! Amusez-vous bien !]

L'air était froid, le calme régnait. Devant moi se tenait une forêt argenté, le sol et les sapins étaient recouverts de neige, le ciel était étrangement dégagé. Je me sentais comme dans un rêve, ou comme l'un de ses moment d'ivresse. Tout semblait si irréelle, si fascinant...

Comment m'étais-je retrouvé ici ? Je n'arrivais à me souvenir ce qui c'était passé avant, je ne me souvenais plus de rien, mon nom même semblait être celui d'un étranger, mon passé semblait être celui d'un homme différent, celui d'une autre vie. Seul importait cette forêt désormais, elle m'hypnotisait, m'attirait et en même temps me repoussait, avais-je vraiment le droit d'entrer dans un lieu d'une telle perfection ?

Ainsi le temps passa, combien d'heure étais-je resté planté en ce lieu, mes pieds nus dans la neige ? D’ailleurs, que faisais-je pied nu ? A bien y regarder je ne portais qu'un pantalon de toile, comment avais-je put ne pas le remarquer ? Avec cette prise de conscience le froid me tomba dessus de tout son poids, je me mis à frissonner en me recroquevillant

Soudain, un grognement retenti derrière moi, une meute de loup me bloquait le passage, la seule possibilité était de pénétrer la forêt, mais pouvais-je vraiment le faire ? Ma décision fut prise lorsque l'une des bêtes me saute dessus, j’eus juste le temps de faire un pas maladroit en arrière pour éviter les puissantes mâchoires. Le loup me manqua de peu mais me bouscula dans son élan, m'envoyant bouler dans la forêt.

Je me relevais difficilement, les grognements avaient disparus, et les loups aussi, me laissant seul dans la forêt. Je me mis donc à avancer, écoutant les musiques des bois, des oiseaux chantant, le vent dans les sapins produisait un son semblable à un instrument. Et ainsi je marchais, comme dans un rêve, le temps ne s'écoulait plus.

Une lueur attira mon regard au loin, je me mis à suivre sa direction. Mes pas s'accélèrent, sans que je ne m'en rende compte je m'étais mis à courir. J'arrivais dans une clairière, en son centre une fleure produisait une lumière argentée et puissante. Et derrière cette fleure, un magnifique animal, une légende, une authentique licorne, la première chose que je fis en la voyant fut de me demander ce que ça faisait de monter sur son dos... ridicule.

Je m'approchais doucement, mus par le désir de le toucher. D'un coup de sabot sur le sol elle me fit m’arrêter à deux mètres d'elle, elle semblait attendre quelque chose. Ce ne fus qu'à ce moment que je remarquais le sac sur mon dos, un nouveau coup de sabot m’intima l''ordre de l'ouvrir et de déposer son contenu sur le sol.

Le premier objet était un grelot au son cristallin, il me semblait l'avoir récupéré assez facilement dans mon ancienne vie.



Le second, un brin de houe, j'avais dût braver de terrible créature pour le récupérer.



En troisième position venait une figurine de cire, j'avais faillit y laisser ma peau pour la récupérer.



Sur une plage de sable fin avait été trouvé les patins.



La bûche avait été arraché aux plus terribles créatures de l'archipel.



Et enfin la boule de neige que j'avais trouvé en chutant de mon fidèle destrier.



Pourquoi avais-je récupéré tout ça ? Je n'arrivais pas à me souvenir. La licorne s'approcha, huma les objets déposés sur le sol, et semblant satisfaite me souffle sur le visage. Le rêve sembla se terminer, l'envoutement disparut, je me souvenais de tout maintenant, j'étais déjà venu en ces lieux...

Narèil Volas


La licorne reniflât les objets comme pour s'assurer que ce sont bien eux. Puis elle hochât la tête dans une envolée de crins. C'est les objets, tous les objets... Pour cette nuit l'elfe peut aller se détendre avec tous ceux qui sont passés avant lui. D’un souffle la licorne entoura son visage d’un halot blanc.
Puis, elle se pencha et se saisit d'une fleur. Elle la lui offre en la déposant dans sa main. La fleur s'illumine encore plus telle une torche. La licorne s'approche à nouveau et pousse doucement l'elfe vers le chemin de lumière créé par les autres fleurs.

[Voilà Narèil tu as déjà accès au lieu et tu peux mettre la petit badge ! Bon jeu ! ^^]

Ce fut très intriguant au début. Suivre ce chemin tracé dans la neige, comme destiné à amener les voyageurs dans la forêt. Zeviehl le suivit, curieux, puis il fut émerveillé en découvrant les milles couleurs. Une en particulière : Cette fleurs d’orées. Il rencontra à ses côtés un cheval… Non, une licorne ? Vraiment ? Incroyable ! Elle était magnifique. Même dans ses rêves les plus fous de son enfance, il n’aurait jamais cru pouvoir en voir une un jour ! C’était digne d’un conte de fée.
Zeviehl écouta les mélodies, des énigmes où il y avait matière à réfléchir. Concentré, le vampire retint chaque mot qui lui semblait important, et commença à chercher…

C’est avec aisance qu’il trouva le grelot du lutin brave :


Il se perdit un peu, mais tomba sur le bonhomme en terre cuite avant le reste :


En retrouvant le fil de ses pensées en pleine réflexion, il trouva le beau houx :


C’est avec un peu de mal qu’il trouva ces trucs :


Il passe plus d’une demi-heure à chercher partout cette bûche ! Il faillit abandonner quand le vent lui souffla une direction. Et là c’est le drame. Et là il la vit, heureux :


Facile de trouver une boule de neige quand il y en à partout en forêt :


Zeviehl amena les objets puis… Fixa longuement la licorne. Pourquoi il lui donnait tout ceci ? Qu’est-ce qu’elle ferait avec tous ces objets ? Le vampire fit une moue dubitative et attendit de voir s’il se passait quelque chose… Si ça se passait comme dans les histoires qu’on lui racontait, la fin sera féérique… Normalement.

Zeviehl Voronwë

La licorne piaffa doucement pour signifier qu’elle acceptait les objets une fois qu’elle les eu renniflé. Ce nouvel être avait pu résoudre toutes les énigmes offertes par les fleurs. Elle agitât sa crinière et sa queue de contentement et vint gentiment lui tirailler une mèche de cheveux.
Puis, le plus naturellement du monde, elle se pencha pour se saisir de la première fleur. Délicatement, elle la déposa dans ses mains et toujours avec douceur la licorne lui poussa l’épaule pour le mettre dans la bonne direction. Les fleurs avaient continué a pousser et tracé à présent un chemin dans la forêt.



[Et voilà, tu es accepté ! Tu peux prendre le badge et avoir accès à la zone caché !]

Une étrange musique résonne en moi.
Je sais que je dois me lever, avancer, je sais que je dois... trouver. La trouver.
Trouver qui ?
Aucune importance. Je dois y aller.
J'ouvre les yeux, prête à sauter du lit, à passer ma veste et à sortir.
Sauf que je suis déjà habillée, et que, si j'en crois l'épaisse couche de neige dans laquelle mes pieds s'enfoncent, je suis déjà levée, aussi. Et déjà dehors.
Etrange.

Le froid mordille ma peau, comme une mélodie piquante, pétillante.
Je ne sais pas où je suis, et en fait, ça n'a aucune importance. Je dois simplement répondre à l'appel.
Une clairière. De la neige. Rien d'étonnant, rien d'innovant. Rien ? Si, il y a cette petite fleur étincelante qui surnage au milieu de l'univers glacé, maintenant que j'y pense.
Je me penche, intriguée par cette existence improbable, caressant des yeux ses pétales soyeux. Sa présence a quelque chose de féerique.

Et puis arrive la licorne.
Je suis une démone, au cas où certains auraient encore des doutes. Mais cela ne veut pas dire que je n'éprouve aucune admiration, aucune adoration même, pour les créatures féeriques. Et je pense qu'on peut dire que la licorne est la reine de ces créatures, mystérieuse, improbable, magnifique, terrifiante.
Je me redresse, incapable de bouger plus, que ce soit pour reculer ou m'avancer vers elle. Je ne peux que la fixer dans les yeux, ses yeux dont l'or tourbillonnant n'est pas sans rappeler la véritable couleur des miens.
Puis, avant que je n'ai pu me remettre à réfléchir normalement, elle souffle sur la fleur, réveillant par là ses soeurs. Soeurs, qui me parlent. En énigme.
Peut être ai-je appris à Rêver ?
Non, ça ne peut pas être le Rêve, ce n'est pas l'époque.
Et ce n'est pas vraiment un de mes désirs les plus chers.
Qu'à cela ne tienne : les voix ont promis un endroit où s'amuser, et pour être franche, ça m'intéresse beaucoup. Je meurs un peu d'ennui, en ce moment.
Souriante, je m'incline devant la licorne, me retourne d'un bond et me lance dans la Traque.

Facilement, je trouve le premier objet, au dessus d'un petit ruisseau gelé.

Au pied du rocher me faisant face, à quelques centimètres de la glace, un reflet métallique attire mon attention,et c'est ainsi que je trouve le deuxième.

Puis, les yeux rivés au sol pour en trouver un troisième, je manque de voir le tronc qui me fait face, et la collision, douloureuse pour les deux partis, décroche un brin de houx qui s'accroche dans mes cheveux. Sonnée, je reprend la route.

Dans le creux d'un noisetier aux branches crochues et vides, éclairé par un curieux rayon de lune unique, cerné par la valse de la neige tombante, le quatrième m'attend, chantant à mon oreille.

Le cinquième est aisé à trouver, très aisé, même, puisqu'il suffit de le former, à la main, à partir de l'essence glacée de l'hiver.

La recherche du dernier, elle, est bien plus longue et éreintante.
Mais où est donc cette bûche ?
Tout le bois que je trouve est pourri, infesté de parasites, rongé par des champignons que même un lutin ne voudrait pas goûter. Rien qui ne puisse permettre de faire un feu, rien qui n'attire mon regard, rien qui ne me chante "c'est moi, je suis là, attrape moi".
Hum.
Au bout de quelques heures de recherches infructueuses, je m'en retourne, tête basse, vers les fleurs et la licorne. Avouer que j'ai failli ? Non. Pas question. Prendre un nouveau départ et prier pour qu'il soit plus heureux ? Oui, bonne idée.
Mais alors que je passe la lisière des arbres, mon pied heurte quelque chose, me faisant tomber. Jurant et grommelant dans ma barbe inexistante, je foudroie du regard l'impudent...
Pour trouver la bûche.

Enfin !
Victorieuse, tel Thorin Ecu de chêne (un roi nain particulièrement courageux, si j'en crois la légende), je brandis la branche à bout de bras et me lance, hurlant et sautant de joie, vers la licorne, dans le regard de laquelle je crois percevoir une lueur sceptique.
Eh ouais.
Mais j'ai réussi.

Aelix Sith

L’instant de surprise passé, la licorne se laissa aussi emporter par ce trop plein d’enthousiaste. Elle agita la tête, avant de venir renifler chaque objet. Elle piaffa son assentiment provoquant une envolée de neige légère autour d’eux, avant de venir frôler le visage de l’être du bout de ses lèvres.
Comme pour chaque passant ayant réussit à comprendre les énigmes, la licorne cueilli une des fleurs. Elle la déposa dans ses mains, où la lueur de la fleur devint bien plus forte. A ce moment là, d’autres fleurs s’illuminèrent plus afin de montrer la voie à suivre. D’un petit coup de tête délicat la licorne poussa l’être dans la bonne direction.


(Bienvenue chez les Compagnons de la Licorne Aelix! \o/)