Aïklando
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherS'enregistrerDernières imagesConnexion
"Homme libre, toujours tu chériras la mer !"
"La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent."
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit."
"Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter."
"Le voyage est une suite de disparitions irréparables."
"Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil."
"Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais."
"Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un."
"Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer."
"Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…"
"Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer."
-38%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip à 99,99€
99.99 € 159.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Nahemar

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

Anonymous



Nahemar Empty
MessageSujet: Nahemar   Nahemar EmptyMar 15 Déc 2009, 03:57

J'ouvre les yeux. Une douleur intense me lancine le crâne.
Je suis immobile, immobilisé même. La douleur, ou autre chose, m'empêche de me mouvoir.
Je suis privé de tous mes sens, de tout repère. Tel que je suis, il n'y a ni haut ni bas, ni avant ni arrière.

Je tombe. La chute semble longue et pourtant je m'écroule au sol comme si le sol avait toujours été sous mes pieds. J'ai récupéré le toucher. La douleur est partie. Je suis contrit, comme dans une boîte.
Je palpe mon visage, mon corps. Je sens sous mes mains mon visage, je retrouve mon menton fin et ma peau douce. Je sonde ma chevelure soyeuse. Sous les vêtements que je semble porter, je parcours mon corps fait. Je n'ai, semble-t-il, aucune blessure. Mes muscles fermes tentent de repousser les parois qui me retiennent.

D'un coup, mes bras s'élancent dans le vide et je manque de me renverser. La barrière semble avoir disparu, et avec elle l'obscurité.
Je suis toujours dans le noir le plus complet, mais le ciel, ou ce qui s'y apparente, est teinté d'un rouge sombre. J'ai récupéré la vue.
Je me lève. Je tente de jeté un œil à mes mains, mais aucune lumière ne les éclaire. Je tourne mais n'aperçoit rien. Je choisis donc d'avancer tout droit, autant que cela m'est possible dans cette obscurité oppressante.

Une ligne apparait au loin. Je me dirige vers elle, seul point de repère.
Je me rends compte que d'autres lignes se rapprochent sur les côtés, à même distance que la première. Je me retourne et remarque les mêmes lignes. Je ne peux pas les distinguer. Je me remets en marche, mais pas après pas, je prends conscience que ce n'est pas moi qui avance, ce sont ces lignes qui se rapprochent. Ces lignes s'élèvent haut et se perdent dans l'obscurité. Sur chacune un homme s'avance vers moi.

La salle se referme. Les douze murs de la salle ne sont que des miroirs trop grands pour en voir la fin. Les hommes qu'il me semblait apercevoir n'étaient que mes reflets ces miroirs. L'obscurité est toujours complète, mais mes reflets sont parfaitement visibles, nimbé d'une aura rouge comme le ciel.

Je retrouve mon visage, celui auquel les femmes ne résistent. Mes yeux d'un bleu clair si profond qu'elles s'y perdent. Mes cheveux d'un noir de jais, mi-long, qu'elles désirent sans cesse caresser. Mon nez fin qu'elles aiment sentir parcourir leur corps. Mes lèvres charnues qu'elles ne cherchent qu'à embrasser.
Je me vois dans mon entier, haut de six pieds. Fier de mon corps puissant, mais toujours élancé et élégant.
Je porte une chemise blanche aux manches longues, la coupe de celle-ci laisse transparaître la forme de mes muscles sans pour autant les serrer, un pantalon noir, tenu par une ceinture en cuir tout aussi noire, rentré dans des bottines mi-hautes en cuir marron.

Je tends le bras pour toucher le reflet de ma personne, mais le miroir se dérobe. Le sol en fait de même sous mes pieds. Je suis pris de vertige.

Je perds connaissance.


Dernière édition par Nahemar le Mar 15 Déc 2009, 15:59, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

Anonymous



Nahemar Empty
MessageSujet: Re: Nahemar   Nahemar EmptyMar 15 Déc 2009, 04:00

[Je me rends compte, après coup, que je n'ai pas respecté le "rouge" de la salle ... S'il le faut je réécris (surtout que j'avais dans l'idée de faire apparaître le rouge dans une autre salle). Pour être sincère, j'aime bien l'idée des salles, mais pas les couleurs imposées. Après ce n'est pas moi qui aurait le dernier mot.]
Revenir en haut Aller en bas
Ether
¤Admin¤

Ether

¤Admin¤

Nombre de messages : 10629
Localisation : ¤ Là où la mer et le ciel se rejoignent, sur l'horizon, là où le Rêve existe encore ¤
Métier/Fonction : ~¤Maître du Jeu¤~ / ~*Conteuse*~

Nahemar Empty
MessageSujet: Re: Nahemar   Nahemar EmptyMar 15 Déc 2009, 13:55

Nahemar Eye2vf4


Il souffre. Ici chaque visiteur est unique, chaque sentiment est différent. L'émotion est toujours là, pénétrant dans nos ombres par leurs contacts avec nous. Nous les voyons, nous les ressentons, nous les effleurons, nous les bousculons. Nous sommes en eux, nous sommes eux. Et lorsqu'ils souffrent, nous aimons ça. Cette sensation de culpabilité, de rage, d'effroi. Ils ne savent pas qui ils sont et se découvrent pour la première fois, comme un chaton devant un miroir. Ça feule, ça griffe, ça fait le dos rond... Mais ce n'est que lui partout. Dans le mur, dans le froid, dans la lumière blanche. Dans sa douleur. Sous un pelage ou des cicatrices nues, une seule chair.

C'est étrange, de se retrouver face à soi. On cherche un coupable. C'est délectable. Il souffre et nous aimons ça. Ce n'est que le début...

A peine le bruit d'un froissement dans l'air, et il tombe, il capitule. Mais c'est nous qui agitons le drapeau blanc. Dans tous les miroirs, suspendu à une clef, nous rayons ses reflets qui sont restés bien droits alors même que lui est inconscient au sol. Les miroirs crissent à cette attaque et se fendillent, ils craquent, les morceaux se brisent et tombent un à un au sol, dans une mélodie cristalline. Une vague froide et noire semble déferler dans la salle, plongeant le lieu dans une obcurité totale, avalant clef, débris de verre et le jeune homme.



Nahemar Clrouge2ch7



[Déjà, bonjour à toi, et sois le bienvenue sur Aïklando.

Pour répondre a tes questions, dans ton cas, on peut dire que tu ne vois pas le rouge des murs etc puisqu'ils sont entièrement recouvert par les miroirs. Ca t'évite de tout changer. Ce qui me gene un peu plus, c'est l'obscurité en fait, puisque c'est l'élement clef de la salle suivante. Mais puisqu'elle n'est pas totale, ça peut aller.

Je comprends ton point de vue sur les couleurs des salles, mais ça s'inscrit dans une symbolique que l'on a cherché a donner, les couleurs des salles représentent la "fonction" de chacune d'entre elle. Le rouge pour la chaire, le sang, le corps donc; le noir absolu qui te laisse seul avec toi-même, avec tes pensées et ton âme, etc... Et puis imagine la seconde salle, si elle n'était pas plongée dans le noir, elle perdrait beaucoup de son impact, ça apporte le côté angoissant déjà donné par les Voix etc. J'espère que tu comprendras ça, et puis bon, ce n'est que la présentation, ça passera vite!

Pour passer à autre chose, ça serait bien qu'avant la fin de ta présentation tu te trouve un avatar et que tu remplisses ton Esquisse (feuille de personnage) dans ton profil. Ce n'est pas urgent hein, mais c'est bien quand c'est fait.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Nahemar Empty
MessageSujet: Re: Nahemar   Nahemar Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Nahemar

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Aïklando :: Préliminaires :: Nouveau Départ :: La Trappe-