[close/fini]Ravitaillement [Pv]

Invité

La journée s'annonçait pâle et terne. De gros nuage de pluies s'amoncelaient dans le ciel d'un gris sombre, cachant le soleil. Reilor était reconnu pour son poisson et pour son temps peu ensoleillé. Cependant je savais qu'il me fallait quelques vivres pour pouvoir retourner sur les routes.

Je marchais déjà depuis déjà plusieurs jours après avoir quitter un petit village près des montagnes où j'avais travaillé dans une auberge avant de repartir suite à un léger incident qui m'avait valus des injures et une course poursuite.

Je souris légèrement au souvenir du berger me découvrant en train d'égorger une de ses brebis sous ma forme animale. J'avais bien failli le tuer mais tout de même, ce que les humains sont rancuniers. Il avait voulu qu'on m'abatte. Alala ce qu'ils n'ont pas d'humour. Je ne lui avais qu'égratigner un bout de fesse quand il s'était enfui après tout....

Je passa la main dans mes cheveux et soupira. Ma tenue n'avait pas apprécié ce départ précipité. Ma tunique brune était couverte de boue et de sang tout comme mes bottes. Heureusement que ma cape noire cachait les traces qui aurait fait fuir les passants. Mes cheveux formait une crinière qui me donnait l'allure encore plus sauvage qu'à l'accoutumé provoqué par un large collier orné d'épine qui servait habituellement aux chiens. Je ressemblais à une sorcière ainsi vêtue, les cheveux en bataille et ma cape cachant mon corps, capuche relevé sans pour autant cacher mon visage.
Je chercha alors un coin où je pourrais me toiletter avant d'arriver en ville. Je huma légèrement l'air et finalement demanda à un badaud s'il y avait un cour d'eau à proximité. Ce dernier esquissa un sourire édenté et me renseigna après un nombre affligeant de clin d'oeil et de gloussement fort peu ragoutant. Je le remercia puis repartis et quitta le chemin au bout de quelques mètres, m'engageant dans un fin sentier de terre.

Je marcha encore quelques minutes avant de distinguer le chant d'un cour d'eau entre les gazouillement des oiseaux. Je me rapprocha donc de la source. Au détour d'un bosquet je l'entrevis enfin mais je remarqua qu'il y avait déjà quelqu'un. Je resta donc en retrait, ne voulant gêner l'inconnu et toussota avant de lâcher d'une voix détendu :

" Je dérange ?"

Sujet: Re: [close/fini]Ravitaillement [Pv] Lun 23 Nov 2009, 22:49

Cette nuit avait encore était des plus agitées, Karot n'arrivait toujours pas à se contrôler quand il se transformait, cela commençait à devenir fort gênant car il avait l'impression que plus les nuits passaient, plus il devenait sauvage, un peu comme si une partie de son être prenait désormais un certain plaisir à tuer, uniquement quand la nuit tombait mais bon cela devenait quand même inquiétant, surtout que Karot n'avait jamais été de ce genre avant qu'il fasse ce rêve cette année, jusqu'à maintenant il n'avait pas réellement compris la signification de ce rêve et de toute façon cela ne l'intéressait pas, mais il avait l'impression que cette année quelque chose avait changé, quoi ? Karot n'aurait su le dire, tout ce qu'il savait à cet instant c'était qu'il ne devait pas penser à ce rêve...

Karot s'était réveillé aux abords de Reilor alors qu'il s'était transformé à quelques Kilomètres de là, il avait encore plus de sang animal sur lui que la veille et il se devait encore d'aller se laver, il connaissait plus ou moins les environs et il trouva donc sans grand mal un cour d'eau, celui-ci qui lui permettait habituellement de se laver quand il se réveillait aux abords de cette ville comme aujourd'hui... Il commença donc à faire sa toilette en prenant bien soin d'enlever tout le sang et la crasse qui recouvrait tout son être, il mit bien quelques dizaines de minutes avant de réussir à se sentir propre, une fois que cela fut fait Karot commença à se rhabiller... Il ne lui restait plus que son haut de Kimono à mettre quand il entendit une voix féminine demander si elle dérangeait, Karot n'eut même pas besoin de se retourner pour savoir que la jeune femme était une Lycanthrope... Karot sourit alors tout en se retournant vers la jeune femme.

"Non je viens de finir. Qu'est-ce qui s'est passé ? Mauvaise chasse ? Ah au faite je suis Karot Dragon."

Invité

Un homme se tenait près du cour d'eau et était en train de se rhabiller. Je souris face à son corps puis se dernier se retourna vers moi après avoir enfiler son vêtement.

"Non je viens de finir. Qu'est-ce qui s'est passé ? Mauvaise chasse ? Ah au faite je suis Karot Dragon."

Je fronça les sourcils, surprise de ses questions que je trouvait indiscrète. Je m'avança donc vers le court d'eau et enleva ma cape puis mes bottes et sortit quelques affaires de ma besace avant de plonger dans l'eau toute habillée. Je nagea un peu et éclata la surface de l'eau, repoussant ma crinière d'un geste de la tête avant de tourner les yeux vers le jeunot pour lui répondre.

"La chasse est bonne pour celui qui ne se fait prendre... Vive est mon nom."

Je nagea un peu, retournant près de la berge et saisit ma besace pour en sortir un peigne et entreprit de démêler mes cheveux gardant la tête dans l'eau pour me faciliter le travail.

"Que faites-vous en ces lieux ? Votre tenue n'est pas l'une de celle que l'on trouve sur les routes pourtant."

Je passa un dernier coup de peigne et sortit de l'eau. Je retira ma tunique sans aucune gêne et la plongea dans l'eau pour la laver. Le vent me faisait frissonner mais me permettait aussi de sécher. Je nettoya méticuleusement ma tenue et après l'avoir essorer, l'enfila à nouveau.
Le tissus froid et humide me fit frissonner et je jeta ma cape sur mes épaules pour me couper un peu du vent avant de ranger mes affaires. Je leva la tête et huma l'air. De la fumée de bois et des relents d'égout titillèrent mes narines et je me pencha sur mon sac et en sortit un poignard que j'attachai à ma cuisse. La ville n'était plus loin et les hommes non plus. Prudence était mère de sûreté. Je jeta un coup d'œil au gamin un peu plus loin et demanda sur le ton de la conversation :

"Vous voyagez seul ?"

Je souris intérieurement. Vue sa tenue, je ne pensai pas qu'il s'agisse d'un voleur et encore moins d'un violeur. De plus ses armes pourraient dissuader les hommes peu intentionnés ce qui me permettrait d'éviter les pertes d'énergie en bataille de rue. Et puis si cet homme tenterais quoi que ce soit, il serait toujours possible de lui échapper. Je me savais rapide et après tout je ne m'appelais pas Vive par hasard.

Sujet: Re: [close/fini]Ravitaillement [Pv] Lun 23 Nov 2009, 23:42

Un sourire, puis un froncement de sourcil de la part de la jeune femme se firent l'un après l'autre voir, Karot la regarda alors s'approcher doucement du cour d'eau dans lequel elle plongea après avoir enlevé sa cape et ses bottes et avoir pris quelques trucs dans sa besace, Karot la regarda nager en pensant à divers choses qui n'avaient rien à voir les unes avec les autres, il savait qu'il avait posé une question indiscrète à l'instant mais cela ne le dérangeait pas plus que cela, il ne pouvait de toute façon pas s'en empêcher et ce même si ça pouvait lui apporter des problèmes plus ou moins graves... La Lycanthrope dit s'appeler Vive, un beau nom sur une belle femme ne put s'empêcher de penser Karot, celle-ci se peignait les cheveux dans l'eau, il fallait dire que ses cheveux étaient vraiment emmêlés quand elle était arrivée, elle lui demanda ce qu'il faisait ici... Karot réfléchit alors avec son sourire sur le visage et en regardant la jeune femme, c'était une bonne question à laquelle il n'aurait pas pu donner de réponse plus précise que la suivante...

"Je me suis réveillé près d'ici mais je ne saurais expliquer pourquoi... Il faut aussi dire que je n'habite pas très loin d'ici. Et vous que faites-vous ici ?"

Vive sortit ensuite de l'eau et jeta sa tunique dans celle-ci, Karot la regardait toujours mais il était toujours dans ses pensées, des pulsions auraient peut-être dû se faire sentir mais ce n'était pas le cas, non pas que Vive n'était pas une belle femme, ce n'était pas du tout ça bien au contraire, non le truc c'était que Karot n'avait pas la tête à penser à des choses aussi futiles que ce qui était du domaine du charnel, Karot remarqua juste que la demoiselle attacha un poignard à sa cuisse, surement pour pouvoir réagir vite en cas d'agression, Karot quant à lui avait toujours ses deux Katanas attachés autour de sa taille mais il ne comptait pas les utiliser, sauf en cas d'extrême urgence... Vive lui demanda ensuite si il voyageait seul, Karot ne réfléchit pas bien longtemps car la réponse était assez simple...

"Je ne suis pas vraiment en voyage mais je vais très bientôt partir, surement seul d'ailleurs... Je pense partir demain, après m'être suffisamment ravitaillé. Et vous voyagez-vous seul ?"

Invité

Je décida de laisser sa question en suspend et me rhabilla puis il me questionna à son tour en me demandant si je voyageais. J'attachai ma crinière avec des piques en un léger chignon laissant le reste de mes cheveux cascader dans mon dos puis remit ma capuche. Je passa ma besace sous ma cape pour la cacher des voleurs et regarda enfin le dénommer Karot.

"Alors pour répondre à votre première question concernant mon but ici, je vous direz que je recherche quelqu'un et que je profite de ma liberté puisqu'il ne me reste plus que ça. Et pour répondre à votre seconde question, oui je voyage seule depuis quelques mois déjà. Je vais actuellement à Ralior afin de me ravitailler en eau et nourriture."

Je passa près de lui et reprit le chemin d'où j'étais venue. Je m'y engagea et me retourna vers le jeune homme. Je le jugea du regard, puis écarta les pans de ma robe tendant un fruit vers lui et en croquant dans celui que je tenais de l'autre main.

"Vous avez faim ? Vous allez aussi à Ralior alors ? Désirez-vous faire le chemin avec moi ? De cette manière le chemin sera moins long."

Je le fixa de mes yeux d'ambre, attendant sa réponse qui je l'espérais, serait positive. Après tout c'était plus intéressant que de voyager seule. Et puis un homme pouvait être utile et ce, par tout les temps... enfin presque.

Sujet: Re: [close/fini]Ravitaillement [Pv] Mar 24 Nov 2009, 13:54

D'après ce que Vive venait de lui dire, celle-ci recherchait quelqu'un et profitait de la seule chose qui lui restait, autrement dit sa liberté, celle-ci voyageait en effet seul et tout comme Karot comptait se diriger vers Reilor pour pouvoir se ravitailler en eau et nourriture... Karot ne posa pas de questions sur ce qu'elle venait de lui dire car il avait déjà été assez indiscret alors qu'ils venaient de se rencontrer, cela n'empêchait cependant pas que divers questions trottaient d'ores et déjà dans sa petite tête, la jeune femme passa ensuite à coté de Karot et sembla reprendre son chemin comme si de rien n'était, cela aurait pu être le cas car après tout elle n'avait aucun compte à rendre à Karot, ils venaient à peine de se rencontrer après tout... Karot se retourna cependant vers Vive pour voir ce qu'elle comptait faire, ce fut à sa grande surprise qu'elle sortit un fruit qu'elle lui tendit, Karot la regarda tout en souriant et prit le fruit sans le commencer tout d'abord, il comptait d'abord écouter ce que Vive s'apprêtait à lui dire, elle lui demanda alors si il voulait faire le chemin jusqu'à Reilor avec elle... Karot n'eut pas à réfléchir trop longtemps pour trouver la réponse qu'il comptait donner à la jeune demoiselle...

"Oui merci du fruit. Eh bien... C'est avec plaisir que j'accepte de faire le chemin avec vous jusqu'à Reilor, et peut-être même au-delà si le cœur vous en dis... Quoi qu'il en soit, nous devrions peut-être nous mettre en route vous ne pensez pas ? Ah au faite vous pouvez me tutoyer vous savez."

Karot commença alors à marcher tout en croquant dans son fruit jusqu'à arriver à sa hauteur, une fois cela fait il s'arrêta et la regarda de ses yeux qui étaient pour le moment bleu...

Invité

Je le fixais de mes yeux actuellement brun clair et esquissa un sourire. Ha ! la jeunesse. Il s'était avancé jusqu'à ma hauteur et me regardait de ses yeux bleus. Je haussa un sourcil. Le chemin étant peu large, nous nous tenions proche à nous toucher. Je pouvais même sentir son souffle sur ma peau. Je capta alors un odeur de sang, de violence qui me fit tressaillir non pas de peur mais de plaisir. Cette odeur qui m'aurait pousser à tuer, si douce, si enivrante. Mes lèvres s'étirèrent en un nouveau sourire qui n'était plus doux mais plutôt carnassier. Il était donc de ma race car son odeur se mêlait à celle du sang qu'il avait dû faire couler pendant la nuit.

Je me détourna pour éviter de me laisser submerger par cette conscience animale qui m'était apparu il y avait déjà un bon moment. Je l'avais accepté depuis longtemps et je pense que c'est ce qui me permettais de rester là lors de mes transformations. Cependant je ne me contrôlais pas complètement. Je savais que je chasserais n'importe quel créature que je croiserais, humain ou animal. Et c'était là le problème.

Je m'engagea un peu plus sur le chemin, rêvassant tout en mangeant ma pomme. Puis au bout de quelques minutes, nous arrivâmes sur la grande route. Je regarda le ciel gris, annonciateur de pluie, me demandant si nous aurions assez de temps pour y arriver avant la nuit. Je regarda mon congénère et lui posa la question tout en effleurant mon collier du bout des doigts.

"Dites-moi Karot, pensez-vous que vous avons assez de temps pour faire nos achats en plus de la route aller et retour avant que la nuit ne tombe ?"

Si nous devions nous arrêter pour la nuit, il faudrait que je m'attache car les environs grouillaient d'hommes et bien que je n'en eus tué aucun pour l'instant, je préférais conserver cet exploit.

Sujet: Re: [close/fini]Ravitaillement [Pv] Mer 25 Nov 2009, 20:24

Karot venait de remarquer que le chemin sur lequel ils trouvaient tout deux était, pour le moins étroit et ils étaient presque collés l'un à l'autre, enfin il était tout proche de Vive en tout cas... Karot ressentit alors une odeur qui était particulière aux Loups-Garous ce qui lui confirma ce qu'il savait déjà, Vive était une Lycanthrope et il sembla à Karot que celle-ci avait aussi chassé durant la nuit... Karot ressentait très bien la chose depuis toujours et ce pour une raison qu'il ignorait, quoi qu'il en fut, Karot était presque sur que Vive avait atteint un degré de conscience supérieur que celui qu'il possédait sous forme animale, peut-être se trompait-il mais bon... Karot remarqua alors le sourire de Vive, celui-ci était plus ou moins inquiétant pour la plupart des gens, en effet celui-ci était plus carnassier qu'autre chose... Ils se regardaient tout deux les yeux dans les yeux jusqu'à ce que Vive détourne les yeux, Karot fit alors de même tout en gardant son sourire...

Vive se remit alors en chemin et Karot la suivit en mangeant lui aussi sa pomme, un silence s'était d'ores et déjà installé entre eux mais cela ne dérangeait pas Karot plus que cela, pourtant il était bavard la plupart du temps... Au bout de quelques minutes, ils arrivèrent enfin sur la grande route... Le ciel gris montrait qu'une pluie risquait bientôt de tomber... Vive le regarda alors de nouveau en se retournant car il était derrière elle, elle lui posa alors une question tout en effleurant, du bout des doigts, son collier... C'était une bonne question qu'elle venait de lui poser même si elle l'avait encore vouvoyé, enfin ce n'était pas grave, elle le tutoierait quand elle le voudrait, il n'allait tout de même pas la forcer... Karot posa alors aussi son regard sur elle avec un sourire...

"Eh bien... En marchant assez vite je pense que nous devrions y arriver sans trop de problèmes... Par contre je tiens à vous prévenir que je ne me contrôle pas du tout la nuit... Au faite, sans être indiscret, quel âge avez-vous ?"

Invité

Sa réponse ne se fit pas attendre et je dus reconnaitre qu'elle me plut. J'esquissai un sourire autant pour sa remarque que pour sa question. Je marchai d'un bon pas mais préféra ralentir légèrement afin qu'il soit à ma hauteur pour lui répondre sans avoir à me retourner. Je lui jetai un coup d'œil et déclara :

"J'ai 22 printemps au yeux des hommes mais je pense avoir déjà beaucoup vécu. Et vous ? En ce qui concerne votre contrôle, ne soyez pas pressé, cela vient avec le temps... Je crois."

J'avais repris mon pas de marche, foulant le sol de mon pas léger, ma capuche relevée, ma tunique séchant doucement sous ma cape qui absorbait un peu l'humidité.
Nous avancions à bonne allure, croisant quelques paysans allant aux champs ou des marchands, bringuebalant des tissus et quelconque quincaillerie sur leurs baudets ou leurs charrettes suivit parfois d'une escorte d'hommes aux visages bourrus et taciturnes d'ours mal léchés qui avait le don de me faire sourire. Ils allaient et venaient de Reilor, reliant les hameaux à cette ville commerçante.
Puis, enfin parurent les remparts de la ville et la porte gardée par quelques soldats. Je me tourna vers le lycanthrope et sortis de mes observations pour déclarer :

"Nous approchons de la ville. Il doit peut-être y avoir le marché ? Désirez-vous que l'on y aille ensemble ? J'aime bien votre compagnie."

Ce n'était pas faux. Je me sentais plus à l'aise car les hommes me tournaient moins autour. Mais n'allez pas croire que j'eus peur des mâles. Je souris à cette pensée. J'avais vraiment une arrogance démesurée depuis que mon mari était mort et que j'avais du quitter le village. Bah avec le temps et les épreuves, même les coeurs les plus tendres s'endurcissent.

Sujet: Re: [close/fini]Ravitaillement [Pv] Dim 29 Nov 2009, 15:26

Vive avait quelque peu ralenti l'allure de sorte à ce que Karot puisse se trouver à sa hauteur. Une fois cela fait, Karot put entendre la réponse de Vive qui avait une légère esquisse de sourire... Celle-ci avait donc 22 ans, en âge humain en tout cas, il était vrai que Karot n'avait aucune idée de l'âge qu'un Lycanthrope comme eux avait par rapport à l'âge humain... Il savait juste que, comme beaucoup de races différentes des humains, leur espérance de vie était beaucoup plus grande mais on prenait souvent comme référence l'âge des humains... Quoi qu'il en fut, Karot n'avait jamais su quel âge il avait en tant que Lycanthrope mais il savait qu'il avait surement vécu au moins un quart de siècle... Enfin bref, Karot devait maintenant répondre à Vive qui lui avait retourné la question et qui l'avait rassuré sur son contrôle.

"Eh bien... J'ai 16 ans en âge humain c'est tout ce que je sais... Alors le contrôle vient avec le temps... Je vois. Je serais donc patient."

Après avoir parlé, ils reprirent leur chemin en direction de Reilor... Ils avançaient à une assez bonne allure tout en croisant des personnes de divers classes. Cela allait du paysan au marchand et bien d'autres personnes... Ils faisaient des allers-retours entre Reilor et divers villes pus ou moins petites. Au bout d'un certain temps, les deux individus arrivèrent devant les remparts de la ville de Reilor, Vive s'adressa alors à lui en disant qu'elle aimait bien sa compagnie et après lui avoir proposé d'aller au marché ensemble... Il fallait avouer que Karot aussi appréciait grandement la compagnie de la demoiselle, celle-ci était très agréable pour une raison que Karot ignorait. Peut-être parce qu'ils étaient de la même race, mais là n'était surement pas la seule raison...

"Ce sera avec plaisir que je vous accompagnerai. J'aime aussi votre compagnie, nous pourrons ainsi acheter de quoi se ravitailler."

Karot commença alors à marcher vers la ville en compagnie de Vive jusqu'à arrivé à l'intérieur de celle-ci... Ils se dirigèrent ensuite vers le marché qui était d'ailleurs remplie de monde...

"Alors que voulez-vous acheter en ces lieux ?"

Invité

Nous approchions de la ville suite à la réponse positive du lycan à ma question. J'étais contente qu'il fut d'accord pour me suivre au marché. Là-bas se côtoyer bon nombre de créatures que ce soit hybride ou humaine et à vrai dire, je n'étais pas tenter d'y aller seule. Je passa devant les gardes qui nous firent un léger signe de tête avant d'interpeller une caravane.

Nous pénétrâmes la ville immense. La première chose qui me prit au nez fut les égouts et l'odeur écœurante des immondices flottants sur les bas côtés. Puis le bruit me parvint aux oreilles, assourdissant. Autant au-dehors de la ville il était atténué mais à l'intérieur il vous perçait les tympans. Les cris des animaux se mêlaient aux crieurs qui tentaient t'attirer le client aux bruits des forges et de tout cette activité qui fait vivre une ville. Puis il y avait aussi les couleurs. Et bien que sur les bords de la villes elle soit moins voyante, je dus avouer qu'une fois rendu au marché, je resta bouche bée devant ce mariage de tons. Les alentours de la ville n'étaient que verdure et terre mais au coeur de la cité se mélangeait, le pourpre du sang des boucheries au mauve, or, turquoise des tisserands qui noyait le gris des murs sous leur broderies et tissus plus chatoyant qu'un pelage. Il y avait aussi les confiseurs et leurs bonbon avec leur senteur d'un autre monde et cette odeur de sucre qui vous donner l'eau à la bouche.

Je regardais partout quand je sentis quelqu'un me poussait. Je bascula en avant et heurta quelqu'un à l'instant où mon compagnon parlait. Mais, prise dans cette drôle d'impression, j'effleurai ma taille et sentit le vide à l'emplacement de ma bourse. Je me glissa entre les passants, abandonnant mon compagnon en poussant un grognement de colère surprenant les passants qui s'esquivèrent pour me laisser la place. Je me rapprocha de l'homme qui m'avait poussé mais ce dernier accéléra l'allure. Je fronça les sourcils et en fit de même. Soudain alors que j'étais à proximité je le vis donner MA bourse à un autre homme qui s'avança vers moi, indifférent. Il ne croyait pas m'avoir comme ça ce bouffon ?!

Je le saisit d'un geste brusque et failli le soulever du sol. Sa capuche qui recouvrait son visage dévoila la bouille d'un gamin ce qui me décontenança. Il en profita pour tenter de se dégager mais ce simple geste raviva ma colère et je le souleva du sol et le colla à un mur en sortant ma dague que j'appliquai avec une douceur malsaine sur son cou. Je jeunot déglutit et je cracha :

"La bourse gamin et plus vite que ça"

Il bafouilla d'une voix nerveuse qu'il ignorait de quoi je parler mais après une légère estafilade sur la gorge et une belle peur, le gamin me rendit ma bourse, certes diminuer mais bon elle était tout de même là. Je le lâcha donc et lui fila un coup de pied aux fesses tandis qu'il déguerpissait au pas de course en m'insultant.

C'est à cet instant que je me rendis compte que j'avais perdu Karot. Je soupirai et m'en voulus un peu de m'être laisser conduire par mes sentiments. Mais bon malgré ma forme humain, je suivais plus mon instinct qu'autre chose.

Le marché était vraiment bondé et le mariage de tout ces tons étaient plutôt particulier... Il n'y avait plein de bruits dans ce marché et cela en devenait plus ou moins assourdissant, il fallait vraiment avoir l'habitude de ce marché pour s'y plaire comme certains semblaient le faire... En plus, comme dans beaucoup de marchés, il y avait beaucoup de petits voleurs qui s'en prenaient à un peu n'importe qui, le pire dans tout cela était surement que la plupart d'entre eux étaient des enfants... Cela était triste mais c'était bel et bien la vérité car en ce moment beaucoup de parents mouraient, laissant des enfants sans parents et sans aucun autre moyen de vie que le vol à la tire... Certains devenaient mercenaires, d'autre finissaient en prison et d'autre moins chanceux mouraient, les plus chanceux étaient recueillis par quelqu'un mais ceux-ci étaient rares...

D'ailleurs Vive se fit volé sa bourse par un enfant, ceux-ci étaient vraiment rapides car même si Karot avait réussit à voir le vol, il n'avait pas eu le temps de dire à Vive ce qui s'était passé que celle-ci était déjà à la poursuite de celui-ci... Karot l'avait donc perdu car elle l'avait bien vite distancé à cause de la foule que Karot n'avait pas envie de pousser... Il fallait qu'il fasse confiance à son instinct, avec celui-ci il ne devrait pas être trop dur de retrouver une louve... Il la repéra d'ailleurs très vite et Karot se dirigea vers l'endroit où elle était censé se trouver, elle n'était pas si loin de lui que ça et Karot la rejoint bien vite avec un sourire, elle avait apparemment récupéré sa bourse bien que celle-ci semblait avoir été légèrement allégée par ces petits garnements...

"Alors vous avez réussi à l'attraper à ce que je vois... Vous ne devriez pas garder votre bourse dans un endroit où il est aussi facile de se la faire voler, dans cette ville ils sont en quelque sorte "expert" dans le vol... Enfin... Maintenant que vous avez récupéré votre bourse nos pouvons faire nos courses... Qu'avons-nous à acheter déjà ? Sans compter tout ce qui est ravitaillement... Avez-vous une envie particulière ?"

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Je vis alors que Karot m'avait rejoins comme si la foule n'était pas un soucis pour retrouver quelqu'un. Je me demandais à quel point il avait ses sens développés. Etait-il vraiment un loup garou ? Son odeur typique du musc animal mais il semblait être plus sensible aux éléments extérieure que moi. Il me fis remarquer que je ferais mieux de camoufler ma bourse et je l'attacha à ma taille avant de m'entourer de ma cape de voyage. Je regarda autour de moi puis lui répondit :

"J'ai besoin d'un arc pour la chasse et de quelques vêtements. Ce que nous pourrions faire, c'est de chercher chacun de notre côté ce que nous avons besoin puis de nous retrouver ..."

Je regarda autour de moi puis mes yeux se posèrent sur l'enseigne d'une taverne... Le rat noir. Je lui montra l'enseigne finissant ma phrase :

"Ici. Le temps de prendre un frêle repas puis de repartir avant que le nuit ne tombe. Qu'en dites-vous ?"

Je posai mes yeux sur la foule bruyante, cherchant déjà des étals intéressantes attendant la réponse de Karot. Il me fallait des vivres et des bottes en daim pour l'hiver qui approchait. Je me devais aussi de m'acheter quelques bandes et une pierre à aiguiser... Pour ma dague. L'arc me servirait à mes chasses de jour... Si j'envisageais de chasser.

Sous les conseils de Karot, Vive avait attaché sa bourse à sa taille pour ensuite s'entourer de sa cape de voyage... Cela était sans aucun doute beaucoup plus prudent et c'était aussi ce qu'il aurait fait si il avait été à la place de Vive. Bien entendu il doutait que quelqu'un ose s'en prendre à lui pour lui prendre son argent, au pire il pouvait se faire voler celui-ci mais il repérerait automatiquement le voleur. Il fallait cependant se méfier des personnes de cette ville car certaines volaient depuis leurs plus tendres enfances et étaient, presque qualifiées comme des professionnels de "l'art du vol"... C'est en effet le nom que l'on avait donné aux experts du vol dans cette ville... Elle lui dit ensuite ce dont elle avait besoin et proposa à Karot d'aller chacun de leur côté et de se retrouver à un endroit nommé "Le rat Noir"... Karot n'eut pas à réfléchir pour pouvoir répondre à la jeune femme.

"Eh bien je pense que c'est une bonne idée. Retrouvons-nous ici dans disons... 2h ça ira ?"

Karot regarda à son tour la foule qui passait et repassait inlassablement, il cherchait d'ores et déjà ce qu'il pourrait acheter n'ayant que peu d'idées à ce sujet... Il attendait juste la réponse de Vive.

Invité

Je hocha de la tête et prit le chemin des étales sans plus de cérémonie. Je glissais entre les passants de mon pas feutré comme une ombre. Mais bien que je fus discrète, cela ne m'empêchait pas d'être observatrice. Je regardais les passants autant que les vendeurs et leurs marchandises. Les enfants criaient en zigzaguant entre les passants, parfois en les heurtant ce qui provoquait de nouveaux éclats de voix qui se perdaient dans la foule dense. J'entendais même quelques cris d'animaux dont autant de chien, de vache, de chevaux que de biquettes, de mouton et de poule.

Il y avait aussi les odeurs du fromage de chèvre sur son pain ou de lait chaud au miel ou tout simplement une épaule d'agneau grésillant à la broche qui me firent monter l'eau à la bouche.

Je errai donc, redevenue l'enfant d'autrefois, m'émerveillant d'un rien quand un vendeur de douceur m'interpella, un sourire bon enfant sur les lèvres.

"Hé ma belle, que dirais-tu d'une douceur au miel ?"

Je me retourna et le regarda, retrouvant ma nature sauvage. Je le jugea du regard mais lui ne cessait de se départir de son sourire et je m'approcha finalement de son étale pour juger ses friandises. Je dus avouer qu'elles semblaient exquises mais je dus me faire violence et lui répondis d'un ton désolée :

"Il m'est impossible d'acheter de tels douceurs. Je n'en ais point les moyens et de plus il me faut trouver du matériel pour une expédition. Il faut donc que je garde le peu d'argent qu'il me reste. Pardon mon pauvre ami."

L'homme perdit son sourire mais ses yeux pétillaient d'un bonheur irréductible sur son visage rond.

"Et ben ma puce, tu me dis ce dont tu as besoin et je te le fournis en échange d'un travail. Je souhaites que tu fasses un peu de pub pour ma boutique. Qu'en dis-tu ?"

Je le regardai, ravie et hocha aussitôt le tête. Il me fit un nouveau sourire tandis que je lui disait le matériel que je recherchais puis il me laissa la boutique avec son fils que je n'avais pas aperçu sur le coup. Je me plaça donc devant l'étale et me mit à accoster les gens, souriant et promotionnant la confiserie. Cependant, moi qui pensait que c'était facile, je me heurtai à un mur d'indifférence. Je retourna donc près du gamin qui se décida à me conseiller de les amuser. Je tenta l'affaire ne exécutant une suite d'acrobaties qui sidéra les intéressés. Puis peu à peu les clients commencèrent à se masser autour de la petite étales tandis que les enfants s'extasier devant mes danses et mes pitreries. Je me sentais si légère. j'avais l'impression de retourner en enfance et de perdre ma colère. Ha comme c'était agréable !

Mais ça ne dura pas et le vendeur revint avec mon équipement neuf. Je lui décocha un sourire charmant qui le fit sourire. Il me tendis mon matériel et nous nous remerciâmes réciproquement puis il me tendit un peu d'argent pour me remercier de ma publicité et je repris le chemin du rat noir, ne sachant pas trop si j'étais en retard ou en avance.

Une fois à destination, j'entrai dans la taverne et prit une table à part. La pièce était bruyante et enfumée. La cheminé était immense au point même où un boeuf entier y cuisait. Je vis alors une femme forte au corset bien délasser venir vers moi et lâcher dans un accent de citadine :

"Qu'esce que j'vous sers ?"

Je jeta un coup d'oeil autour de moi et déclara :

"Une poule au four avec un lait au miel et ... un bière."

La femme hocha la tête et repartit sans ajouter un mot et je me retrouva seule et calme. Je jetais des coups d'œil par la fenêtre crasseuse en espérant apercevoir Karot mais j'abandonnai rapidement cet initiative face à la saleté opaque.

Vive partit de son côté et Karot fit donc de même... Il n'avait pas grand chose à acheter si ce n'était ce qui était essentiel pour lui... Autrement dit de l'eau et de la viande ainsi que quelques vêtements de voyage à mettre au dessus de son ensemble de Kimono noir qui ne le quittai que lorsqu'il le lavait... Enfin tout ça pour dire qu'il ne savait pas quoi acheter aujourd'hui... Il y avait pourtant des tas de trucs intéressant sur les différents étals qu'il aurait pu, sans aucun problèmes s'offrir au vu des finances qu'il possédait... Il désirait rester économe malgré tout cela. On lui avait souvent conseillé de s'acheter un ensemble pour se protéger et à mettre en dessous de son Kimono... Il avait souvent décliné mais en y réfléchissant bien c'était une assez bonne idée...

Justement il était arrivé devant un stand d'armures de très bonne qualité et, de ce fait plutôt coûteuses... Ce n'était bien sur pas le prix qui le dérangeait dans ces cas-là mais il préférait tout de même bien réfléchir avant d'acheter... Il toucha les armures, testa la qualité et put voir avec grand plaisir que le rapport qualité/prix était plus que convenable. Elles étaient mêmes beaucoup moins chers que ce que pouvait laisser imaginer la qualité. Il se décida alors à acheter quelque chose pour protéger son corps, une sorte de cotte de mailles très fine mais très fine lui servirait à cela. Il paya ce qu'il devait au vendeur qui semblait vraiment ravi... Une fois cela fait, il repartit vers un autre stand dans lequel ils vendaient des poids d'entraînement... Il avait justement besoin de légèrement corser son entraînement et augmenter le poids qui l'entravait était une assez bonne solution... Il décida alors de passer de 60 Kilos à 90 Kilos et l'effet fut immédiat. Il se sentait tout d'un coup beaucoup plus lourd que précédemment...

Karot se rendit alors compte qu'il était presque temps de rejoindre Vive... Il se dépêcha alors de se diriger vers le lieu de rendez-vous, il était beaucoup moins rapide qu'il l'aurait voulu à cause de ses nouveaux poids mais il fit de son mieux pour arriver au plus vite au rat noir... Il y arriva en une dizaine de minutes, il fallait dire qu'il n'était pas très loin de la taverne, à peine à quelques Kilomètres... Par la vitre du rat noir, il put voir une chose ressemblant à la silhouette de Vive à travers la saleté opaque, elle était déjà à l'intérieur apparemment... Il se hâta alors de la rejoindre, il s'assit à sa table avec un sourire légèrement désolé.

"Excuse-moi du retard. Je n'avais pas vu le temps passer. Tu as trouvé ton bonheur ?"

Une femme se dirigea alors vers la table en servant à Vive ce qu'elle avait commandé et demanda à Karot ce qu'il voulait... Ne connaissant pas le menu de ce lieu il prit la même chose que Vive.

Invité

J'aperçus le lycanthrope quand il entra et il se dirigea vers moi tandis que la serveuse arrivait à son tour, déposant ma commande sur la table.
Karot me questionna sur mon tour au marché et je lui répondis tout en sirotant mon lait au miel, laissant ma poule refroidir un peu, marinant dans son jus :

"C'était une agréable journée, j'en conviens et oui, j'ai trouvée ce qu'il me fallait et toi ?"

J'arrêtai la serveuse et lui demanda seulement un couvert pour Karot étant donné que la volaille était trop grosse pour moi et bien que nous soyons des hybrides, je ne pensais pas qu'il y en aurait trop pour nous deux.

Je jeta un coup d'oeil et aperçu ses achats puis souris légèrement. Je saisis alors la cuisse de la poule et la déchira du reste du corps avec ma dague. Puis je croqua dans la chaire chaude et tendre alors que la peau de la volaille était croustillante à souhait. Au même instant, le femme revint avec une assiette pour Karot et nous pûmes manger notre repas en paix.

Ce fut alors juste le bruit de notre mastication et celui des conversations alentour que je captèrent. Puis, déglutissant un morceau de blanc que j'avais entamé après ma patte, je lui posa une question :

"Que comptes-faire après Reilor ?"

Je le fixais de mes yeux ambres, attendant une réponse. Je me demandais ce qu'un homme comme lui faisait sur la route. Il semblait trop gentil et sérieux pour partir à l'aventure comme ça... soudainement.

D'après ce que Vive venait de lui dire elle avait passé une journée agréable et avait trouvé son bonheur en ces lieux... Karot en était ravi car c'était aussi son cas. Il avait en effet passé une journée très agréable avec cette rencontre inopinée avec quelqu'un de sa race... Se balader avec Vive jusqu'à Reilor avait été un réel plaisir et être avec elle en ce moment était tout aussi plaisant... Sur le marché, il avait pu acheter une armure très légère qui n'entraverait pas ses mouvements... Lui qui était expert en Arts Martiaux, il ne fallait pas qu'une armure l'empêche d'utiliser toute l'agilité qu'il avait développé au fil des années... Notamment grâce à l'entraînement avec les poids depuis quelques années déjà... Il en avait justement trouvé des nouveaux aujourd'hui ce qui comblait sa joie déjà grande en ce jour particulier...

"Il est vrai que c'était une journée agréable. Je ne cherchais rien de particulier mais j'ai trouvé des choses intéressantes."

Karot vit les achats de Vive et sourit à son tour tandis que celle-ci avait commencé à manger... L'assiette de Karot ne tarda ensuite pas à arriver et il commença à son tour à manger... Ce qu'avait prit Vive était un plat très appréciable... Karot mangeait un peu tout ce qui lui passait par la main... Il était en train de manger l'une des cuisses de la poule quand Vive lui demanda ce qu'il comptait faire après Reilor... Karot finit de mastiquer et avala ce qu'il avait dans la bouche avant de déclarer avec un grand sourire :

"Je partirai surement dans quelques jours après avoir fait un dernier tour de Lan Rei... Quoi qu'il en soit je partirai dès que je me contrôlerais sous ma forme animale... Ce qui, je l'espère est pour bientôt. Et toi que vas-tu faire après Reilor ?"

Karot regardait Vive dans les yeux toujours en souriant...

Invité

Je haussais des épaules et lui répondit entre deux bouchés.

"Je l'ignore..., là où le vent me portera."

Je lui rendit son sourire puis reprit mon repas. Je réfléchissais aux paroles du jeune loup. A vrai dire moi non plus je ne me contrôlais pas. Mon instinct animal avait toujours le dessus et franchement ça ne me dérangeais pas... pour l'instant. J'aimais cet état second où j'étais plongé lors de la pleine lune et cette liberté que pouvais m'offrir ce corps animal. J'étais ainsi plongé dans mes pensées animales tandis que je dégustais tranquillement la volaille.
Puis je me décida soudain à reprendre mon chemin, jugeant que ça faisait trop longtemps que j'étais dans cette ville, au milieu de ses hommes. Le besoin de me retrouver seule m'envahis comme un ras de marée. J'avais ce besoin de solitude autant que ce besoin d'être parfois avec des gens. Cela allait avec les envies, voila tout.

Je finis donc mon verre d'une traite et me leva. En cette instant une horloge sonna alors que j'interpellais la serveuse, réclamant l'addition. Je tendis ensuite l'argent à la femme qui l'encaissa dans son corset et repartit comme si de rien n'était.
Je me tournai vers Karot et lui dédiai un sourire tout en plaçant mes vivres et mes affaires sur le dos.

"Je vais te laisser ici louveteaux. Je repars sur les routes, la ville ce n'est pas mon fort... J'ai payé la femme, profites du dîner. Je te dis à un de ses jours peut-être. Soit sage."

Je lui fis un clin d'oeil puis sortis de l'auberge sur ces adieux.
Je marchai droit devant moi et quitta la ville de Reilor sur un pas tranquille mais vif. Arrivée aux portes de la cité, l'air de la campagne vint à moi comme une libération, chassant les effluves de la ville des hommes. La nature poussait son appel que seuls ceux qui savent entendre pouvait comprendre. Et au son de cette voix, j'éclatai d'un rire clair si rare de ma bouche que j'en fus moi même surprise. Ha ! c'était vraiment une agréable journée avec d'agréables rencontres.

La où le vent la porterait hein... Karot espérait revoir Vive un de ces jours, il espérait que les vents les amène un jour à se revoir... Karot ne pouvait être sur de rien mais il l'espérait et si ce n'était pas le cas... Il aurait été heureux de la rencontrer au moins une fois. Karot continua alors à manger après avoir plus ou moins acquiescé, si l'on pouvait appeler cela ainsi. Karot se doutait un peu qu'il allait bientôt devoir se séparer de Vive, comment il le savait ? Son instinct et ses sens étaient plus développés que ceux de la plupart des Lycanthropes, pourquoi ? Sans doute car même sous sa forme humaine, ses sens étaient extraordinairement développé... Grâce à ses longues années d'entraînement surement... Et encore une fois son instinct ne l'avait pas trompé car, après avoir fini son verre d'une traite, Vive lui annonça qu'elle allait le laisser, elle allait retourner sur les routes... Elle avait payé, Karot n'aimait pas trop se faire offrir le couvert par une demoiselle mais il ne broncha pas...

"Oui on se reverra sans doute un jour... J'espère que tu t'en sortiras bien. A une prochaine fois alors. Ce fut un plaisir Vive ! Et merci pour avoir payé. Je te rembourserai sans faute la prochaine fois !"

Karot regarda alors Vive partir en lui souriant... Il finit de manger et une fois cela fait, il se balada pendant quelques heures à Reilor... Quand il eut fait tout ce qu'il avait à faire, Karot partit de Reilor vers une nouvelle destination...

» A la rue... encore (Aelix) [Fini]
» [RP Fini] Une eau plutôt très... Chaude dirons nous... (RP sexuel, âmes sensibles s'abstenir.)

[close/fini]Ravitaillement [Pv]

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