"Homme libre, toujours tu chériras la mer !" "La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent." "La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." "Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter." "Le voyage est une suite de disparitions irréparables." "Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil." "Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais." "Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un." "Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer." "Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…" "Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer." |
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Invité
| Sujet: Zero Lun 12 Avr 2010, 18:02 | |
| Rouge, c'était la seule couleur qui atteignait les yeux de Zero. Tout autour de lui se trouvaient des miroirs, des photos, croquis et même quelques plans de son anatomie. "Chimères", "Hybrides", "Reconstruction", "Modifications", "Mutations": tels étaient les termes qui revenaient sur nombre des photos et plans qui se trouvaient dans cette salle.
Il n'y avait aucun bruit à part un vrombissement grave. Zero était incapable d'émettre le moindre de son avec sa bouche ou même de bouger un membre.
En face de lui se trouvait plusieurs éclats de miroir chacun reflétant une partie de son corps, son pied droit ainsi que sa jambe gauche du genoux jusqu'au pied avaient une forme humaine mais étaient synthétique . A coté du miroir se trouvait des croquis de leur conception, l'ossature était faite d'un alliage de titane renforcé par des planques d'émail hexagonales. Les muscles quand à eux était composés de fibre tissulaire en carbone souple donnant l'impression d'un véritable muscle et disposait d'un véritable réseau neural.
Les yeux de Zero glissèrent plus sur son corps. Il était svelte à l'allure sportive et combative, sa musculature abdominale, pectorale et dorsale était asses développée. Sur ses reins était tatoué le chiffre "Zéro" et sa colonne vertébrale était renforcé par des fines plaque dermique de carbone qui améliorait aussi légèrement son transit nerveux.
Les dessins et les plans autour de lui en disait long sur la nature de ces prothèses artificiels sur son corps, à part son amplificateur nerveux spinal qui n'augmenter que la vitesse de propagation des informations dans son corps, elle ne lui procurerait pas une force surpuissante.
Le haut de son pectoral gauche, son épaule et son omoplate étaient directement reliés à une prothèse brachial. Tout comme sa jambe elle ne lui procurait pas un déséquilibre au niveau de sa force mis à part le fait qu'elle possédait 5 doigts humains plus un second pousse à l'opposé de l'autre pour améliorer la prise en main des objets.
C'est alors que ces yeux se posèrent sur une multitude de photos et de schémas de lui. Des photos d'événements au quelle il avait assisté, mais dont il n'avait aucun souvenir. L'os de son crâne était synthétique mis à part derrière son visage, il avait les cheveux très cour, environ 5 millimètre de longueur. Les traits de son visage était plutôt carrés, il était rasé de prêt et avait une légère cicatrice sur le coté de sa mâchoire. L'iris de ses yeux était jaune et avaient 3 pupille au lieux d'une seule centrale.
Nue au centre de cette salle à l'ambiance rouge et sombre, Zero semblait se redécouvrir entièrement. Il mesurait environ 1m75 et pesait dans les 80Kg.
{Je ne sais pas si j'ai respecté l'ambiance et le principe de cette description mais j'espère avoir décrit asses clairement mon personnage} |
| | | ~*Reine des Abysses*~
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| Sujet: Re: Zero Lun 12 Avr 2010, 21:48 | |
| Ces créatures sont toutes les mêmes. Rien que des bêtes ignorantes et prétentieuses. Certaines prennent une apparence qu'elles espèrent noble, d'autres se montrent sous leur jour animal. Je ne sais si c'est un choix, une sorte de franchise, ou s'il le font par dépit. C'est peut-être une punition divine, de ne pouvoir se masquer. Je ne sais pas si j'ai un peu de sympathie pour cette bête, qui possède le physique de ce qu'elle est réellement. Elle me répugne. Quand l'hybride finit par se tourner vers moi, vers son double dans la glace, j'attends encore, tapi dans l'ombre. Puis mes yeux luisent sur son reflet, d'un vert toxique, observant cette pauvre chose. Du fond du cœur, je la plains. Et je la maudis. Les vivants se trouvent toujours malheureux, ils ont mal, ils ont froid, ils voudraient toujours devenir un esprit pur. Mais ils sont vivants, ils ont un corps, ils voyagent. Cette enveloppe est peut-être une prison, mais ils peuvent la déplacer, la modeler, s'en servir. Moi je reste prisonnier et je les envie, au fond. La clé sanglante apparait enfin dans ma main. Mes yeux s'agrandissent et la folie rit sur les lèvres que je lui ai empruntées. Maintenant qu'elle s'est acceptée, je peux enfin détruire cette enveloppe charnelle. Je saisis la clé comme un poignard que je tiendrais à deux mains, la lame tournée vers ma poitrine de double. Et je me martèle de coups. La clé s'enfonce pour créer des plaies, des serrures. Mes gestes sont rapides, mon visage fou. Je jubile. J'espère qu'elle ne manque rien de la scène. Son reflet est son assassin. Je la libère. Soudain, percé de toute part, je m'arrête. Je tourne la clé vers elle, elle est levée au dessus de ma tête. Je l'abats comme pour la clouer à son tour. Mon bras n'atteint que la glace que je viens de tuer. Nous nous écroulons, elle peut fuir par le passage noir. |
| | | Invité
| Sujet: Re: Zero Lun 12 Avr 2010, 22:48 | |
| Tout autour de Zero, tout devint noir, il eu une impression de déplacement, le vrombissement s'atténua, il arrivait enfin à se mouvoir, mais il ne pouvait toujours pas prononcer un traitre mot.
Des échos lointains se firent entendre, des voix, des cris des pleurent. Certaines voix lui rappelait des événements passés, d'autres des souvenirs qu'ils n'avaient pas encore vécues.
Les voix se rapprochaient et devenaient de plus en plus claires et distincts.
-Cruauté! Il respire la cruauté!
Zero regarda tout autour de lui sans voir personne aux alentour, les voix reprirent.
-Il incarne la cruauté! Cruel il est cruel! -Tu es cruel! Cruel! Sans pitié! Assassin, de pauvres innocents. -Il ne mérite pas de vivre! Traitrise! Il a tué ceux qui lui faisait confiance!
Il tentait de riposter à ses accusassions, non pas pour se défendre, mais bien pour les assumer, mais c'est cri étaient aussi audibles que des ombres dans le noir. Il se rappelait des assassinats, des meurtres de sang froids, jusqu'au meurtre de personnes qui avaient placé leur confiance en lui.
-Arrogance! Même dans le plus noir de ces rêves il est arrogant! -Insolant! Provocation et Insolence! Même envers des adversaires nobles et digne de ce nom! Aucun respect, tu penses êtres supérieur aux autres?
Les voix étaient de plus en plus nombreuses et persistantes.
-Les entends tu? -Les voix de ceux à qui tu as pris la vie! -Et ceux de ceux qui tomberont face à ton manque de pitié? -Quand finiras tu enfin par t'ouvrir aux autre! Tu n'as jamais gardé aucun ami proche de toi! -Ni laissé une chance au personne qui ont déjà croisés ton chemin
Zero cherchait désespérément dans le noir quelqu'un à qui il pourrait montrer qu'il est fier des choix qu'il avait fait jusqu'à présent.
-Que pense tu être? -Un Homme? Une humain? -Un homme? -Tu es un animal? -Un animal! Une bête sauvage! -Tu n'agis qu'à l'instinct!
Zero laisser les voix raisonner das son crâne sans y porter une grande attention, il savait déjà tout ce que l'on lui reprochait. Il n'aimait pas le contact avec les autres. Que ce soit l'amitié ou la haine, pour lui les deux étaient aussi inutiles dans sa vie, et bien plus durant un combat. Seuls l'envie de survivre et le besoin de tuer importaient à ses yeux. Pour lui les êtres éprouvant des sentiments à l'égard d'autrui étaient des faibles qui ne méritaient pas mieux que d'embrasser la torpeur que la mort avait à leurs offrir. La violence, la souffrance l'adrénaline et la mort étaient ses seuls raisons d'exister, les seuls choses qui lui permettaient de dire qu'ils étaient belle et bien en vie. |
| | | ~*Reine des Abysses*~
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| Sujet: Re: Zero Lun 12 Avr 2010, 23:58 | |
| Nous les détestons avides et orgueilleux. Nous les aimons faibles et suppliants, pleurant à genoux pour un peu de silence. Et nous aimons encore plus répondre à leurs suppliques par de nouveaux cris, de nouvelles accusations. Ces êtres sont tous si répugnants, si malpropres, si fautifs! Et celui ci, avec ses airs d'empereur, il est pire que tous. A peine est il arrivé dans notre antre que nous nous jetons sur lui, nos voix plus acérées que des poignards. J'aimerais... voir du sang dans ses oreilles, voir ses pêchés se dissoudre dans ce liquide douloureux. Mais rien de tel ne se produit. Je deviens tous les cris de haine et de tristesse qu'il a pu engendrer. Je suis le souffle de la tempête qu'il a semée. Mais ses réponses nous surprennent. La plupart des accusés se braquent, souffrant de nos mots tranchants, acculés, au pied du mur. Nous n'avons pas l'habitude de ce genre de comportement. Pris au dépourvu, nous nous taisons. Notre but n'est pas de leur faire expier leurs fautes, simplement qu'il accepte la vérité de ce qu'ils sont. Avec lui, nous sommes frustrés que ça ne dure pas plus longtemps, nous avons faim, nos gorges voudraient crier encore. Mais nous n'avons pas le choix. Je feule et mes lèvres, invisibles dans le noir, semblent vouloir susurrer une dernière menace près de l'oreille de ce diable déguisé. Mais il n'y a que le silence, et puis un bruit de clé chutant sur le sol. Un carré de lumière y apparait, donnant sur une dernière salle. |
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| Sujet: Re: Zero Mar 13 Avr 2010, 01:04 | |
| Une nouvelle salle s'ouvrait à Zero, blanche cette fois. En y pénétrant, des images se mirent à défiler devant ses yeux. Rares étaient celles qui relataient des faits agréables, et trop nombreuses étaient celles maculés de sang.
On dit que l'on ne peut se rappeler du traumatisme de la naissance, et pourtant, même si il ne se rappelait pas des images, les sensations, les bruits et les odeurs étaient encore présents sans son esprit. Le gout de cuivre sur sa langue, la voix des sages femmes et du père, et une odeur de chaire, de sang, mais surtout de mort. La vie quittant le corps de la mère. Suivis d'un grand silence, seul subsistait l'insoutenable brulure de l'oxygène qui pénétrait dans ses poumons.
Les images se mirent à défiler rapidement, jusqu'au jour de ses 4ans, comme au premier jour, la même odeur, celle de la mort. La première fois que Zero prenait la vie. Sentir le cœur de son premier chien s'arrêter de battre entre ses doigts, ce sentiment de satisfaction à la vue d'un corps s'en vie, et la punition sévère du père qui entraina irrémédiablement la haine du fils.
Zero revoyais ces instants comme si il les revivait, il ressentait tout comme si il y était. Chaque détails lui revenait à l'esprit: Le berger allemand étendu sur la pelouse, la vieille maison dans la quelle il vivait, les volés brisés qui grinçaient avec le vent.
Une fois de plus son histoire se mis à défiler devant lui jusqu'au jour où il tua un homme pour la première fois de sa vie. Ce jour coïncidait avec le jour où il approuva quelque chose pour un autre être vivant. La haine qu'il éprouvait pour son père s'éteignit en même temps que celui vers qui elle était dirigée. Le visage du père en haut des escaliers en bois pourrit, effrayé à la vue du poignard se diriger vers son cœur. La voix du père hurlant le nom de son fils, Zero n'entendait plus se nom depuis des années, il l'avait oublié et ne voulait plus jamais l'entendre de sa vie, il c'était forgé son nom, avec la signification qu'il lui avait donné. Le corps étendu du père en bas des marches, le sang se rependant autour de lui, et le regard implacable de Zero, sans une once de remord.
Les uns après les autres, il revoyait chaque meurtre, le visage apeuré des braves se voyant privé de la vie, le dos des lâches fuyant la froideur de son regard. Le moindre de ses assassinats, la moindre erreur de jugement, du criminel impitoyable à l'innocent tué au milieu d'un combat sanglant. Toute ses vies perdus par choix, par besoin, ou pas envie.
Une âme perdu pour en sauver une autre. Zero n'avait pas de pitié pour ceux qu'il avait laissé derrière lui.
Puis vint le souvenir d'un jour bien particulier, le jour de sa mort. Du moins la mort qu'il a crut connaitre. Des hommes embusqués à chaque coin de rues, armés jusqu'aux dents. De la simple épée aux explosifs, tous voulaient le voir payer pour la froideur dont il avait toujours fait preuve. Les explosions déchiquetant ses membres un à un. L'odeur de la chair brulée, le gouts du sang dans sa bouche, comme toujours depuis ses premiers jours en ce monde. Le balles perforant son corps, les poignards et les sabres découpant sa peau. Zero se rappelait bien de cette douleur, abandonné dans ruelle une nuit de pluie, laissé pour mort, et agonisant, jusqu'à ce que enfin quelqu'un mette la main sur ce qui restait d'un être dont le morale et le corps étaient dans l'état le plus lamentable qui soit.
Suivi les expériences, les seringues, le prothèses, les implants, tout était fait pour que l'homme qu'il était devienne l'animal qu'il avait en lui. Dans cette cuve, il voyait les docteurs chercheurs et chirurgiens défiler devant lui. Plus d'une espèce avait donné son ADN pour qu'il soit bien plus qu'il n'était, mais aussi bien moins.
En revoyant ses images, Zero serrait les poings, sa chair et son sang se rappelaient tout ce que ces homme vêtues de blancs lui avait fait subir, tout cela n'avait servis qu'à le rendre plus dangereux, plus sauvage, plus mortelle. Depuis sa conception, jusqu'à sa destruction et sa recréation, il était pour que les autres ne soient plus. |
| | | ~*Reine des Abysses*~
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| Sujet: Re: Zero Mar 13 Avr 2010, 21:22 | |
| C'était toujours un déchirement d'infliger cela aux voyageurs.Pourtant cette fois je voyais ce monstre imperturbable sous le poids du passé et pourtant je continuais imperturbablement à propulser sur l'onde les fragments de son cœur, de ses entrailles. En cela était ma seule finalité, je n'existais que dans ce but, je ne me réalisais que lorsque j'égrenais le chapelet de l'histoire, le reste du temps je n'étais qu'une idée abstraite et avortée. Mais en vérité, j'aurai eu le choix, j'aurai pu tout arrêter, mais la créature n'aurait jamais pu quitter l'endroit et elle serait resté prisonnière de cette salle. Il fallait donc toujours que je choisisse entre le meurtre et l'assassinat, en espérant faire ce qu'il y avait de mieux pour tous ces passants. J'observais avec eux leurs histoires, leurs souvenirs, discrètement penché au dessus de leurs têtes, et d'habitude j'espérais qu'aussi insaisissable qu'il soit, mon souffle puisse leur apporter une once de réconfort. Pour celui là, je voulais des cris, des larmes, des réactions! J'avais vu tellement de passés que finalement ces moments de vies n'arrivaient plus à m'atteindre.Mais lui, il n'avait pas vu comme moi, il devait souffrir! Rien... La petite clé lumineuse, apparu dans un souffle, fila comme un carreau d'arbalète, s'extirpant des flots comme une improbable figure de proue. Elle barra l'air d'un soupir et se ficha dans la poitrine de la malheureuse. Déchirant la chair, je pu m'extirper enfin de cette cage, libéré par toutes ces épreuves. Un homme ne devrait jamais voir son cœur à nu. C'est pour cela qu'aucun ne se souvient de cette partie du Rêve. Lourd cœur, lourd cadenas, je flotte un instant puis je m'abats sur le sol, disparaissant dans l'ouverture que je dessine. L'eau s'enfuit dans le trou noir, il aspire tout, la créature est entrainée, comme tirée par les chevilles, les poignets. Maintenant qu'elle a réussit, elle peut tout oublier.( Et voilà bienvenue à toi et bon jeux!! Pour les demandes de rp, soit tu peux créer un sujet et voir si quelqu'un te répond, soit tu peux envoyer des MP aux gens pour leur proposer, sinon, tu peux poster ici. Tu peux aussi faire un peu les trois à la fois!) |
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