"Homme libre, toujours tu chériras la mer !" "La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent." "La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." "Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter." "Le voyage est une suite de disparitions irréparables." "Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil." "Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais." "Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un." "Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer." "Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…" "Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer." |
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| Repos du voyageur à l'aube du printemps | |
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Invité
| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Mar 06 Avr 2010, 14:56 | |
| "- Vous aviez remarqué le milan royal qui volait autour de l'arbre tout à l'heure ?... bah, certainement pas en fait, si vous dormiez."
Après q'Aymas eut parlé, la chimère était partit devant en signe d'approbation, il l'avait rattrapée et apparemment elle voulait bien entamer la conversation de suite. La question sur l'oiseau avait pris le nékothrope au dépourvu, d'habitude il remarquait tout se qui se passait autour de lui mais il devait avouer n'avoir rien vu... Tandis qu'il réfléchissait à ça il ne dis rien. La chimère changea donc de sujet.
"- Excusez-moi si je suis indiscrète mais j'aimerais savoir d'où vous venez ? Je veux dire, les nekotrophes vivent-ils dans un endroit en particulier ?"
La question était censée pour quelqu'un qui ne devait pas connaitre grand chose du monde, et cela montrait qu'elle s'intéressait, tout comme lui, au choses qui l'entouraient. Il décida donc de commencer à lui répondre tranquillement bien que leur histoire puisse être un peu longue...
"- Ne t'excuse pas ! Cela ne te gêne pas que je te tutoie ? - elle répondit - Ce n'est pas indiscret, tout le monde vient de quelque part, à peu de chance près tout le monde saurait d'où vienne les autres... M'enfin bon, en fait on vient d'un coin paumé de Lan Rei... Donc d'ici... Mais ça ce n'est que moi et Alisia. Toutes races ici vient de n'importe ou... Bien que certaine soient regroupées dans des lieux ou on les trouvent en abondance... Pour les nékothropes, nous en avons rencontré quelques uns partout ou nous sommes allé. Mais j'imagine que toutes les chimères viennent de l'ouest de l'île et de ces laboratoires... Mais bon je ne sais pratiquement rien la-dessus donc je n'en dirais pas plus."
Aymas sourit amicalement à Balsa, Il espérait avoir répondu à sa question bien qu'il savait être resté assez vague. En fait les nékothropes, comme il s'en souvenait de ce que lui avait raconté sa mère lorsqu'il était très jeune, étaient également issus des laboratoires, mais s'étaient échappé. Ses propres parents, très jeunes à cette époques avaient été emmenés par leur parents respectifs, qui étaient parmi les premiers fruits des expériences réussies à leur sujets. Il lui avait raconté cela pour lui dire de faire attention aux scientifiques mais que normalement, à cette époque, ses semblables n'étaient plus chassé. |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Mer 07 Avr 2010, 15:43 | |
| "- Vous aviez remarqué le milan royal qui volait autour de l'arbre tout à l'heure ?... bah, certainement pas en fait, si vous dormiez."
Alisia observait le milan royal que Balsa leur avait montré, elle écouté distraitement la conversation, mais entendait absolument tout, restant attentif au cas ou on lui parlerai.
"- Excusez-moi si je suis indiscrète mais j'aimerais savoir d'où vous venez ? Je veux dire, les nekotrophes vivent-ils dans un endroit en particulier ?"
"- Ne t'excuse pas ! Cela ne te gêne pas que je te tutoie ? - elle répondit - Ce n'est pas indiscret, tout le monde vient de quelque part, à peu de chance près tout le monde saurait d'où vienne les autres... M'enfin bon, en fait on vient d'un coin paumé de Lan Rei... Donc d'ici... Mais ça ce n'est que moi et Alisia. Toutes races ici vient de n'importe ou... Bien que certaine soient regroupées dans des lieux ou on les trouvent en abondance... Pour les nékothropes, nous en avons rencontré quelques uns partout ou nous sommes allé. Mais j'imagine que toutes les chimères viennent de l'ouest de l'île et de ces laboratoires... Mais bon je ne sais pratiquement rien la-dessus donc je n'en dirais pas plus."
La petite fée écouter, regardant le paysage défiler au rythme du balancement de l’épaule du neko, des nuage avançait dans le ciel, certain menaçant d’autre blanc comme la neige, certain former des rond, elle vît un loup dans les nuages, enfin une tête de loup.
" OO regarde Aymas un loup "
Tout en lui montrant du doigt le nuage, elle frissonna en même temps légèrement repensant aux événements passé. Elle regarda la chimère marché gracieusement devant eux. Un rayon de soleil passa sur son visage, le découvrant et montrant de nouveaux ses trait gracieux. Elle regarda son ami se demandant a quoi il pensait en ce moment. |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Mer 07 Avr 2010, 16:31 | |
| [HRPG : Alisia, ton post est vraiment court (surtout si on retire les propos de Balsa et Aymas). De plus, tu parles de nuages, ce qui est en désaccord avec le contexte établi au tout début du RP... m'enfin... je chipote peut-être... ]
- Ne t'excuse pas ! Cela ne te gêne pas que je te tutoie ?
Elle avait été familière avec lui, et en retour, il la tutoyait... Balsa pouvait-elle seulement répondre qu'elle aurait préféré être vouvoyée ? Ne trouvant pas les mots pour décliner cette proposition, elle finit par balbutier :
- C'est... c'est bon.
Elle se sentait un peu piégée, n'ayant plus le choix. Le félin en elle était un être solitaire, et ce rapprochement soudain avec des inconnus l'embarrassait. D'un autre côté, si elle se résonnait, elle réalisait bien que le contact avec d'autres créatures ne pouvait lui être que bénéfique. Apprendre à faire confiance aux gens, ne pas être sans cesse sur ses gardes, se confier à quelqu'un... elle avait un travail sur elle énorme à faire. Alors qu'elle remuait ces pensées, elle n'écoutait que d'une oreille la réponse de Aymas. Quand il dit avoir rencontré d'autres nekotrophes, Balsa sut qu'elle pourrait ainsi le diriger sur la conversation qu'elle souhaitait avoir avec lui. Mais sa phrase suivante déstabilisa un peu la jeune femme :
- ... Mais j'imagine que toutes les chimères viennent de l'ouest de l'île et de ces laboratoires... Mais bon je ne sais pratiquement rien la-dessus donc je n'en dirais pas plus.
Il sait d'où viennent les chimères ?... Mais c'est étrange... je marche à côté de lui, il semble m'accorder sa confiance... et pourtant il ne me questionne pas sur mes origines... il n'est pas curieux ?... moi je le suis... trop ?...
- Quand vous dites... euh, pardon... quand tu dis avoir croisé d'autres neko, tu as une idée de leur nombre ? Ce que je veux dire c'est, sont-ils assez nombreux pour former une communauté reconnue par les hommes ? Et surtout, comment ceux-ci vous voient-ils ?
Elle avait eu du mal à le tutoyer en retour, et avait tourné ses phrases suivantes sur un ton impersonnel, s'évitant la gymnastique cérébrale qui consistait à changer le "vous" qu'elle aurait naturellement utilisé.
- OO regarde Aymas un loup
La jeune femme regarda la fée, puis les nuages. Ceux-ci pointaient timidement leur nez alors qu'une légère brise s'était levée. L'un d'eux s'allongeait en un pointe légèrement fendue, rappelant le profil d'un loup hurlant. Si Balsa aimait à regarder ces formes blanches, elle se demandait pourquoi Alisia avait ainsi rappelé à son ami la mésaventure qu'ils venaient de vivre. Peut-être n'avait-elle pas fait exprès. La chimère se retourna ensuite vers Aymas, qui avait encore les yeux tournés vers le ciel. A quoi pensait-il ? Balsa s'étonna elle-même de s'être posée cette question. Elle chassa cette interrogation de son esprit, et attendit que le jeune homme réponde aux questions qu'elle lui avait adressées. Leurs enjambés étaient longues, et leur rythme efficace. A cette allure, ils seraient rapidement aux Pradelles. Balsa espérait simplement avoir le temps de recueillir le maximum d'informations avant d'atteindre le hameau.
Ah !... et aussi... cette fée... elle a bien oublié qu'elle devait me montrer de la magie... Je lui demanderais en arrivant... |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Jeu 08 Avr 2010, 03:12 | |
| "- Quand vous dites... euh, pardon... quand tu dis avoir croisé d'autres nekothropes, tu as une idée de leur nombre ? Ce que je veux dire c'est, sont-ils assez nombreux pour former une communauté reconnue par les hommes ? Et surtout, comment ceux-ci vous voient-ils ?"
Apparemment Balsa avait un peu de mal avec le tutoiement mais cela n'était qu'une pensée parmi tant d'autre dans la tempêtes et le tourbillon des pensées qui faisaient rages en permanence dans l'esprit du neko...
*Mon bras... Le milan... Balsa... Alisia... Ràna... Reilor.. Mes parents... Les Pradelles... Les nekos... Les chimères... Le temps se couvre... L'île mystérieuse Aïklando...*
"- OO regarde Aymas un loup !"
En effet, la tête en l'air perdu dans ses réflexions, le nekothrope avait vu les nuages se rassembler bien vite et le loup, bête qu'il adorait tant, se former... enfin juste une tête. Aymas n'avait aucune idée du nekothrope et cette question lui parut honnêtement très étrange. Il les savait tout de même assez nombreux pour qu'il soit difficile aux hommes de s'en prendre à eux. Il parla tout en continuant à regarder en l'air.
"- Je ne sais pas du tout combien il y a de mes semblables maintenant... Et il me semble que les humains n'ont rien contre nous maintenant... Il y a tellement de races différentes, pourquoi pas nous ? Chacun a le droit à sa liberté, c'est ce que je pense. Mais beaucoup d'hommes sont idiots, cupides et surtout avides de pouvoir... Mais bon là on risque de se perdre dans des débats philosophiques... Je suis curieux, alors si tu veux bien... tu peux me dire dans quel but tu as été créé ?"
*Ils font tellement de trucs... Balsa à bien du être créé pour une raison précise...* |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Sam 10 Avr 2010, 00:25 | |
| Aymas avait levé les yeux au ciel et semblait plongé dans des réflexions personnelles. Balsa se surpris à s'interroger sur le fond de ces pensées. Était-elle plus proches des autres qu'elle ne se l'avouait ? Le jeune homme finit par répondre. Si ses propos restaient flous, ils apportaient au moins à la chimère le point de vu d'un neko. Ainsi, les humains n'en avaient pas après eux. Cela signifiait sans doute aussi que Aymas et Alisia n'avaient pas vécus d'expérience désagréable au contact des hommes, ou alors trop peu pour systématiser leur haine envers cette race.
- … Mais bon là on risque de se perdre dans des débats philosophiques... Sans doute... - … Je suis curieux, alors si tu veux bien... tu peux me dire dans quel but tu as été créé ? Hein ?...
Balsa fut un peu surprise par la question. Elle faillit marquer l'arrêt, mais ses jambes étaient habituées à marcher sans cesse, et son allure ne fut ralentie qu'une fraction de seconde. Portant son regard au loin sur le chemin qui disparaissait au sommet d'une colline, Balsa réfléchissait à la meilleure façon de répondre.
Dur de dire... c'est pas comme si l'idée venait d'un seul homme... pas comme si chacun avait vu en moi la même expérience...
Des souvenirs refaisait surface dans l'esprit de la chimère. Des silhouettes blanches, un homme détestable, des expériences qui n'en finissaient plus... l'enfermement, l'isolement, le maintient dans l'ignorance... Un boule se noua dans l'estomac de Balsa. Elle tenta de se concentrer sur le présent pour pouvoir parler du passé avec détachement. Le vent dans ses cheveux se faisait un peu plus fort. Les Pradelles se rapprochaient, bientôt elle serait encore seule. A ce moment précis, elle souhaita retrouver sa solitude. Elle parvint finalement à dire :
- Je crois que la réponse que tu attends est que j'ai été créée dans le but d'avoir une forme d'arme vivante, combinant force, agilité et magie. Mais pour la magie c'est raté apparemment... Ce n'est pourtant pas la meilleure réponse qui soit, alors je vais le dire autrement.
Balsa reprit sa respiration, et avala sa salive. Elle tendit ensuite sa main libre devant elle, comme observant ce corps qu'on lui avait fabriqué. Elle en fit jouer les articulations, puis la laissa retomber le long de son corps, se balançant au rythme de la marche.
- Les scientifiques sont curieux, et le simple fait de savoir qu'on peut hybrider des espèces leur donne des envies de croisement à l'infini. Et puis, il y a les investisseurs, qui comptent bien vendre telle ou telle recette d'ADN dont ils auront financé les recherches. Alors je crois que les raisons de la création de chaque chimère, pas seulement moi, sont multiples.
Balsa réalisa qu'elle avait beaucoup parlé d'un coup. Trop peut-être, bien qu'il éviter un sujet sur lequel elle aurait eu beaucoup à dire... Elle choisis donc de se taire pour un moment, ne demandant plus rien à Aymas. La petite fée s'était lovée dans le coup du neko, et semblait avoir elle aussi envie de profiter de ce voyage dans le silence. Ils atteignirent rapidement le sommet de la petite colline. Devant eux s'ouvrit une prairie bordée au loin par une forêt de conifères. Et au loin, un petit point gris, de la fumée montant dans le ciel... Les Pradelles ! |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Mar 13 Avr 2010, 00:08 | |
| La réponse de Balsa lui était suffisante, elle était une arme, elle l'avait dis dès sa première phrase. Apparemment ils en ont toujours avec leur projet souvent en rapport avec la guerre et une soi-disant amélioration corporel mais tout comme apparemment les nékothropes, il finissait par créer des choses beaucoup trop éloignée des humains.Il se jouait de la nature aux dépends d'êtres vivants. Mais bon, il ne se sentait pas tant que cela concerné, après tout ce n'est pas sa génération qui as eu à s'enfuir et se cacher, et il n'a pas d'autres chimères dans sa vie. Balsa, elle souhaitais apparemment n'être que de passage.
"- Les scientifiques se jouent de la nature et de l'ordre des choses, sans vouloir t'offenser, peut-être t'ont-ils volé ta vie... qui sais ce que tu serais ou même ce que je serais s'il n'avait pas commencer à se prendre pour dieu... Je suis d'accord que sur un plan médicinale, certaine de leur espérance sont louables mais la finalité ne convient pas. - de la fumée apparaissait au loin, ses yeux de félins avaient bien distinguer un changement léger dans le ciel mais la distance ici réduite confirmait leur approche du village - A part ça, je crois que nous sommes en vue des Pradelles !"
Aymas sentait Alisia dans son cou qui n'avait pu attendre leur arrivée pour se reposée, lovée dans son cou et bordée du foulard. Balsa avait clairement du mal à exprimer de la joie et paraissait indécise à toute nouvelle découverte. Il pensait la comprendre. Il s'était sentit de la même façon lorsqu'il avait quitté la maison de son enfance. Maison ou il s'était retrouvé seul à apprendre la vie... Le nékothrope sortit sa bourse de sa poche et remarqua qu'il commençait à manquer d'argent. Mais comme toujours, il trouverait bien un moyen de rendre service pour pouvoir passer la nuit et avoir à manger, malgré son bras. D'ailleurs, la douleur s'était désormais atténuée et les soins de Balsa était réellement bénéfique. Mais il faudrait encore un peu de temps ! |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Mer 14 Avr 2010, 02:15 | |
| [Je viens de voir que j'ai fait une erreur... depuis un moment, je dis qu'on va aux Pradelles, alors que c'était censé être trop loin. On devait aller dans un hameau plus près. Mais dans ma tête, tout ça s'est mélangé, et j'ai dis que « Les Pradelles » était le nom dudit hameau. Je garde quand même ce nom, j'y suis attachée ^^]
Les Pradelles étaient accrochées à la colline. Le hameau devait compter une vingtaine de chaumières rudimentaires regroupées au bas du versant sud. D'autres étaient dressées de part et d'autre du chemin sinueux qui menait jusqu'au sommet. Au point le plus haut, trois lourdes pierres dessinaient une pyramide à base triangulaire se dressant vers le ciel. Malgré leur rythme de marche soutenu, il leur restait une grande plaine à traverser. Balsa devinait un cours d'eau serpentant au milieu des prairies et des cultures. Les hommes d'ici faisaient pousser des céréales le long du courant, le déviant pour irriguer leurs champs. Les jeunes pousses, hautes d'à peine quelque centimètres, profitait de la lumière de l'après-midi. L'astre leur fournissait la totalité de l'énergie nécessaire à leur croissance. Puis cette force vitale se transmettez aux animaux...
Un est tout, tout est un...
La chimère, après avoir contemplé le village, leva son regard vers le ciel, plissant les yeux pour mieux voir le soleil. A travers ses rayons qui brulaient la rétine, il permettait à la vie d'être possible. Balsa avait un respect presque religieux pour les forces et les beauté de la nature. Elle reporta son regard sur le chemin qui se déroulait sous leurs pieds. Aymas avait eu des mots qui étaient restés suspendus dans l'atmosphère. « peut-être t'ont-ils volé ta vie... ». Cette phrase résonnait encore dans l'esprit de la chimère. Ce fut bien après que le neko l'ait prononcée que la chimère lui répondit :
- Peut-être aussi me l'ont-ils offerte. Bien hypocrite est celui qui ne reconnaît pas son père créateur. Ils m'ont brisée, mais sans eux je ne me tiendrais pas debout ici et aujourd'hui. Je n'aurais pas existé... je n'aurais rien vu de ce monde... je n'aurais jamais rencontré Akin... ni ce neko et cette fée d'ailleurs... hum... peut-être que je n'aurais pas pu le soigner... il doit m'être reconnaissant ?... et reconnaissant envers ces tarés de scientifiques ?...
Comment pourrait-elle souhaiter ne jamais avoir existé ?... Cela ne l'empêchait pas de vouer une haine profonde à celui qui l'avait conçue, aux scientifiques insensibles et aux hommes de l'ouest satisfaits de vivre dans un monde défiant les lois de la nature. Elle avait toujours du mal à faire confiance aux individus de la race humaine, bien qu'elle admette que certaines communautés possédaient des valeurs et des intérêts respectables, et qu'elle partageait avec eux.
- Tu compte passer la nuit chez un habitant ?... Parce que, j'ai bien peur qu'il n'y ait pas d'auberge ici. C'est tout au plus un village de paysans...
Dernière édition par Balsa le Dim 18 Avr 2010, 17:38, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Ven 16 Avr 2010, 02:57 | |
| [Pas grave pour l'erreur, je me disais bien aussi... de toute façon, disons qu'on c'est beaucoup dépêcher d'y aller ^^ (à part ça, ta voix a changée ^^)]
Les Pradelles vraiment proches montrait un joli village prospère et bien ancré dans la colline. Les villageois utilisaient ingénieusement le terrain et son relief qui leurs était offert Ainsi que le ruisseau serpentant au milieu de leurs cultures encore jeunes. Depuis un moment, la chimère semblait songeuse et paraissait réfléchir. Aymas ne savait pas quoi dire et sentait un peu de fatigue maintenant qu'il se savait en vu de leur destination... si proche. Alisia dormait paisiblement, peut-être somnolait-elle mais en tout cas elle ne bougeait pas. Puis Balsa parla au nékothrope :
"- Peut-être aussi me l'ont-ils offerte. Bien hypocrite est celui qui ne reconnaît pas son père créateur. Ils m'ont brisée, mais sans eux je ne me tiendrais pas debout ici et aujourd'hui. - elle réfléchit quelques secondes de plus avant de continuer pendant qu'Aymas se rendait compte que sa phrase l'avait marquée - Tu compte passer la nuit chez un habitant ?... - elle s'habituait au tutoiement - Parce que, j'ai bien peur qu'il n'y ait pas d'auberge ici. C'est tout au plus un village de paysans...
- C'est ce que nous faisons en général, l'argent n'est pas facile à se procurer alors nous rendons des services pour le logement. Le pouvoir d'Alisia est quelque fois utile, peut-être pourras-tu en avoir un aperçut. Et puis je me débrouille comme je peut, j'ai fait tellement de choses ! De plus, les gens de la régions sont généralement gentils, et mon état les rendra charitables bien que je me refuse à profiter d'eux. Je sais ce que c'est que d'avoir à se débrouiller seul dans une ferme. Quand je serais remis, vu l'âge des pousse ici, il y aura sûrement à faire pour les aider... arrosage selon le soleil et traitement des jeunes pousses. - à son tour d'hésiter un moment - Je suis désolé pour ce que j'ai dis, je ne voulais pas m'étendre sur l'existence ou non mais plutôt sur la façon dont notre vit se serait déroulé avec ou sans l'intervention de gens tels que les scientifiques !" |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Dim 18 Avr 2010, 17:38 | |
| Aymas et Alisia semblaient pouvoir vivre de services rendus. Le neko comptait sur la gentillesse des gens et sur leur compassion. Les pouvoirs de la fée devaient s'avérer utile pour les hommes. Mais Aymas oubliait de prendre plusieurs choses en compte. D'abord, si la majorité des hommes de cette région était serviables, ce n'était pas le cas de tous. Certains avaient des intentions mauvaises envers les étrangers, et faisaient preuve d'un racisme virulent. Quant aux pouvoirs de Alisia, même s'ils pouvaient leur simplifié la vie, il fallait bien se rappeler qu'ils se débrouillaient très bien sans. En plus, les hommes avaient parfois tendance à avoir peur de la magie.
- … Je suis désolé pour ce que j'ai dis, je ne voulais pas m'étendre sur l'existence ou non mais plutôt sur la façon dont notre vit se serait déroulé avec ou sans l'intervention de gens tels que les scientifiques ! - Je comprend bien, mais comme dans mon cas je n'aurais pas existé sans eux, c'est assez délicat. Balsa posa un regard curieux en direction de la petite fée qui dormait dans le cou du jeune homme. - J'espère avoir l'honneur de pouvoir contempler sa force. Curiosité malsaine ?... je m'approche des scientifiques ?...
Un petit groupe de corbeaux se posa sur leur droite, et commença à manger les vers qui brassaient la terre encore meuble d'un champ de blé. Il croassaient, voletaient, mesuraient leur force entre eux. Mais finalement tous mangeaient à leur faim. L'épouvantail qui se dressait à quelques mètres n'effrayait pas les oiseaux qui étaient assez intelligents pour reconnaître un homme d'un pantin. Le trio de voyageur passa bientôt un petit pont de bois au-dessus de la rivière, et suivit le chemin qui la longeait ensuite, remontant le courant jusqu'à l'entrée du village. Il arrivèrent bientôt au niveau d'un verger, où quelques hommes élaguaient les arbres, les soulageant du poids des branches mortes par le gel pendant l'hiver. Les paysans arrêtèrent un instant leurs travaux, regardant passer Aymas et Balsa. Ils semblaient un peu surpris de voir un neko ici, mais pas choqués ni effrayés. La chimère avait dissimulée sa longue queue sous sa jupe depuis qu'elle les avait aperçus. Ses marques noires au visage et la lance sur laquelle elle s'appuyait suffisaient à provoquer l'interrogation, et souvent la crainte, dans les regard des hommes. Ces derniers ne dirent mot, et reprirent rapidement leurs activités.
- Je comprend ce que tu me disais tout à l'heure sur ton peuple. Vous semblez bien acceptés. Même avec tes oreilles, tu leur inspirais beaucoup plus confiance que moi...
Mais Balsa ne se plaignait pas de cette situation. Elle aimait garde une certaine distance avec les humains, et que ces derniers la respecte. C'était une forme de racisme, mais elle voyait ces créatures comme une espèce dangereuse et parfois envahissante. Bien qu'elle ne mette pas tous les hommes dans le même panier, elle les considérait inférieurs aux autres races, inférieurs à elle.
- J'aimerais bien monter voir la structure en pierre qu'ils ont dressé au sommet de la colline, qu'en dis-tu ?
La chimère comptait laisser bientôt ses compagnons du jour, et reprendre la route seule. Elle espérait avoir la chance de voir Alisia utiliser sa magie, mais elle ne voulait pas le demander pour l'instant, elle attendait d'être là-haut... |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Lun 19 Avr 2010, 22:29 | |
| Balsa croyait apparemment qu'elle n'aurait pas exister sans ses créateurs d'ailleurs, elle l'avait explicitement dis d'ailleurs. Mais d'après Aymas, même si elle n'avait pas été dans ce corps, son esprit aurait très bien pu apparaitre dans un autre. Bien sur le caractère et l'expérience résultante de son vécu aurait été totalement différente ! Mais bon... il n'avait pas trop envie de s'étendre sur ce sujet.
"- J'espère avoir l'honneur de pouvoir contempler sa force.
- Je suis sur qu'elle pourras te le montrer sans problèmes !"
Il lui avait répondu tandis qu'ils passaient devant un groupes de villageois ce qui fit qu'elle ne releva pas la remarque. Ils regardaient Balsa étrangement ainsi que lui-même mais la femme à la lance avec des marque sur le visage était plus intimidante qu'un nékothrope dont les gens commençait à s'habituer. La chimère paraissait affectée par la façon dont il la regardait. Après avoir observé un moment ils reprirent leurs occupations.
"- Je comprend ce que tu me disais tout à l'heure sur ton peuple. Vous semblez bien acceptés. Même avec tes oreilles, tu leur inspirais beaucoup plus confiance que moi... - il allait répondre mais elle reprit - J'aimerais bien monter voir la structure en pierre qu'ils ont dressé au sommet de la colline, qu'en dis-tu ?
- Bien sur, si tu veux monter la-haut pas de problème. Tu vas nous quitter une fois la-bas j'imagine... Si j'ai bien compris ça te dis rien de passer la nuit ici... Mais tu n'as pas à t'inquiéter pour les personnes ici, Il y a tellement de races et de créatures étranges en ce monde, pourquoi en aurait-il contre toi qui leur ressemble beaucoup... As-tu entendu parler des nains, des géants, des centaure, des sirènes... ?"
Aymas recommençait à parler beaucoup, il prenait quand même le temps d'observer les maisons et personnes devant lesquels ils passaient pour repérer chez qui aller ou à qui parler, qui leur souriait et qui faisait moins attention à eux... |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Mar 20 Avr 2010, 15:21 | |
| [Désolée, réponse courte... Je te laisse les descriptions pour ton prochain post ^^]
La rivière qui coulait sur leur droite scintillait à la lumière du soleil. Quelques moulins à eau avait été construit afin d'utiliser l'énergie de la rivière pour broyer les céréales quand la récolte serait prête. Aymas, Alisia et Balsa en dépassèrent un, qui tournait à vide. Sur la gauche, un étroit chemin menait à un grand corps de ferme. Les hommes élevaient quelques vaches et moutons sur les pâturages verdoyants.
- La différence avec les nains, centaures, géants et les autres, c'est qu'ils vivent dans des territoires bien définis. Ils ne sont pas censés croisés les humains. A peine font-ils un peu de commerce avec eux...
Balsa rêvait de partir sur les autres îles de l'archipel. Elle voulait connaître les modes de vies de chaque créature, espérant un jour trouver un peuple qui vivait selon le valeurs de la chimères. Alors peut-être s'installerait-elle... pour un temps...
- Ceux qui n'ont pas de foyer sont obligés de voyager ou de s'intégrer à une culture étrangère. Personnellement, j'ai choisis le voyage.
Aymas répondit, puis ils gardèrent le silence jusqu'à l'entrée du village. Celle-ci n'était pas gardée, et si ceux qu'ils croisaient avaient parfois un regard interrogateur, aucun ne sembla dérangé par leur présence. La route cessa de suivre la rivière pour passer entre des prairies broutées par des vaches rousses aux longues cornes horizontales. Les taureaux étaient maintenus isolés dans femelles et de leurs veaux. Ces derniers étaient encore très jeunes, nés à l'aube du printemps. Les maisons du bourg étaient petites, faites de bois et de toits en chaume. De la fumée s'élevait de leurs cheminées. Balsa sentit des odeurs de viande fumée, de poissons cuits au feu et de légumes en bouillon. Ces senteurs réveillaient sa faim, mais elle n'avait ne voulait rien acheter ici. Elle savait que la rivière regorgeait de poissons revenus des océans pour pondre leurs œufs. En partant, elle descendrait probablement le cour d'eau jsuqu'à un endroit calme où elle pourrait pécher sans être interrompue par les hommes. |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Jeu 22 Avr 2010, 10:18 | |
| "- La différence avec les nains, centaures, géants et les autres, c'est qu'ils vivent dans des territoires bien définis. Ils ne sont pas censés croisés les humains. A peine font-ils un peu de commerce avec eux..."
Balsa avait raison, tout ces êtres avaient un foyer, des semblables proches, des communautés soudés ou alors un mode de vie solitaire naturelle. Pas comme lui et Alisia qui n'avaient plus rien à faire de la ou ils venaient, plus personnes, plus de bien ! Sa vie était un combat de tout les jours, Aymas ne le montrait pas et montrait une bonne joie de vivre. Il n'aidait tout de même pas par nécessité mais par plaisir et parce qu'il savait que le monde avait besoin d'aide. Même s'il ne recevait pas d'aide, de logis ou de repas en échange il le ferait quand même, quelque soit la race de l'individu en face, qui que ce soit ! Mais ça il le gardait pour lui.
"- Ceux qui n'ont pas de foyer sont obligés de voyager ou de s'intégrer à une culture étrangère. Personnellement, j'ai choisis le voyage.
- A quoi bon s'intégrer tant qu'on ne se sent pas chez soi ? Le voyage est très bien !"
Le nékothropes doutait qu'il se sente un un jour chez lui. Sa maison, il l'avait brûler pour ne pas avoir à y revenir ! Il n'avait plus personne à part Alisia, les humains menaient leur petites vies tranquille et les autres races de même. Mais toutes les chimères, y compris les nékothropes, ne pouvaient s'installer comme si de rien n'était et rester à la merci du temps et de l'inactivité. Il pouvaient être traqué, susciter la jalousie ou le dégouts par leur différence. Il le comprenait et n'en voulait à personne. Mais il faisait attention de ne jamais rester trop longtemps à chaque endroit !
Pendant qu'ils parlaient et pensait, Il avait pénétré à l'intérieur même du petit hameau, le bourg était construit à la façon nordique, du fait qu'il se trouvait sur un colline, trois, quatre ou peut-être cinq rangées circulaire de maison partaient d'une petite place au cantre, laissant deux rues plus importantes au centre, crucifiant la ville d'un axe nord-sud et d'un axe est-ouest. Des silos de céréales presque vide ce trouvaient à l'entré invisible (puisque les bords sont non défini précisément par une quelconque palissade) du village. Une maison au centre était totalement en pierre, ce devait être une maison communale ou celle de quelqu'un d'important possédant une certaine forme de noblesse. Les autres maison était en bois, solidement construites bien que petites avec toutes une petite cheminée fumante traversant le toit en chaume. La place centrale, qui étaient pavé, étonnant pour un petit village comme celui-ci, possédait en son centre un rocher d'où l'eau coulait provenant surement d'une source naturelle avant de se déverser dans un bassin tout autour !Il passèrent donc devant et continuèrent vers la structure en pierre sur le sommet de la colline, à la pseudo-sortie Nord des Pradelles. |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Ven 23 Avr 2010, 01:56 | |
| Alisia rêvait, elle rêvait de son village natale se voyant jouer avec ses amis ses parents souriant, ils étaient heureux et rien d’autre ne comptait. Elle s’amusait lorsque des orc attaquèrent les prenant par surprise tuant tous sur leurs passage. La fée se réveilla brusquement, de surprise et de peur, se redressant d’un seul coup elle failli tomber de l’épaule de son ami se rattrapant de justesse elle regarda autour d’elle elle remarqua qu’ils étaient a la sortie d’un petit hameaux. Regardant en l’air elle remarqua que le soleil avait bien avancé et approcher de la dernière étape de sa course dans le ciel.*J’ai dormi tout ce temps?*, elle regarda a nouveaux autours d’elle ne connaissant pas l’endroit, baillant fortement elle demanda d’une petite voix. " Ou somme nous? " Peut-être était-il arriver a leur destination, en tout cas elle commençait a avoir faim est entendit son estomac faire un petit bruit pour montrer qu’il approuvait sa pensée. Elle attendit patiemment la réponse, rêvassant rassurer car ce qu’elle avait vue juste avant n’était qu’un rêve. Un rêve qui c’était passé réellement mais un rêve tout de même. |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Sam 24 Avr 2010, 14:49 | |
| Il arrivèrent au pied de l'étrange pyramide alors qu'Alisia se réveillait sur l'épaule de Aymas. La petite fée demanda où ils se trouvaient. La chimère laissa le neko lui répondre. A côté d'eux, les trois blocs apparemment taillés à la main se rejoignaient à plus de quatre mètres de haut. Balsa posa sa lance contre celui qui était le plus proche d'elle et passa sa main sur la surface lisse de la roche claire. Construite au sommet de la colline, pointant vers le ciel... une structure religieuse ? Un lien avec l'au-dessus ?... Elle marcha jusqu'au centre de la pyramide et leva les yeux.
- C'est quand même impressionnant ce qu'ils peuvent construire. Il en faut du temps et de l'énergie pour bâtir une telle structure...
Elle tomba son regard sur le neko. Elle réalisait qu'était venu le moment des adieux comme à chaque fois... C'était le destin des voyageurs, de ne jamais dire « au revoir ». Mais la vie réservait parfois des surprises en forçant le destin. Alors le voyageur retrouvait parmi la foule un visage familier. Que ferait Balsa si elle revoyait Aymas et Alisia un jour ?... Probablement les saluer, passer un moment ensemble et se contant les épreuves qu'ils avaient traversé depuis leur séparation. Elle n'avait que peu parlé à la fée, mais s'était attachée quelque part au neko. Elle espérait que sa blessure guérisse rapidement. Le village s'étendait aux pieds de la colline. D'ici, on pouvait avoir l'impression de contempler un petit monde d'humains. Ils étaient bien organisés. Les maisons se concentraient autour de la place centrale, et de larges routes de terres permettaient le bonne circulation des hommes et des denrées. Des champs aux fermes, des fermes au silos, des silos aux étals du marché... Balsa aimait a étudier la société humaine comme un groupe d'animaux. Ils répondaient aux mêmes instincts et utilisaient parfois brillamment leur capacités intellectuelles pour mettre en place un mode de vie sécuritaire. La chimère revenait sur ce moment passé avec Aymas... ils étaient vite arrivés aux Pradelles mais la jeune femme avait pu en apprendre plus sur lui, la discussion avait été intéressante. Balsa reprit sa lance et revint vers le groupe. Elle n'oublierais pas cette rencontre, ces voyageurs liés par la complicité, cette fée dont elle partageait une partie des gènes, ce neko qui se plaisait à vivre parmi les hommes...
- Au fait Alisia, pourriez-vous me montrer votre magie ?
Son ton était insistant et elle avait utiliser naturellement le vouvoiement. Elle trouva elle-même cette tournure étrange, mais elle n'avait pas réfléchit avant de s'exprimer. Elle espérait pouvoir l'observer avec une curiosité saine, pas comme les scientifiques qui se devaient de décortiquer, tester, mesurer et finalement autopsier chaque créature de ce monde. Elle voulait juste savoir ce qu'elle aurait pu être. Peu être au fond d'elle y avait-il un espoir que, quand elle verrait la fée s'exécuter, elle comprendrait mieux les mécanismes de la magie... Pourrait-elle alors l'utiliser en retour ? |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Lun 26 Avr 2010, 00:50 | |
| Arrivé à l'étrange structure en pierre, Alisia s'était réveillée et avait manqué de tomber mais s'était rattrapée avant qu'Aymas ne réagisse ! Elle avait demandé ou ils étaient, en effet sa devait lui avoir fait bizarre de dormir une bonne partie de la journée, mais ses ailes en avaient besoins ! Balsa s'avança alors que le nékothrope restait planté là à regarder et observer l'étrange pyramide en face de lui ! Il répondit alors à Alisia tout en se souvenant de la de la curiosité de Balsa à leur rencontre :
"- On est déjà aux Pradelles, on ira demander tout à l'heure ou loger ! - il se pencha et se mit à chuchoter - Je crois que Balsa voudras te demander quelque chose !"
Ils regarda de nouveaux l'édifice ! Les blocs se joignaient en pointant vers le haut, jamais il n'avait vu semblable structure érigée par les hommes. La roche clair ne paraissait même pas provenir de cette colline dont la roche était plus foncée et granuleuse ! Elle semblait vouloir élever la colline avec elle vers le ciel et le village avait sa rue nord-sud principal qui pointait directement vers les blocs ! La chimère toucha la pierre :
"- C'est quand même impressionnant ce qu'ils peuvent construire. Il en faut du temps et de l'énergie pour bâtir une telle structure..."
Puis elle le regarda alors que lui continuait d'observer, il sentait son regard interrogateur, il savait que comme lui il fut un temps, lorsqu'il découvrait le monde, se posait toute sorte de question, non seulement sur la société et la façon de vivre des différents êtres vivants mais également sur les relations avec ces rencontres. Aymas avait décidé d'être amical avec tout ceux qui ne ferait pas état d'agressivité envers quiconque. Il savait même ce que devait se dire Balsa, il savait qu'elle allait les quitter... lui-même avait passer se stade, il avait abandonné la vie d'errance solitaire bien qu'il soit avec Alisia pour préférer désormais voyager avec des compagnons ! Comme une nouvelle famille ! Mais il laissait les gens a leur propres choix, c'est alors qu'il ne l'aurait cru si direct :
"- Au fait Alisia, pourriez-vous me montrer votre magie ?"
Aymas légèrement étonné, laissa à Alisia l'occasion de parler, cela la concernait entièrement mais il se demandait comment elle ferais sa démonstration, au vu de son pouvoir si particulier ! Il chercha vite une idée au cas ou elle n'en trouvait par car il savait très bien qu'elle accepterait, pendant ce temps la il sourit gentiment à la chimère, sachant que le temps venait et se rapprochait incessamment de se quitter car telle serait probablement son choix ! |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Mar 27 Avr 2010, 16:26 | |
| Alisia écouta la réponse, elle était surprise d’être déjà au Pradelles, elle s’étira et bailla de nouveaux, surprise par la fin de la phrase, elle réfléchit a ce qu’elle pouvait bien demander mais ne trouva pas vraiment ce qu’elle pouvait bien montrer. "- Au fait Alisia, pourriez-vous me montrer votre magie ?" A la magie, question éternelle et sans vraie explication que chaque fée posséder une parcelle a sa naissance. Chaque fée possède un seul et unique pouvoir qui donne de multiple possibilité. Le pouvoir d’Alisia était plus compliquer que la moyenne, en effet sont pouvoir consistait a chauffer tout ceux qu’elle voulait avec ces main, en gros elle pouvait régler la température d’un objet ou même des molécule flottant autour d’elle. Ainsi elle pouvait chauffer un espace confiner comme la pièce d’une maison a la température souhaiter. Elle resta immobile puis agita doucement ses ailes, constatant qu’elle pouvait les bouger plus facilement, elle s’envola enfin et demanda un morceau de tissu au neko qui lui passa l’objet. Elle s’approcha ensuite doucement de Balsa tenant le tissu a une main qui mesurait une dizaine de cm et posa sa deuxième main sur le bas du tissu chauffant les molécule (du tissu) de plus en plus fort. Quelques seconde passèrent et le tissu devint rougeoyant, devenant rapidement cendre sans pour autant s’enflammer, avant que la combustion n’atteigne sa deuxième main elle lacha le tissu qui arrêta de chauffer instantanément et s’adressa a Balsa. "Je ne sais pas si tu sais, mais chaque fée a un pouvoir, un seul et unique pouvoir. Certain peuve crée de la glace, d’autre peuvent soigner les blessure. Moi mon pouvoir consiste a pouvoir chauffer quand je le veux et a la température que je veux tout ce que mes mains touche, que ce soit les molécule d’air, ou n’importe qu’elle solide et liquide. " Elle resta en suspension dans l’air, heureuse de pouvoir voler et d’avoir tenu la promesse qu’elle avait faite lorsqu’il c’était rencontré. |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Mar 27 Avr 2010, 21:39 | |
| - Spoiler:
Je change mes dialogues, c'est volontaire. J'en avait marre de ce bleu foncé, d'autant que même sans couleurs, ça se comprend bien, non ?
Aymas renseigna la petite fée sur leur localisation, avant de lui murmurer quelque chose que l'ouïe pourtant fine de Balsa ne sut discerner des piaillements des jeunes oiseaux qui appelaient leurs parents depuis le nid. La chimère sentit une étrange frustration. Elle était jalouse ? Non, elle se sentait simplement mise à l'écart. Elle ne pouvait être dans la confidence des compagnons qui se connaissaient depuis des années. Ils étaient complices, amis, intimes... Balsa connaissait ces liens fragiles pour les avoir établis avec l'anubite qui l'avait élevée. Si le neko semblait impressionné par la structure de pierre, Alisia n'y prêta guère attention. La fée avait gardé un regard interrogateur après les dires de Aymas. Leur complicité avait-elle ses limites ? Ou alors quelque chose lui échappait. Elle eut l'air d'enfin comprendre quand la chimère lui demanda de montrer sa magie. Balsa recula, laissant de la place à la fée. Comme elle ne savait pas du tout à quoi s'attendre, elle lui laissa plusieurs mètres de manœuvre, et s'adossa au bloc de roche claire le plus proche. Elle garda le silence et focalisa toute son attention sur les gestes de Alisia. Celle-ci décolla de l'épaule du neko, apparemment en meilleure forme grâce au repos qu'elle s'était accordé. Elle demanda à son compagnon un morceau de tissu qu'il lui donna, puis elle s'approcha de la chimère. Cette dernière eut un léger mouvement de recul, d'abord surprise que la fée vienne si près d'elle. Mais elle se rassura vite, plissa les paupières pour protéger ses yeux du soleil alors qu'elle dilatait ses pupilles pour mieux voir en détails les manipulations de Alisia. Prenant de ses mains le bout de tissu à chaque extrémité, elle se concentra, parfaitement immobile en suspension dans l'air. La magie était en train d'opérer ? Il n'y avait aucun indice d'un quelconque sortilège... Les narines de la chimère furent saisies d'une odeur de brûlé. Le tissu était devenu incandescent, sans flammes. Il se tordait sous la chaleur, dégageant un fin filet de fumée noire. Puis, après le passage de la vague comburante, les fibres n'étaient plus que cendres qui tombèrent vers le sol, portées par un léger vent du sud. Rien... La chimère n'avait rien vu. Pas d'incantation, pas de cercle d'alchimie, pas de substrat à la réaction... Non, Balsa n'avait rien appris qui puisse la guider sur le chemin de la pratique de la magie. Mais elle avait été impressionnée, mystifiée... Alisia avait gagné son respect, plus que son amitié d'ailleurs car elle en savait très peu sur la petite fée. Mis à part le fait qu'elle accompagnait Aymas. La jeune chimère inclina la tête vers elle, et força son tutoiement : - C'est très impressionnant. Je te remercie de me l'avoir montré. La brise souleva les mèches qui tombaient devant ses yeux. Le vent la poussait vers la plaine fertile, et bien au-delà. Traverser la forêt, aller jusqu'à l'océan... tant de rêves de voyages à réaliser. Balsa regarda la fée, puis le neko dans les yeux. - Je suis contente d'avoir croisé votre route. J'ai apprécié ta compagnie Aymas, et vous m'en avez appris un peu plus sur ce monde, merci à tous les deux. Alors la chimère tourna les talons. Elle ne voulait pas s'étendre en adieux et en remerciements. Elle n'était pas triste de partir, de les quitter. C'était pour elle une sorte de retour à la normale. La panthère retrouvait sa solitude et pouvait à nouveau se perdre dans le flot de ses pensées. A moins que...
Dernière édition par Balsa le Ven 30 Avr 2010, 01:31, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Ven 30 Avr 2010, 01:26 | |
| [Je continue de mettre tes dialogues en couleur, je préfère =) mais toi tu fais comme tu veux !]
Suite à la question de la chimère, Alisia compris ce qu'Aymas lui avait chuchoté précédemment. Il observa donc sa façon de faire, elle lui demanda un tissu, qu'il retira de sa tenue déjà déchiré au niveau de son bras abimé. Elle se tourna ensuite vers Balsa et effectua son tour. Pendant ce temps la, le nékothrope s'était approché puisque la fée lui tournait le dos. Il croisa les bras le temps de voir le tissus noircir sans flamme aucune et disparaitre happé par le vent avant de toucher le sol !
Aymas avait sembler voir une empreinte de déception passer subrepticement sur le visage de la chimère avant qu'Alisia ne lui explique les différences entre fées. Maintenant c'était presque de l'admiration qui brillait dans les yeux de Balsa derrière son visage inexpressif ! Aymas était content mais également déçue car il savait que cela n'aiderait pas Balsa ! Celle ci remercia la fée... Une petite brise se leva pendant qu'un étrange silence s'installait, laissant le temps a Balsa de les regarder chacun dans les yeux ! Elle brisa vite le silence pesant :
"- Je suis contente d'avoir croisée votre route. J'ai apprécier ta compagnie Aymas, et vous m'en avez appris un peu plus sur ce monde, merci à tous les deux."
Elle tourna alors très vite les talons après cette déclaration. Aymas ne pouvait pas la laisser partir comme ça mais se devait de respecter son choix ! Il lui prit alors une envie soudaine, il ne pouvait pas la laisser comme ça, il fallait qu'il lui dise... il n'aimait pas connaitre des gens et devoir les quitter. Surtout des personnes qui lui ressemblait tant, ou du moins comme il avait été. Il s'avança vivement, ses bruits de pas couvert par le bruit du vent au sommet de la colline et posa doucement sa main sur l'épaule à Balsa la faisant se retourner. Il la regarda une seconde avant de se rapprocher de manière féline et de lui passer un bras au-dessus de son épaule droite et l'autre en dessous de son bras gauche. Il la serra, posant son menton sur son épaule. Il se demandait quelle tête elle faisait... trois secondes à peine et il se recula d'un pas tout aussi vivement tout en parlant d'une voix un peu émue :
"Ceci signifie que je t'apprécie beaucoup et que je te considère comme mon amie... On se retrouvera à Reilor... Je te promets d'y être le plus tôt possible après être guérit - Il lui tourna le dos et baissa la tête - Bon voyage Balsa !" |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Sam 01 Mai 2010, 16:04 | |
| Alisia sourit heureuse d’avoir pu lui rendre service, elle ne savait absolument pas si cela aller aider la chimère mais au moins elle avait essayer quelque chose pour l’aider et c’était toujours mieux que rien. Les yeux de Balsa était rempli d’admiration et cela la gêner quelque peu, pour elle cela était normale mais elle savait que pour tous les autre ce genre de chose était extraordinaire.
"- Je suis contente d'avoir croisée votre route. J'ai apprécier ta compagnie Aymas, et vous m'en avez appris un peu plus sur ce monde, merci à tous les deux." "Ceci signifie que je t'apprécie beaucoup et que je te considère comme mon amie... On se retrouvera à Reilor... Je te promets d'y être le plus tôt possible après être guérit. Bon voyage Balsa !" Elle s’approcha de balsa en souriant elle comprenait qu’elle veuille partir, chaque personne suive leur propre chemin et elle n’avait pas a interférez dans leur route, chacun a ses choix et elle devait les respecter. Elle s’approcha donc d’elle et posa ses mains sur son coup diffusant une douce chaleur agréable dans son corps et murmura dans son oreille. " Voila ma propre façon de dire en revoir, amuse toi bien on se reverra au port de la capital. Bon voyage. " Elle se revola lentement et lui sourit avant de retourner vers son ami volant lentement et se stabilisa juste a coter de lui avant de se retourner pour regarder la chimère. |
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| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Dim 02 Mai 2010, 15:10 | |
| Une main se posa sur l’épaule de la chimère. Elle ferma un instant les yeux. Elle avait envisagé que le neko puisse la rattraper, il semblait être d’un genre beaucoup plus attaché aux gens que la jeune femme. Après tout, ne lui avait-il pas proposé de les suivre bien qu’ils ne se connaissent que depuis quelques heures ? Elle se laissa pivoter sur elle-même, rouvrant les paupières pour plonger son regard dans celui de Aymas. Il avait une étrange expression, ses yeux pétillants de malice, un sourire à la fois amical et gêné… Le neko passa ses bras autour de Balsa et la serra contre lui, posant sa tête féline sur l’épaule de la chimère. Surprise… Ce fut la première réaction qu’eut Balsa. Pourquoi une telle démonstration d’affection ? Qui étaient-ils l’un pour l’autre finalement ? Seulement deux voyageurs dont les routes s’étaient croisées par un bel après-midi de printemps. Puis la chimère se laissa envahir par la chaleur tout contre elle et un sentiment d’apaisement détendit chaque parcelle de son corps. Elle se surprit à savourer ces secondes suspendues dans le vent qui soulevait ses cheveux et balançait les oreilles du jeune neko. Elle allait poser sa main dans le dos de Aymas mais celui-ci fit un pas en arrière. Il se justifia d’une voix tremblotante marquée par l’émotion. Il promettait de retrouver Balsa à Reilor, idée qui ne déplaisait pas à la chimère. Mais le neko ignorait l’influence néfaste qu’avait la civilisation humaine sur le comportement et les pulsions de la chimère. - Bon voyage Balsa ! Il s’était retourné… Pourquoi cachait-il ses émotions après les avoir étalées si largement ?... La petite fée vint à son tour, tout sourire, apposer une douce chaleur dans le cou de la chimère. Avait-elle agit de sa propre volonté ou imitait-elle seulement son compagnon ? Cette sensation chaude qu’elle dégageait était sans aucun doute magique. Alisia intima à Balsa de bien s’amuser, ce que la jeune femme trouva somme toute assez étrange. Puis, comme une promesse, elle lui donnait rendez-vous au port de Reilor, avant de lui souhaiter bon voyage à son tour. La chimère était un peu confuse, mais sa part d’humanité avait reçu ces preuves d’amitié avec bonheur. Elle sentait que le destin avait noué ici des liens qui ne se rompraient pas si facilement. Cela la fit presque sourire. - On se reverra ! Elle fit un léger signe de la main que seule Alisia put apprécier, Aymas lui tournant à présent le dos. La chimère fit quelques pas en arrière, s’imprégnant une dernière fois de l’image des deux compagnons qui lui avaient ouvert leur cœur et accordé leur confiance. Puis elle se retourna et se remit en route, l’esprit léger. Elle sentait monter en elle une force nouvelle et elle se laissa bercer par le rythme de ses pas. De ses longues foulées, elle allait rapidement traverser les Pradelles. Si elle n’avait pas vraiment su dans quelle direction elle devait avancer jusqu'à présent, elle savait maintenant qu’elle allait, ou plutôt qu’elle devait, marcher jusqu’à la capitale… - Spoiler:
Rp fini pour moi ... La suite à Reilor !
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| | | Invité
| Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps Dim 09 Mai 2010, 21:42 | |
| Aymas pu voir Alisia s'avancer mais ne vit pas ce qu'elle fit, il s'était tourné car il ne supportait pas de quitter quelqu'un. Cela le rendait beaucoup trop triste ! Et puis cette démonstration soudaine pour quelqu'un qu'il ne connaissais pas depuis si longtemps que ça l'avais lui-même étonné ! Il sentit Alisia revenir vers lui en disant quelque mots semblables aux siens a Balsa. Il était très ému et une larme perla sur l'une de ses joue. Il lui devait d'avoir encore un bras car la gangrène n'est pas rare lorsque l'on se soigne mal et il lui devait une écharpe, il contait bien lui rendre tout ce dont il lui était redevable. Il contait donc la revoir à Reilor !
"- On se reverra !"
Aymas redressa sa tête d'un coup, ces mots venant d'elle lui faisait chaud au cœur. Il était content qu'elle démontre aussi de l'amitié mais n'osa toujours pas se retourner, sentant qu'il avait totalement rougit. Il espérait que son voyage se passe bien et qu'il puisse se revoir au plus tôt. Il entendit ses pas s'éloigner tranquillement et se retourna au bout de quelques minutes avant de l'apercevoir déjà loin ! Cette image était triste mais de savoir qu'il la retrouverais lui donnait du courage, revoir quelqu'un qu'il avait rencontré était toujours un bonheur en soi !
*On se reverra !*
"- Allons-y Alisia, la nuit va vite arriver !"
Il s'avança donc tranquillement vers le village dans l'intention de trouver le gîte et le couvert, proposant de rendre service en échange... |
| | | | Sujet: Re: Repos du voyageur à l'aube du printemps | |
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| | | | Repos du voyageur à l'aube du printemps | |
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