Une rencontre imprévu [Abel]

Lillandrile marchait tranquillement dans la forêt. Depuis son voyage chez les elfes, elle avait appris plein de chose et surtout une. Son peuple était bien trop arrogant et sur de lui. A part s’occuper d’eux, il ne faisait pas grand-chose de vraiment utile. Bien sur la beauté leur était allouée ainsi qu’une très très longue vie. Cependant, elle préféré rencontrer d’autre personne. Son agoraphobie s’était pas mal diminuée depuis qu’elle avait rencontré des gens de son peuple, elle avait préféré partir sur les routes pour voir du monde et le monde en lui-même.

Elle était décidée à devenir un sage qui partirait a la recherche d’autre chose, une chose que son peuple croyait entièrement posséder : La connaissance. Au fond d’elle, elle savait qu’il y avait autre chose, d’autre chose à découvrir et a comprendre aussi était-elle partit. Elle avançait tranquillement sur le chemin quand elle se remémora une nouvelle fois son voyage parmi les elfes. Elle n’avait malheureusement pas trouvé ses parents, cependant elle espérait que durant son voyage elle pourrait en apprendre un peu sur eux.

Elle s’avança enfin dans la ville. Un petit pincement au cœur tout de même. Certes elle avait moins peur mais elle n’aimait toujours pas quand il y avait trop de monde. Elle sera contre elle sa sacoche d’alchimie et d’herboristerie qui contenait aussi son argent et tout le reste. Même si elle était partit en voyage, elle n’en restait pas moins fière de son métier et n’en restait pas moins non plus une guerrière. Cependant elle n’avait plus aucune arme. Aussi se dirigea-t-elle vers le marchand d’arme le plus proche qu’elle trouvait.

Elle regarda et trouva de petites dagues sympa et facile a cacher, mais ce qui l’attira le plus était une épée courte finement forgé qu’elle trouvait magnifique. Elle héla le marchand :

- Excusez-moi, j’aimerais vous prendre ses deux petites dagues et les deux épées courtes ici présentent s’il vous plait.

Le marchant la regarda d’abord d’un air perplexe puis lui vendit ce qu’elle lui avait demandé. Lillandrile attacha les épées à la ceinture qu’elle portait en prévision et rangea les dagues dans son sac à dos. Puis elle se dirigea vers le marchand de vivre. Elle s’arrêta un instant puis rencontra le regard d’un jeune homme. Il avait quelque chose de différent des autres, Lillandrile le regarda intensément. Elle aimerait bien le connaitre mais jamais elle n’oserait l’aborder.

Invité

Reilor, ça fait si longtemps que je ne suis pas venus ici. Neuf ans, ça fait neuf ans que j'ai quitté la maison. Je suis content de revenir. L'avenue principale, elle n'a pas changé il y a autant de monde que dans mes souvenirs toujours autant de marchand et d'acheteur. Je me dirige vers une étale de fruits et légumes. Le marchand me regarde bizarrement. C'est vrai que je ne suis pas très propres sur moi.

"Bonjour, deux pommes s'il vous plait."
"Voici."

Je glisse les pommes dans mon sac à coter des fioles. Après avoir remercié le vendeur je décide de chercher après une auberge. Ça fait tellement longtemps que je ne sais pas où chercher. Je regarde un peu les passants hésitants a en accoster un pour lui demander mon chemin. Mon regard croise celui d'une elfe, je suis un peu surpris je n'en ai jamais vu jusqu'à présent. Elle n'est pas très grande, les cheveux blonds et les yeux bleus. J'hésite un moment puis je me lance.

*Qu'est-ce que je risque au pire?*

"Excuser moi, je cherche une auberge. Pourriez-vous m'aider?"

Lillandrile le regarda interloqué. Non pas parce que quelqu’un homme lui parlait hein, mais seulement parce qu’il était le seul à le faire depuis qu’elle était arrivée ici. Les gens la considéraient comme un être capable de sauter à tout moment (une petite bombe a retardement). Comme si à chaque remarque ou à chaque parole elle allait commencer a se battre.

Lillandrile n’était pas comme tous les elfes. Certes, elle savait se battre, mais elle ne se consacrait pas à l’art du combat, et de plus elle ne méprisait pas les autres civilisations comme le faisait ses pères. Elle détestait leur attitudes face aux autres ‘‘races’’, surtout que la leur était en déclin permanent et que dans les autres civilisations, il y avait aussi beaucoup à apprendre.

Lillandrile considéra le jeune homme devant elle, un peu plus grand qu’elle, les yeux et les cheveux bruns, à peu près le même âge qu’elle finalement. Un peu sale par contre, il lui faudrait une bonne douche. Et de plus c’était le jeune homme qu’elle regardait à l’instant. Il avait l’air sympathique et s’il avait osé l’abordé, elle lui répondrait certainement.

-Bien sur que je peux vous aider, ce n’est pas un problème (Lillandrile esquissa un sourire). Je me rends moi-même à l’auberge que j’ai choisis pour la nuit, ils ont une cuisine d’enfer, venait je vais vous y conduire.

Lillandrile commença à avancer puis avisa un marchand de vêtement juste à côté.

-Attendez ici une minute, je reviens !

Elle acheta une chemise et un pantalon chez le marchand puis revient vers le jeune homme. Elle lui tendit alors les affaires propres et neuves qui étaient de la même couleur que les vêtements qu’il portait à l’heure actuel, elle lui dit :

-Avec toute cette poussière pas facile de rester propre bien longtemps, tenez pour vous après une bonne douche et un bon repas vous serez comme neuf et revigorer, vous paraissez un peu blanc.

Avec un sourire, elle continua son chemin, le jeune homme à ses côté n’osant pas trop parler de peur de l’effrayer. Elle se disait que peut être il serait un bon compagnon de route pour explorer le monde, mais il n’était pas temps de penser à cela car déjà il arrivait a l’auberge.

Invité

-Attendez ici une minute, je reviens !

L'elfe se dirigeait vers un marchand, je me demandais pourquoi quand je l'ai vu revenir avec des vêtements.

-Avec toute cette poussière pas facile de rester propre bien longtemps, tenez pour vous après une bonne douche et un bon repas vous serez comme neuf et revigorer, vous paraissez un peu blanc.

Après m'avoir tendu les vêtements l'elfe me montre la route pour l'auberge. Je suis étonné. Je ne connais même pas cette fille et elle me paye de nouveaux habits. Je suis mal à l'aise aussi. Après quelques minutes on arrive. Entre deux magasins, l'auberge semble accueillante, il y a un écriteaux sur lequel on peut apercevoir L'auberge du Centaure. Je me retourne pour regarder les bâtiments en face.

*Je risque de devoir revenir autant me rappeler son emplacement.*

J'entre à mon tour dans l'auberge. Il y a du monde, la salle est enfumée, différentes odeurs me parviennent. Celle du tabac à pipe est la plus prononcée, il y a également l'odeur de cuisine et des épices et une autre odeur que je ne parviens pas à reconnaitre. Les gens paraissent indifférents a notre arrivée personne ne c'est retourné pour voir qui venait de rentrer tant mieux.

"Excusez-moi, pour les vêtements je ne sais pas comment vous remerciez ni comment vous remboursez. Je n'ai pas grand-chose sur moi pour le moments mais dés que possible j'aimerais vous rendre la pareil."

Lillandrile le regarda et sourit. Il est vrai que les gens n’avait pas l’habitude de son attitude et c’est ce qui surprenait la plupart du temps, mais elle avait été élevé en humaine et ses parents lui avaient inculqués les bonne manières. Elle s’en servait seulement à bonne escient. Elle le regarda alors et lui dit :

- Aucune raison de me remercier ou de me rembourser, cela me fait plaisir de pouvoir enfin parler à quelqu’un qui ne m’évite pas et de plus cela vous aidera. Venez on va voir pour une chambre pour vous.

Elle l’emmena vers le comptoir et en profita pour commander deux repas, il était tout de même un peu plus de midi, il fallait qu’il mange s’il voulait être en forme. Pendant qu’il attendait patiemment a une table, Lillandrile commença à se dire que ce serait pas mal si elle pouvait voyager avec lui, il avait gentil et ouvert d’esprit elle n’en était que plus rassurée aussi se décida t'elle.

- Vous savez, je compte voyager, faire le tour du monde et connaitre les autres civilisations. Je suis aussi herboriste et alchimiste, cela me permettra de parfaire mon savoir, d’apprendre de nouvelle chose et qui sais peut être de m’installer de former une famille un jour. Je me demandais si jamais ca vous intéresserais de venir avec moi ?

Elle s’arrêta un instant puis reprit aussi rapidement :

- Enfin je dis ça, j’imagine que vous avez des choses à faire, ou pas. Enfin bref ce n’était qu’une demande après tout, je suis surement allée un peu loin surtout qu’on ne se connait pas encore, enfin bon j’aurais surement du me taire sur le coup, je suis désolé.

Elle s’emballait toujours beaucoup lorsqu’elle se sentait embarrassée et la c’était sortit tellement naturellement qu’elle se sentait encore plus embarrassée. Toujours attendant leur repas à leur table, elle reprit néanmoins :

- Dite moi si ce n’est pas trop indiscret que faites vous par ici ?

Elle le regardait, ses yeux brun témoignait un sentiment qu’elle n’arrivait pas a décrire, pourtant si habile a lire les sentiments des autres dans leur yeux, là elle était comme perdu. Avait-il quelque chose à cacher ou n’était ce qu’une coïncidence qu’elle n’arrive a rien décelé en lui. Elle se le demandait de plus en plus et sa nature curieuse prenait un dangereux tournant.

Invité

Elle est gentille. Me payer des vêtements juste après notre rencontre c'est inhabituel chez la plupart des personnes, il faudrait que je trouve quelque chose pour la remercier à mon tour, l'accompagné? Peut-être, ça me fera un compagnon de route aussi, puis je n'ai rien prévu pour le moment.

-Dite moi si ce n'est pas trop indiscret que faites vous par ici ?
"Je ne sais pas trop, je voyage depuis trois ans. Je me perfectionne dans la connaissance des plantes. Je vais de ci, de là. Pour votre demande, je suis d'accord et vous qu'est ce qui vous amène a Reilor? Pourquoi n'êtes vous pas parmi les elfes?"

Je me rends compte que ça fait beaucoup de questions d'un coup, j'aurais peut-être du en poser moins. Ma curiosité me perdra.

"Excusez-moi, je ne devrais pas poser autant de questions."

Le serveur arrive avec les plats. Je le remercie puis je commence à manger. C'est bon mais je trouve qu'il manque un petit quelque chose je fouille dans mon sac à la recherche de la plante Kiabond. Je la trouve après quelques minutes de recherche. Je sors également mon couteau et commence à couper de fine tranche de la plante avant des les ajouter à mon assiette.

"Vous en voulez?"

Lillandrile le regarda stupéfaite, il était d’accord pour aller avec elle, mais c’était superbe pour une fois qu’elle trouvait quelqu’un qui ne la regarda pas en chien de faïence et qui ne se sauvait pas dés qu’elle disait quelque chose ou qu’elle semblait approché, cela lui remonta drôlement le moral, de plus il avait l’air aussi calé qu’elle en herboristerie peut être même plus. Et comme elle il posait des questions à la file, c’était tellement marrant qu’elle faillit éclater de rire, mais elle se contenta finalement d’un sourire. Elle le regarda puis parla :

- Non, vous ne posez pas beaucoup de question à la fois, moi je m’emballe toujours trop vite quand je parle surtout depuis que j’ai rencontré mon peuple.

Elle s’arrêta un instant puis se décida à lui raconter une partie de sa vie.

- Pour tout vous dire, j’ai vécu en tant qu’humaine jusqu’à maintenant, une illusion avait été jeté sur moi, mes parents elfique avait ca pour me protéger. J’ai donc vécu avec mes parents adoptifs humains qui étaient les meilleurs amis de mes parents elfique.

Elle s’arrêta encore un moment puis continua.

- J’ai appris la vérité lorsque mes parents humains sont morts et l’illusion c’est levé, j’ai donc tenté de les retrouvé en allant la ou vit mon peuple, mais je n’ai trouvé des gens que sur d’eux et qui ne voulait pas se mêler aux autres. Mes parents ne semblaient pas être la, aussi suis-je partit à travers le monde pour découvrir leur trace.

Elle regarda par la fenêtre un instant, la nostalgie s’empara d’elle tout à coup comme il lui manquait cette famille qui lui avait tout donné et tout légué. Il n’avait pas pu avoir d’enfant alors Lillandrile avait été pour eux un cadeau des dieux fait par leur deux meilleurs amis, il ne savait pas qu’alors ce n’était pas réellement un cadeau.

Lillandrile semblait sur le point de pleurer lorsqu’elle reprit :

- J’ai aussi appris l’alchimie et l’herboristerie. J’ai étudiée les plantes et la façon de les utilisé pour en faire des potions, cataplasme efficace. Mais j’ai aussi appris a créer des poisons, bref tout un petit arsenal.

Lillandrile lui sourit lorsque les plats arrivèrent. Il planté un instant sa fourchette dedans pour gouter, puis il sortit une petite plante qu’il coupa dans son assiette et en proposa a Lillandrile qui accepta volontiers. Cette plante avait un arôme des plus exquis, elle ne doutait donc pas de son goût. Elle commença a manger en se disant qu’il pourrait faire fortune avec une épice pareil puis elle se rendit compte qu’elle avait oublié une de ces questions.

- Oh j’allais oublier, si je ne suis pas avec les elfes c’est parce que je ne partage pas leur vision de la beauté et de la diversité culturelle. Ils sont aussi borné que des têtes de mules de plus ayant vécu en humaine pendant 24 ans, je ne sais rien des mœurs des elfes à part leur côté très terre à terre et aussi leur tendance à se croire au dessus des autres. Je veux apprendre de tous les peuples, je consigne les informations que je récolte, les choses que je vois autant sur les plantes, en alchimie que sur les herbes j’ai trois carnet distinct.

Elle lui sourit de nouveau puis finis de manger son plat, ensuite ils se dirigèrent vers leur chambre. Lillandrile dit finalement au jeune homme.

- Au faite je m’appelle Lillandrile. Ravie de faire votre connaissance j’espère que nous seront bons amis pendant le voyage que nous entreprendrons des demain.

Sur ce elle le salua et commença a entra dans sa chambre, elle était exténuer de la journée qu’elle avait passée. Trop de personnes et surtout beaucoup de souffrance, elle avait besoin de revoir un peu les bois pour se ressourcer, demain elle irait près de la forêt qu’elle avait vue pas très loin de la guilde. Elle avait découvert qu’elle se sentait mieux et apaisé près des plantes comme si elle communiait avec elle. Elle allait surement découvrir plein d’autre chose sur sa nature dans peu de temps.