Les yeux de Zero s'ouvraient lentement, à travers l'eau et le verre de la cuve il distinguait deux silhouettes qui semblaient très agitées. Les lumières clignotaient, les alarmes sonnaient la travers la cuve. Les poumons obstrués par l'eau. Apparemment ils n'étaient pas censé se réveiller, il commençait à suffoquer, la douleur l'obligeait à sortir, les médecins tentaient de lui injecter des anesthésiants lorsqu'il arracha les perfusions de sa poitrine et se mit à tambouriner sur la vitre jusqu'à ce qu'elle se brise.

Il tomba au sol sur les genoux, crachant l'eau qu'il avait dans les poumons. Cela fait il releva la tête et se dressa sur ses jambes, les deux hommes en blouse blanche s'approchaient de lui armé de seringues. Zero ramassa un morceau de verre tranchant sur le sol et le jeta tel un poignard vers le premier scientifique, la trachée de se dernier fut découpée et il se mit à perdre beaucoup de sang. Le second se ruant vers en tentant de lui injecter une solution verdâtre, mais Zero l'attrapa par la gorge et l'approcha de lui.

"Par...Par où on sort d'ici ?" Demanda Zero avec insistance.

Avant qu'il ne puisse répondre il tomba dans les paumes, Zero récupéra la seringue dans sa main et en vida le contenu sur le sol avant de la remplir d'air et l'injecta directement dans les veines, son cœur s'arrêta sur le champ. Il vérifia que l'autre c'était bien vidé de son sang avant de récupéré une de leur blouse et l'enfila. Il prit pour arme une poignée de seringues trouvé dans un tiroir.

Zero ouvrit la porte du laboratoire et jeta un œil dans le couloir, étrangement il n'y avait personne, soit l'alarme c'était déjà propagée et le secteur avait été sécurisé, soit il avait encore une chance de s'enfuir sans trop de dégâts.
Il sorti du laboratoire pieds nus et longea les murs sans bruit, à la recherche d'un moyen de se repérer dans ce complexe, mais pas un plan ni quoi que ce soit d'autre ne pouvait l'aider à s'orienter. C'est alors qu'il arriva face une porte verrouillée, il utilisa le badge qui se trouvait dans l'une de ses poches, le verrou passe au vert et la porte s'ouvrit, il était au moins sorti du laboratoire, mais rien n'était joué.

Face à lui une ville se profila, sur le coté il vit un écriteau indiquant le nom de cette cité: Altar. Cela semblait trop simple, si il avait pu sortir c'est que quelqu'un l'avait voulu, au vu de la sophistication des installations quelqu'un devait surement épier ses moindres gestes.

Chaos. L’alarme résonnait et l’alarme clignotait dans tout l’établissement depuis maintenant deux minutes, comme si c’était le propre battement de cœur du laboratoire. Rouge, blanc, rouge, blanc… Ses pupilles se fissuraient à chaque changement. Mais elle ne bougeait pas. Immobile derrière la vitre sans teint, la créature observait la nouvelle tentative d’évasion d’une chimère.

Encore deux morts. Ces deux scientifiques ne donnaient plus suffisamment de résultats, ils ont été sacrifiés pour une noble cause. Encore une cuve cassée. S’il endommageait la peinture, ils toucheraient l’assurance avec ravissement. Elles avaient toutes été remplacées par la même matière qu’il y avait sur les vitres incassables, depuis. C’était la dernière à changer, merci pour ta participation.

Il finit par trouver la sortie et se faufiler à l’aveugle dans les couloirs vides. Les badges reprogrammés des offrandes le conduiraient droit à son piège, elle n’avait pas besoin de se presser. Le détour allait demander un peu de temps… Elle soupira, calmement, et prit le chemin le plus court vers la sortie. On s’était assuré de ne pas la gêner, l’alerte avait fait fuir tous les employés. Un mini écran de contrôle dans sa main lui renvoyait les images de la course du petit lapin prothésé. Le film grésillait entre chaque changement de caméra, continuant d’abimer les yeux de la créature. Mais elle ne geignait pas.

Elle s’arrêta à une porte, la dernière avant de se retrouver dans le même couloir que lui. Guettant son passage sur l’écran portable, elle gardait une figure au-delà de l’indifférence… Bipbipbip, le passe venait de lui interdire l’accès à son couloir à elle. Elle allait bientôt pouvoir se mettre derrière lui et le suivre tranquillement jusqu’à la NEIL sortie. Elle déposa son gadget par terre et appuya simplement le bout de son index à côté de la poignée, sur un petit carré de métal. La reconnaissance digitale se fit dans un unique bip bien plus joli que ceux d’avant, et elle entra dans la phase de « Tu rêves ou quoi ? ».

Il ne lui fallut pas plus de deux minutes, malgré son allure, pour débarquer en silence derrière la chimère et attendre qu’il détecte son souffle. Elle passa l’ouverture, troquant la saveur obscure de la nuit contre les perceptions amères des déboires psychédéliques de l’alarme, et ferma la porte derrière elle.

« Tu rêves ou quoi ? »

Elle prononça ces mots sans intonation, ni menaçante ni amusante. Son regard était vide, comme celui d’un schizophrène, comme si elle regardait au travers de lui. Le reste de son apparence était caché sous une longue cape noire à capuche, ne laissant apparaître que sa peau diaphane. Normalement, à ce moment, c’était le début de la phase « Ca risque de picoter ».

"Tu rêves ou quoi ?"

En entendant ces mots, Zero regarda par dessus son épaule. Il ne vis qu'une silhouette vêtue d'un capuchon noir, son visage n'avait aucune expression et son regard vide de tout sentiment.

"Je me demandais bien quand est ce que tu allais me tomber dessus!" Dit il en attachant la blouse blanche autour de sa taille en cachant ce qui mérité d'être préservé.
"Ça me semblait bizarre que personne n'essaie de m'empêcher de partir"

Il se retourna face à la chose en tenant trois seringue qu'il remplit d'air dans la main droite. C'était l'une de ces techniques de meurtre préférée: Le cœur étant une pompe comme les autres ne marche que si elle a du sang à faire circuler, mais la moindre bulle d'air est suffisante pour l'arrêter. C'était propre est radical.

Zero fit un pas vers la chose et la regarda droit dans ses yeux vides.

"Écoutes, quoi que tu sois. Tu es soit contre moi soit contre eux, l'un dans l'autre ça me dérange pas si on commence à se mettre des coups mais j'ai un rendez vous, alors tu m'excuseras !"

En finissant sa phrase il lança les seringues vers la chose, la première dirigée vers la trachée, la seconde en direction du cœur et la dernière vers l'intérieur de la cuisse là où était censé se trouver la plus grosse artère.
Sans attendre une seconde il saisie une autre seringue dans sa poche s'élança vers son opposant.

Pensait-il réellement que les seringues transperceraient sa peau et déchargeraient leur air dans ses vaisseaux sanguins par le pouvoir du Saint Esprit ? Risible… Dans un grand revers de bras, sa cape s’envola, emportant avec elle les tubes de plastiques. Elle tomba lentement sur le sol, révélant la silhouette étrange qui se dissimulait dessous. De grandes cornes de bouc ivoires enroulées sur elles-mêmes couronnaient sa chevelure rousse. Son visage avait des traits fins, doux, dépourvus de rides d’expression. Son corps longiligne était recouvert d’un drap mité noué aux épaules, maintenu à la taille par une ceinture de corde. Sa peau était brodée de cicatrices cyanosées. Autrefois, Jaione était belle… Aujourd’hui EST c’était une poupée vaudou figée dans la cire. Elle tendit les bras au dernier moment pour contrer la chimère et se propulser plus loin.

« Tu parle trop. »

Elle s’accroupit, faisant mine de regarder sous la jupette improvisée de l’évadé.

« Tu cache ce qui l’est déjà… », dit-elle sans montrer le moindre signe physique de plaisanterie.

Elle se releva, stoïque, comme si elle n’avait rien de mieux à faire que de rester planter là, les yeux vides. Elle n’avait pas envie de se battre, elle était lasse de tout cela. Elle n’avait jamais d’envie, en réalité. Elle n’en avait plus depuis sa mutilation. Il ne lui restait que des ordres à bien exécuter. Elle reprit :

« Je ne suis pas ton ennemie. »

La créature bloqua les seringues avec une facilité déconcertante, ce qui en disait long sur sa nature. Vint alors le moment où elle révéla sa véritable nature à Zero.

"Ah je vois! Tu es une ... euh t'es quoi en fait?"
"Tu parles trop." Lui répondit la créature qu'il pensait être une sorte de démon.

C'est alors qu'elle s'accroupit avant de continuer.

"Tu cache ce qui l’est déjà…"

Zero lança un rapide coup d'œil à son pagne improvisé et la regarda d'un air à se demander si elle s'occupait vraiment de ce qui la regardait.

"Tu t'es regardé?" Rétorquât il.

Zero se mis instantanément en position de combat, une seringue dans la main droite et le bras gauche présenté comme si il allait se lancer dans un combat contre un chien. Quant à elle, elle restait plantée devant lui comme si elle n'était pas venue pour se battre. Zero ne savait pas vraiment quoi en penser, d'ordinaire il ne pensait à rien d'autre que le point vital le plus adéquat pour porter un coup net et précis qui lui éviterait de perdre du temps.

"Je ne suis pas ton ennemie." Dit elle soudainement.
"Ah ..."

Zero prit la seringue qu'il tenait entre ses dents et se mis à escalader le grillage. Une fois arrivé au somment, il tomba nez à nez avec des barbelés, vêtu comme il était cela allait être très problématique de sortir d'ici, il laissa retomber deux mètres plus bas. Une fois sur la terre ferme il reprit la seringue dans sa main et se mis à longer le grillage en espérant tomber sur une porte ou une barrière.

"Si tu n'es pas mon ennemi tu dois surement vouloir partir d'ici toi aussi, je me trompe?"

Zero ne voulais pas s'intéresser à cette femme et pourtant quelque chose de plus fort que sa débordante arrogance l'y poussait, il se demandait même si les chirurgiens n'avaient pas trafiqué quelque chose dans sa tête pour qu'il soit plus vivable. Il avançait sans se soucier de cette étrange créature qui l'avait interpelée, à environ 500 mètre de là il aperçu une ouverture, un poste de barrière garder par ce qu'il pensait être des soldats ou quelque chose comme cela. Ça petite promenade nocturne allait prendre un tour intéressant, il sorti une seconde seringue et observait le poste de loin en essayant de compter les gardes, la sécurité était importante à cause de l'alarme qu'il avait provoqué.

Une si simple phrase suffisait donc à lui faire changer de direction ? Etrange, d’habitudes il se méfiait tellement de tout qu’ils n’auraient pas osé lui tourner le dos malgré toutes les promesses. Elle avait remarqué que son apparence troublait, surtout son amimie. Elle ne donnait pas de réponse physique, pas d’impression. C’était une ombre, sans facettes, un propriétaire quelque part devait la contrôler. Et ils ne le connaissaient pas, ce possesseur. Difficile de savoir dans quel « camp » elle se situait alors, à moins de spéculer et surtout de reconnaître que sur dix milles à la ronde, il n’y avait que des fous très attachés à leurs créations qui ne les libéreraient pour rien au monde… C’est à ceux là, qu’elle appartenait. Elle avait signé le contrat de son sang, son âme donnée en pâture contre une existence morne. Elle ne se souvenait plus de ce qui l’avait poussé à survivre de cette façon, ou bien elle l’avait refoulé très profondément dans son inconscient. Les quatre moignons d’ailes dissimulés sous sa toge frissonnaient encore parfois quand le vent caressait son visage, peut-être était-ce pour cela… Elle INNOCENT n’avait pas oublié à quel point elle avait besoin du souffle de Dieu pour respirer, à travers lui. Pourtant elle se brûlait les poumons de cette pollution, c’était une punition, un supplice. Pour tous ses actes commis. Je le mérite.

Il s’évertuait à trouver une issue. Une ouverture dans le grillage, un chemin libre de toute protection, qu’est-ce que ça changerait à sa condition ? Trop tard, il avait été muté, transformé, il appartenait aux monstres maintenant. Blâmé, chassé, banni au meilleur des cas par les êtres normaux, que fera-t-il dehors ? L’air est le même. Elle le suivit lentement, dans ses pensées. Et il lui parla. Non, elle n’avait que faire de partir.

« Je ne vois pas de relation de cause à effet, dans ce que tu dis. »

Ce n’était pas elle son ennemi ; ou seulement par procuration pour les gens qui l’avaient créé, s’il n’obtempérait pas. C’était le peuple de par delà ce refuge qui le repousserait.

« Que crois-tu trouver de mieux qu’ici, dehors ? », lui demanda-t-elle sans timbre.

Cette question lui faisait peur à chaque fois qu’elle avait le temps de la poser. Ca la ravissait, de pouvoir encore éprouver une étincelle, une braise d’émotion. Et ça l’inquiétait, d’imaginer qu’ils puissent avoir une réponse. Si elle était enviable, que ferait-elle alors ?

"Que crois tu trouver de mieux qu'ici, dehors?" Lui demanda t-elle.

Zero cessa soudainement d'examiner la possible porte de sortie qu'il avait trouver pour lui répondre.

"Quoi tu poses la question?" Rétorqua t-il.
"La liberté ça te dis quelque chose? Le droit de faire ce que tu veux quand tu veux? Respirer ne signifie rien. Respirer librement, c'est une raison suffisante pour risquer d'y perdre la vie."

Il regarda fixement les yeux de la créature, cela ne lui ressemblait pas de chercher à discuter avec quelqu'un. Il commençait même à la considérer comme une personne et non pas comme une pauvre créature cornue.

"Tu te demandes qu'est ce que je chercher derrière ces grilles et ses murs. Ça fait peut être trop longtemps que tu n'as pas connu le ciel étoilé. Quelqu'un qui aurait connu ce qu'il y a là bas ne poserait pas la question, à moins que tu ais oublié. Si tu compte m'empêcher de partir, c'est que tu ne sais ce que tu rate là bas. Et si tu hésite à y aller, alors ça signifie que tu as déjà un pied à l'extérieur de ces murs"

Bons sang mais pourquoi perdait il son temps à parler de chose qui lui semblait pourtant évidente. Trop d'années passaient en solitaire? Impossible quand on aime on ne compte pas. Et cette personne ne lui plaisait pas plus que ça. Ce n'était surement pas pour la justice car même lui avait abattu des innocents de sang froid. Que ce soit un contrat ou par impulsion. Les autres être vivant ne lui inspiraient rien depuis bien des années, il avait mis ses sentiments de coté depuis longtemps, convaincu qu'il était né que dans le but d'ôter la vie à ceux qui le méritaient. Son objectif avait légèrement changé depuis, mais jamais sa façon de procéder: Seul.
Preuve à l'appuie, la seule fois où il avait tenté de faire confiance à quelqu'un, il n'y a gagné que quelque prothèses et un séjour dans ce complexe. Du moins c'est ce qu'il pensait se rappeler, car son crâne avait aussi été touché.
Zero se tourna de nouveau vers le poste avancé et examina encore une fois la disposition des forces ennemis. 10 gardes et 2 capitaines, trop simple pour lui.

Il saisie ses deux seringues et se tourna une dernière fois vers la jeune femme.

"Quel que soit la personne qui t'envoie pour me descendre, dis toi bien que tu te sentiras beaucoup plus vivante si c'est toi qui choisie ta propre cible !" Envoya t-il en montrant les gardes du doigt.

A ces mots il se précipita en direction du poste de gardes en prenant soin de rester dans l'ombre le temps d'être asses prêt du garde le plus à découvert et le plus isolé. Ce dernier se trouvait dans une petite guérite, devant la quelle se trouvait se deux gardes. La garde s'était tourné sans direction alerté par de légers bruits de pas, mais il ne l'avait pas encore c'est pourquoi il ne sonna pas l'alerte. C'est alors qu'il eu la surprise de recevoir une aiguille directement dans la trachée entre la paume d'Adam et la mâchoire. Zéro se précipita alors rapidement sous la petite fenêtre de cette guérite car le garde avait poussait un léger cri presque inaudible pas très virile d'ailleurs et cela avait surement alerté un des gardes voir les deux.
Lorsqu'un l'un trouva le corps il se retourna rapidement pour avertir les autres mais Zéro bondit à l'intérieur et lui attrapa la tête, la main sur la bouche et lui brisa aussi tôt la nuque avant de le reposer délicatement sur le sol.

"Hey John! Du nouveau ?" Demanda le soldat en entrant la guérite à son tour.

Surpris, Zéro lui envoya les deux seringues dans le cœur et appuya pour y injecter, le cœur du soldat s'emballa avant de s'arrêter. Il n'en rester plus que 7 sans compter les 2 capitaines. Il ramassa leur couteau de combat sans faire attention à leurs armes à feux, trop brillantes pour les attaques furtives et éclaires.

"La liberté ça te dis quelque chose? Le droit de faire ce que tu veux quand tu veux? Respirer ne signifie rien. Respirer librement, c'est une raison suffisante pour risquer d'y perdre la vie."

Elle se souvenait de la liberté. C’était un concept, dans lequel elle pouvait voler. Rien de plus, car elle était déjà au service de quelqu’un. Elle avait toujours été une exécutrice, la gardienne d’une philosophie. Autrefois la cause était seulement un peu plus noble et sa cage plus grande et plus propre. Mais ses pensées ont besoin de barreaux, de maître. Elle avait cette nécessité d’un but qui la guide comme la carotte devant l’âne. Sinon… Quoi ? Un être comme elle n’avait pas d’exigence, ni de désirs capables de brouiller la piste de son droit chemin. Elle n’aurait su quoi faire d’une véritable liberté. Toutes les créatures terrestres se battaient pour les mêmes causes : fonder une famille, construire sa maisonnée, et être estimé. Elle, n’était qu’une entité qui avait pris une enveloppe charnelle, néanmoins elle n’avait pas adopté l’instinct bestial et matériel qui la gouvernait. Elle n’aurait en réalité que faire de la liberté, elle n’avait pas été créée pour ça, elle n’était pas adaptée. Elle était condamnée. C’était ça, la réponse.

Mais cette bête là semblait elle aussi différenteCHERCHEZ des autres. Elle l’observa tandis qu’il s’approchait furtivement des gardes et entamait leur descente aux enfers un par un. Dans un soupçon de souvenir, elle se régala à l’idée de l’accueil qu’ils auraient là-bas. Etait-ce de la cruauté ? Tiens, c’est nouveau ça.

Elle devrait agir au lieu de le laisser prendre des vies à tout bout de champ. De prendre les vies qui appartiennent au patron. Comment comptait-il les lui rembourser ? Ici il n’y avait pas de crédit vaisselle. Elle devait l’arrêter. Mais, elle ne lui avait pas encore exposée les choix. S’il finissait par se rallier ? Elle se mit à trottiner dans sa direction, naturellement silencieuse. Son drap blanc tâché allait bientôt attirer tous les spots, mais les gardes ne feraient rien en la voyant. Ils ne la connaissaient que trop bien, l’apocalypse personnelle du patron. Elle vit le troisième homme mourir sans regret, et se plaça entre la sortie principale et la chimère. Elle n’avait pas la moindre attitude agressive lorsqu’elle posa une dernière question (enfin peut-être):

« Qu’est-ce que tu comptes en faire de si bien, de ta liberté ? »

En entendant la question de la femme, Zero commença à se demander si cette pauvre créature esseulée possédait seulement l'ombre d'une âme. Elle semblait faire semblant d'obéir, sans se préoccuper de ce qu'elle pensait ou ressentait.

"Lorsque j'aurais retrouvé ma liberté, je prendrais une grande bouffé d'air frais en me disant que rien ni personne n'a à me dicter ce que je dois dire ou faire, car tel est le droit de chaque personne vivant en ce monde!" Répondit il en ce concentrant de nouveau sur ces adversaires.

Les deux capitaines se tenaient devant la sortie avec un garde tandis que trois autres gardes gardaient la guérite en face. Ils commençaient à se douter que quelque chose n'allait pas du coté de Zero se trouvait et l'un d'entre eux se dirigeait vers sa position. Il restait tapit dans l'ombre, trois couteaux de combat en poche ainsi que deux seringues pour se débarrasser des sept gardes restant. En approchant, le garde fit signe à un autre un peu plus loin de le suivre.

Il lui fallait agir très rapidement, avant de se faire repérer. La seule solution était de se faire repérer avant que les autres ne le remarquent. Alors que les deux soldats arrivaient vers lui, il se ruât hors de la guérite en lançant les deux couteux en direction de leur crâne. Les deux lame s'enfoncèrent droit en pleine tête. Il la même lancé il se mis à courir à travers le passage en direction de l'autre guérite en croisant les deux soldats qu'il venait d'abattre et arracha le couteau du crâne de celui s'effondrant à sa droite.

Un couteau dans chaque il continuait de courir, il sentait l'adrénaline couler dans ses veines, autour de lui tout semblait ralentir.

"Abattez le!" Cria l'un des deux capitaines.

Les deux capitaines le mirent en joug, face à eux les soldats qui étaient en formation se retournèrent et ouvrirent le feu avec leur fusils automatiques, en voyant cela l'un des deux capitaines se coucha au sol, l'autre n'eut pas le temps de se mettre a couvert et reçut une rafale qui le tua sur le coup.
Les balles sifflaient tout autour de Zero, apparemment les médecins avaient apporté asses de modifications pour lui permettre d'anticiper un minimum la trajectoire des balles. Les trois pupilles de ses yeux entièrement dilatées, il arrivait à tenir compte de tout ce qui l'entourait, malheureusement cela n'était pas suffisant pour lui permettre de passer outre toute une rafale de balle. L'une d'entre elle ricocha contre son pied prothétique, une autre le toucha au biceps gauche et une dernière frôla son dos d'asses près pour y dessiner une entaille allant d'une épaule à l'autre.

Zero plongea à toute vitesse dans la guérite à cause de la douleur. Les tirs s'arrêtèrent, il veilla à rester à couvert, accroupi et réfléchissait à un plan. Il enjamba la petite fenêtre derrière et se cacha derrière en restant dans l'ombre. Il n'était pas vraiment en bonne posture, il fallait qu'il s'approche du peloton en espérant qu'au moins deux d'entre eux s'approche de la guérite pour pouvoir se servir de nouveau des feux croisés. Il avait besoin d'une diversion, il regarda rapidement les seringues et les deux couteaux qu'il tenait dans ses mains avant d'agir rapidement.

Libre Arbitre. Elle se remémorait. Certains appréciaient de disposer comme bon leur semblait de leur vie, sans pour autant la vouer à un but précis. L’errance… Elle, trouvait ça ennuyeux. Intégrant ce raisonnement, les yeux dans le vide, elle laissa la chimère la bousculer pour sortir précipitamment. Elle avait encore du temps devant elle. C’était plus important de se concentrer sur la façon de pensée terrestre, pour l’instant. Cela lui permettait de comprendre et donc d’appréhender plus facilement ses proies, de les prédire. Voire de les déstabiliser. Avec cet énergumène là, ce n’était pas possible, mais pour les prochains… Oh elle ne se régala pas le cœur à cette pensée, elle n’était pas sadique. Elle n’était rien, d’ailleurs. Exécuter les ordres, en attendant la mort. Bien qu’elle n’appartienne plus à la cours du Seigneur et qu’elle se soit destinée à l’enfer par ses actes, elle ne pouvait se résoudre à se prendre elle-même son dernier souffle. C’était défendu.

Elle pivota sur ses talons et n’eut qu’à suivre les éclats de feu pour retrouver Zero. Quelle bande d’imbéciles, ils ne l’avaient pas captée. ChaquePLUTOT balle pourrait lui déchirer le corps et l’essorer de toute force. Ressentirait-elle la douleur ? Elle resserra la ceinture à sa taille et se mit à courir sous la pluie des tirs, sans économie, sans âme. Une marionnette, un pied devant l’autre, la respiration calme. Ses muscles étaient entraînés. Ses pieds nus battaient le terrain sans se soucier des écorchures. Elle le rattrapa petit à petit, observant les blessures qu’il reçut de loin. Il s’engouffra dans une guérite et moins de vingt secondes plus tard, elle y était à son tour. Mais lui, plus. Elle regarda à droite, à gauche, se demanda si l’alarme ne lui avait pas esquinté les rétines. Puis elle vit la fenêtre.

Sans prendre une autre respiration, elle s’y appuya d’une main, l’enjamba en un bond agile et… Faillit lui atterrir dessus. Il actualisait son plan, avec les nouvelles données. Elle ne se figea pas, n’hésita plus. Sa main se faufila très vite sous sa toge et elle extirpa une petite dague calée à l’intérieur de sa cuisse par une lanière de cuir. La lame brilla du reflet de la lune tandis qu’elle précipitait son bras vers la chimère, visant la gorge. Des mèches rousses encadrait son visage, toujours impassible.

La jeune femme profita du fait qu'il pensait à son plan pour l'attaquer par surprise, il eu tout juste le temps de glisser ses deux couteux entre sa gorge et le poignard de son adversaire.
Cela rajoutait un ennemi à sa liste. Il poussa sur des jambes, se propulsant ainsi son corps en arrière contre son ennemi et se dégageant de sa prise et l'éloignant de lui.

"Je vois tu te décides enfin à sortir les griffes! Aucune conviction propre apparemment." A ces mots, le visage de Zero se referma sur lui même, renfermant toute forme de sentiment.

Le sérieux retrouvé, Zero prit en compte ce nouvel adversaire, il n'avait pas de temps à perdre pour avoir une chance de s'en sortir il devait se débarrasser d'un peu plus de soldat. Il se redressa sur ses jambes, dans la guérite se trouvait deux soldat. Il devait agir rapidement. Il planta son couteau de combat en plein cœur en prenant soin de se dégager de la mire du fusil automatique. Le soldat mort, il retourna son arme contre le seconde derrière lui et n'eut qu'à presser sur la détente pour abattre le second.
Il lança un rapide regard vers la jeune femme qui n'allait surement pas tarder à attaquer de nouveau. Il prit appuie sur le rebord de la fenêtre de la guérite et grimpa sur le toit qui n'était qu'à deux mètres de hauteurs. Une fois sur le toit il couru droit devant lui avant de se projeter dans les airs. Il bondi du toit, les soldats surpris n'ouvrirent le feu que lorsque Zero retomba lourdement sur le premier d'entre eux, enfonçant ses lames dans chacun de ces poumons.

D'un simple jeu de poignet il retira les deux couteaux du corps, les fit rapidement tournoyer dans ses mains avant de les ranger dans les poches de la blouse. Il attrapa le fusil automatique du soldat avant qu'il ne s'effondre au sol.
Les balles se mirent à siffler autour de lui, il fit une roulade en avant, évitant la majeure partie des projectiles tandis que les autres ricochaient sur le sol.
En se relevant il pressa la détente en balayant la zone du canon de son arme tout en courant, deux balles percutèrent son biceps gauche mais seule l'une d'entre elle se logea entre deux fibres musculaires synthétiques.

Il ne restait plus qu'un soldat blessé à la cuisse se trainant sur le sol. Zero marchait lentement dans sa direction, paniqué, le soldat tenta de saisir son arme pour l'abattre, mais Zero projeta l'arme qu'il avait ramassé sur celle du soldat, déviant ainsi son canon et profita de la diversion pour se ruer sur le lui et achever ses souffrances en plantant un des couteaux directement directement en plein cœur.

"Les armes à feu sont bruyantes, encombrantes à transporter, et ne sont pas propres quand il s'agit d'ôter la vie." Il se retourna vers la guérite en saisissant ses couteaux fermement.
"Maintenant ..." Il pointa la sorti avec un couteau. "Si la liberté ne t'intéresse pas plus que ça, nos chemins ce séparent ici, sinon tu peux toujours venir avec moi. et si ce que tu trouveras là bas ne te plait pas, tu pourras toujours reprendre ce que tu étais censé me faire!"

Zero se mit à marcher vers la sortie en observant les soldats à terre au cas où l'un d'entre eux ne seraient pas complément mort. Mais il n'avait fait que sortir du périmètre de la clinique, il lui restait encore à trouver son chemin à travers cette ville.

Jaione n’avait pas suffisamment prit d’élan avant d’essayer d’ouvrir la gorge de l’évadé, il put la repousser sans difficulté. Cela aurait fait rager n’importe qui, sauf elle. Une infime bribe de son passé l’encourageait à lui laisser la vie sauve. Comme si un morceau de son âme n’avait pas encore été nécrosé par son remaniement génétique, et par son parjure envers Lui. La simple seconde d’ébranlement devant cette découverte suffit à sa proie pour lui échapper. Il était retourné semer du cadavre dans la guérite.
Il est rapide, je ne dois surtout pas me déconcentrer si je veux l’égaler sur ce point.

Elle se savait forte, et très agile. Mais la vitesse lui manquait. Ses muscles n’étaient que des fibres limitées, trop entraînées à endurer pour se plaire dans l’accélération. Les chairs terrestres étaient ainsi faites, sa mutation l’avait ici amoindrie.

Elle suivi la mise à mort des gardes du plus près qu’elle le put, le loupant d’un ou deux mètres à chaque arrêt. Elle ne prenait pas la peine de brandir son arme trop tôt et d’y perdre de la force. Tout vient à point à qui sait attendre. DU Lorsqu’il s’immobilisa, son souffle commençait à se saccader. Le sien aussi, mais ça ne l’empêcha pas de lui parler. Curieux qu’il ne comprenne pas qu’elle ne changerait pas d’avis, puisqu’elle n’en avait pas.

« Pourquoi je te tuerais après avoir abandonné mon propriétaire ? Je ne fais pas ça par plai… »

A ce moment un garde étalé dans ce qui devait être son sang la coupa, empoignant son mollet de sa main dégoulinante. Il tentait d’articuler des mots destinés à lui demander de l’aide, probablement, mais seul un miaulement rauque s’échappa de ses lèvres. Elle le toisa de sa hauteur, un court instant, puis se servit de son autre jambe pour lui luxer l’épaule d’un coup bien placé. Son agonie se volatilisa dans un gargouillement, libérant sa cheville. Maintenant !
Elle se rua dans le dos de la chimère, lui assénant un violent coup de dague dans l’omoplate avant de l’entraîner dans sa chute en avant. Ils firent un ou deux tours sur le sol, emmêlés autour de la lame, avant qu’elle ne réussisse à l’extraire de son tronc. Malheureusement elle ne s’était pas enfoncée très loin, barrée par les muscles puissants, elle avait à peine entaillée la plaque osseuse pourtant fragile.

[désolée pour le laps de temps, c'est pas simple à gérer un ordi pour deux geeks xD Pour la bagarre ça va être un peu difficile si on se met pas au clair par mp avant non?]

Zero senti une lame s'enfoncer dans son, emporter par l'élan de son adversaire il roula sur le sol avec elle.
Fort heureusement pour lui, sa lame n'avait pas pénétré très profondément. Il se releva aussi tôt en tenant ses deux couteaux de combat fermement dans ses mains.

En position de garde, prêt à attaquer, il observais son adversaire, asses lâche pour l'attaquer ouvertement dans le dos. Lorsque elle aussi fut relever il se rua sur elle à toute jambes. Arrivé à proximité d'elle, il roula sur elle, dos contre dos pour la prendre à revers et lui envoya son meilleur coup de pied directement en plein visage suivi d'un coup de coude diriger droit vers son sternum afin de lui couper la respiration. Cela fait, il fit virevolter ses lames dans ses mains et retourna tourna vers son ennemi puis fit un petit bond en arrière.

Son sang ne fit qu'un tour, il ne prit même pas le temps de souffler un peu, il s'élança en direction de la jeune femme, il effectua un coup en l'air, se propulsant en tournoyant sur lui. Le temps sembla ralentir autour de lui, ses sens aiguisés, il tourna les yeux vers son ennemi, analysant brièvement la situation afin de frapper au meilleur endroit. Il tendit les bras, le fil de ses lames sifflant en coupant l'air, la première fut dirigé vers son menton afin de pénétré son crâne de bas en haut, quant à l'autre, elle se dirigeait droit vers son abdominale juste en dessous de ses côtes afin de remonter vers le coeur et d'atteindre son poumon gauche par la même occasion ce qui provoquerait une violente hémorragie même si il frappait quelques millimètres à coté.

Que de politesses de laisser le temps à la dame de se relever. Quelle futilité. Elle ne lui aurait jamais accordé la pareille, l’un ou l’autre devait mourir rapidement. Et s’il en donnait les moyens à l’ange déchu, il amenuisait les siens. C’était ça, son sens de la vie ? Ou bien était-ce la conscience humaine qu’on ne lui avait pas encore arrachée pour la remplacer par du carbone ? En tous cas, c’est une faiblesse.

Elle se redressa et le vit fondre sur elle immédiatement. Son premier coup faillit la décapiter tant son cou se vrilla sur un thorax immobile. Elle ne souffrit pas, seuls son nez broyé et sa lèvre déchirée gardèrent l’empreinte d’une attaque. Le problème lui vint plutôt du deuxième coup, en plein sternum. Un unique massage cardiaque qui perturba ses fonctions vitales l’espace de quelques millièmes de seconde, le temps d’une systole ratée, et il envoyait déjà un nouvel assaut. Elle ne pouvait empêcher ses réflexes fondamentauxCOTÉ de s’exécuter, comme le sang qui coulait sur son visage. Elle ne pouvait s’empêcher de happer de l’air dans le vide. Mais elle devait, il fallait qu’elle le stoppe avant que ses lames ne lui soient fatales.

« _ah… »

Elle serra les dents, mécontente, et se décida rapidement pour une esquive latérale. Son épaule vola en arrière, suivi du reste de son corps qu’elle éteint de toute vie propre le temps d’une chute désagréable. Une fois à terre elle n’eut qu’à tourner sur ses fesses et tendre sa dague vers le pied ancré profondément dans le sol du fuyard. Sa nouvelle architecture reprenait exactement le modèle de l’ancienne, sans quoi sa course aurait été bien ralentie. Malheureusement son tendon achilléen lui tournait le dos, elle ne put trancher qu’un collatéral non moins important : de sa belle silicone ne resta plus qu’une entorse de cheville handicapante. Vitesse : moins un. Elle regagnerait peut-être un peu l’avantage avec ça.

Elle roula sur le sol pour s’éloigner au plus vite de lui.

Zero senti un léger picotement à son pied gauche alors qu'il était encore en l'air. Son ennemi avait esquivé son attaque. La douleurs était amplement soutenable malgré le fait qu'il n'allait pas pouvoir s'appuyer de tout son poids sur lui. Mais de la manière dont il était parti, la réception au sol allait causer sa chute et donc le laisser vulnérable. Il se vrilla sur lui même en l'air, pivota et réussit à atterrir sur son pied droit. Il posa rapidement un genoux à terre afin de restaurer son équilibre et se redressa aussi tôt, tenant sur un jambe tandis que l'autre était à peine posé sur le sol afin de garantir un minimum de stabilité. En réalité cela n'était pas nécessaire, Zero leva lentement la jambe gauche, tenant sur un seul pied.

Sa jambe métallique brillait dans la nuit, ses poings serrés sur ses couteaux, les yeux rivés sur le visage amoché et sanglant de sa proie, et un léger sourire sourire esquissant son visage illuminé de ses yeux couleurs or. Il prit lourdement appuie sur sa jambe droite et fit un plongeon de deux mètres en avant, suivi d'une roulade. Il arriva sur son genoux gauche en glissant en avant, quelques étincelles éclairèrent la nuit, à quelques centimètres de sa cible il fit un bond dans sa direction, le bras droit prolongé de sa lame était pointé vers son épaule, son but était de paralyser l'un de ces deux bras. Le corps de Zero était raid, telle une lance tendue en plein combat. Offrant un minimum de surface que pouvait voir la femme, il fondait rapidement sur elle. Son bras gauche couvrait son visage la lame prête à riposter contre toute attaque frontale.

Sa position parfaite, son attaque fulgurante, son jugement sans faille … Sa détermination sans égal.

Chaque combat se ressemblait à ses yeux, aucun ennemi n'avait de visage pour lui, un futur mort n'avais pas d'identité à ses yeux. Dans son esprit comme dans ses souvenirs, il n'y avait aucun visage, rien que des morts, des cries, de la souffrance et du sang. Et cette fois là ce n'était pas plus différent. Chaque coup qu'il portait faisait resurgir en lui tout les combats de sa vie, spécialement ses erreurs, ainsi chaque combat dans le quel il s'engageait était de plus en plus parfait. Jusqu'à atteindre l'assassinat parfait.

Elle avait cru un instant qu’il flancherait. Elle avait imaginé que la suite se déroulerait vite, et facilement. Tchac, Tchac, deux ou trois coups de lame, emballé c’est pesé, bonjour au revoir au patron et direction la réparation. Mais non, il avait d’autres projets. Plus contraignants. C’était surtout la phase garage qui allait lui manquer en attendant. Parce que même si elle ne souffrait pas, elle regardait ses chances de remporter le combat s’envoler dans des gerbes de sang tandis que la chimère prenait de plus en plus facilement son élan. Ils voulaient qu’elle fasse la baby-sitter, mais une nourrice c’est plus grand et plus futé qu’un gamin. Ils auraient pu l’équiper mieux que ça, ou éviter d’améliorer les suivants.

Elle grinça des dents et se releva, manquant de bénir ses pieds intacts. Mais ça, elle n’y avait plus droit… L’androïde lançait une nouvelle attaque et ça se profilait mal. Elle eut à peine le temps de se mettre en garde qu’il arrivait droit sur elle, les lames tactiquement déployées, et elle put tout juste tenter de dévier la plus haute. Celle qui lui avaitDES paru la plus assassine, placée devant ses yeux, n’était qu’un masque de la véritable cible. Elle ressentit le choc de la déchirure, profonde, et de la brûlure. Les chairs ne faisaient pas d’électricité. Il venait de titiller les nerfs… De son bras libre elle l’attrapa par la nuque pour le tirer en arrière, et avec son visage sanglant lui assigna un coup de tête dans le nez. Puis elle fit un tour sur elle-même avant de l’envoyer au sol d’un coup de pied dans les côtes.

Elle avait une ou deux secondes tout au plus avant qu’il ne se relève. Elle le prit comme sa dernière chance. Un combat, ça ne peut pas s’éterniser. Elle se laissa tomber sur lui, genoux en avant pour maintenir son buste à terre. Il se débattait, et son bras paralysé ne lui servirait plus pour l’étrangler. Elle ramassa la dague de sa main gauche, mais il gigotait tellement… Le sang, les gifles, la douleur. Non ça ne la gênait pas, mais quelle force ! Elle approchait lentement le fil tranchant de son arme à son cou, prête à abréger…
Et l’une de ses ripostes la déstabilisa, emmenant la pointe du couteau se nicher dans l’avant-bras.

« Nez pour nez, bras pour bras !! »

Zero était salement amoché, mais il survivrait, il était las de ce combat et voulait rapidement en finir. Mais il ne pouvait pas continuer ainsi, il lui fallait filer au plus vite sans perdre de temps. Le couteau de son adversaire était venu de planter dans son avant bras droit, le seul des deux qui était d'origine, si cela avait été l'autre, la pointe aurait rebondit contre l'os métallique ce qui lui aurait épargné quelques point de sutures, mais peu importait, ce qui compte c'est le résultat.

L'homme se releva rapidement envoyant son pied droit dans les cotes de la jeune femme, la propulsant à une dizaine de mètres en arrière. Cet exploit le surpris lui même, mais avec une bonne dose d'adrénaline on peut accomplir des miracles mortuaires.
Elle ne c'était pas encore redressée qu'il se tenait déjà debout, couteaux aux poings, le regard aiguisait, il la fixait tout en tendant ses deux bras au dessus de sa tête, dont l'un dégoulinait de sang. C'est alors que d'un rapide mouvement, il jeta les deux couteaux de combats qui suivirent des trajectoires rectilignes vers le thorax de la jeune femme. Cette effort n'arrangea pas sa douleur au bras droit, il se rendit à peine compte que l'arme de cette étrange créature était restée coincé dans son bras.
Il saisie le manche du poignard et tira dessus d'un coup sec avant de le laisser tomber au sol.

Cette fois, l'heure était venu, il fit demi tour et se mi en marche, espérant que cette agent du mal ne la suive pas une fois de plus. Face à lui se profilait une ville sombre et immense qu'il lui faudrait traverser pour pouvoir obtenir sa liberté, mais à coté de ce qu'il venait de vivre, cela allait surement être partie de plaisir. Une fois à l'extérieur, il allait lui falloir un nouvel équipement, et surtout des armes asses tranchante pour pouvoir survivre dans cet environnement hostile.

[hrp]Désolé pour le temps que j'ai mis, mais à présent je suis de nouveau dispo est prêt à en découdre[/hrp]