Aïklando
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"Homme libre, toujours tu chériras la mer !"
"La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent."
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit."
"Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter."
"Le voyage est une suite de disparitions irréparables."
"Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil."
"Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais."
"Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un."
"Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer."
"Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…"
"Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer."
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 Partir, c'est mourir un peu

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MessageSujet: Partir, c'est mourir un peu   Partir, c'est mourir un peu EmptyDim 06 Jan 2008, 00:49

Valendil ouvrit les yeux lorsque la main de son compagnon effleura son épaule. Nymir avait pris l’habitude de le réveiller en douceur, sans quoi il retrouvait fatalement le couteau de son ami sous sa gorge. Valendil était de ces elfes qui, bien que totalement calme en apparence, maintenaient une attention permanente, proche de la paranoïa. Nymir et lui-même s’étaient relayé toute la nuit. Les terres qu’ils foulaient n’étaient plus sûres et de nombreux kilomètres les séparaient encore de Ros Lilen, leur objectif. La première image matinale offerte aux yeux de Valendil fut le soleil qui émergeait timidement de l’horizon.

"Tu vois bien Val. Je t’avais bien dit qu’il n’arriverait rien ce soir.
Nous vivons seuls depuis trop longtemps."

Valendil ne répondit rien à ces mots. L’impression étrange qu’une tempête se déchaînerait bientôt sur leurs terres n’avait pas quitté l’elfe de toute la nuit. Il se contenta d’adresser un regard entendu à Nymir. Il ne voulait pas se relancer dans cette discussion. Un léger vent matinal faisait flotter dans le vent ses longs cheveux argentés. Les elfes noirs étaient en marche. Il les avait vu de ses propres yeux, précédés par de sombres nuages. Un maléfice nécessaire pour qu’ils puissent s’aventurer en plein jour. Le pays n’était plus sur. De terribles évènements se profilaient et une profonde tristesse emplissait le cœur de l’elfe. Les guerres ne finiraient jamais, l’orgueil et l’envie avaient à jamais chassé la paix de la terre. Chaque moment de quiétude n’était plus qu’un répit.

"Pourquoi ne pas rester ici ? Les aider à préparer les défenses ? Nous battre."

Las du comportement impétueux de son jeune compagnon, Valendil se retourna vers lui. Jamais il ne fut aussi proche de perdre son sang-froid et de se laisser à une colère purement humaine. Un sentiment qui se dissipa instantanément, une raison insuffisante pour le renier. L’elfe fut déconcerté par cette sensation mais se ressaisit.

Je vis en solitaire, pas seul. Vivre seul, ce n’est pas un choix.
A tout moment tu peux décider de rejoindre une communauté. Le choix t’appartient. Il t’a toujours appartenu. Tu n’as pas besoin de mon consentement.


Les premiers rayons ne furent qu’une impression éphémère. D’épais nuages commençaient à obscurcir le ciel, leurs ennemis gagnaient du terrain et le temps leur manquait. Après un frugal repas et des préparatifs en silence, les deux elfes reprirent la route, chacun perdu dans ses pensées. Non, Valendil ne comptait pas s’installer définitivement à un endroit, pas après la vie qu’il avait vécue. Ses errances, ses méditations devaient continuer. Il voulait voir le monde. Pas simplement les terres qu’il foulait depuis si longtemps. Au fil des ans, une envie de découverte, d’exploration, si peu commune à son peuple était née au plus profond de son être. Il ne s’arrêterait pas à Ros Lilen contrairement à son compagnon.

Deux jours plus tard, Valendil quittait un territoire elfe sur le pied de guerre, prêt à livrer une terrible bataille contre leurs frères ennemis de toujours. Il avait assez de nourriture pour le long voyage qu’il comptait entreprendre et la chance d’avoir un nouveau compagnon, bien plus silencieux et conciliant que le précédent. Ses semblables lui avaient offert un étalon dans la force de l’âge et leur bénédiction pour son voyage. Qu’avaient-ils en tête ? Ce genre de comportement ne leur ressemblait pas. Sa présence serait-elle devenue si déplaisante parmi les siens, au fil des ans ? Probablement. Un sentiment réciproque. Nymir était resté, non sans essayer de convaincre une dernière fois son compagnon de route. C’était un brave elfe mais qui n’était définitivement pas fait pour la vie en solitaire. Sa facheuse tendance à faire apprécier aux autre le silence en était la preuve.
Valendil monta sur Harradim se fraya un chemin à travers le sentier. A ses yeux, il ne fuyait pas la guerre, la guerre était omniprésente. Il entamait le voyage de son existence et aucune force en ce monde ne l’en empêcherait. Alors qu’il sortait de la forêt et contemplait la plaine vierge qui s’offrait à lui, Valendil comprit que sa quiétude ne durerait pas. Une silhouette prenait forme, quelqu’un chevauchait à bride abattue dans sa direction.
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MessageSujet: Re: Partir, c'est mourir un peu   Partir, c'est mourir un peu EmptyDim 06 Jan 2008, 16:15

[Etant donné que tu as introduit un personnage qui arrive à la fin, j'ai décidé de pas te répondre avec un Maître du Jeu ô.O Jvais me servir d'un pnj =) J'espère que ça te va, c'est une grande première ^^

Sinon pour ton arrivée, je crois que j'ai rien a dire, l'esquisse est remplie, le texte est là. Si je voulais chipoter, je dirais que l'évocation du Rêve aurait été appreciable, mais bon, s'en fou, verra ça plus tard \o/ Merci d'être venu et puis voila, bon jeu =D ]



Partir, c'est mourir un peu Goalp2


Quelqu'un chevauchait dans sa direction? Non, pas vraiment. Si l'on voulait être exacte, quelqu'un courait vers lui, mais cet créature était dotée de sabots puissants qui martelaient le sol, soulevant des nuages de poussière. Le centaure, soulagé de croiser aussi rapidement quelqu'un, accéléra l'allure pour le rejoindre rapidement. Arrivé vers l'inconnu, qu'il identifia bien rapidement comme un elfe gris, il baissa la tête dans un salut plein de respect malgré la situation apparemment pressante.

Son torse était marqué d'une étoile cerclée, deux ailes l'entourant et un poignard planté à son sommet. Son échine était zebrée de noir, et ses cheveux charbonneux étaient emmêlés de feuilles et d'étranges bijoux noirs. Deux traits descendaient du milieu de son front pour venir couper ses sourcils. Son visage était creusé par l'âge, quoi qu'il parut encore vaillant, et il gardait des allures de jeune éphèbe. Goa aurait voulut continuer de galoper, hurlant à qui voulait l'entendre que le Drame arrivait. Il l'aurait sans doute fait quelques décennies ou siècles plus tôt. Il l'aurait sans doute fait s'il n'était pas l'un des Guides du peuple centaure. Non, il devait agir avec plus de reflexion désormais. Sans prendre le temps de se présenter, il exposa la situation à l'elfe d'argent:


"Les Drows ont pris la rive est du fleuve, ils ont détruit le pont, et ils s'étendent désormais en une longue file, interdisant le passage. Nous ignorions qu'ils étaient si nombreux et nous n'imaginions pas qu'ils pourraient arriver par ce versant de l'île. Il n'y a aucun doute sur leur intention: avec les elfes noirs qui viennent de la Vallée, ils vont encercler Ros Lilen. Mais le plus inquiétant, c'est qu'il y a dans leur troupe des Orcs et des Trolls. Je ne sais pas ce qu'ils leur ont promis pour réussir à les enrôler. Le Roi ne s'est pas suffisament méfié, il a cru à une simple escarmouche, et quand il a réalisé le risque d'encerclage, s'était déjà trop tard. Maintenant, tout ceux qui se trouvent ici sont obligés de se battre. Il faut prévenir au plus vite tous les dirigeants, mettre à l'abris les faibles, donner des armes à ceux qui sont capable de se battre. Tous les bras seront necessaires. Une nouvelle page s'ouvre, et l'histoire y sera inscrite en lettres de sang. Il nous faut espérer que ce sera celui de l'ennemi. Mais il nous restera toujours à pleurer, car nous sommes des frères destinés à se déchirer. Une nouvelle page s'ouvre."

[Oui, c'ets court, mais jte dis crotte =p Si tu veux continuer, soit je déplace ce sujet sur l'île de Rosyel, soit tu en commences directe un autre là-bas. Et sinon, stu veux pas continuer, tu postes là où tu veux^^]

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MessageSujet: Re: Partir, c'est mourir un peu   Partir, c'est mourir un peu EmptyDim 06 Jan 2008, 22:44

[L'arrivée de ce centaure pnj me va très bien. Et cette grande première est un honneur pour moi Wink ]



Malgré les quelques tentatives de Valendil de calmer le centaure, ce dernier continua de parler jusqu’à ce que le souffle lui manque. Il était apparemment aussi dur de stopper un centaure de parler que de galoper. Au fur et à mesure de son récit, des flashes de l’avancée des elfes noirs et de leurs ennemis apparaissaient à l’elfe, comme s’il était parmi eux, qu’il participait à leur avancée. Un elfe noir qui fouettait un détachement d’Orcs pour tenter de les maîtriser. Des Trolls lourdement armés encadrés par leurs sages. Des armées elfes dirigées par un être au visage casqué, sûrement le responsable de ces nuages qui leur garantissaient une avancée rapide.

Mon ami, Ros Lilen connaît la situation. Je l’ai quittée ce matin après les avoir averti de la menace qui pesait sur nos têtes. La vision de cette guerre m’est apparue lors d’une de mes méditations. Ils sont au courant de cette tentative d’encerclement et à l’heure où nous parlons, les elfes sont sur le pied de guerre. Je précédais les Drows de trois journées, tout au plus. Je pensais avoir le temps de rejoindre la côte mais il semble que ce soit déjà trop tard.

Le regard du centaure transperçait l’elfe, mué par une envie de le foudroyer du regard. A ces yeux, il ne devait être rien de plus qu’un lâche qui fuyait la bataille en tentant de se donner bonne conscience. Les centaures possédaient cette valeur et ce courage sans failles qui les faisaient parfois passer à côté d’autres enjeux. Valendil ignora le comportement du centaure et réfléchit rapidement sans se soucier plus de l’opinion qu’il avait de lui.

Nous n’avons plus rien à faire ici. Tu devrais rejoindre tes troupes et les aider à s’organiser… Et j’aimerais t’accompagner. Je me nomme Valendil Eledhen. Quel est le nom de mon compagnon de fortune ?

Le temps filait et déjà les nuages noirs se profilaient de toute part. Une avancée lente, méthodique mais implacable qui assombrissait les cœurs. Valendil devait traverser ce fleuve au plus vite mais quelque chose, au fond de lui, lui disait de ne pas laisser repartir ce centaure seul. Une sensation étrange qu'il avait déjà ressenti par le passé. La décision était prise.
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MessageSujet: Re: Partir, c'est mourir un peu   Partir, c'est mourir un peu EmptyLun 07 Jan 2008, 14:35

Partir, c'est mourir un peu Goalp2

Le centaure fixait cet étrange voyageur qui semblait en savoir autant que lui, sinon plus. Rassuré d'apprendre que les elfes se préparaient déjà à combattre, il hocha doucement la tête. Mais cela n'apaisait pas son angoisse sourde: les femmes, les enfants, les viellards, ils seraient massacrés, car qu'importe l'endroit où on allait les cacher, ce serait dans la zone assiegée, au coeur du combat. Il aurait fallu être au courant de cette attaque plus tôt, faire partir tous les "faibles". Mais pour les cacher où? Le Guide soupira. Cette île ressemblait de plus en plus à un piège.

A nouveau, il hocha la tête. Ainsi, ce sage parmi les elfes aurait souhaité partir. On reconnaissait bien là l'un des traits de caractère des elfes gris: la lassitude des combats. Chose qui n'était pas très éloignée du pacifisme des hommes-chevaux, réputés pour leur fuite rapide lorsque la situation tournait à leur désavantage. Aussi comprenait-il l'idée, même s'il n'en connaissait pas veritablement la raison.
Mais quand il faut prendre les armes, la possibilité de faillir est à exclure.

Le centaure inclina à nouveau la tête en se présentant.


"On me nomme Goa parmi les miens. Et pour ce qui est de mes troupes... Une bonne partie est restée avec le Troupeau, à l'Est du fleuve, pendant que je venais prévenir le Roi, accompagné par un détachement de guerriers. Je ne sais pas ce qui est arrivé aux autres, j'espère pour eux qu'ils ont réussi à gagner un lieu plus calme, ne serait-ce que pour se préparer. Quant à mes hommes, ils sont restés en arrière... Nous avons été attaqués par les Drows, nous sommes passés juste avant qu'ils ne ferment le passage. Voyant le combat s'engager... Ils ont compris que transmettre l'information était le plus pressant. Mais j'ai bon espoir. Nous les retrouverons à l'Arche."


Les remords et la gêne perçaient dans la voix et le regard du Guide. Son comportement lui semblait indigne d'un dirigeant. Il aurait dût rester avec ses hommes, quite à envoyer l'un d'eux porter la nouvelle à sa place. Mais dans ce cas, l'aurait-on pris au sérieux? Oui, sans aucun doute... A nouveau, l'inquiétude, comme celle d'un père pour ses enfants. Il darda un regard sur Valendil. S'il voulait l'accompagner... La question ne se posait pas. Il eut un faible sourire et parti au galop, vers le nord-est, impatient de voir l'arche de pierre se dessiner sur l'horizon.



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