"Homme libre, toujours tu chériras la mer !" "La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent." "La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." "Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter." "Le voyage est une suite de disparitions irréparables." "Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil." "Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais." "Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un." "Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer." "Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…" "Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer." |
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Invité
| Sujet: Zaphkiel Jeu 14 Oct 2010, 19:48 | |
| L’ombre et le froid.
Un courant d’air glisse jusqu’à lui, caresse sa joue, se retire miraculeusement. Zaphkiel ouvrit lentement les yeux. Contre son dos, le sol de pierre lui glaçait les omoplates. Il se redressa en gémissant. Son corps entier fut parcouru d’une violente douleur qui prit racine au bas de sa colonne vertébrale. Lentement, avec une précaution infinie, il parvint à se lever.
« Paterne de bordel, ils remettent ça. »
Zaphkiel jeta un coup d’œil circulaire à la salle. Quatre murs l’encadraient sobrement, dénudés, froids. Aucune ouverture, à l’éxéption d’une vieille porte de bois grossière, encastré dans la pierre, et sous laquelle filtrait un mince filet rouge qui baignait la pièce d’une couleur sanguine. Il allait tenter de l’ouvrir, lorsqu’un éclat attira son attention. Avec cette même lenteur qui semblait marquer chacun de ses gestes en cet instant précis, il abandonna la porte pour se planter face au miroir.
« Tu as bonne mine, mon ange… » Murmura-t-il en contemplant son reflet. Son cœur palpitait follement dans sa poitrine, forgeant le sang brûlant qui battait ses tempes. Avec un geste précis, il dégagea son visage de la masse de cheveux qui l’obstruait. Magnifiques cheveux, d’un blanc uniforme, reflet de pureté, fins, brillants. Deux yeux lui apparurent, libérés de leurs prisons. Pupilles dorés cerclées de terre. Il fit glisser un doigt sur l’arête de son nez, droit, fier.
« C’est moi, ça ? » Choqué par son propre reflet, il ne vit pas la couleur de sa carnation, si blanche, si lumineuse. Il ne remarqua pas le grain serré de sa peau magnifique, ni sa douceur. Il ne porta aucune attention à son torse, sculpté dans le plus fin des marbres, élancé et gracile, les muscles se découpant avec grâce sous la chaire pâle. Il fixait en mordant sa lèvre, son propre regard qui le fixait en retours.
Un bruissement empli la pièce, lorsque d’un geste sec, il déplia ses larges ailes immaculées. Six ailes immenses, dressées, telle six gardiennes autour de sa haute silhouette. Zaphkiel retrouvait sa force, son charisme, il se retrouvait lui-même.
Un sourire se peignit sur son visage, et, dans un éclat soudain, il laissa un rire empli de démence surgir de sa poitrine et emplir la pièce de son inquiétant mystère.
"Reflet, n’es-tu que l’incarnation de ce que la destinée m’oblige à percevoir ? Mais il n’y a plus de destinée. Je suis un ange, et seul compte la couleur de mon âme."
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| | | ~*Reine des Abysses*~
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| Sujet: Re: Zaphkiel Jeu 14 Oct 2010, 20:07 | |
| Un gargouillement. Glouglou et la viande se réveille. Un oeil après l'autre, le décor se monte de lui-même. Il fait chaud, c'est humide et étroit; Bienvenue dans Nos boyaux.
Ici Nous broyons, Nous mastiquons, Nous brassons. Nous extrayons l'essence de ces vies, Nous les absorbons. Nourrissez-Nous, encore, de vous! Car vous êtes faits un peu de Nous, mais beaucoup de ce qui se passe là-bas, au-delà de Nos ténèbres. Par-delà les barrières de la chair et du sang qui coule. Revenez-Nous, comme un témoignage, comme une histoire pour s'endormir.
Nous goûterons d'abord à la peau, et aux particules de tout ce qui appartient au mortel. Comme la rosée sur un brin d'herbe, oui, Nous connaissons les brins d'herbe! Ils sont de Nous, eux aussi... Et comme cette rosée, chaque goutte qu'a sué votre passé s'attache à l'épiderme. Nous vous respirons, Nous vous léchons des vos yeux derrière ce miroir... Approchez, ne soyez pas encore effrayé. Après tout, Nous vous rendons entier, à la fin...
Nous collons le reflet de votre langue à la vitre qui vous observez, laissant dans le verre la marque embuée d'une clef. Le décor se replie, comme un simple papier, remballez les photos. La lumière tombe, comme la nuit, et la salle devient noire. |
| | | Invité
| Sujet: Re: Zaphkiel Dim 17 Oct 2010, 15:54 | |
| Zaphkiel franchit un seuil invisible, entre le rouge et le noir, le sang et l’ombre. Les murs se replient sur eux-mêmes. Le miroir disparaît dans un chuintement, et soudain, les Ténèbres. Un halo de lumière étreint l’ange, protecteur. Cela ne dure pas. Face à la salle, l’aura Angélique ploie, se laisse mourir, et bientôt, Zaphkiel est seul dans le noir le plus complet, pour la première fois. Une sourde angoisse le submerge. Que se passe-il ? Pourquoi ses yeux sont-ils soudains incapable de percer la nuit, si sourde, si profonde ? Tout ses sens disparaissent, un à un, et bientôt, il ne reste plus que les voix.
*Un ange, ici ? * Zaphkiel sursaute, se reprend. Cela ne lui ressemble pas. Il recouvre lentement son impassibilité.
*Qui appelles-tu un ange ? Il n’y a ici qu’une épave ! * La voix ricane, fuit entre les murs, rebondit sur la pierre, moqueuse.
- Qui est là ? Interroge Zaphkiel, plaçant dans ces trois mots toute son autorité, qui est lourde et glaciale, péremptoire.
*Tu entends ? Il nous demande qui nous sommes ! * * Et toi, qui es-tu ? *
- Zaphkiel, Trône, Ange de justice, je…
*Notre Amour prétend être encore un Trône, Notre Amour prétend être encore un Ange ! Tu entends ? * * Oui, il prétend un tas de choses ! Mais il sait qu’il ment, comme il a toujours menti ! *
Zaphkiel fait un tour sur lui-même, brisant le silence d’un soupir agacé. Il ferme les yeux. À quoi bon tenter de percer l’Ombre, lorsqu’elle est aussi épaisse ? Il se laisse tomber au sol sans un bruit, avec la légèreté gracieuse de celui qui maîtrise son corps à la perfection. Il croise les jambes et se détend, résigné.
- Je n’ai pas toujours menti.
*Tu entends ? Il dit qu’il n’a pas toujours menti. * *C’est vrai, Mon Trésor, il n’a pas toujours menti, pas toujours… * * Mais maintenant, Mon Trésor, maintenant, que fait-il ? *
- Les temps ont changé, je n’ai plus le choix. Mes agissements ne sont guidés que par le Siècle. Le Paradis n’existe plus, je n’ai plus de raison d’être.
*Alors meurt ! *
- Non. Je ne veux pas mourir.
*Tu entends ? Notre Amour dit qu’il ne veut pas mourir. Mais il est si inutile ! Pourquoi ne veut-il pas mourir, Mon Trésor ? *
- Ce qui est perdu peut être retrouvé.
*Il ment ! Il ment encore ! Regarde le, Mon Trésor, il ne peut même plus voler, il n’est plus un ange, il est une épave ! Regarde le ! Regardez le tous ! *
Dans l’ombre, Zaphkiel sourit, d’un long sourire chargé d’amertume, de rage, de haine. Immobile dans le noir, son âme jadis si pure s’enflamme, se voue au Chaos, s’ouvre à la vengeance.
- La vie que j’ai consacré aux principes d’un monde qui m’a été retiré si injustement… Je vengerai cette vie.
*Rattraper le temps perdue… * *Tu n’as pas vécu, tu as servi… * * La Vengeance sera douce… * *L’appelle du sang, l’appelle du sexe, l’appelle des pêchés… * *Survivre pour renaître. *
- Cette vie sera la mienne, et personne ne me l’enlèvera. Le monde s’enflamme, La Justice devient l’engeance du Chaos. Je ne sers plus que ma propre cause.
*Ta peau vaut bien celle des autres. *
- Tu ne crois pas si bien dire.
*En autodidacte, il s’offre à l’Ombre, se destitue lui-même et marche sur le chemin de la Gloire et de la Puissance. Sans but, il erre. Il ne s’agit plus que de profiter des plaisirs qu’offre la vie, jusqu’à ce que l’échéance tombe.*
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| | | ~*Reine des Abysses*~
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| Sujet: Re: Zaphkiel Lun 18 Oct 2010, 20:05 | |
| Dans l'ombre Nous regardons.
Dans cette pièce il est son propre bourreau, Nous ne jugeons pas, Nous n'intervenons pas. Cependant enfin, Nous pouvons l'effleurer. Son âme est à Notre portée, comme des lames de dix dans un geste habile, Nous le découpons, Nous le pelons, Nous lui donnons des outils. Nous lui créons des failles. Mais c'est lui qui mène son purgatoire.
Il est la chatouille et la main qui gratte. Il est la mouche et le journal enroulé. Il est la question et la réponse. Nous ne sommes que le lien. Les récepteurs à ses sens, les neurones, cheminant entre ses perceptions et ses réflexions. Nous sommes la myéline qui accélère le processus. Nous pouvons être en retard, mais avec de l'huile la rouille grince moins...
Il se démène dans la proprioception de son Moi. Nous voulons l'aider à se dé-couvrir. Dans une invitation à quitter son manteau de réflexions, nous soufflons la clef à ses pieds. Le noir se laisse chasser par la lumière, éclipsé de rayons blancs aveuglant. Dans un bruit apaisant, de l'eau tiède s'infiltre par tous les pores du lieu, tourbillonnant un instant aux pieds meurtris de la créature. Puis elle est s'arrête plane. Pas pour longtemps... |
| | | Invité
| Sujet: Re: Zaphkiel Mer 20 Oct 2010, 23:57 | |
| Les voix disparurent, chassées par l’air frais qui s’était glissé, malin, entre les gonds rouillés de la porte. Zaphkiel ouvrit les yeux sur ce qu’il pensa être un nouveau cauchemar. Un bruit léger parvint à ses oreilles sensibles, doux, reposant. Il en chercha la nature, et son regard se posa sur le mince filet d’eau qui coulait à ses pieds, emprisonnait ses chevilles dans une étreinte parfaitement neutre. Les murs saignaient tous du même filet. L’eau s’étendit bientôt à toute la salle et l’ange poussa un soupir irrité.
- Après m’avoir rendu schizophrène, ils cherchent à me noyer. Quelle charmante attention.
Zaphkiel se trompait, et le niveau se stabilisa rapidement. Toujours assis, le Trône laissait avec indifférence ses vêtements s’imbiber, décidé à garder sa position jusqu’à ce que tout cela cesse.
Un reflet trouble attira son attention. Intrigué, il le vit glisser jusqu’à lui, ondulant lentement dans la transparence de l’élément. Il se pencha pour mieux voir, et le reflet s’anima.
Un homme traversait une plaine. Son pas était guidé par la nécessité, empreint d’une extrême fatigue. L’air embaumait autour de lui, les fleurs odorantes se déployaient dans un magnifique panel de couleurs chatoyantes. Les traits tirés, il ne semblait pas prêter attention à la magnificence du paysage qui l’entourait. Il fronçait les sourcils, l’air dur, et avançait droit devant lui sans que rien ne semblât pouvoir l’arrêter. Il traîna son corps pâle jusqu’à un pommier centenaire, garnis de fruits obèses, et en cueillit un d’un geste à la fois lourd et terriblement gracieux. Zaphkiel mordit sauvagement dans la pomme, planta ses dents saintes dans le fruit du démon. Puis il se laissa tomber au pied de l’arbre, avec un lent soupir de satisfaction perverse.
- Jadis, pour rien au monde je n’aurais mordu dans le fruit défendu. Jamais je n’aurais souillé ma bouche des nourritures terrestres. A cette époque, je remplissait mon rôle avec un sérieux exemplaire. J’étais bon et juste. Chacun avait pour moi le respect dû à ma fonction et à mon savoir. Je ne connaissais alors ni la faim, ni la fatigue, ni le désespoir. Je ne savais pas ce qu’était la haine. Je ne connaissais que l’impartialité, l’égalité devant la Loi.
« Et il y a eu la décadence », semble souffler un nouveau reflet ondulant, qui se glisse près de l’ange, en silence.
Une masse de nuages sombres s’avançait lentement, englobant toute matière de son étouffante opacité. Au-dessus, sur une Terre ravagée, où on devinait encore la prospérité de jadis, des êtres aux ailes immaculées s’affolaient, fuyant dans un débâcle monstrueux, quittant le Paradis décadent à tout jamais.
- Zaphkiel, il faut partir, bientôt nous n’aurons plus le temps. Une magnifique Archange femelle posa sa main sur le bras du trône, pressante. Il écarta d’un geste impatient les papiers qu’il feuilletait distraitement. Tout cela était survenue si vite ! L’archange lança vers lui un regard désespéré. Nous devons fuir ! - Où vont les autres ? Interrogea Zaphkiel en se levant prestement. - Je ne sais pas. C’est la débandade totale, personne n’avait prévu ce qui est en trains de se passer !
Un rugissement sourd retentit soudain, et la terre se déchira sous leurs pieds. Zaphkiel bondit, évitant de justesse qu’une énorme colonnade de stuc ne s’abatte sur lui. A moitié asphyxié par la poussières, toussant, crachant, il entreprit de s’extraire du ravage crée par la secousse, et rejoignit l’Archange qui avait tant bien que mal atteint le seuil de la pièce, et lui faisait signe de s’élancer au travers du couloir. Zaphkiel déplia ses ailes et bondit en avant.
Dehors, tout était carnage et hurlements. Personne ne comprenait le cruel événement qui était en trains d’avoir lieus, et qui détruisait à tout jamais le magnifique pays des Anges. La terre s’effritait, et disparaissait progressivement, ne laissant derrière elle qu’un morceau de ciel obscur. Loin en dessous, au travers du nuage opaque, on pouvait vaguement apercevoir une vaste parcelle d’océan.
Zaphkiel, en lévitation au-dessus du sol, se saisit d’un courant ascendant et s’élança tout droit en direction du nuage noir, avec la ferme intention de rejoindre ce qui lui apparaissait à présent comme la seule échappatoire potentiellement sans danger. Précédé de l’Archange, et de quelques autres créatures ailées qui s’étaient jointes au cortège, il se laissa glisser jusqu’à la masse informe et glauque qu’ils entreprirent de traverser. Une fissure s’était ouverte sous eux, et le nuage s’était scindé en deux, comme pour leur offrir une place où se glisser sans risques. La précipitation et l’urgence de la situation ne leur permirent pas d’imaginer ce qu’il allait advenir.
A peine parvenue à la moitié de leur route, l’énorme masse ténébreuse se referma brutalement, avalant tout les malheureux qui avaient tenté de passer au travers. De violents éclairs zébrèrent ce qui apparaissait à Zaphkiel comme une prison. Il tentait tant bien que mal de garder son cap. Ses ailes se firent lourdes, atrocement lourdes. Autour de lui, le hurlement du vent. Il se retrouva bientôt seul, séparé de ses semblables. Un éclair vint le frapper au milieu du dos, et, la conscience vacillante, il se sentit tomber lentement en direction de la mer.
- Le reste est trouble dans ma mémoire. Je me souviens seulement m’être éveillé sur un banc de sable parfumé, une aile brisée et une douleur lancinante dans le crâne. J’ai erré durant plusieurs jours, à la recherche de ceux que j’avais perdus durant le cataclysme. Incapable de retrouver leur trace, acceptant la vérité sur ce qu’il s’était passé, à moitié mort de faim et de fatigue, je me suis finalement laissé aller aux nourritures terrestres du monde sur lequel j’avais atterri. J’étais atrocement seul. La haine de l’injustice me donnait des envies si violente qu’il m’était parfois difficile de me contrôler. Et puis j’ai goûté aux péchés de la chaire. Mon âme d’ange destituée, je ne risquais plus grand chose. Je n’avais nulle part ou aller, et l’éternité devant moi.
Zaphkiel chassa d’un mouvement de la main le reflet qui lui souriait gentiment, emprisonné dans l’eau. Le reflet d’une belle Archange, au regard pur et doux, qui semblait chanter comme une invitation.
- La solitude aigrie les âmes.
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| | | ~*Reine des Abysses*~
Nombre de messages : 4683 Localisation : *~ là où les corps rencontrent la nuit ~*
| Sujet: Re: Zaphkiel Sam 23 Oct 2010, 13:05 | |
| Raconte-Nous une histoire!
Raconte-Nous ton histoire...
Celle qui t'a égratignée. Celle qui t'a poussée. Celle qui t'a détruit puis reconstruit. Celle qui t'a porté. D'abord une mère, puis les genoux et les mains. Et les pieds, après tout ça.
Comment survivre à cette déchirure narcissique? Tu n'es pas Nous. Tu n'es pas le monde. Tu vis à Nos dépends. Nous sommes la pluie, le vent. Tu n'es qu'une pauvre tomate dans Notre potager. Et si Nous le décidons, tout peut s'arrêter.
Et après? Et après... Dis-Nous! Tu n'es qu'un parmi des milliers, qu'avons-Nous loupé? A la surface toutes ces plaies, et leurs pansements. Certains peuvent s'écarter, encore, d'autres semblent cicatrisés. Une blessure peut-être réellement cesser de saigner? Nous la grattons, pour voir... Parfois l'écho laissé à l'intérieur est si grand que Nous sommes capables de Nous y engouffrer tout entier.
C'est ainsi que Nous comprenons qui tu es. Les lignes primaires sont fragiles, mais ensuite tout est sutures, soudures, un bricolage de sentiments entremêlés pour mieux ficeler la carcasse. Un chef d'oeuvre abstrait que seul l'auteur n'essaye pas d'interpréter... Alors, tu es libre. Prends la clef, éteins la lumière. C'était une belle histoire...hj: Dommage qu'il manque de détails sur la vie au paradis :p Bienvenue parmi nous, Zaphkiel ^^ |
| | | Petit membre
Nombre de messages : 45 Localisation : Sous ton pied ...
| Sujet: Re: Zaphkiel Dim 24 Oct 2010, 23:21 | |
| Enchanté de te connaître grosse colombe attrofiée ... |
| | | | Sujet: Re: Zaphkiel | |
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