Aïklando
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"Homme libre, toujours tu chériras la mer !"
"La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent."
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit."
"Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter."
"Le voyage est une suite de disparitions irréparables."
"Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil."
"Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais."
"Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un."
"Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer."
"Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…"
"Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer."
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 Artemis

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MessageSujet: Artemis   Artemis EmptySam 26 Mar 2011, 19:26

Et soudain je sentis mon cœur battre.

Soulevant ma poitrine, chaque palpitation rythmait une inconfortable idée d'incompréhension, telle la note d'un requiem de la conscience, suspendue à mes oreilles.

Je ne sentais plus la douce courbe du drap sur ma joue droite, ni l'odeur suavement musquée d'une nuit comme toujours trop courte. J'étais réellement assourdie par tout ce silence qui m'envahissait l'esprit, tel un doute. Qu'était-il advenu de ce vent de tempête, mugissant tout le jour et toute la nuit, et que j'avais laissé, emporté que j'étais par le sommeil ?

Enfin j'ouvrais les yeux. Rouge. ROUGE ?! Tabernacle ! mais !! où suis-je ? Panique absolue, tourbillons de questionnements : Où suis-je ? me disais-je, et comment ? Tout était non-sens en ce maelström de panique et de rage. Où suis-je ? me répétai-je. Peu à peu, cependant que les questions s'épuisaient, étouffées par l'absence de réponses comme le feu par l'absence d'air, la rationalité refluait peu à peu dans mes veines, embrasant mon esprit d'une ardeur nouvelle, une curiosité irrépressible qui me fit me lever d'un bond.

Je me regardai : enveloppée dans une étrange étoffe, apparemment de soie, blanche dans ce brouillard sanglant, j'avançai vers une infime lueur, à peine perceptible malgré les trois mètres qui me séparaient d'elle. Arrivée à son niveau, je fus étonnée de trouver un miroir. Je me voyais enfin, perdue dans ce chaud brouillard de lumière tamisée, dont l'origine m'était incompréhensible.
Comme à l'heure du coucher, mes cheveux partaient droits du sommet de ma tête, puis s'ébattaient en larges boucles d'un noir tranchant le rouge de la pièce. Cinéma ? Pensais-je, un léger sourire aux lèvres, surplombées par mes yeux encore embrumés de sommeil mais à la couleur déjà bien visible, un marron boisé, presque d'acajou. Je clignai des yeux, une larme coulant sur mon visage, pour tomber ensuite dans un 'plic' caractéristique.
Mes joues arrondies, et aux pommettes hautes, encadraient un nez un brin camus, pointu sans être tranchant, affaissé sans paraître gros, gras, et vilain en somme.
On me l'a toujours dit : "l'extrême raison fuit toute extrémité". Si le Créateur existe bel et bien, alors il devait avoir cette maxime en tête en me donnant forme. Je n'étais ni trop grande ni trop petite, du haut de mes un mètre et soixante-quinze centimètres. Un coup assez long portant un collier surplombait mes deux seins, dont le renflement généreux n'était pas pour me déplaire. Ma taille partait en un élan charnel pour lancer des hanches confortables et des jambes athlétiques. On eût dit que j'avais été dessinée par quelque jeune fille rêveuse et romantique, portant en son cœur une nature exquise. De mon nombril partait une mince ligne de poils, menant droit à l’Espace dont l'utilisation m'était interdite. Je l'avais promis.

Je me retournai. Et une onde de stupeur se glissa dans mes chairs, parcourant mille veines, fusée glaciale et mystique, quand quelque chose, avec douceur et légèreté, effleura comme le font les feuilles en farandole, mes cuisses. Et le miroir fit luire la vérité. Ce dos, forgé par des années d'angoisses, ayant de la substance et s'évasant sensuellement au niveau de la taille était soudainement paré d’ailes ! Je devais rêver ! Et dans peu de temps, j’ouvrirai les paupières sur ce monde familier, sur le fil d’une réalité forgée d’hébétude et de normalité. Une violente claque me prouva le contraire.
Ce qui m’étonna fut leur blancheur. Ce que j’identifiai comme plumes, comme autant de perles, se moiraient ensemble, et leur couleur me transverbéra. Éthérées, elles semblaient venir du ciel, graciles et mouvantes comme celles d'un ange. Oui, oui, c’est ça, je suis un ange !? Et pendant qu’on y est, pourquoi pas un Pikachu ? J’avais du mal à croire mes yeux, et j’étais tiraillé par Descartes et ma raison, ancrés avec force dans mon psyché, mis à mal par tant de… choses, et mes sens, maîtres de mon Moi et de mes pulsions, unanimes et inéluctables. Dans un élan de désespoir je contractai autant que possible tous les muscles de mon corps. Se réveiller, maintenant, se réveiller !! Mais cependant que je m’épuisai à poursuivre un monde à jamais perdu, et je le savais dorénavant pertinemment, une de mes ailes bougea. Puis l’autre. Enfin, elles battirent ensemble, prises dans leur extase, faisant tourbillonner le brouillard rougeâtre en un vrombissement régulier.
Tant d’émotion me fit perdre pied, et je ne pensai plus à rien, ou plutôt à tout et son contraire.
Et ! mais c'est qu'on voit mes fesses ! Je rabattis un pan du linge qui m'enveloppait alors tout à fait, bien que très légèrement. Devant moi s'étendaient des photos par milliers. Mais d'où pouvaient-elles venir ? Qui avait pu avoir tant de clichés sur moi, pris d'endroits on ne peut plus improbables ?
Je commençai à avoir peur, et la sueur froide qui suintait de toutes mes pores devenait de plus en plus glaciale, entraînant régulièrement des frissons puissants et désagréables.
Je me voyais alors telle que j'étais, toujours souriante avec les gens, fermée et seule sinon. La solitude d'un être aimé qui ne venait jamais se lisait dans mes regards, et je reconnus alors nombre de mes amis. Il y avait C., V., J., et bien d'autres personnes qui m'aidaient à tenir. Ce Monde me paraissait si loin de ce lieu empli de mystères ! J'abhorrais plus que tout mon bonheur forcé sur nombre de ces photographies, toujours sincère et jamais naturel.

Tombée à genoux, je sombrai à nouveau dans un sommeil de plomb, et le rouge laissa la place aux ténèbres.


Dernière édition par Artemis le Mer 13 Juil 2011, 18:44, édité 2 fois
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Arhid Gramar
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MessageSujet: Re: Artemis   Artemis EmptySam 26 Mar 2011, 20:41





Artemis Regardqs3





Terriblement Sexy... Ayant volé à mon visiteur son apparence pour la revêtir, je me trouvais vraiment irrésistible. Évidemment, ça ne me servait pas à grand chose, je restais cloitré derrière mon miroir, à la singer, elle qui gâchait le potentiel de ce fabuleux corps. Mais c'était d'un tel confort...! Je repensais à toutes ces fois où j'avais été contraint de me glisser dans le reflet d'une créature hideuse, un troll bedonnant, une humaine trop poilue... Yeurk! Alors là, forcement, je savoure!
Lorsqu'elle se tourne enfin vers moi, je le dévore des yeux. Visez moi ce regard! Certes, le mien n'a rien à lui envier, elle le constatera par elle même tout à l'heure! Si je n'étais pas un simple reflet, je me mettrais volontiers à roucouler de plaisir.

Lorsqu'elle se détourne de moi, j'en profite pour me mirer, je me tourne, contemple ma nouvelle paire de fesses, je fais la moue, teste divers expressions sur ce charmant minois. Je minaude, mes yeux verts et féminins ayant pris place dans cet appétissant tableau. Je sors une lourde clef rouge d'un des pans de ma tenue. Je fais jouer l'objet sur mes lèvres, souriant toujours. Je n'ai pas envie de le laisser partir et de renoncer à mon nouveau corps de Nymphe. Mais ai-je le choix?
La clef se liquéfie, laissant une trace rouge sur ma bouche et mon menton. L'instant d'après, la pièce est entièrement plongée dans le noir, il n'y a plus rien, juste son âme, perdue.




Artemis Clrougeno6



(Bienvenue sur Aïklando!
Alors, pourras-tu mettre un avatar s'il te plait? ^^ Et, t'as race est "ange" d'après ton esquisse alors je crois que tu as oublié de parler de tes ailles! Peux-tu le faire? Merci! Bonne suite! )
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MessageSujet: Merci !   Artemis EmptyDim 27 Mar 2011, 11:53

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Artemis   Artemis EmptyDim 27 Mar 2011, 12:43

[Hey bien, que de remerciements! Nous sommes nous aussi très heureux de t'accueillir parmi nous, donc c'est un plaisir partagé.

Pour ta question de "genre", hors rp, tu peux évidemment utiliser le masculin, puisque tu parles en ton nom, toi, derrière ton écran, donc pas de soucis là dessus.

Au passage, n'hésite pas à demander si tu as besoin de quoi que ce soit, on est là pour ça. Pour ton avatar, tu peux chercher une image/illustration, mais tu peux également choisir une célébrité, si une star correspond bien à l'image que tu as de ton personnage Smile

Bonne continuation Wink ]
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MessageSujet: Salle noire -- Artemis   Artemis EmptyDim 27 Mar 2011, 15:13

Puis les ténèbres laissèrent la place... aux ténèbres ?!

Les yeux ouverts, je sentis l'effleurement de mon aile droite, mystérieuse compagne à laquelle il faudrait de toute évidence m'habituer. Je me levai. Je me retrouvai face à l'une de mes plus grandes phobies : être aveugle. Non ! Ce n'était pas possible !! Je ne le pouvais vérifier. Aucune lumière visible.
J'étais nue, le voile délicat tombé à terre, à côté de moi, me semblant alors inutile, plongée dans tant d'absence de clarté. Cependant, j'avais l'étrange sensation d'être observée. Et de toute façon, on avait bien dû me mener ici, je n'avais pas pu venir ici toute seule et me fabriquer des ailes, surtout que celles-ci battaient avec langueur dans le creux de mon dos.
Pour vérifier si j'étais toute là, je me caressai minutieusement chaque chair, chaque pli, jusqu'aux mèches de cheveux qui sur ma nuque et mes épaules se répandaient sous mes doigts. Je n'osai pas courir, apeurée que j'étais de heurter un mur, - lequel, de toute évidence, résisterait mieux au crash-test que moi -. Je me disais donc :
"A quoi bon rester debout, n'étais-je pas mieux allongée sur la seule chose qui m'apparaissait plus ou moins connue ici ?"
Je m'allongeai donc. Plongée dans les ténèbres, nue et seule face à mes peurs, invisible et incapable de voir, je me retrouvai seule face à moi-même.

Face à moi-même, mon esprit broussailleux prit la fuite en un élan de mille pensées métaphysiques et mystiques, musicales et magnifiques, morbides et moirées des reflets de moi-même dans mon âme mortifiée. Mmmmmmh... A quoi pensais-je au juste ?

Les amis que je pensais avoir eu dans une autre vie, et qui m'étaient apparus dans une autre salle, semblaient bien loin. Perdre ses amis. Plus que de me faire crever les yeux, plutôt mourir que de vivre cela. Car j'adorais la solitude autant que je la détestais, comme une torture que j'aurais vécue et dont la seule évocation me ferait souffrir. La solitude. Torture des êtres soumis aux pouvoirs infinis des masses grégaires, qui, non contente de me ronger les sangs quant à mes amis, me suivait en amour. L'amour. Un sentiment que je connaissais bien mais qui ne voulait pas m'épouser de ses tendresses. J'avais promis chasteté éternelle, et c'était la plus lamentable erreur d'une existence condamnée à être funeste, ainsi privée du père de tous les plaisirs; une frustration permanente, pire que la phobie, plus dure que le marbre.

"Suis-je donc vraiment seule en ce monde ?" hurlai-je à pleins poumons, mais sans larmes. la souffrance était trop profondément ancrée. Elle était comme une de mes racines, faisait comme partie de moi-même.

Cette crainte de la solitude était décuplée par ces ténèbres, pesants et attirants. Car s'il est une peur que je n'ai pas, c'est celle de l'Inconnu, ce fantasme qui me pousse, par dessus les obstacles, à vouloir toujours plus savoir, à rêver de montagnes aux contours incertains, bercées par des lacs aux bateaux voguant sur des miroirs d'ondes, arabesques exotiques flambant dans l'azur. A rêver de migrer vers des soleils odoriférants, Icare malheureuse prise dans un désir d'incertain et d'absolu.

Mais toujours, au fil de mes idées, revenait la frustration, obsédante frustration ! Sempiternelle rengaine toujours là à mon esprit ! Et je pouvais chanter, et je pouvais courir, jamais elle ne partirait. A moins que... Non. Jamais cela ne pourrait être.
Jamais... jamais...jam...ja…

— Mademoiselle ?
— HAAAAAAAA ! Y-a quelqu’un ?
— Oui, moi.
— Et vous êtes-qui, au juste ?
— A la fois tout et rien, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre que toi, je ne suis là que pour savoir.
— Savoir ? Il me semble que ce n’est pas précisément le bon endroit. En effet, voyez-vous, on y voit RIEN par ici. Il est DUR de lire, encore plus d’observer, donc…
— Imbécile.
— Oh ! On n’insulte pas les gens comme ça !
— Ce que je veux savoir n’est pas matériel. Je veux connaître ton esprit.
— En quoi vous intéresse-t-il ?
— JE pose les questions.

En position de faiblesse, allongée dans l’obscurité, seule et perdue, je n’avais d’autre choix que d’obtempérer pour espérer m’en sortir.

— Bon, d’accord, alors ?
— Alors… Qui es-tu ?
— Je m’appelle Artemis. Je ne sais plus ni mon âge ni mon nom. Seulement, c’est la première des choses qui me soit venue à l’esprit, de nature.
— C’est bien, tu commences à ressentir plus qu’à t’écouter, mais ce qui est désolant, c’est qu’il faut que tu sois au pied du mur le plus haut pour y parvenir. Ce mur, nous allons le franchir ensemble. Ensuite, il va falloir que tu répondes un peu plus précisément, non pas à mes questions, mais aux tiennes.
— Les miennes ?
— Oui. Mais je suis là pour te guider. Tout à l’heure, me taisant, je t’écoutais. Effrayée, tu m’as dévoilé tes peurs. Tu as longtemps parlé de souffrance, et de craintes. Aimes-tu la douleur ?
— Vous m’indisposez !
— REPONDS A LA QUESTION !
— Euh… oui, bien, euh… vous. Hem. En réalité, plus que la douleur, je suis fascinée par les rapports entre les gens. Dans ceux-là, il y a le pouvoir. Ce pouvoir, je le recherche autant que le crains. Ahhh… La domination d’un être par une autre personne… Rien ne m’excite autant… l’imagination, autant que les sentiments.
— C’est un peu tiré par les cheveux, mais nous avançons. Ainsi, tu as un complexe pour te positionner par rapport aux autres ?
— Oui, c’est plus ou moins l’idée. Tout est dans la question de l’être et du paraître. Je ne sais pas vraiment être naturelle, surtout par rapport aux femmes, que j’aime profondément sans m’autoriser à les aimer.
— Pourquoi ?
— Non.
— Quoi, non ?
— Et bien, c’est non. Vous en savez assez, non ?
— Je n’en suis pas si sûr(e), mais soit. Maintenant, pour m’aider, malgré tout, à connaître ce pourquoi, il me faut savoir ce qui précède ton état actuel.
Vois ta vie comme une route, vis la comme une musique, oui, c’est ça, comme la plus belle des mélodies, transportant ton âme tantôt vers les abîmes, tantôt vers les plus lointaines des étoiles. Vois cette portée magnifique, longeant tes contours pour mieux te pénétrer. Fais vivre cet accord parfait de ton passé avec ton présent. Et n’oublie pas silences et piqués, fais-moi voir ta route pour te mieux comprendre. S’il te plaît.

Puis plus rien.


Dernière édition par Artemis le Mer 13 Juil 2011, 18:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Artemis   Artemis EmptyDim 27 Mar 2011, 23:28

D'accord! Et s'il te plait, rajoute la description de tes ailles dans ta salle rouge! Merci!


(je supprimerai ce message en suite pour ne pas encombrer ta présentation)
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MessageSujet: Re: Artemis   Artemis EmptyMer 13 Juil 2011, 18:29

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MessageSujet: Re: Artemis   Artemis EmptyMer 13 Juil 2011, 23:09

Artemis Bouchebaiser


Nous sommes les Seigneurs de ce monde. Nous sommes les Gardiens des molécules. Nous sommes les Maîtres de cet homme, et de ces compagnons. Nous savons tout, infini est l'étendue de notre conscience. L'araignée en tissant une toile ne fait que plagier une infime représentation de notre omnipotence. Tels des sondes, tel un courant de force, une entité intouchable. Nous sommes les Juges et les Coupables.Nous sommes la voie que choisit de suivre une cellule naissante, Nous sommes un courant de sodium dans cette cellule, Nous sommes la contraction de cette cellule, Nous sommes le spasme de l'homme.

Nous existons. Dans le choc d'abord, le dénie, le refus. Puis la colère. La créature se braque contre Nous, contre Elle. Ici elle n'a point de corps, son expression n'a pas d'enveloppe, ses coups de dents anéantis dans les échos inlassables de sa frustration. Nous approuvons ça. Ensuite elle détourne, elle négocie. Elle est triste... Et dans Notre immensité elle s'abandonne, elle accepte. Et Nous approuvons ça.

Alors seulement se tisse la Clef. Lentement, dans des faisceaux lumineux faibles et peu nombreux d'abord. Ils tournent, ils éclatent, ils claquent. La consistance se fait, les rayons baignent bientôt l'endroit, une eau limpide accueille en son sein, sans une onde, l'objet de la libération de l'esprit. Mais le plus dur est devant. Nous voulons disséquer le coeur, Nous vouloir le voir à l'intérieur...




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