Aïklando
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"Homme libre, toujours tu chériras la mer !"
"La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent."
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit."
"Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter."
"Le voyage est une suite de disparitions irréparables."
"Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil."
"Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais."
"Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un."
"Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer."
"Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…"
"Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer."
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 Prise de conscience

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Eyniem Somara
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Eyniem Somara

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MessageSujet: Prise de conscience   Prise de conscience EmptyLun 04 Juil 2011, 23:07

Une lueur rouge vient enflammer mon sommeil. Elle mord ma peau et s’étale peu à peu sur tout mon corps. Je suis… oui je suis au milieu d’un bucher, mais je ne ressens pas les brulures. Seul l’éclat qui s’en échappe et cette sensation d’étouffement témoignent de l’endroit où je me trouve. Angoisse ! et non de la peur ! Comme c’est singulier !
Non ! Ma tête ! J’ai mal ! La mort, le sang. Ma vue se brouille. Mais est ce bien ma vue ?
Ce gaz vermeil… il a…un je ne sais quoi de… morbide.
Je sens des jambes élancées se tendre, prêtes à prendre la fuite, à se débattre. Elles veulent partir loin d’ici, tout comme moi, se libérer de l’emprise. Mais les ténèbres les retiennent, me retiennent, implacables. J’halète ; je transpire. La chaleur m’écrase, la pression augmente dans mes artères. Mon sang boue, mon cœur martèle. La descente aux enfers. Toujours plus bas. Toujours plus en profondeur. Et puis le néant. Un avant goût de vide, de liberté. Et une inspiration succédant à l’apnée. Un cri. Une renaissance ?
J’inhale maintenant les volutes pourpres avec de moins en moins de difficulté. Que c’est bon cette odeur suave. Comme je me sens … vivante !
Je sens cette fumée combler le trou béant qui s’est creusé entre mon esprit et mon corps, et devenir une part intégrante de mon être. Enfin, le calme.
Il s’est emparé de moi, brutal, imprévisible.
« Ouvre les yeux maintenant », me susurre une petite voix avec empressement.
Alors, comme répondant à un signal, je sursaute et reviens à la réalité.
L’éclat rouge continue à luire mais je ne cherche pas son origine. Je me contente juste de mon bien-être inaccoutumé. Mes muscles sont douloureux, comme fatigués par une lutte qui n’avait pas lieu d’être. Mais cela ne m’a pas empêché pas de me redresser. Et à peine assise j’ai bien failli partir en arrière, frappée de stupeur.
Devant moi, ou plutôt autour de moi s’élèvent des surfaces lisses qui réfractent une couleur rubis. Un liquide sort du haut de ces murs et ruisselle. On dirait du sang. Je me recule, effarée par cet insolite accueil. Dans la pièce, une mélodie familière se fait entendre. Et pourtant. Je n’avais jamais entendu mon cœur chanter avec autant de grâce et mon sang l’accompagner avec autant de douceur. Une symphonie. Un hymne à la vie.
Il me semble que les parois marquent les battements. Se pourrait-il que je sois dans mon cœur ?
Non c’est impossible. Plus ! Irréaliste ! Je calme mes pulsations qui se sont emballées. Pour mieux comprendre cet endroit inconnu je décide d’en faire le tour. Je m’approche des parois et y découvre, accrochés, des filigranes, des photos,…
Le liquide passe dessus, pareil à une cascade qui verserait sur un décor un voile transparent. Ce n’est que de l’eau. J’approche ma main, voulant toucher les icônes, goûter à la vie d’une personne. Le flux limpide me caresse le dos de la main, et me rafraichit. Je fronce mes sourcils. L’eau est entrée en moi par les cicatrices et les entailles qui parsèment ma peau diaphane.
Je sors, après bien des efforts pour réfréner ma fascination, de cette distraction et regarde plus en détails ces fresques que forment les images.
Un petit bébé aux yeux verts et intelligents dans les bras de sa mère qui se tient assise près d’une fontaine.
Une fille d’une dizaine d’année qui tient une épée à la main. Elle fait face à une autre et toutes deux sont pliées de rire. Leurs yeux jettent des éclats joyeux. Je ne sais pas pourquoi mais mon cœur commence à battre plus vite, soudainement. Quant à moi, je continue mon exploration, assimilant les informations. Je me retrouve soudain nez à nez avec une personne. Surprise, j’écarquille les yeux. Le personnage répond en écho à ce changement. Rire libérateur. Ce n’est que mon reflet. Et puis un doute m’assaille. Il y a une forte ressemblance entre la gamine que j’ai vue sur les photographies et moi. Ça doit être une cousine, une sœur. Il ne me semble pourtant que je n’avais pas de sœurs. Et encore moins de cousines. En fait, peut être bien que j’étais la seule fille de ma famille. Mais alors cette gamine qui est ce ? Une réplique parfaite, une mini moi ? Non je ne me reconnais pas en elle. Et comment ! Elle, elle a des joues pleines et roses, un œil où brillent la joie et l’espérance. Ses petites mains sont fines et bien blanches. Une fille de nobles surement. Son corps est caché par des robes de couleurs et ses épaules recouvert d’une toison brune.
Moi, j’ai des sourcils froncés, presque sévères sur lesquels pèse un front saillant. Il est encadré par des cheveux noirs, qui retombent d’ordinaire droits sur mes épaules. Des boucles se sont formées avec l’humidité du lieu.
Dans mes yeux, il se trouve des coins obscurs, qui ternissent le vert pur. Ils sont cernés.
Mon vêtement couleur terre cache un corps que l’on peut deviner svelte. Il me parait un peu arraché, un peu usé cet habit. Mais qu’est ce qu’il me correspond. Je porte mes mains à mes cheveux pour y mettre un peu de désordre. Elles sont ni blanches, ni fines. De la boue les recouvrent et des entailles strient ma peau. Un souri s’étend sur mes lèvres. Je me sens moi. Non elle n’est pas moi cette fille. Je ne suis pas cette perfection. Je suis son opposé. Elle est l'épée, moi je suis le poignard.
Mais qu’est ce que c’est que ça ? Je me suis à peine déplacée d’un demi-pas que mes yeux ont rencontrés cette image. La fille est prise de dos, nue. Juste sous sa nuque, une rose est dessinée, entourée de feuilles de lierre. Non deux personnes ne peuvent pas avoir les mêmes esquisses. Un dessin caractérise une origine, une personne. Et cette fille là, elle a le même symbole que moi. Je… elle… elle est moi, je suis elle. Je tombe des nues. Mais alors comment-est ce possible qu’elle soit si précieuse et moi si… minable ? Elle si heureuse et moi si frustrée ?
Un coin obscur de la pièce attire mon attention. "La réponse se trouve là bas" me souffle une intuition. Il est noir, tout comme l’eau qui s’y verse, tout comme mon cœur qui s’y reconnait. Des images multiples couvrent le mur. Chaque déception, chaque blessure. La haine, le mépris. Mais l’une d’elle tient plus de place que les autres. Essentielle. Irrévocable. Synonyme de bouleversement. Quelques perles sortent de mes prunelles, glissant sur ma peau jusqu’à atteindre mes lèvres roses. Un rose délavé. Ma langue sort et les lape, à la recherche de l’amertume. J’ai peur de voir la réalité. Cet instant qui a causé le chaos. Je le sais je le sens.
« Regarde ! C’est ta vie, c’est toi. Regarde moi en face et ose m’affronter », semble me dire le bas de la photographie en un langage inhumain. Elle est aussi grande qu’un tableau. Son créateur est décidément un être machiavélique. Je suis contrainte de la voir. Elle me prend mon énergie. Je lève la tête. Un homme au dessus de la jeune.. de moi. Un cri figé sur mes lèvres. Le sentiment de me perdre. Le noir !


Dernière édition par Eyniem Somara le Lun 11 Juil 2011, 22:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Prise de conscience   Prise de conscience EmptyMar 05 Juil 2011, 20:55

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Elle me dévisageait sans gêne et sans pudeur alors j'en fis de même. Après avoir longuement parcourue la pièce, découvrant les clichés, la créature me troua de son regard, elle croyait peut-être se percer elle-même à jour. Je la laissais me vaincre sans bouger, sage reflet pacifique et interrogateur. J'étais ravi et agacé de voir une midinette dans son genre, tranquille face a moi. J'aurai sans doute voulu lui soutirer un peu plus de panique. Et puis franchement, me retrouver finalement réduit à cette allure de potiche, certes très plaisante à l'oeil, mais tellement banale, c'est assez frustrant.
Comme une dernière mise à l'épreuve pour voir si elle était réellement prête, je laissais apparaitre sur son visage, dans le miroir, mon oeil étrange. Il y avait une sorte de défi et de menace séduisante, j'étais vexé qu'elle ne soit pas plus impressionnée que cela. Peut-être aurais-je voulu la garder un peu plus, jalousement? Dans un clignement de paupière, mes cils en pétales se refermèrent comme une grande fleur et quand celle-ci s'épanouit à nouveau, le feu était partout. Les photographies s'embrasèrent, la chaleur montait, insoutenable et pourtant épargnant miraculeusement la jeune femme. Je plaquais ma main contre la paroi, y appuyant la clé rouge, qui commençait à fondre, magma de métal en fusion. L'objet rougeoyait comme une braise, un petit soleil qui se serait mis à couler entre mes doigts. Les miroirs commençaient à se gondoler, changeant de teintes comme des tâches d'essence sous le brasier. Je souriais à notre petite poupée avec provocation et bienveillance, puis je m'embrasais soudain, sans un bruit, mon miroir en cendre et bris de verre, dévoilant un passage menant à une noirceur froide.



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MessageSujet: Au dela des apparences. Reflexion   Prise de conscience EmptyLun 11 Juil 2011, 21:30

Je cherche à tâtons une sortie. Une porte dans mon propre cœur brulant. Est ce moi qui suis à l'origine de tout ça? De ce cataclysme de feu ? Pourtant tout me semblait sûr.
Les apparences sont trompeuses.

Une ouverture salvatrice ! Par pitié !

Un miracle ! Ce que je souhaite est là, sous mes yeux. Un des miroirs est parti en fumée et dans le cadre rougeoyant apparaît un passage. Je m'approche de cette sortie de secours, à la fois perplexe et méfiante. Un piège en cache un autre. Qui sont-ils pour se jouer autant de moi? Je vais leur montrer que je n'ai pas peur. Non je n'ai pas peur du noir, ingrats! C'est l'heure à laquelle je vis!

Je commence à avancer vers cette ambiance que j'aime tant. Obscurité, ô bien aimé, je viens à toi!

La porte est franchie. Aucun regret, aucune peur perceptibles. La lumière du feu éclaire mon chemin, feux follets lointains. Et puis j'entends une sorte de crissements de verres. Ou un grincement de gonds, je ne sais pas trop. Le temps de me retourner, il n'y a plus de porte. La nuit noire est tombée sur mes épaules, et me pèse comme un fardeau. Je suis désorientée.

Je ne comprends pas tout d'abord cette impression. D'ordinaire j'aime la nuit. Je suis fille des ténèbres. Je me sens bien en leur présence.
Et en la présence de... d'un être humain.
Évidemment! Là il n'y a aucune présence, aucune chaleur de promise. Le froid. Le désespoir de ces lieux me marque au fer blanc. J'y ressens des cris, des tortures subies bien avant moi. Ils sont encrés aux murs que je peux deviner et ces parois transpirent d'humidité et de sarcasmes.

Malgré la peur, je reste droite. J'attends le premier choc, l'attaque suprême. Mais rien ne vient. Alors, faute d’intérêt que m'apporte cette salle, je sombre dans une certaine léthargie.
J’ai perdu tout repère dans le temps, je suis au plus profond d’un être. Moi, lui ? Son souvenir. J’étais si proche de lui. J’ai perdu le contrôle. Et son rêve m’a emporté. Il a été ma seule faute.

Je le ré entends à travers des voix étranges.
« Que fais tu ? Qu’as-tu donc fait ? »
L'idée que j'ai échouée est là. Elle me torture, brise mon ego.

Sors de son rêve tu es à nous!

Minable comme je suis! Je sors de la léthargie, sous le joug de ces voix.
Je ne vois rien, je les entends juste. Leurs voix de haine et de disgrâces. Les Dernières Voix.


Sales harpies! Partez! Fichez-moi la paix!

Ma tête est sur le point d'exploser. Mon corps est lacéré par des griffes indétectables. Je me sens vaciller, tomber à terre. Le sol est froid, et dur, et …

On ne nous parle pas ainsi, insolente! Tu es chez nous et c'est nous qui te contrôlons. Soit obéissante.

Leurs voix se font sifflantes, emplies de mépris à mon égard. Je me redresse, fière, rebelle. Ma volonté est une véritable arme. Elle me pousse à braver ces intruses qui hantent mon esprit.

Pourquoi le serais-je? Votre torture ne me fera rien. L'esprit et le corps sont deux parties distinctes.

La salle précédente t'a beaucoup appris. Mais te crois-tu hors de la portée de ton esprit entaché?

Oui je suis confiante. Car il n'a rien à se reprocher.

Une image fugace traversa mon esprit. Lui, lui. Toujours lui. A quoi m'étais je attendu? Qu'elles me fassent une faveur? Mon esprit, lui, se tord dans les méandres du passé. Mes oreilles sifflent, et des larmes coulent.

Sais tu qui tu es?

Noon!

Cette seconde interrogation m'est d'autant plus difficile à supporter. Je ne me connais pas moi-même. Complexe, voilà ce que je suis. Déchirée entre deux extrêmes. Qui se rejoignent indéniablement.

"Tu aimes le sang, la vie. Gouter à tout ça, tu aimes?

Mais quelle question ! Bien sur que j’aime ! J’aime humer le parfum de la vie qui m’entoure, ces femmes suantes, belles et blessées ; ces enfants joyeux, leurs sangs qui leurs bats aux tempes après des courses effrénées.
J’aime aussi sentir la vie, le plaisir, les peurs ressenties, les rêves couler en moi comme une source que je redécouvre à chaque instant.
Et vous vous l’aimerais aussi bien que moi, vu comme vous prenez plaisir à torturer.


Tu n'as pas de contrôle! Ni sur toi, ni sur les autres.

Je souffre par leurs paroles étrangères. Je comprends leur sens, traduisant les cris de leur satisfaction macabre. Comment ose-elle dire que je n'ai pas de contrôle. Alors que j'investis les rêves, que je subjugue les hommes, les pliants à mon gré.
Non je nie! Je nie! Je nie!


Et cet homme qui était-il?

Partez, Partez!

Qu’a-t-il fait? N’est il pas la preuve de ta faiblesse?

Je sens leurs auras malfaisantes. Et je plonge ma tête entre mes genoux, faisant de moi-même un inutile arceau de sécurité.
Enfant dans un corps d'adulte. Tout ce que j'ai construit réduit en poussière. Mon armure, mon bouclier de certitudes... envolés, annihilés même !
D'une voix brisée, je m'entends répondre:

"Il ne m'a pas contrôlée. J'ai perdu le contrôle mais il ne m'a pas contrôlé!!"
Foutues émotions! Je sers les poings.

Que d’Hommes tués. Par ta faute!

Vous voulez peut être que je les pleure.
Non! Si vous saviez le plaisir que j'ai ressenti. Quel plaisir ils m'ont donné. Leurs corps, leurs âmes, leurs secrets, leurs rêves. Ils m'ont empli, m'ont nourri. Vous aimeriez être à ma place c'est ça! Ils étaient à moi!


Tout comme tu es à nous! Tout comme tu nous nourris ! Pourquoi tant de plaisir?", rétorquent les voix inaudibles.

Le découragement. Il est là. Oh, si elles étaient matérielles ces voix, je me ferais un plaisir de leur faire cracher du sang.


Tant de haine, mon enfant.

Taisez votre hypocrite amabilité. Elle est tout sauf sincère. Je n’en veux pas !
Oui peut être. De la haine, de la vengeance. L'homme au dessus de moi. Braguette ouverte. Mes jambes écartées. J’ai été dominée! Honte à moi.

C'est inné

Non ce n'est pas possible. Et l'enfant aux sourires, aux joues pleines? Qui est-elle si elle n'est pas moi. Je doutais qu'elle ne le soit et maintenant que j'en suis certaine, il m'arrache le cœur de penser qu'elle ne soit pas mon enfance.
Non! C’est faux!


Tu obéis à des pulsions!

Je ne suis pas contrôlée, vous m'entendez! Ni par des pulsions, ni par lui.

Elles essayent de m’ôter toutes mes forces, ressassant sans arrêt les mêmes choses. Je lutterais, je lutterais. Jusqu’à la mort.

Nous te maîtrisons. Qu'as tu donc fait à tes victimes?

Je ne sais pas comment mais elles entendent mes pensées. Cela ne m’est pas familier et pourtant je m’y adapte facilement. Et pourtant ce sont mes précédents raisonnements qui me perdent.
Des salves de cris, de reproches parviennent à moi ; des morts qui tentent de me toucher, de me tuer s’approchent, refermant à chaque seconde une issue, me jugulant, m’étreignant de leur appétit vorace.
Je n'en peux plus. Je cède.


Je les ai séduits. Mais est-ce un crime? J'ai voulu ce qu'ils avaient!
Faute de pouvoir rêver, pourquoi n’est-il pas possible de s'imposer à leurs rêves et d'avoir cette impression de rêver aussi.


"Pourquoi voles-tu leurs songes?

On m’a bien volé. On a volé ma vie, et mes rêves.
Les hommes ne pensent qu’à leurs rêves de conquêtes. La position dominante qu’ils ont dans leurs vies.


Ils ne t’ont rien volé du tout !Cesse tes enfantillages.

Un raz de marée de rage et de frustration vient bouleverser mes sens. Comment peuvent-elles comprendre ma douleur ? Pourtant je les sens trembler d’excitation. Leur soif de manipulation me dégoute et me fascine la fois. Parce qu’elle existe vraiment. Sans artifice. Si réelle. Moi j’étais dans le faux. Je suis dans le faux.

Comment cela ils ne m’ont rien volé. C’est des rêves d’enfants qui sont partis au feu, le droit à une vie douce qui m’a été enlevé ; et elles osent dire qu’ils n’y sont pour rien.
La tempête gonfle en mon sein, bientôt, si j’ai assez de force, je leur cracherais toute la violence d’un cyclone, la furie d’une houle rugissante.


Pourquoi te caches-tu la vérité ? Ouvre les yeux au lieu de les avoir bandés.

Je ne veux pas ! Vous l’avez compris. Je n’en ai que faire de vos balivernes. C’est à cause d’eux un point c’est tout.
Cependant, j’ai beau me dire ceci, un trouble s’empare de moi. Comme si mon cœur reconnaissait la vérité ; Je suis si proche, mais j’ai si peur.
Je tente le tout pour le tout. Le dernier argument qui s’impose à mon esprit. Le dernier argument pour me convaincre moi même


Pourtant tant de femmes et d’enfants sont contraintes à leur obéir. Il faut un fléau à tout. Je le suis. J’en ai la force.

Sans hommes il n’y aurait pas d’enfants. Sans enfants il n’y aurait plus de vie. Vie que tu aimes gouter et sentir et voir.

Je me sens triste. J'avais cru gagné cette guerre. Je ne m'étais pas aperçu que l'argument était si fragile. Elles ont ébranlées tout mon être sur leur passage. Mes convictions. Mes origines. Tout ce qui me fondait.

Pourquoi est ce que j’ai fait ça par Saturne, pourquoi j’ai fait ça ?

Je ferme les yeux, tentant de me souvenir et de rien laisser transparaître.
Chose impossible. Des larmes coulent telles des rivières sans fonds. Mes pupilles humides doivent ressembler à des geysers. Je sens mon visage se décomposer. Je sens mon visage s’enflammer.
Je pends conscience dans l’état que je suis comme ci j’étais détaché de mon corps. Je me sens volé dans cette pièce noire, corbeau cherchant son nid dans le brouillard.

Le voile va tomber, je le sens glisser.
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MessageSujet: Re: Prise de conscience   Prise de conscience EmptyMar 12 Juil 2011, 17:47

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L'entrée dans notre antre ne se fait jamais sans dommage. Nos visiteurs ne devraient pas entrer avec tant de désinvolture et comme des harpies jalouses de leur territoire, nous le leur faisons comprendre. Nous sommes des oiseaux cruels qui s'acharnent sur leur victime et nous sommes toutes les douleurs du monde. Toutes les peines que cette femme a créées, toutes ses absurdités, ses incohérences. Comme les autres, je me jette sur elle, le bec en avant, ma voix plus accusatrice que la plus outragée des victimes. J'ai la même voix qu'une femme trompée, la même intonation qu'un ami à qui on a volé, les mêmes inflexions que celles d'un enfant à qui on a promis la lune sans la lui donner. Et puis je hurle, de temps en temps. C'est l'expression pure de mon accusation. Toi qui te tiens au milieu de notre cercle, pourquoi as-tu abandonné? Nous aimons entendre tes réponses, pour mieux fouiller ton âme. Pas pour trouver des pardons. Simplement pour comprendre. Tes mots sont rares, mais chacune de tes pensées nous suffit...
Au fur et à mesure, nos cris se perdent, se font moins sûrs, hésitants, plus faibles. Une à une, on se tait, le noir se perce de ce silence alourdi par nos présences devenues lettres mortes. Après des siècles à voir passer les êtres dans cette salle, nous nous étonnerons toujours de votre faiblesse...
Les charognes sont rassasiées. Un peu confuse de notre comportement toujours si emporté, le repentir apportant une sorte de honte, je dépose un pieu baiser sur les lèvres de notre victime pardonnée. De mes lèvres tombe un objet qui émet à la rencontre du sol un tintement léger. Sur le sol, à l'endroit présumé de l'impact, un carré de lumière se dessine. Nous sommes condamnées à toujours voir nos visiteurs disparaitre par cette bouche blanche.



Prise de conscience Clnoireyv6

[Plus que la bio donc...
Comme je t'ai dit, pour ton histoire, c'est Oa qui décidera de valider ou non, qui te dira ce qu'il faut changer, modifier, etc.
Et donc pour rappel, elle ne peut passer que les week-end en ce moment, donc il faudra sans doute un peu de patience Wink ]

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MessageSujet: Au dela des limites.   Prise de conscience EmptyDim 24 Juil 2011, 00:51

Je me sens glisser vers cette lumière blanche qui est apparue. Etoile dans l’obscurité, qui nous attire par sa beauté. Promesse d’un avenir meilleur. D’une liberté suave.

Je n’ai jamais touché à ce sentiment qui m’envahit. Et pourtant, un nom apparait à mon esprit, comme écrit en lettres d’or sur ce blanc immaculé. Espoir. De nulle part s’élève une brume blanche qui brouille ma vue. Le chemin se fait indétectable et une boule se crée au creux de ma gorge. Le désespoir m’envahit mais il ne dure pas.
Comme répondant à un appel de détresse, je suis plongée dans une matière ouatée. Capturée par les nuages, dans ce cocon nébuleux, je me laisse emporter selon leurs envies. J’y prends plaisir, je joue avec eux à un jeu candide.

Et puis je sens une caresse sur mon mollet. Croyant avoir affaire à une bestiole qui gâcherait mon plaisir, je m’abaisse pour la chasser. Le contact que je rencontre me surprend. Il n’est pas question d’une bête mais d’un courant. L’eau est tiède, malgré la brume qui s’en dégage. Les clapotis m’invitent à plonger.
Je m’enfonce alors dans l’eau, me délectant de cette sensation de bien-être, pour en ressortir peu de temps après. J’ai senti l’onde jouer avec quelques une de mes mèches et m’inviter à la suivre. Demande muette, réponse muette. L’enfant est d’une éternelle curiosité.
Les flots se font de plus en plus rapides, de plus en plus pressants, mais à peine ont-ils franchi quelques mètres qu’ils s’en vont s’allonger sur un lit de galets. De l’écume revient à moi, mousseuse, pétillante de vie.
Des gerbes d’eau trouvent leurs chemins dans les airs dégagés, au rythme de ma course. La brume s’est envolée vers un ailleurs que je ne connais pas. Elle est partie comme une amie ; je la regrette déjà. Mais cette tristesse est douce et ne m’empêche pas de jouir de ce qui s’étale à ma vue, à mon corps.

Posant mes pieds sur les galets, je les trouve secs et lisses. Immaculés aussi. Je me sens légèrement exaspéré par tout ce blanc qui m’entoure. La couleur est monotone, mais pas le reste. Je cherche une nouveauté, une douceur de plus. Mais je ne trouve rien. Déception.
Et puis un murmure vient à mes oreilles. Ce chant me convainc que je ne suis pas seule, que quelque chose m’attend.
Etonnée, je regarde dans tous les sens. Un éclat apparait à la surface de l’eau. Mon attention lui appartient. Appartient à cet objet au milles facettes qui se dessinent devant mes yeux. Je n’ose y croire. Cristal, diamant, tout est confondu. A l’intérieur : de l’eau. Des bulles apparaissent, viennent troubler le calme qui régnait dans l’objet. Et je suis happée par cette force de la nature, au creux d’une mer en furie, au creux d’une étendue calme. Au creux de mon histoire.


L’eau s’écoule doucement sur les parois. Je suis une goutte peut être car je vois l’apparition d’une créature se faire juste devant mes yeux. La grotte est obscure mais l’énergie que dégage la métamorphose illumine faiblement la cavité. Puis elle cesse de luire, et un être à la peau diaphane et aux cheveux longs est recroquevillé. C’est une jeune femme. Elle tremble.
Non de peur mais de fragilité. Ses yeux sont ceux d’une égarée. Elle tourne sans arrêt la tête, comme cherchant la direction d’un appel.
Elle se lève. Ses sourcils se froncent sous l’effort. Sa concentration est extrême. Son corps est traversé par des spasmes et une secousse me fait trembler.
Je vois ce personnage étrange rouvrir les yeux. Qu’ils sont beaux ces yeux ! Leur égarement me fascine, la confusion que j’y lis me montre toute la complexité de l’être humain.
L’étrange personnage s’avance vers la lumière. Elle hume l’air et s’en va, revigorée par quelque chose.

Quelque chose dans la facette s’est éteint. Et poussée par la curiosité je me sens chavirée dans une autre face.
Je suis là encore goutte d’eau.
Celle de la chair de la fille. Je ressens chacune de ses envies, chacune de ses craintes. Je la constitue, ne faisant qu’un avec elle.

J’ai mal, je me sens asséchée. J’ai tout essayé pourtant. J’ai voulu suivre cet appel. Mais pour ça il me faut des forces. Sans ça je ne peux les rejoindre. Sans ça je mourrais.
Cela fait un jour que je marche. Je serais déjà morte si je n’avais pas eu l’idée de boire la sève de certains arbres. Mais ils ne me donnent pas la force nécessaire. Ce qu’il me faut ce sont des rêves. Et du sang. Quelque chose me l’a soufflé. Mon instinct animal s’est réveillé.
Un jour que je marche, sans trouver âme qui vive. Ou plutôt âme qui rêve.
Je vais mourir. La seule réponse à mon effort. Pour ma survie j’ai essayé de continuer mais c’est vain.
Mes narines se dilatent subitement. L’eau monte à la bouche. Une chaleur humaine enfin ! Perdue dans cette masse boisée.
Quelques mètres et je suis devant un jeune homme. Il porte sa gourde à ses lèvres et me voyant avancer me dévisage avec émerveillement. Pourquoi me regarde-t-il ainsi ?
Son corps se tend de désir mais je ne sais pas quelle peut en être la raison.
Je m’avance à pas lents, et plus je m’avance, plus son cœur bat la chamade.
Il est ma proie, personne ne l’aura. Confiante, je me baisse vers lui et lui dépose un baiser sur le front. Je sens sa main se tendre vers moi et me caresser. Ma peau réagit étrangement à ce geste. Un frisson me parcours mais je tente de rétablir l’ordre dans mes pensées. Je me penche un peu plus vers lui et sens quelque chose de dur contre ma jambe. Effrayée je me recule. Qu’elle est cette arme. Le jeune homme parait gêné.
Reviens. N’est pas peur.

Je lui donne ma confiance. La faim me tenaille, me ramenant à la réalité.
Je reviens donc mais sans crier gare je m’attaque à sa chair. Il tente de se reculer mais je le sers beaucoup trop fort, activée par la soif.

Dors s’il te plait ! Dors ! , prient mes prunelles ardentes.

Je ne sais pas pourquoi mais il ne rechigne pas. Il se laisse aller à la résignation.
Que fais tu ? Voilà sa seule question.
Rêve je t’en prie !
Je rêverais de toi. Et avant de lui crier de ne pas en faire ainsi je me retrouve dans son fantasme.
Il est au dessus de moi, me murmurant des mots que je ne comprends pas. Il enfonce en moi une chaleur agréable et soupire.
Je peux pas me libérer et n’essaye pas. Tout ceci est trop beau. Je m’y perds.

Je sens couler sur mes lèvres le sang. L’envie d’aller au-delà des limites. Je veux entrer en lui. Prendre possession de cet homme.

Il me caresse les cheveux, le dos, les reins. De la douceur. Une passion dévorante. Je la sens bruler en lui. Mais une ombre vient ternir le tableau. Sur son visage, il y a une trace de peur. Et je vois ses souvenirs. Un homme penché sur sa mère, braguette ouverte. Il ne le connait pas et ne veux pas le connaître. Il sait juste que ce n’est pas son père. Sa mère hurle, se débat. Lui est choqué et tente de fuir. Un bras le pousse sur le plancher. Il a peur. Il se sent ballotté, sur le dos d’un homme fort et grand. Et puis il roule dans la terre. Il est recueilli dans une maison mais se souvient de sa mère. Quand elle le prenait sur les genoux près de la fontaine. Quand il jouait avec une amie à l’épée.
Et tout ce que je ressens à son égard, malgré la frayeur qui fait bouillonner son sang, c’est de l’envie. Je suis envieuse de lui. Car il a un vécu. Moi je n’en ai pas. A part un jour ou deux à marcher je ne me souviens de rien. Je n’ai ni père, ni mère. Mais j’ai peur comme lui, j’ai froid comme lui, je me sens sa moitié.
Je m’engendre alors en lui, prenant ces images qui l’ont marqué comme miennes, me créant des souvenirs qui, au final, sont des faux. Des souvenirs écrans.

Viens avec moi. Là bas tu seras bien.

Aucune réponse. Je le secoue, me détachant de son corps. Mon pouce passe sur sa carotide. Le sang ne se bouscule plus. Il n’a plus de pouls. Je sais qu’il est trop tard pour regretter mais rien n’empêche ma tête d’aller se réfugier dans son cou froid. J’ai envie de le secouer mais je n’en fais rien.
Il m’a donné sa vie. Il m’a donné ce qu’il était. Et maintenant je dois y aller.
Non pas encore. Je ne peux me permettre d’y aller nue. Je cherche alors dans ces bois quelques matières qui pourraient me permettre de confectionner un habit. Ne trouvant rien, je me retourne avec regret vers le cadavre du jeune homme. Sa cape devient alors une robe et son poignard trouve sa place à ma ceinture. Puis après un dernier baiser sur ses lèvres je me sens prête.

C’est la fin de la deuxième facette. Il y en a trop pour que je les voie toutes. Mais chaque face projette des idées, des événements. Ainsi vois-je des terres arides, et une flore et une faune hostile. A l’image de ce que je suis.
Ainsi vois-je une reine arriver pompeusement devant moi et m’accueillir, un sourire énigmatique sur les lèvres, dans un palais à la beauté démesurée.
Les images se succèdent en accéléré mais les informations restent gravées dans mon subconscient.
La douleur commence à atteindre des proportions gigantesques. Les souvenirs prennent trop de place. Le sang. Le sang. Ils s’écoulent par mes oreilles. Mes yeux se retournent.
Le blanc des yeux.
Le blanc partout.
Je savais qu’il me tuerait.
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Ether
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MessageSujet: Re: Prise de conscience   Prise de conscience EmptyLun 25 Juil 2011, 16:10

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Des personnes différentes, mais toujours le même cheminement, les mêmes peines, les mêmes choix, les mêmes questions. Des erreurs et des joies.
Comprendront-ils un jour que tout cela est vain? Cesseront-ils de se débattre, de lutter contre ce qu'ils ne peuvent changer?

Ils avancent vers leur destin, aussi implacablement qu'un papillon obsédé par une ampoule. Au bout du chemin, leur peau sera froide, leur corps rigide, les prunelles pâliront, voilées par l'au-delà. Leur nom sera oublié, ainsi que tout le reste. Alors pour un temps encore, retournons nous sur la route déjà parcourue, oublions l'horizon, et regardons en arrière, par dessus notre épaule...

Serons-nous essoufflé par le voyage qui nous attend? Nous ne le saurons qu'à la fin. Pour l'heure, il faut avancer, qu'importe le moyen, qu'importe le prix. Il faut franchir tous les seuils, ouvrir chaque porte. Je ne suis que la clé qui rend tout cela possible.

Dans un chuintement, les rouages s'activent, invisibles, gardien des serrures. L'eau s'agite, comme cherchant à fuir, et le niveau monte, encore et encore, portant la succube en son sein. Il n'y a plus de mur ni de plafond, juste cette ascension sans fin...
Maintenant qu'elle a réussi, elle peut tout oublier.



Prise de conscience Clblancheyq8



[ Et bien te voila enfin validée! Je tenais à te féliciter, déjà parce que c'est vraiment agréable de te lire, mais aussi te remercier de ta patience et de ta bonne volonté, vu les changements que l'on t'a demandé de faire, et tu as vraiment su prendre les informations qu'on t'a donné et en faire quelque chose de très bien.

J'espère vraiment que tu te plairas parmi nous, et n'hésite pas à venir nous poser des questions ou quoi que ce soit si tu as besoin, on est là pour ça!


Et voilà le petit guide du parfait nouveau:

Pour trouver tes premiers partenaires de RP, tu peux évidemment faire tes demandes par Message Privé, en discutant dans le flood ou sur la Miaou-Box, mais tu peux aussi passer par le sujet dédié, ICI

Après, il faudra aussi que tu ailles dans la catégorie des Miroirs, toute récente. Pour l'instant, tu n'as pas encore de sujets ni rien, donc tu n'en verras peut-etre pas encore l'utilité, et tu n'es pas obligé de remplir tout, tout de suite, mais il faudra le faire dès que tu commenceras vraiment à jouer. Après je sais que tu connais mal le fonctionnement des forums, que c'est ton premier, donc pas de panique si tu as du mal à comprendre certaines choses, tu viens me voir et je t'expliquerais plus en detail. Les Explications et le Topic de Demande.

Tu peux évidemment aller participer au flood, ce que tu fais déjà, mais aussi aux jeux d'écriture que l'on propose =)

Je crois que je t'ai tout dit, alors... Bon Jeu!]


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Lunielle Elwindor
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MessageSujet: Re: Prise de conscience   Prise de conscience EmptyLun 25 Juil 2011, 16:14

Bienvenu Eyni, enfin Wink
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Kaleya Lhil
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MessageSujet: Re: Prise de conscience   Prise de conscience EmptyLun 25 Juil 2011, 17:26

Héhéhé bienvenue officiellement ! cheers ça fait plaisir de te voir en couleur haha !
COntinue à bien t'amuser ici ! Wink
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MessageSujet: Re: Prise de conscience   Prise de conscience EmptyLun 25 Juil 2011, 17:33

Brrrr une succube, ça fait peur... Bienvenue ^^ J'espère que tu t'amuseras bien ici !
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MessageSujet: Re: Prise de conscience   Prise de conscience EmptyLun 25 Juil 2011, 18:00

Ah, une succube ! Cela fait plaisir de voir du rouge par ici Wink

Bienvenue parmi nous, au plaisir de te croiser ici ou là Wink


Dernière édition par Dante Bélial le Lun 25 Juil 2011, 18:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Prise de conscience   Prise de conscience EmptyLun 25 Juil 2011, 18:04

Bienvenue officiellement Smile
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MessageSujet: Re: Prise de conscience   Prise de conscience EmptyLun 25 Juil 2011, 18:28

Bienvenue, et bon jeu chez nous !
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MessageSujet: Re: Prise de conscience   Prise de conscience EmptyLun 25 Juil 2011, 19:46

Bienvenu Eyniem et amuses-toi bien ici
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MessageSujet: Re: Prise de conscience   Prise de conscience Empty

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