Dessin par Myrskyt



Père d'Octavia. Dernier-né d'une famille de noble, il quitte rapidement sa maison car il préfère la vie de vol et de mercenariat. Il se taille assez vite une réputation, et est connu sous le nom du Prince des Voyageurs. Il rencontre Severina Caecilius Valerius un peu par hasard sur une route menant à une ville, et tombe immédiatement amoureux d'elle. Il eut un fils, Quintilius, deux enfants morts-nés, puis Octavia. Il décida de quitter la vie de grand banditisme pour s'installer dans un village paisible, loin de toute agitation, avec sa femme et ses enfants. Il mourut lors d'une attaque de loup-garous sur le village où il avait élu domicile.

Il est brun de peau comme de cheveux, les yeux d'un noir d'encre. Octavia est son portrait craché. D'un naturel rieur, malicieux, il reste malgré tout un noble dans l'âme, et est particulièrement insolent avec le reste du monde, puissants comme paysans. Il fut remarqué pour son adresse aux cartes et jeux divers (essentiellement parce qu'il trichait) et surtout au cimeterre. Il adorait sa fille.



Desssin par Shideh



Mère d'Octavia. Fille unique d'une famille bourgeoise vivant près de la frontière de Lan Rei Ouest. Elle aide dès son plus jeune âge sa famille à faciliter la fuite des pauvres hères pris dans les griffes des scientistes, leur fournissant équipement et nourriture, les soignant quelques fois, leur donnant vivres et argent pour quitter rapidement la zone. Parce qu'il fallait bien que ce jour arrive, le pot aux roses fut découvert. Severina fut alors forcée de partir, tandis que ses parents mouraient dans l'incendie de sa maison provoqué par les scientistes. N'ayant que ses vêtements sur le dos, et ayant des formes attirant l'oeil, elle fut violée, et un enfant vit le jour. Il mourut deux jours après sa naissance. N'ayant évidemment aucune source de revenu, elle vient assez rapidement à la prostitution. Après trois enfants morts en bas âge, elle quitte la ville où elle s'était installée pour une autre. C'est ainsi qu'elle rencontre Nero. Il s'agit d'un coup de foudre, et elle se marie immédiatement avec lui. Quintilius nait, et après deux enfants morts-nés, vient Octavia. Elle s'installe avec son mari et ses deux enfants dans un village paisible. Elle meurt lors de l'attaque des loup-garous sur la grange.

Elle est pâle de peau, constellée de tâche de rousseur, les cheveux châtains tirants sur le roux, de grands yeux d'un vert profond et des formes voluptueuses. Octavia n'a quasiment rien d'elle, si ce n'est sa bouche pulpeuse et ses longs cils. Severina est d'un naturel très sérieux, ayant été confrontée très tôt à la fragilité de la vie et de la cruauté des autres. Son viol, sa vie de prostituée et la perte de ses premiers enfants l'a rendue très cynique et amère, bien qu'aimant avec sincérité et profondeur Quintilius et Octavia. Elle fera tout pour chacun de ses enfants. Elle protégeait beaucoup Quint et abandonna rapidement le fait d'éduquer convenablement Octavia et de lui inculquer les manières d'une dame bien-née.



Dessin par Omupied



Frère ainé d'Octavia. Il a dix ans d'écart avec elle. Cinquième enfant de Severina et premier de Nero. Sa vie est sensiblement linéaire, sans grande douleur, du moins jusqu'à ses 27 ans. Avant, il courrait les filles, aidait ses parents, veillait sur sa petite sœur, bien qu'elle fasse preuve de plus de débrouillardise que lui. Lors de l'attaque des loups sur son village, il fut grièvement mordu, mais ne mourut pas, ce qui fit de lui un lycanthrope par la suite. Il fut assassiné par Octavia, alors devenue l'Assassin Rouge.

Sa peau est légèrement brune, il possède des tâches de rousseur sur la figure et les bras. Ses cheveux sont châtains, ondulés et portés courts. Ses yeux sont verts. En tant que milicien, il possède un physique athlétique, mais très sec. Il passe pour très beau, alors que sa sœur passe pour masculine. Il aimait beaucoup sa famille. Enfant, il était souvent dans les jupes de sa mère. A la naissance de sa soeur, il prit ses responsabilités d'ainé et de grand-frère protecteur, même si bien vite Octavia le planta là où il était pour aller courir en forêt. Responsable, narquois, charmeur, il possède un fort charisme.



L'endroit où je l'ai chopé et qui l'a fait ont été perdus... Si jamais quelqu'un reconnait l'image et sait qui l'a dessinée, merci de me donner le nom

Ah... Cheh-dahn, Cheh-dahn... Que dire de lui ? A la fois beaucoup et peu de choses. Bien qu'Octavia le sert, elle ne sait pratiquement rien de lui, rien de son histoire. Ce qu'elle a pu glaner, elle le sait de Meryre, des rumeurs qu'elle a entendues de ci de là, et de Cheh-dahn lui-même. Autant dire que c'est bien peu, et qu'il est quasiment impossible de démêler le vrai du faux... Mais tachons d'y mettre un peu du nôtre.

Selon le dire public, Cheh-dahn aurait vu le jour lorsque les vents des quatre horizons, ainsi que le sable et la poussière, se seraient mêlés en une union contre-nature, donnant naissance à une chose elle aussi contre-nature, un enfant maudit... Passant pour humain mais démon au fond de lui. Bref, il grandit caché, et grandirent sa méchanceté et sa cruauté. Tout le mal qu'il sema derrière lui finit par marquer son corps et il devint un monstre aux yeux de braises et au corps en continuel mouvement, semblable à de la fumée grise... Selon un autre récit, Cheh-dahn ne serait pas un véritable démon, mais aurait été créé artificiellement, il y a quelques années de cela, pour être une arme contre lesdits démons... Mais il s'échappa avant d'être totalement opérationnel et soumis aux scientistes, et sema le chaos pour son propre plaisir. Né d'humains, il se nourrit des violentes émotions humaines pour pallier à son incomplétude. Un autre récit, encore, relate comment une femme, pour venger son orgueil blessé et tout son clan massacré, invoqua la brume de la mer, qu'elle mêla d'une poignée de sable, deux rubis et une mâchoire d'un redoutable poisson carnassier. Par sorcellerie, elle força l'ensemble à prendre vie en offrant le sang d'un de ses propres enfants. Ledit enfant la maudit à son tour, et quand Cheh-dahn prit forme, il la tua mais accomplit la mission première qui lui avait été confiée. Personne ne le révoquant et le renvoyant à son état premier, il continua de parcourir le monde... continuer de semer massacre et douleur, comme étaient ses tâches premières...

Bien que les récits sont différents, on y retrouve les caractéristiques habituelles du démon : un corps intangible, fait de fumée, de vent, de poussière ou que sais-je encore, deux yeux d'un rouge vif et une gueule monstrueuse. Tous parlent de sa cruauté, de sa méchanceté, sa manière de manipuler les autres pour arriver à ses fins, sa manière de se repaitre de la douleur et des émotions humaines, car lié aux humanoïdes qui l'ont élevé ou aidé à sa création. Car tous les récits s'accordent pour dire que Cheh-dahn n'est pas naturel...

Il considère Octavia comme son jouet personnel, la femme qui lui apporte le plus d'émotions négatives. Elle brise des vies pour lui, comme il brisa la sienne. Octavia ignore totalement qu'il est à l'origine de l'attaque des lycanthropes sur son village natal, et ce fait l'amuse au plus au point, même s'il ignore quoi faire le jour où elle le découvrira. Il déteste que d'autres la touchent, lui fassent mal. Il s'agit de SON objet.



Ami (?) d'Octavia. A l'origine faisant partie des clans nomades, il quitte ces derniers quelques temps avant que son fils unique ne se fasse bannir. A cette époque, il tenait le rôle de professeur, usant de son savoir immense pour éduquer les jeunes de son clan. Cependant, cette soif de savoir qui l'avait poussé vers l'éducation l'entraina vers les autres contrées, là où les nomades refusaient d'aller. Il quitta donc les clans, malgré la désapprobation de son fils, qui tenta de le retenir. Les deux furent en froid jusqu'à ce qu'Araslane se fasse bannir. Par la suite, le père et le fils entretinrent une correspondance fournie, où Meryre parlait sans cesse de ses découvertes. Insatiable, Meryre en vint à voyager, partout, toujours, allant aux quatre coins du monde pour assouvir sa soif qu'il ne pouvait étancher. C'est ainsi qu'il rencontra Octavia. Depuis un an qu'elle était sur les routes, après qu'elle eut massacré les survivants de son village, elle était perdue, elle n'était plus qu'une bête sauvage, ne parlant pas, ou du moins très peu. Meryre la pris en pitié et la pris sous son aile, lui enseignant ce qu'il savait, lui parlant de ses voyages. Peu à peu, et grâce à lui, Octavia reprit forme humaine. Meryre lui apprit comment se déplacer discrètement, comment fendre les foules, où étaient les points sensibles chez les humanoïdes de toute sorte, bref, bien que navré de voir qu'elle ne pouvait se défaire de sa vengeance, il lui fournit les armes pour survivre plus longtemps et mener à bien sa quête, espérant que le temps lui ouvrirait les yeux. Peu à peu, à force de la côtoyer, il en vint à l'aimer, non pas comme un père pourrait aimer une fille (comme leur différence d'âge le conseillait) mais comme un homme une femme. Cela le jeta dans un profond tourment, puisqu'en effet, Octavia était même plus jeune que son fils. Au bout d'un moment, la jeune femme décida d'elle-même de quitter Meryre, sous prétexte que cela valait mieux pour eux deux, qu'elle ne pouvait lui rendre cette affection qu'il désirait. Bien que peiné, Meryre comprit mieux que quiconque ce choix, et la laissa suivre son chemin alors qu'il en prenait un autre. S'ensuivit ensuite une correspondance plus fournie entre Meryre et Araslane. Il passa à Reilor, et confia à son fils et à Idriss, le chef de la guilde des voleurs, une lettre, précieusement scellée, leur demandant de la donner à Octavia lorsqu'elle serait de passage à Reilor. Cette lettre contenait, selon lui, une carte d'Aïklando. Il ne pouvait deviner que la jeune femme n'y poserait le pied que deux ans plus tard. Puis, après un Rêve particulièrement déroutant où Octavia lui demandait de le rejoindre sur Aïklando, il s'embarqua sur l'île, avec la carte dont il avait préalablement fait la copie.
On ne le revit jamais plus.

Meryre est grand, la peau mate, les cheveux sombres veinés d'argent et les yeux marrons. Il est toujours vêtu comme un nomade, même si Araslane l'a beaucoup exhorté à porter autre chose que des vêtements de cuir et de plume. Il a un nombre impressionnant de colliers et de porte-bonheurs. Il possède des lunettes, et a toujours un livre à la main. Sérieux, détestant tourner autour du pot ainsi que les devinettes et les énigmes, il s'agit également de quelqu'un qui réfléchit beaucoup, se remettant sans cesse en question, avide du moindre savoir et en recherche perpétuelle de connaissance. Il aimait son fils, bien que déçu de savoir qu'il avait été banni, et aimait profondément Octavia.



dessin par Rajarakh

Araslane est ce qui se rapproche le plus d'un meilleur ami pour Octavia. Elle ne se sent pas menacée en sa présence (en même temps, Araslane n'a pas un physique très impressionnant). Fils unique de Meryre Chahine, il ne s'entendait pas particulièrement bien avec son père, qu'il jugeait trop porté sur les règles rigides des clans nomades. Cette relation froide, que regrettait souvent Araslane, s'aggrava quand Meryre quitta les clans pour parcourir le monde, laissant son fils seul, et dura jusqu'à ce que ce dernier se fasse bannir à cause de son comportement : Araslane étant trop porté sur son plaisir personnel, et un plaisir de "contre-nature" selon certains, qui débauchait d'autres hommes et femmes. Araslane haussa donc les épaules, acceptant son destin avec le pragmatisme qui le caractérise, et quitta les clans pour Reilor. Il fut très vite repéré par la guilde des voleurs pour son habilité à dérober sans se faire prendre, à fendre les foules avec facilité et à échapper aux gardes. Curieusement, ce fut ce bannissement qui rapprocha Araslane et son père, et ils eurent une correspondance fournie, qu'Araslane conserve encore aujourd'hui. Si bien qu'Araslane connut Octavia quasiment en même temps que son père, même s'il ne la voyait pas. Araslane gravit les échelons de la guilde pour devenir un lieutenant (et amant) d'Idriss, le maître des voleurs. Quand Meryre passa à Reilor, il confia à son fils et à Idriss une lettre, à donner à Octavia quand elle passerait dans la ville. Deux ans passèrent avant que la jeune femme ne pose le pied dans la ville. Araslane devait lui donner cette lettre sans que la jeune femme ne s'en rende compte, mais malheureusement pour lui, cette mission tourna à l'aigre quand Octavia le repéra. Araslane décida donc de lui remettre en main propre, mais les deux s'aperçurent qu'il s'agissait d'un faux : Idriss avait ouvert la lettre de Meryre, prit son contenu, et remplacé par autre chose. Octavia, ivre de rage, conduite par Araslane, assassina Idriss et laissa au fils de Meryre la charge de découvrir où était passée la carte d'Aïklando. La piste mènerait à la guilde des Brises-Rêve, groupuscule extrêmement mal-connu...
Araslane est devenu le maitre de la guilde des voleurs de Reilor. Véritable maelström, il fit assassiner Aengil, maître des courtisanes, et Falric Vennrocht, maître des mercenaires, car les deux lui cachaient des informations à propos de la carte. Proche d'Arthel Kraevan, maître des assassins, et de Jörn Cilius, maitre des receleurs.

Araslane ayant vingt-neuf ans, est un hédoniste. Il aime la vie, déteste la violence (même s'il en use), tous les plaisirs que peut lui offrir la vie : drogue, sexe... Il se voit comme un suiveur, même s'il est un maître des voleurs présent et protecteur : sa tâche ne lui convient pas, car il chérit plus que tout sa liberté de mouvement, mais il préfère s'occuper des voleurs que de voir un autre les traiter mal. Obstiné, il peut rester sur une piste pendant des années. Pragmatique, il accepte son destin comme il vient. Souriant, d'un abord qui parait facile et amical, il n'apparait pas comme un homme complexe. Souvent vêtu de tissus légers, plus aisés pour courir et plus discrets/silencieux que du cuir, il aime s'entourer les yeux de khôl juste pour choquer. Il ne semble pas regretter quoi que ce soit, même s'il doute énormément. Pour lui, tout est dans l'apparence. En ce qui concerne ses relations avec Octavia, bien que loin d'elle, elles sont aussi proches que possible pour la jeune femme : Araslane apprécie énormément Octavia, et il adore ses yeux et ses cheveux. De là à dire qu'il l'aime, il n'y a qu'un pas que beaucoup on déjà franchit : cependant, il aimerait simplement qu'elle soit comme un membre de sa famille. De toute manière, comme le dit souvent Araslane : "Haïr les gens est d'un fatiguant..."

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Kaleya et Octavia se sont rencontrées car Octavia s'est rendue compte que l'odeur de la Neko ne lui permettait pas de savoir si elle était une lycanthrope ou non. Après un affrontement, les deux jeunes femmes décident qu'il est vain de se battre et qu'il vaut mieux discuter. C'était sans compter la venue de Balsa, qui détruisit les plans d'Octavia. La jeune femme s'est rendue compte que Kaleya était "innocente", c'est à dire qu'elle ne portait pas le gène des lycanthropes, et ne la cherchera plus, même si elle sait que Kaleya lui cache la présence d'un loup-garou. Octavia est mesurée en ce qui concerne Kaleya : leurs forces se compensent, et elles auraient pu être alliées. Mis à part ces pensées vers la Neko, Octavia s'est plus ou moins désintéressée de Kaleya : bien sûr, elle représente toujours le souvenir d'une cuisante défaite, mais Octavia ne sera pas aussi agressive envers Kaleya qu'à leur première rencontre



Rencontrée lorsqu'Octavia allait interroger Kaleya au sujet de la curieuse odeur qu'elle portait, Balsa s'est très vite immiscée dans les plans de la jeune femme, se rangeant du côté de Kaleya (quelle surprise...). Pour Octavia, Balsa est une Souillée qui l'a empêchée de suivre une piste. Vi voit bien cependant que la Chimère n'est pas totalement lycanthrope : sa seule inquiétude à son sujet est donc de savoir si elle peut transmettre la maladie. S'il s'avère que Balsa peut contaminer, Octavia la tuerait sans pitié. Ou du moins tenterait, car Balsa est un adversaire coriace, qui a posé de grands problèmes à Octavia. Vi est profondément blessée dans son orgueil que la Chimère l'ait vaincue.
C'est un euphémisme de dire que les deux femmes ne s'apprécient pas.



Un vampire qu'au départ Octavia a tenté de tuer ! Cependant, la jeune femme s'est assez vite calmée et a aidé Zeviehl à trouver des tavernes susceptibles d'abriter Silgrum Azgal, un nain qui possède (plus ou moins) le vampire.

Octavia est encore incertaine quant à la manière de traiter Zeviehl, mais elle est amicale envers lui (si lui planter plusieurs fois des dagues dans le ventre pour le dissuader de blesser quelqu'un est amical...). Surtout qu'elle lui a fait la promesse de le tuer proprement si jamais il devenait incontrôlable. Zeviehl l'agace par son côté charmeur. Elle n'hésite pas à le frapper.