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"Homme libre, toujours tu chériras la mer !"
"La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent."
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit."
"Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter."
"Le voyage est une suite de disparitions irréparables."
"Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil."
"Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais."
"Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un."
"Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer."
"Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…"
"Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer."

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  Les trois couleurs de la vérité

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MessageSujet: Les trois couleurs de la vérité    Les trois couleurs de la vérité EmptySam 18 Juin 2011, 01:44

Un battement, un deuxième... encore un.. puis un autre ... Qu'est ce donc?... Mon coeur ? ... Oui je dois être vivant...

Après quelques minutes d'inconscience, il essaya d'ouvrir les yeux, se demandant à quoi ressemblait l'endroit où il se trouvait... Après plusieurs essais, ses globes oculaires daignèrent s'ouvrir. C'est alors qu'il fut aveuglé d'une lumière intense, un rouge dense et omniprésent. Tels des nacres, ils se refermèrent aussitôt. Il était assommé par cette vision déroutante. Petit à petit, ses yeux s'adaptèrent à la couleur éblouissante. Lorsqu'il fut en possession de ses esprits, il inspecta son corps, sa tête, ses bras, son torse, son ventre, ses jambes, jusqu'au moindre cheveux et à la moindre petite parcelle de peau. Il ne décela aucunes fractures ou blessures. Il se leva, vacilla, et tomba.
-Il y a quelqu'un? appela-t-il. Personne ne répondit. Il n'était pas du genre à abandonner si facilement. Il se mit debout et s'efforça de ne pas retomber. Une fois qu'il fut sûr de pouvoir résister à l'attraction du sol, il se mit à observer la salle dans laquelle il se trouvait. Une salle aux murs teintés de rouge... Comportant d'innombrables photos. En y regardant à deux fois; en observant bien ,les personnages, les lieux et les conditions dans lesquels ces clichés ont été pris, lui rappelèrent de nombreuses scènes, de nombreux souvenirs qu'il a vécu... Il ne pût s'empêcher de lâcher un cri de surprise.
-Mais c'est Moi ca !!
Les photos étaient rangées chronologiquement, depuis sa naissance, jusqu’à aujourd’hui. Il se voyait, nourrisson enveloppé dans de la soie , porté par une belle femme. Une femme fine, assez grande, aux longs cheveux lisses et noirs. Son teint était pâle et l’infinité de ses yeux sombres nous envoyait une image de mélancolie mais aussi de joie… une joie naissante… une joie qu’il fallait cacher, et éviter de ressentir. Sur une autre photo, il vit un garçon ,lui , entouré de la même femme que la précédente photo et d’un grand homme, sombre, lui aussi, tout de noir vêtu, aux cheveux sombres. Il fermait ses yeux… Était-ce le signe d’un refus ? Où le signe de ses prémonitions.. Refusait-il d’être proche de cet enfant à cause de son futur ? Il ne le savait pas mais, maintenant conscient, il sut que ces deux êtres étaient ses parents. Sur une autre, on devinait une sorte de palais, assez lugubre, entouré d’une forêt faite de grands arbres qui filtrent la lumière; c’était la région de Maestro. Sur une autre, apparaissent des personnes, dans un village peu lumineux, où brume et obscurité règnent. On pouvait deviner dès le premier coup d’œil la race de ces personnes. En effet, leurs canines laissaient présager qu’ils appartenaient aux vampires. D’innombrables photos étaient accrochées au mur et le représentaient à différents âges avec sa famille, ses amis, ses connaissances… Enfin… tout les moments qu’il avait vécu étaient présents, là, sur ces murs…. Une photo le choqua particulièrement, celle de sa première victime… Il se sentit seul, pitoyable, misérable à la simple vision de son passé; mais après tout, n’était-ce pas son but de se nourrir des autres et de tuer ceux qui se mettaient en travers de sa route ?
Il n'en revenait toujours pas … lorsqu'il aperçut un miroir, placé sur un mur, faisant contraste avec la monochromie de la pièce. Il s'en approcha et aperçu une forme, noire, trouble qui se précisa au fur et à mesure qu'il avançait. Il vit un garçon, assez jeune, d’une taille humaine (environ 1m80) qui possédait des yeux sombres comme ses cheveux qui renforçaient son aspect ténébreux; il était fin, svelte. Ses deux canines acérées et son teint mat faisaient contraste avec ses vêtements et son regard. Il aimait porter des habits de grande valeur, et affectionnait particulièrement, un haut ainsi qu’un pantalon fait en étoffe de Frisslann. Il portait généralement une cape d’un noir corbeau qui accentue son côté mystérieux. Il observait ses boutons de manchettes dorés, qui reflétaient sa richesse; ses chaussures noires avaient quelques reflets rouges, ce qui rendait mystérieux l'intégralité du personnage. Oui… C’était lui… il le savait… il était vivant… Allen Di Cro’, Prince de la contrée de Maestro était ici… en vie et prêt à profiter de tous les instants de sa vie… à sa manière… Il décida d’aller de l’avant et de continuer d’avancer…
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