Zachary Evans

Invité

La lumière avait peine à percer à travers le sommeil profond qui l’avait envenimé. Dans ce sombre univers dépourvu de toute clarté venait à lui le lointain son d’une armée qui marchait bruyamment d’un pas saccadé. Les minutes s’écoulèrent sans remords sans attente, dans un silence parfait pourtant la musique des pas fracassant le sol ne semblait ni s’approcher ni s’éloigner. Lentement il entreprit d’ouvrir les yeux et par le même fait de s’éveiller avec douceur de cet océan noir qui le berçait.

Il comprit alors que ce bruit assourdissant n’était que les battements fébriles de son cœur. En inspirant profondément le jeune homme prit l’initiative de se lever et d’observer ce qui l’entourait sachant bien qu’il était perdu dans un univers qui n’était pas le sien. Ses yeux vert foret s’ouvrait sur un spectacle étrange qui le laissa bouché bée un instant. D’incalculable photo de lui-même jonchait les murs.

Alors que le battement de son cœur faiblissait et revenait peu à peu à la normale ses membres sortaient de leur paisible torpeur. Il avança droit devant lui. Étrangement il ne sentait pas cette sensation d’incompréhension totale ou de dépaysement. Son regard s’attarda sur une si vieille photo qu’il n’avait plus souvenir de ces instants. Il était encore si petit dans les bras cajolant de sa mère. Elle lui avait légué de naissance un visage fin et doux, un sourire attirant et inspirant mais surtout…
Sa main accepta encore endormie pourtant de s’approcher de son visage et elle y frôla le bout légèrement pointu et caractéristique des oreilles d’elfe. Si parfois son physique mi-elfe mi-humain avait pu l’agacer et même l’exaspérer, il ne pouvait aujourd’hui que sourire tristement sachant que sa mère lui avait offert beaucoup et qu’il n’avait pu lui rendre la pareille.

A quelques centimètres à peine il ne put s’empêcher d’admirer comment il avait grandi en si peu de temps son corps s’élançait gracieusement vers le ciel qu’il aurait tant aimé toucher. Adolescent il revit les souvenir des anciennes batailles entre compagnons mais aussi des douloureux affrontements avec ses rivaux. Si peu d’entre elle avait laissé leur trace, il savait pourtant que certaines guerres avait laissées leur marques sur lui, sous forme de cicatrice qui ne se refermerait peut-être jamais racontant l’histoire des années passés.

Des innombrables souvenirs qui tentait de revenir à sa mémoire, il se gorgeait jusqu’à saturation. Il se rappelait son premier amour. Elle devait avoir les cheveux aussi blonds que lui. Sur cette photo il arborait déjà un air un peu revêche qui plaisait bien aux dames. Sa peau blême comportait un reflet doré qui reluisait au soleil.

Entre deux miroirs il put enfin observer ce qu’il était devenu aujourd’hui. Il était grand et svelte, sa musculature était fine et ciselé en de longs membres. Mais il n’était pas tout à fait humain, ni tout à fait elfe. Ses cheveux blonds semblait d’ores et déjà se teinter d’ivoire, chose pourtant peu commune pour un homme qui n’avait que 19 ans. Les traits de son visage semblait quérir une quelconque caresses qui ne venait pas et lui rendait soudainement un air si triste et solitaire. Si bien qu’il détournât les yeux.

Cette sensation étrange de se voir dans toutes ces images le rendait à la fois nostalgique et triste. Il aurait voulu être autrement. Plus humain s’il devait choisir, et se fondre dans la masse. Mais il savait pertinemment que ce choix ne lui revenait pas. Le métissage de ses origines ne l’empêchait pas de marcher dignement, avec droiture. Son regard s’attarda, voilé par un brin d’inquiétude sur cet océan de larme et de rire qui s’offrait à lui dans un tourbillon de souvenir qu’il aurait voulu rattraper et revivre. Mais un tout autre présent s’offrait à lui. Et il ne comptait pas s’en défiler comme auparavant.

Terriblement Sexy... Ayant volé à mon visiteur son apparence pour la revêtir, je me trouvais vraiment irrésistible. Evidemment, ça ne me servait pas à grand chose, je restais cloitré derrière mon miroir, à le singer, lui qui gâchait le potentiel de ce fabuleux corps. Mais c'était d'un tel confort...! Je repensais à toutes ces fois où j'avais été contraint de me glisser dans le reflet d'une créature hideuse, un troll bedonnant, une humaine trop poilue... Yeurk! Alors là, forcement, je savoure!
Lorsqu'il se tourne enfin vers moi, je le dévore des yeux. Visez moi ce regard! Certes, le mien n'a rien à lui envier, il le constatera par lui même tout à l'heure, mais pour un demi-elfe, il se défend bien! Si je n'étais pas un simple reflet, je me mettrais volontiers à roucouler de plaisir.

Lorsqu'il se detourne de moi, j'en profite pour me mirer, je me tourne, contemple ma nouvelle paire de fesses, je fais la moue, teste diverses expressions sur ce charmant minois. Je minaude, mes yeux verts et féminins ayant pris place dans cet appetissant tableau. Je lui fais un de ses plus beaux sourires, tout en sortant une lourde clef rouge d'une de mes poches. Je fais jouer l'objet sur mes lèvres, souriant toujours. Je n'ai pas envie de le laisser partir et de renoncer à mon nouveau corps d’Apollon. Mais ai-je le choix? Comme pour le remercier d'avoir passé un si bon moment en sa compagnie, je lui fais un clin d'oeil malicieux. Aussitôt, la clef se liquéfie, laissant une trace rouge sur ma bouche et mon menton. L'instant d'après, la pièce est entièrement plongée dans le noir, il n'y a plus rien, juste son âme, perdue.

Zachary Evans Clrouge2ch7

[Alors tout d'abord, sois le bienvenue parmi nous! J'espère de tout coeur que tu te plairas ici Wink

Tu penseras à remplir la partie "Esquisse", dans ton profil quand tu auras le temps, il faut que ça soit fait avant ta dernière salle Wink

Et au passage, même si les mi-homme, mi-elfe sont acceptés, il faudra tout de même que tu "choisisses" une des deux races, disons celle qui influence le plus ton personnage, c'est juste pour une question de pratique, pour que je te mette un logo au dessus de ton avatar, on a pas de logo pour les mélanges de races, ça serait compliqué ^^

Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis à ta disposition!

Invité

Comme en réponse à cette inaudible prière qu’il formulait, il sentit un brin de vie s’activer derrière lui. Peut-être simplement une photo qui tombait paresseusement se disait-il jusqu’à faire volteface et admirer entre deux images le reflet espiègle du miroir. Il avait beau se regarder fixement, il était persuadé … enfin il devait rêver.

Le tirant de sa profonde réflexion sa reproduction tenait entre ses lèvres une clé rouge. Un filet d’angoisse coulait en lui mais il ne put qu’approcher et contempler son reflet qui au lieu de l’imiter comme il l’aurait dû, lui lança plaisamment un clin d’œil. Zachary tressauta et en ce moment, ou la clé fondait, prenant à sa vue l’apparence d’un lacet de sang qui s’écoulait sur sa bouche et sa gorge il tressaillit. Les quelques secondes qui suivirent le laissèrent perplexe vaguement anxieux. Un voile noire venait d’envahir la pièce en entier. Il n’osât s’agripper au mur qui quelque seconde auparavant lui renvoyait son image.

Lointain l’écho d’une voix l’en dissuada et il tentât de revenir au centre de cette salle qu’il trouvait soudainement bien inquiétante.

-Regarde comme il est mignon.
-Regarde comme il est laid.

Les voix ne lui semblaient ni femme ni homme et pourtant ils se rappelaient les avoir entendu il y a si longtemps. Zachary n’avait jamais su s’il devait apprécier ou répugner son apparence. Il se rappelait son égoïsme, lui qui bien qu’aillant reçu la vie ne pouvait s’en réjouir. Lui qui apportait tant d’importance à la beauté et la laideur et particulièrement la sienne.

- Un petit faiblard, qui a peur de tout. Tu es indigne du sang qui coule dans tes veines. Rends –le nous !

Faiblard peut-être, pas tant, il acceptait les insultes sans rechigner, il était ainsi fait qu’il préférait s’en moquer et se refermer sur lui-même plutôt que de leur répondre et d’aborder la bataille. Il n’avait jamais eu assez d’estime en lui-même pour accepter d’être un demi-elfe, ce n’était pas de sombre voix qui lui rappellerait la douleur de son enfance mais la dernière phrase résonnait en boucle, dans un écho monstrueux. Des mots cruellement douloureux.

- Je ne suis pas parfait, et si mon être peut seul être faible, je sais… je sais que pour un autre je serais fort.

Il n’avait jamais su démontrer de talent particulier que lorsqu’il se trouvait en face d’un autre. Un homme une femme peu lui importait. Il accordait plus d’importance à protéger une âme qu’il savait plus pire que la sienne. Il aimait à croire que peut-être cette générosité et ce courage dont il fessait preuve quand il était accompagné puisse un jour se manifester lorsqu’il serait seul.
Les voix se turent un instant. Le calme envahit la pièce. Un calme presque serein. Et une voie douce lui répondit dans un murmure presque flatteur :

- Pour moi tu serais fort ? Pour moi qui combattrait tes peurs, tu rechignerais le bonheur ?

Mais qu’étais cette salle si noire ou il ne voyait rien. Cette mascarade le rendait nerveux. Chaque voix devenait à la fois cruelle et douce, émanant du néant. Des peurs il en avait tellement. C’est toujours par l’entremise d’une tierce personne qu’il prenait le courage de les affronter, sans quoi il se défilait. Contrairement à tous, la mort n’était pas sa peur principale, elle n’était que secondaire. Il avait peur des nuits froides et solitaires qui se révélaient douloureuse. Peur des guerres sans fondement qui lui arrachait des êtres précieux. Peur d’aimer a un point tel qu’il ne pourrait en revenir que blesser et pourtant rester seul lui infligeait une torture immense.

Il avait connu le bonheur. Mais c’est de ce bonheur qu’était née toutes ces peurs. Il savait. Il savait que seul il ne valait rien. Son estime était à ce point bas et c’est pour cette raison qu’il se sentirait vivant en protégeant un autre de ses peurs. Peu l’importait qui. Tout cela n’était qu’un mélange d’altruisme et d’égoïsme.

[Alors d'abords merci =) pour ce qui est de l'esquisse je compte la faire aujourd'hui et bien entendu avant la dernière salle. Par la suite j'avais bien compris que la nature de mon personne pouvait causer problème aussi nul besoin de s’inquiéter j'avais d'ores et déjà penser le mettre en homme puisque c'est ce qu'il désirerait le plus être.]

Le désespoir est une prison. Elle n'est pas faite de chaînes, de barreaux, ni de gardiens. Son fer est la cécité, comment croire encore au lendemain si on ne voit plus le jour? Son habit est le repli, son geôlier est la fatigue. Nous ressentons les émotions comme les notes des soupirs soufflés dans un instrument. Les plus hautes sont vives et stimulantes. Les basses, plus posées, encouragent aux sentiments. Le désespoir est un long râle qui s'installe dans les tuyaux et empêche le passage d'autres souffles salvateurs, parce qu'il est à la fois grave dans sa valeur, et aigu dans sa cruauté.

Mais Nous aimons la musique, les mélodies fines et les portées pleines! Nous sommes des auditeurs exigeants, des spectateurs peu scrupuleux. Et Nous n'avons pas de tomate sous la main... Alors c'est à Nous d'être l'air, c'est à Nous d'être la trachée, c'est à Nous d'être le poumon. Comme un soufflet, comme un bouche à bouche, Nous ranimons la flamme de la vie et son crépitement.

Cette attaque n'est qu'un battement de coeur. Il vit. Il ne reste plus qu'une étape. Nous lâchons des soupirs qui glissent, dévalent, caressent. Dans un bruit de métal, de piècettes, ils tombent au sol. Ils s'enlacent, s'entremêlent, dansent, s'étirent, se sculptent. Bientôt on reconnaît une clef, là, aux doigts de la créature. Nous lui ouvrons le passage, un horizon sans limite s'illumine de blanc. Une flaque puis un ruisseau, un fleuve, un lac de toutes les peines recouvre ses pieds d'une eau tiède. Il est dans la salle blanche, à présent.

Zachary Evans Clnoireyv6

[Tout est parfait alors Wink

]

Invité

Zachary ne savait s’il s’agissait du plafond qui tombait, du ciel qui s’effondrait ou d’une grêle qui s’abattait sur lui l’absence de toute lueur l’avait jusqu’alors forcé à ouvrir grand ses yeux forets mais un rayon perça douloureusement son iris. La lumière qui semblait tombé en pluie sur lui le forçait à plisser les yeux, pendant de longues minutes il fut aveugle. La nuit s’était levé et dérobait à ses yeux un univers tout à l’inverse du premier d’un blanc de neige.

Il crut d’abords se retrouvé en hiver entouré d’un glace frêle et lumineuse mais il ne sentait aucun froid. Puis il ne ressentit aucune chaleur. Et finalement un frisson. Une douce caresse qui frôlait son être avec délicatesse. A ses pieds, un ruisseau coulait, une rivière peut-être, il n’en avait que faire, son étendu était sans limite. Autant s’était-il sentit accablé, restreint et cloitré dans une salle si petite et noire, autant maintenant, il sentait la liberté à plein poumon. Sur l’eau miroitait agréablement des images floues.

Lorsqu’il s’approchât Zachary put constater qu’il ne s’agissait pas de son reflet mais d’une histoire qui s’animait sur les flots. Il reconnut des brides de son passé et saisit le son des notes de piano qui s’élevait gracieusement dans l’air.

Il était tout petit, à peine quelques années mais pesait sur lui le regard de ses parents comme une lame. Il avait toujours vécu près de sa mère et rarement la figure qu’il était censé appeler père se présentait a lui. Il ne le détestait pas… enfin presque pas. Il aurait voulu être elfe. Ou humain. Pas les deux. Près de sa mère il n’était qu’une ombre qui n’avait que la moitié de la beauté d’un elfe véritable. Près de son père son agilité et ses oreilles pointue lui valait le surnom de petit démon. Pour ces gens qui le voyaient grandir le verre était toujours moitié vide et ils ne pouvaient observer le bon dans ce demi-être. Aussi fut-il forcé de s’approprier les idéaux de ceux chez qui il grandissait.

L’eau sembla se brouiller mais sitôt une nouvelle scène se projetait à ses yeux.

- Doux mon amour, doux.

Le regard affectueux de sa mère suffisait à éclipser toute trace de malveillance dans ce souvenir qu’il savait emplis de joie et un sourire de dessina a l’embrassure de sa bouche. Elle lui apprenait à jouer du piano. Peu d’enfant le connaissait, la majorité se suffisait au chant ou à la flute, mais il voulait montrer qu’il avait un talent différent dans l’espoir de l’acceptation mais aussi parce que la volupté des sons qui sortaient de l’instrument avait le don de calmer toute rébellion.

- Tu joues trop vite mon trésor. Pour chaque chose en ce monde tu dois en perdre une autre. Si tu veux que ta mélodie soit la plus belle et la plus tendre tu dois accepter que le temps joue à tes côté. Fait lui une place sur le banc, et accepte de passer des minutes de silence à ses côtés.

Mais il n’avait que 6 ans et il ne comprenait presque rien à ce que lui disait sa mère, aussi eut-elle tôt fait de le prendre dans ses bras. Elle déplaçât quelque mèche rebelle d’un blond brillant de son visage d’ange et lui embrasât le front. Si douce et si belle … Pourquoi avait-elle abandonné cette beauté à un simple humain que d’incompréhension pour ce gamin …

Ses lèvres finissaient de s’étirer dans un sourire et se crispèrent dans un lourd rictus à la vue de ce qui l’attendait. Il savait très bien que tous ses souvenirs n’était pas que jovial mais il préférât l’oublier. Aussi ne broncha-il presque pas lorsqu’il vit les successions de bataille de sa période d’adolescence. Certes il en gardait des blessures qui ne se refermeraient jamais mais ce n’était pas ce qui le rendait nerveux.
Ses mains se resserrèrent, l’étreinte si forte de ses doigts empêchait le sang de circuler librement et il blêmit. Le voilà. Ce souvenir que chacun tentait d’oublier ou de cacher. Le premier amour. La surface de l’eau comme sentant son angoisse voulut s’assurer de son attention et décupla le reflet des images pour qu’il ne puisse les fuir.

Il avait 15 ans. Un beau jeune homme, un peu squelettique mais tout de même attirant. Ses yeux vert était magnifique empli d’une fougue sans pareille, et d’un désir de plaire qu’il était impossible de satisfaire. Il jouait aigrement maintenant le piano, il avait su se faire accepter partiellement par son don pour la musique. Il avait même commencé à apprendre une partition de violon. C’était un instrument peu connu dans ces contrées mais dont le son l’avait aussitôt enchanté. Quelques jeunes filles pour la majorité humaine s’amusaient à l’écouter jouer du haut de son arbre entre quelques peupliers et bouleaux.

Il ne pouvait que leur sourire. Il n’avait pas dédain pour la race humaine. Il aimait comment leurs yeux et leur visage s’empreignait d’une multitude d’expression contradictoire qui leur semblait si naturelle. Ce que les elfes gagnaient en vie, il se disait que les hommes le vivaient plus intensément et plus rapidement. Mais il n’appréciait toujours pas sa condition de n’être totalement accepté dans ni l’un ou l’autre des clans.
Le résonnement clair d’une flute de pan lui fit sauter quelques notes. Son cœur s’emballait toujours. Il ne pouvait dire si c’était de par la musique si pure ou parce l’habile musicienne qui tenait la flute qu’il tressaillait. Il devait être amoureux des deux. Elle savait parfaitement s’harmoniser a sa musique, elle n’avait pas besoin d’une partition ou d’une invitation. Il se démenait toujours pour laisser échapper les plus belles harmonies lorsqu’elle était à ses côtés.

Pourtant aujourd’hui il sentait une pointe de tristesse percer sa musique d’habitude si cristalline. Lorsque plusieurs morceaux plus loin il sentit une larme glisser le long de sa joue il s’arrêtât nette. L’auditoire devait s’être déjà éloigné sentant qu’il était de trop. Elle ne s’arrêtât pas de jouer. Et lorsqu’il tenta d’essuyer la larme qui perlait avec souffrance sur le coin de son œil elle se rebuta a le laisser la toucher. Son monde voulait s’écrouler.

Zachary tentât de se défaire de l’étreinte lascive de cette eau qui le torturait mais les vulgaires coups ne pure que troubler l’image un instant et rapidement elle revenait. Il voyait ses lèvres se découper dans un sourire triste, le visage de la jeune femme se tournait vers lui dans une ultime prière. Elle était promise à un meilleur avenir qu’il ne pourrait lui offrir. Lorsque la bataille qu’il effectuait vaine avec ce souvenir douloureux s’estompa, ce fut quelques larmes qui agitèrent sans grande conviction l’étendu de l’eau. Il se boucha les oreilles évitant ainsi de l’entendre prononcer les quelques mots qui les séparerait a jamais et le changerait radicalement du jour au lendemain. Grand bien l’en fit. La fin de ce cauchemar se ponctuait par un demi-elfe perché sur le haut de son peuplier qui s’élançait dans une mélodie magnifique. Ensorcelante. Cruellement triste.

L’année suivante il se voyait partir de chez sa mère. Elle caressait doucement le visage de son tendre enfant. Il connaissait maintenant les rudiments de la flute et du violon et jouait merveilleusement le piano, il avait camouflé sa peine sous des hymnes et des musiques libre de toute emprise. Il souhait de tout cœur pouvoir en faire sa vie. Pour s’être si durement battu avec ses confrères mais aussi d’hostile adversaire il avait acquis une certaine dextérité au combat qu’il n’utilisait qu’en dernier moyen.

- Comme tu as grandi mon bébé… tu es si beau…

C’est ce que dirait toute mère il le savait cela n’avait rien d’extraordinaire. Mais il n’était pas réellement chez lui dans un village elfe ou chacun le regardait différemment.

- Tu me laisse partir maintenant ?

- Jamais.

Elle n’avait pas sourcillé un instant. Il savait pertinemment qu’il pourrait revenir. Mais elle savait pertinemment qu’il ne le ferait pas. Elle eut ce sourire triste, le départ sonnait et elle ne verrait surement plus son jeune garçon avant de nombreuses années.

- Pense à moi lorsque tu joueras et je t’entendrais même à l’autre bout du monde.

Il n’y avait qu’elle pour dire pareille sottise. Mais il savait que cela la réconforterais et il lui abandonna un oui qui ne put lui faire réprimer pourtant une petite larme. Il était trop sensible…

Zachary savait que par la suite il ne verrait que des aventures sans importances, depuis son départ il n’avait fait que parcourir du chemin en plus, il avait abattu quelques créatures étranges, rencontrer quelques personnages pas plus importante et vécu dans l’ombre de ce qu’il était. Peut-être que toute cette scène n’était là que pour lui montrer que les deux grands amours de sa vie l’avait marqué profondément mais que l’un l’empêchait d’avancer. Cela devait changer. Il se le promit alors que l’eau miroitante ne dévoilait plus maintenant que son reflet.

Rude est la tâche de la rétrospection. Douloureuses ont été les premières étapes. Dans Notre infinie bonté, Nous concédons un bref instant de repos. Dans la clarté du firmament, dans la quiétude des eaux tièdes, tel un foetus à l'abri du ventre protecteur de sa mère. Nous sommes une femme enceinte, Nous sommes le cordon, Nous sommes le placenta. Nous le nourrissons, Nous le protégeons et le faisons grandir.

Nous le berçons en Notre sein.

Mais alors les souvenirs se peignent, des aquarelles s'étirent sur l'onde et dansent. Les images pénètrent un coeur encore aveugle. En Notre ventre il bouge, se débat encore. Ce sont des scènes violentes, c'est un passé difficile. Il se tortille et Nous pare de coups, Nous adorons ça. Il a mal, Il s'extirpe puis s'emmêle à son cordon. Mais Nos mains l'empêchent à ce geste désemparé. Nous le retenons face à face avec lui-même. Il faut qu'Il se regarde, il faut qu'Il s'accepte à présent, avant de renaître en Nous.

Nous le tenons en Notre main.

Il voit. Il sent. Il ne pleure plus, notre enfant...
Balayés les tableaux sanglants, ne reste que lui maintenant. Son coeur, sa vie peut lui être rendue. Il est prêt. Dans Notre soupir naît la clef, immaculée, ouvrant la porte à sa nouvelle existence. Nous n'aurons plus besoin de lui tenir la main, Il marchera, fier. Mais Nous pourrons veiller sur lui, toujours. Car Nous adorons ça....

Zachary Evans Clblancheyq8

[Et bien te voilà validé! Je te souhaite officiellement la bienvenue sur nos terres!

Et voilà le traditionnel petit guide du parfait nouveau:

Pour trouver tes premiers partenaires de RP, tu peux évidemment faire tes demandes par MP, en discutant dans le flood ou sur la Miaou-Box, mais tu peux aussi passer par le sujet dédié, ICI

Après, il faudra aussi que tu ailles dans la catégorie des Miroirs, toute récente. Pour l'instant, tu n'as pas encore de sujets ni rien, donc tu n'en verras peut-etre pas encore l'utilité, et tu n'es pas obligé de remplir tout, tout de suite, mais il faudra le faire dès que tu commenceras vraiment à jouer. Les Explications et le Topic de Demande.

Tu peux évidemment aller participer au flood, mais aussi aux jeux d'écriture que l'on propose =)

Bon et sinon, si tu as besoin, tu n'as qu'à demander!
Amuse toi bien et Bon jeu =D ]

Invité

YEAHHHHH merci -^____^- j'ai tres hate de me faire torturer par Unded qui semble si attentionné a mon égard.

Oo Je ne torture jamais si l'autre y prend du plaisir >< C'est pas drôle après ><

Invité

O____O maisssssssss, maisssssssss

si tu ne torture pas mon personnage c'est moi qui torturait le tien et je n,aurais aucune pitié T_T

Si tu me tortures, t'vas finir sans bras What a Face

Invité

c'est pas grave il repousse .

si ?

~¤ Chaton ¤~ Nombre de messages : 2814

Hmm tu peux toujours tester mais je garantirai pas les résultats personnellement ! xD Mais t'as trouvé la technique ultime pour échapper à la torture : la demander. La grande classe. ça pourra servir à beaucoup de gens ici.

Et sinon... bienvenue ici ! cheers

Héhé, sang-mêlé, c'est bien ! Faut mélanger ! Very Happy

Bref, amuse toi bien ici, tu as sérieusement de quoi, normalement ! Wink

Bienvenue à toi, un semi-elfe hum... il faut que je lise ton histoire pour en savoir plus ^^ J'espère que tu t'amuseras bien.

Invité

merci a vous deux =) je suis heureuse d'avoir pu vous éviter la torture grace a ce stratagème mais moi j'en suis bien triste. Je me vengerais un jour et je trouverais quelqu'un pour me martyriser.

Quand a mon histoire hé bien .. elle manque cruellement d,originalité je m'en excusse =p mais au moins je ne me suis pas battu avec 46 dragon frôler la mort 15 fois et perdu mes bras. j'préfère que la vrai aventure se passe en rp plutot que dans l'histoire passé.

Invité

Encore une chose étrange en ce monde...

Bienvenue parmi nous, et amuse toi bien Wink

Mais euh Dante, soit plus gentil avec les nouveaux ! *le frappe derrière la tête*

Bienvenue à toi demi-confrère ^^ (Dante n'aime pas les elfes, ne fais pas attention à lui ><)

Sinon amuse-toi bien ici, y a de quoi Wink

Invité

Ah mais je suis seulement demi alors sa va hein Dante ?? xD

Je suis sur que je vais bien m'amuser ce qui d'ailleur est déja fait a tous vous parler =p