"Homme libre, toujours tu chériras la mer !" "La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent." "La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." "Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter." "Le voyage est une suite de disparitions irréparables." "Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil." "Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais." "Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un." "Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer." "Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…" "Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer." |
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| Ânaya O. Cott - Introspection | |
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Invité
| Sujet: Ânaya O. Cott - Introspection Dim 10 Juil 2011, 21:50 | |
| Tic... Tac... Tic... Tac... Tic... Tac... Tic... ... Le bruit semblait s'arrêter. Ânaya ne pouvait pas ouvrir les yeux mais se savait allongé, face contre terre. Il sentait de l'eau sur son visage, une eau stable, touchant le bord de son nez. Quelque peu étonné, il avait cette sensation semblable à celle du réveil, lorsque l'on ne sait pas trop où l'on est, ce qu'il se passe, mais où l'on sent assez rapidement que l'on n'est pas chez soi, que quelque chose cloche. Ayant l'impression d'être comme pétrifié, Ânaya se rendait peu à peu compte de la situation. Il ne pouvait bouger ses mains, ni ses bras. Ses jambes étaient bloquées, écartées. Il sentait toutefois qu'il était pieds nus, l'eau du sol lui donnant la chair de poule. Il avait beau tenter d'ouvrir les yeux, il n'y arrivait toujours pas. Etait-ce le matin? L'avait-on enfermé? Qu'avait-il fait cette nuit? S'était-il échappé? Il tenta d'ouvrir la bouche, mais ne sentit que l'eau du sol frôler ses lèvres, sans pour autant réussir à parler. Son poing... Il avait réussi à le refermer. Il tenta de faire bouger son bras droit. Il réussit. Il regagnait un peu conscience des choses, et sentait que son physique récupérait ses capacités à la même vitesse. Oui... Tac... ... Tic... ... D'où venait ce bruit? Il bougea son bras à gauche pour aller toucher sa tête. Oui, ses cheveux étaient là. Il sentait sa main , sa tête... Sa respiration, au départ haletante, reprenait un rythme moins saccadé. Le silence qu'avait laissé cette horloge était oppressant, le bruit de son souffle n'aidant en rien... Il reposa ses mains sur le sol, et força pour se mettre à genoux, ce qu'il fit avec une facilité qui le surprit. Il ne se sentait presque plus fatigué, ce poids qui le maintenait au sol avait disparu. Il réussit aussi à ouvrir les yeux. ... TAC. Le bruit final. Ânaya sentait que c'était le dernier bruit que ferait l'horloge pour l'instant. Ses yeux étaient flous, il ne voyant qu'une immense image uniforme, rouge. Il se frotta le visage de ses mains immenses, dont les doigts ont une allure assez féminine. Il sentait une barbe de plusieurs jours. Son visage était chaud, très chaud. D'ailleurs, la température de la pièce était assez élevée, il s'en rendait compte maintenant. Tandis que sa vision se précisait, il se passa les mains sur le torse. Il n'avait pas de haut, et l'on voyait son corps, assez musclé, dont les poils étaient assez présents. Ânaya avait avant une allure plus élancée, plus soignée. Depuis qu'il était devenu un loup-garou, son corps s'était raidit, de gros poils poussaient sur ton son torse, et son corps entier, d'habitude assez fin, avait gagné en force et en muscles. Seuls ses yeux, d'un bleu immensément clairs, gardaient l'image de cet homme qu'il avait été auparavant, Ânaya Odra Cott, fils des humains Eliörh et Anaée. Il pouvait maintenant décrire avec plus de précision ce qu'il voyait. La tête levée vers le ciel, illuminé par une lumière dont il ne pouvait distinguer la provenance, il voyait la même salle, et une même personne au milieu. Pourtant, à sa place se trouvait un loup humanoïde, un loup-garou en somme. Ce loup-garou était dans la même posture. Evidemment, il était plus large, semblait plus grand. Et puis, il était recouvert de poils. Mais c'était son propre reflet. Il leva le bras droit, le loup faisait la même chose. L'on retrouvait même ce même regard pénétrant, tinté de jaune toutefois, ces mêmes yeux qui passent du bleu au jaune lors de ses transformations. Confus, ne comprenant pas ce qu'il voyait devant lui, le rouge du sol se réflétant au plafond donnait une étrange profondeur à la salle, mais rendait aussi le tout bien dramatique. Etait-ce là l'enfer?
Tentant d'éviter cette pensée, il cligna des yeux, et baissa la tête pour regarder autour de lui. Un fauteuil de cuir rouge était au centre de la pièce, face à une pancarte de bois où il semblait y avoir plusieurs rangées de photos, toutes surmontées d'une petite note, un seul mot semblait-il. Et autour de lui... Un immense miroir l'entourait, sous la forme d'un tétradécagone. Il s'y voyait, et c'était là un réel reflet. Il se trouvait pourtant bien plus musclé qu'auparavant. Il se releva, et l'on voyait sa carrure imposante. 1m90. Il remarqua qu'il avait une sorte de toile autour de ses jambes. Une toile blanche, semblant presque faire émaner sa propre lumière. Ses longs pieds poilus baignaient dans une flaque d'eau. Ânaya baissa les yeux et oui, de l'eau allait maintenant jusqu'à ses chevilles. Elle avait monté.
Cherchant une issue du regard, Ânaya ne trouva rien. Il s'approcha d'une partie du mur, tentant de comprendre l'utilité de cet immense miroir presque circulaire. Il passa sa main dessus, rien, ce miroir était parfait. Il y voyait avec une folle précision son long nez, ses dents pointues dans la rangée du bas, les traits de son visage marqués par la fatigue. Ses yeux semblaient vides. Commençant à s'inquiéter, Ânaya frappait du poing sur le miroir, qui semblait être à-même le mur. Il frappait du pied, des mains, de la tête, rien. Son visage prenait maintenant un ton plus marqué, ses sourcils étaient plus froncés.
Où suis-je ???
D'une voix étrangement forte et décidée, il avait prononcé ces mots tout en s'acharnant sur le miroir... Toujours rien. L'eau arrivait maintenant à ses genoux. Cette eau sur un sol rouge ressemblait à du sang. Ânaya prit de l'élan, et courut contre un mur. Rien. Il retomba par terra, dos au sol. Sortant sa tête de l'eau, il voyait son reflet, sur le plafond, dans la même position. Ses traits aussi étaient maintenant plus enragés. Ânaya se releva, et s'approcha de la pancarte. De petites photos, grossièrement découpées, le montraient à plusieurs moments de sa vie. Il se vit petit, dans un berceau fabriqué par son père. Il se vit enfant, avec Melody, celle qu'il avait toujours chérie. Son adolescence, ses parents, ses deux soeurs, sa maison. De l'enfance à l'âge adulte, tous ces instants étaient réels, il les avait vécus. Mais qui avait pris ces photos? Et qui avait écrit ces mots? Chacun d'eux représentait en un mot ce que les photos montraient. Ânaya regarda par réflèxe derrière lui. Rien. Juste son reflet. Il décida de continuer à parcour la série d'images. Il se voyait adulte. Il avait visité bien des endroits, et chacune de ces photos représentaient des endroits différents. Ânaya ne comprenait rien. ... Tic... ... Tac... Tic... Tac... Ce bruit, il avait repris. Ânaya se retourna. Le fauteuil avait des accoudoirs particulièrement larges. Ânaya voulut faire un pas vers eux, mais il sentit comme une pression sur son coeur. Ses jambes tremblaient. Il recommençait à se sentir faible, à la même vitesse que ce qu'il s'était passé précédemment. Il posa sa main gauche sur son coeur, tout en s'approchant du fauteuil. Sur l'accoudoir gauche, une petite pendule. Comment ce si petit objet pouvait-il faire tant de bruit? Posé contre l'autre accoudoir il vit son bâton, orné de petites lames extrêmement fines aux extrémités. Une petite dague était aussi posée sur ce même accoudoir. L'arme favorite d'Ânaya, celle qu'il avait héritée de son grand-père. Comme éreinté, il se laissa tomber sur le fauteuil. Assis, l'eau lui arrivait à la poitrine. L'horloge était presque complètement noyée. TIC. Il la prit et l'observa. Elle n'affichait rien, l'on ne pouvait rien voir dessus. La respiration d'Ânaya était complètement saccadée, et ses mains tremblaient. Par réflèxe, il prit sa dague qu'il garda en main. Il jeta la pendule contre une partie du mur. L'eau gagnait en vitesse. Où était-il? Sa vision redevenait maintenant floue. Pour réussir à respirer, il fallait qu'il regarde le plafond. Sa main retomba dans l'eau, il n'avait plus la force de la maintenir. Sur le reflet du haut, l'eau était redescendue. Le loup était dans la même position, mais il avait moins d'eau. Qu'était-ce? Un défi? Ânaya referma les yeux. Il n'avait plus de force. Sa tête tomba dans l'eau. Il n'avait pourtant pas réellement l'impression d'y manquer d'air. Peut-être était-il déjà parti.
Dernière édition par Ânaya O. Cott le Lun 11 Juil 2011, 02:46, édité 2 fois |
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Nombre de messages : 10629 Localisation : ¤ Là où la mer et le ciel se rejoignent, sur l'horizon, là où le Rêve existe encore ¤ Métier/Fonction : ~¤Maître du Jeu¤~ / ~*Conteuse*~
| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Dim 10 Juil 2011, 23:02 | |
| Paisible reflet, j'observais l'homme au centre de mon royaume. Impassible et caché, je le regardais découvrir mon empire qui, pour un temps, lui était consacré. Il semblait dérangé par ce qu'on lui avait volé: son apparence. Entre colère et crainte, incompréhension aussi, il tournait dans la pièce, insecte emprisonné dans un verre. Et puis enfin, il sembla se lasser et s'installa au centre du lieu, dans l'attente de sa libération. Je me matérialisais dans un des miroirs les plus proches de sa vue, prenant son image. Sans attendre de savoir si il me regarde, je plaquais mes mains contre la surface insensible de la glace. Aussitôt, mon côté du miroir commença à être envahi par l'eau. La montée était régulière: les chevilles, les genoux puis bientôt les hanches. Un vrai cauchemar pour lui, ne rien pouvoir faire... Sur le liquide, une clé d'un rouge blasphématoire flottait bien qu'elle sembla taillée dans un métal pesant. Mon torse fut noyé, puis mon menton. Je fermais les yeux avant de les rouvrir sous l'eau. Je prenais plaisir à imaginer la torture que ça devait être, de se voir noyer ainsi. Puis enfin, le miroir entier fut saturé d'eau. La clé se mit à couler, et plus elle s'enfonçait plus elle semblait se désagréger. Quand il ne resta rien de l'objet rouge, le miroir éclata, dispersant seulement quelques gouttes d'eau. Là où je me tenais l'instant d'avant, le passage noire attendait la venue de mon jumeau, le cadre du miroir devenant le seuil du passage.
[Re-bonjour à toi! Alors j'ai validé ta première salle, car niveau description physique etc, tout est bon! Par contre, il y a un petit soucis, assez important en fait, qui demande éclaircissement. Tu parles de l'europe, tu parles de Londres (enfin d'une londonienne), bref, tu parles du vrai monde, du monde moderne. Hors Aïklando n'est pas un archipel perdu quelque part dans l'océan indien ou pacifique, Aiklando est un monde imaginaire, sans lien avec le notre. De plus, au niveau de l'époque, Aïklando ne s'inscrit pas dans quelque chose de moderne. On n'est pas tout à fait dans le fantastique-médiéval non plus, c'est compliqué de te résumer ça, il y a des endroits très modernes, avec sciences experimentales et armes à feu par exemple, mais qui ne sont pas accessibles à tous. D'autres zones sont encore très paysannes, et d'autres, comme les grandes villes, sont en pleine transition entre un monde ancien, et de nouveaux progrès (on commence à voir des immeubles, mais dans un style ancien encore, pas de grand building encore). Bref, j'espère vraiment que tout ça ne te découragera pas, et je suis à ta disposition pour en discuter un peu plus précisement avec toi par MP pour t'éclairer, ou sur msn, si tu as et veux me faire passer ton adresse. Il faudra donc que tu édites ton premier message pour enlever les allusions au monde réel. Bonne continuation!] |
| | | Invité
| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Lun 11 Juil 2011, 13:38 | |
| Tic... Tac... TIC. Le bruit de l'horloge vint à l'esprit d'Ânaya, qui rouvrit les yeux. Que s'était-il passé, était-il resté inconscient deux secondes? Deux heures? La dague, le bâton, l'horloge, tout avait disparu. Il avait la sensation toujours sous l'eau, et étrangement il se sentait suffoquer. Il sentait finalement la pression que l'eau effectuait sur son corps, et avait de plus en plus de mal à respirer. Il n'y avait donc pas d'issue? Affolé, mais ne pouvant bouger le reste de son corps, il regardait en haut, à gauche, à droite, sans vraiment pouvoir regarder bien loin. Devant lui, finalement, il aperçut un objet rouge sang. Sa vision était loin d'être nette. Au moment où il vit l'objet qu'il reconnut enfin comme étant une clé, une sensation de noyade l'envahit. Il avalait maintenant de l'eau. Criant, les bras bloqués d'impuissance, il se noyait. Il apercevait son reflet, dans une eau rouge sang. Il regardait autour de lui, sa vision était floue, mais il ne voyait pas réellement d'eau, seuls ses autres sens réagissaient comme s'il était en immersion. La clé, il le voyait dans le reflet, sombrait peu à peu dans l'eau, tout en se désintégrant. Que se passait-il? De la longueur de deux doigts, elle mesurait maintenant moins de trois centimètres, pour enfin disparaître. Ânaya se sentait mourir. Il n'avait plus d'air. Il abandonnait. Cinq secondes extrêmement longues.
Le bruit d'une fissure... La clé n'était plus là depuis cinq bonnes secondes, et le miroir en face de lui semblait trembler. Alors qu'il fermait maintenant les yeux, inconscient, une explosion l'aida à reprendre conscience. L'eau redescendait dans le miroir, et autour de lui, il la sentait être aspirée par le trou crée par l'explosion. Etait-il sauvé? Son visage était enfin à l'air libre. Il recracha l'eau avalée tout en se félicitant d'avoir tenu jusqu'au bout. Il lui fallut plusieurs dizaines de secondes pour reprendre son souffle. Instinctivement, il regarda le plafond, le loup aussi se tenait assis, le poil humide. Toujours là. Mais tout à coup, celui-ci se leva, et se dirigea vers le trou devant lui. Ânaya regarda automatiquement cette nouvelle porte de sortie. L'endroit semblait sombre, n'étant que peu éclairé par la lumière rouge de la présente pièce. En tentant de se lever, Ânaya tomba au sol. Le sol était sec, incroyablement sec. Il avança à quatre pattes jusqu'à l'autre salle, se trouvant au bout d'un court et fin tunnel. Il ne pouvait démarquer que les limites de la salle, qui était complètement noire. Fatigué, il n'arriva pas même à demander si quelqu'un était présent. Le sol était d'une matière froide, comme du plâtre ou du marbre. Et il n'était pas même mouillé par l'eau qui s'y était dévérsée. Il se mit à genoux, et regarda le plafond... Rien. Plus de reflet. Il allait devoir chercher une sortie. Il avança à tâtons jusqu'à la salle suivante. Il se releva par la suite assez vite, regagnant en force aussi vite qu'auparavant. Une fois debout, toutefois, le trou se referma derrière Ânaya. La pièce actuelle perdit le peu de lumière qui y était présente. Ânaya ne voyait plus rien. Il serrait les poings, prêt à se faire attaquer. Sa respiration devenait plus forte, ses dents étaient serrées, ses yeux plissés. Il attendait quelque chose qui allait sûrement arriver. Une sorte de grognement continu, semblable à celui des chiens déterminés, sortait de sa bouche.
Il n'est pas encore là...
Ânaya sursauta. une voix résonnante venant de parler, provenant d'un peu tous les coins de la pièce. Celle-ci semblait bien plus petite que la précédente.
Qui êtes-vous? Où est-ce qu'on est, là?
On attend Ânaya... La voix avait presque chuchoté. Ânaya ne comprenait pas. Chacun de ses sens étaient en état d'alerte, quelqu'un se jouait de lui. Faisait-on une expérience sur lui? L'avait-on capturé? Ânaya avança, les bras en avant. Le mur était en effet assez proche. Il avait la même forme que le précédent, l'entourant d'une façon précise.
Bon sang, parlez-moi!
On attend la bête en toi, Ânaya.
Vous parlez de l'animal qui sommeille en moi? JE NE LE CONTRÔLE PAS!
Non, tu te trompes. Tu es juste encore trop faible. Ânaya commençait à perdre patience. Il cognait contre le mur, mais savait d'ores et déjà que c'était peine perdue. La voix, assexuée, continuait de le provoquer, à appeler quelqu'un en lui, dont il n'avait pas conscience de l'existence. De rage, une larme coulait le long de la joue d'Ânaya. Il tapait du pied, des mains contre le mur, mais rien ne se produisait.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHH!
Oh. Tu es nerveux, hein? Ici c'est l'ennui le plus total. Mais ça va, on arrive presque au point que l'on voulait atteindre.
Ânaya tremblait, sautant sur place. Ne pas voir ce qui l'entourait était horriblement frustrant, effrayant et oppressant. Il continuait de frapper partout, sans succès. Il sentait son grognement, déjà intense, s'amplifier. Il sautait sur place.
Je promets sur ce que j'ai de plus cher que je vous tuerai si je vous trouve!
Ânaya le sentait, il était à bout. Il se mit à sauter dans tous les sens, donnant des coups de cette même manière. Ses yeux étaient presque fermés, ses traits tirés à en craquer. Il serrait les dents, poussant encore et toujours ce même grognement. Ses cheveux étaient redressés, comme les poils d'un chat, et ses dents grinçaient. Ânaya ne s'en rendait pas compte, mais sa personnalité n'était plus exactement la même. En devenant loup-garou, Ânaya n'avait pas uniquement abandonné ses nuits à quelqu'un d'autre. L'âme de la bête venait parfois prendre le contrôle de son esprit, notamment quand il avait peur ou était en difficulté. La voix commençait à ricaner. C'en était trop. Ânaya fonçait maintenant contre les murs, tel un chien en cage tentant de sortir. Il sautait, tombait à terre, se relevait, frappait autre part. Le calme qu'il ressentait dans l'autre salle s'était évaporé. Là-bas, il se sentait seul. Ici, quelqu'un l'observait, et s'amusait de sa situation.
Ah, voilà celui que l'on attendait...
Qui? De quoi vous parlez? Montrez-vous!!
Il se laissa glisser par terre, dos contre le mur. Il était assis, tourné vers le sol.
Tu sais, Ânaya... On te connaît par ici. Ton passé, ton carctère, ton esprit. On a tout analysé. On t'a fait.
MAIS QUI ÊTES-VOUS? POURQUOI M'ENFERMEZ-VOUS???
Chuut. On veut te voir. Prouver que ce que l'on sait est vrai... On remarque que tu as définitivemet changé, Ânaya. Où est passé ce charmant jeune homme, élégant, éleveur et artiste peintre?
Ânaya ne voulait pas répondre. Mais allait-on le tuer? Il lui fallait gagner du temps, et pour ce faire, il jouerait le jeu.
Je suis possédé, maintenant.
Oh, réellement? Possédé?
Oui. Une sorte de malédiction ayant ruiné ma-
FAUX!!! La voix était violente, comme énervée. On pouvait entendre qu'elle se sentait comme insultée, humiliée. Une malédiction??? Que dis-tu malheureux, tu as été béni! Tu n'étais qu'un lâche, un humain destiné à une vie banale, sans raison de se lever, sans envie d'évoluer. Tu n'allais être qu'un nouveau Cott, une famille sans histoire.Tu es maintenant devenu un homme, un vrai. La voix prit une pause. Ânaya ne savait pas quoi répondre. C'était là un sujet quelque peu sensible. Ses mains tremblaient, il avait des envies de meurtre. Il sentait les veines de son corps se durcir.
Vous savez donc pour ma condition?
Oui, Ânaya. On sait tout. On connaît chacune des facettes de ta personnalité. On connaît ta feignantise, ta misanthropie. On sait que tu ne t'aimes pas particulièrement, mais que tu apprécies encore moins la race humaine, n'est-ce pas??? Ce sont pour toi des chiens. Tu es un loup.
Ânaya mit sa tête entre ses mains. Cette voix jouait avec lui. Il devait trouver quelque chose à dire pour répondre, il perdait le contrôle.
Ce sentiment de culpabilité hein??? Ca te ronge. Tu es aigri, Ânaya. Tu recherches toujours cette personne, tout en sachant que la tuer ne t'aidera pas. Comme c'est triste!
Je vous tuerai.
CHUT. Bien. Comme c'est appréciable de voir que tu sais te taire. Ne pas avoir à faire à ton éloquence te caractérisant si bien. Ânaya le beau parleur. Celui qui maniait les mots aussi bien que son bâton. Il fait moins le malin, maintenant.
Ânaya ne bougeait plus. Cette homme le connaissait finalement assez bien. Le fait qu'il avait déjà tué une personne qui lui était très chère. Le fait qu'il était destiné à une vie commune, ordinaire. Et puis, dans un certain sens, il avait raison. Être un loup-garou avait donné à sa vie une toute nouvelle direction. Oui, il se sentait coupable, constamment hargneux. Et puis, oui, Ânaya avait toujours su bien parler. Ce genre de don qui faisait que ses parents le surnommaient "Le poète"... Mais c'était avant de devenir ce qu'il est, ça. Ânaya se releva, le dos frottant contre le mur. Il n'en ressentait pas la douleur, aveuglé par son état actuel. Son corps remuait étrangement au rythme de sa respiration. Il savait qu'il n'allait pas se transformer, ça n'aurait aucun sens. Il était juste énervé, très énervé. Et ces derniers temps, il perdait le contrôle de son esprit dans ces moments-là.
Hmmm. Je suis déçu, Ânaya. Ânaya, debout, recommença à frapper contre les murs. Une véritable bête enragée. Il criait de toutes ses forces, sentant un filet de bave glisser le long de son menton. Il était comme enragé. C'est qu'il t'a vraiment bien eu, l'enflure! Sans vraiment comprendre, Ânaya continuait à frapper partout. La voix se remit à ricaner. Ânaya sentait que c'était maintenant fini. Qu'elle n'allait plus lui adresser la parole. D'un coup, il sentit comme un air glacial venir contre son dos. La seconde suivante, il tremblait de froid, la température de la pièce ayant terriblement chuté. L'air était comme dur, impossible à respirer. Au bout de quelques secondes seulement il tomba à genoux, par terre. L'air froid lui gelait les poumons. Il ne savait pas si c'était une sorte de nouvelle illusion, mais la douleur, elle, était belle et bien présente. |
| | | ¤Admin¤
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| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Lun 11 Juil 2011, 14:20 | |
| Nous les détestons avides et orgueilleux. Nous les aimons faibles et suppliants, pleurant à genoux pour un peu de silence. Et nous aimons encore plus répondre à leurs suppliques par de nouveaux cris, de nouvelles accusations. Ces êtres sont tous si répugnants, si malpropres, si fautifs! Et celui-ci ne vaut pas mieux. A peine est il arrivé dans notre antre que nous nous jetons sur lui, nos voix plus acérées que des poignards. J'aimerais... voir du sang dans ses oreilles, voir ses pêchés se dissoudre dans ce liquide douloureux. Mais rien de tel ne se produit et il tient tête, s'obstine. Je deviens tous les cris de haine et de tristesse qu'il a pu engendrer. Je suis le souffle de la tempête qu'il a semée. Mais ses réponses nous surprennent, sa rage nous destabilise. La plupart des accusés restent silencieux, se recroqueville, souffrant de nos mots tranchants, acculés, au pied du mur. Il finit par faire de même, malgré son hypothétique douleur. Mais nous le savons, il accepte, oui, tous nos dires sont vrais. C'est ainsi qu'il est. C'est ainsi que nous l'avons fait.
Pris au dépourvu, ne trouvant plus de venin à cracher, nous nous taisons. Notre but n'est pas de leur faire expier leurs fautes, simplement qu'ils acceptent la vérité de ce qu'ils sont. Nous sommes frustrés que ça ne dure pas plus longtemps, nous avons faim, nos gorges voudraient crier encore. Mais nous n'avons pas le choix. Il n'y a plus rien à dire.
Je feule et mes lèvres, invisibles dans le noir, semblent vouloir susurrer une dernière menace près de l'oreille de cet animal déguisé en homme. Elles mordent, s'apprêtent à entailler la chair. Mais il n'y a finalement que le silence, et puis un bruit de clé chutant sur le sol. Un carré de lumière y apparait, donnant sur une dernière salle. |
| | | Invité
| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Mer 13 Juil 2011, 02:11 | |
| Le regard vide, il n'avait aucune idée de ce qu'il allait se passer maintenant. Etait-ce un rêve? Devenait-il fou? Il n'avait plus la force de maintenir sa tête qui pendait maintenant, recouverte par ses cheveux trempés. Il avait conscience que seulement quelques secondes venaient de passer, mais il avait l'impression d'être resté seul dans cette pièce obscure pendant des heures, ressentant la même fatigue, la même douleur.
Il entendit un son, celui d'un objet métallique chutant contre le sol. Il sursauta légèrement, pensant qu'on lui lançait quelque chose dessus. Qu'était-ce? Il commença à avancer à tâtons afin de trouver un objet... Mais il n'avait pas besoin de chercher. Une lumière éblouissante venait d'apparaître sur le sol. Il n'eut d'autre choix que de fermer les yeux devant tant de luminosité, n'ayant pour dernier aperçu qu'un bout de clé à l'endroit même où la lumière se trouvait. Ce faisceau, d'ailleurs, grandissait, s'élargissait. Les yeux toujours fermés, Ânaya tendit la main pour attraper la clé là où il la situait plus ou moins, mais il n'y trouvait rien. D'ailleurs, il ne sentait pas même le sol. Il n'avait pas vu de trou à cet endroit, il l'aurait senti bien avant. Pourtant, il enfonçait maintenant son bras à l'intérieur jusqu'au coude sans aucun problème. Le trou lumineux mesurait maintenant plus de cinquante centimètres de diamètre. Ânaya tenta d'ouvrir les yeux, il ne pouvait que les plisser, et ne voyait que vaguement ce qu'il se passait. Troublé, il se pencha dans le trou, et y vit une immense salle, au style épurée, parcourue par un bruit d'eau, étrangement agréable. Sa vision commençait à s'habituer, et il pouvait distinguer une sorte de long couloir aux murs blancs, parfaitement blancs, avec une sorte de longue rivière sans fin le long du couloir. L'eau était pure, transparente au possible, et paremée çà et là de galets de toutes tailles et formes. Mainteant qu'il y avait de la lumière, il tenta de regarder dans la petite pièce noire s'il pouvait distinguer des fenêtres, des personnes, mais c'était impossible. La salle était toujours aussi peu éclairée, ce qui n'avait par ailleurs aucune logique. Déterminé, il mit ses jambes dans le trou, s'accrochant aux rebords, et se laissa glisser à l'intérieur. Le saut fût de cinq mètres plus ou moins, et pourtant, il n'avait pas eu de mal à aterrir sur ses pieds. L'eau au sol était presque impossible à ressentir, ce qui était en fort contraste avec la sensation qu'il ressentait dans la première salle. Ânaya se baissa pour la toucher, celle-ci glissait entre ses doigts sans qu'il ne ressente vraiment de sensation. Il ne pouvait définitivement dire que c'était de l'eau que par le bruit qu'elle faisait.
Le couloir était assez étroit, deux personnes épaule contre épaule ne pourraient y tenir confortablement. Il n'en voyait pas le bout de part et d'autre, et le fait de devoir un choix initial était déjà bien pénible. Toutefois, il décida de se diriger vers la direction opposée à celle où se trouverait la Salle Rouge, si elle était au même niveau. Il avança pendant plusieurs minutes, sans que le décor ne change. Parfois, l'eau était plus bruyante, d'autres fois presque inexistante. Pourtant, l'endroit était plat, il ne pouvait comprendre cette différence de niveau, et de vitesse. Requinqué, il commença à courir vers une sortie qui, il le sentait, ne serait pas facile à atteindre. Il s'arrêta brusquement devant des galets disposés étrangement, d'une façon peu naturelle. En forme de cadre, ils avaient délibérément été placé ainsi. Intrigué, il se pencha pour voir ce qu'il contenait... Il vit une autre forme prendre vie dans son reflet... Le loup, encore une fois. Les mêmes signes, le même rictus, le même regard inquiet et pourtant plus tranquille qu'avant. Ânaya bougea, fit certaines actions saugrenues, le reflet l'imitait... Encore un jeu... Il continua sa route, posant le pied dans le cadre dont l'image se brouilla.
Quelques pas après, un autre cadre, formé par ces galets blancs, était formé. Que montrerait-il? Ânaya se pencha pour y voir une nouvelle son reflet qui, il l'espérerait, serait différent du loup, et rien. Aucun reflet. Tout à coup, l'eau se mit à trembler, comme si quelque chose, ou quelqu'un, remontait à la surface. Prenant forme petit à petit, il vit sa famille, son père, sa mère, ses trois soeurs et lui-même, dans ce qui semblait être un portrait. Il s'en rappelait. Il avait sept ans. La scène se situait près de chez eux. La famille Cott avait un manoir, et un immense domaine où ils élevaient divers types d'animaux afin de les faire concourir ou de les revendre. On voyait sur l'image des chevaux en arrière-plan. Sa mère, son père, tous souriaient. Même Ânaya. Mais il ne put s'empêcher de contempler plus longuement l'image de sa petite-soeur... Ses yeux se brouillèrent, ainsi que l'image. Il agita l'eau, tentant de faire revenir l'image. Impossible. Des larmes coulaient le long de ses joues.
Il aperçut au loin un troisième carré de galets, vers lequel il s'empressa de courir. A peine eût-il le temps d'y arriver que l'on pouvait y distinguer Ânaya, et son ami, Marhek, lors de l'une de ces précieuses chasses au cours desquelles ils comparaient à la fin le nombre d'oiseaux abattus. L'image se fendit dans un tourbillon, qui laissa place à une autre image. Ânaya savait ce qui allait arriver. L'on voyait Marhek, étendu sur le sol, en arrière-plan. Devant, Ânaya était par terre, gisant au sol, dans un bain de sang. Une créature immonde hurlait à la lune, pleine. C'était là. Ânaya n'avait pas même seize ans. L'image se brouilla.
Continuant ce rituel, Ânaya courut vers la prochaine "image", qui était déjà présente. Il y voyait ses trois soeurs. Toutes trois avaient de quoi être fières. L'une avait hérité des Dieux d'une beauté et d'une force de caractère sans pareilles, la seconde d'une intelligence et d'une force physique à toute épreuve, et la troisième, la plus jeune, faisait preuve d'un altruïsme et d'une bonté hors du commun. L'image commença à tourbilloner. Ânaya comprenait qu'elle allait changer, se modifier. Et il savait ce qu'il y verrait. Il ne voulait pas rester là, observer, se faire du mal, mais il n'avait pas le choix, il avait le sentiment que ce périple n'aurait une fin que s'il était fait de sa totalité. La seconde image apparaissant montrait ses deux soeurs ainées pleurer devant un cadavre, celui de la soeur la plus jeune. Ânaya laissa tomber une goutte dans l'eau qui ne perturba étrangement pas l'eau. Sur l'image l'on pouvait voir une créature, assomée, attachée à un arbre. Il reconnaissait ce monstre, il se reconnaissait.
Ânaya passa vite sa main dans l'eau pour faire fuir cette image, mais elle ne disparaissait pas. Il se leva et, essuyant ses larmes, continua d'avancer. Les images suivantes étaient à des échéances plus courtes, moins poignantes. Il s'y voyait dans la vie de tous les jours, dans des moments tristes comme heureux. Il voyait aussi des images de lui, certaines nuits, dont il n'avait aucun souvenir.
Arrivé à un cadre de galets, l'eau était comme rouge. Ce même rouge particulier qui caractérisait la première salle qu'il avait vue plus tôt aujourd'hui. Rien ne s'y passait. Il avança vers la seconde qui était noire. Comme la seconde salle qu'il avait visitée. La troisième était d'un blanc pur. Ânaya avait constaté que les images suivaient un ordre chronologique. Et il y avait l'air d'en avoir beaucoup d'autres, ce couloir n'en finissant pas. Allait-il voir l'avenir?
Il avança vers une nouvelle image, qui était vide. Il se pencha, glissa son doigt dessus, rien ne s'y passait. Finalement, l'eau à l'intérieur de cette forme sécha à une vitesse fulgurante, pour n'y laisser qu'une goutte au centre. Une douleur étrange venait frapper Ânaya au cerveau. Il trébucha aussitôt, comme frappé par une matraque. Sa tête heurta un galet, et du sang commença à se répandre dans la rivière. La goutte vira au rouge. Se tordant de douleur, Ânaya affichait pourtant un certain sourire. Il avait le sentiment, après avoir vu sa vie, que c'était une sorte de purgatoire, qu'on lui pardonnait enfin cette atrocité qu'il avait commise il y avait maintenant plusieurs années. Ce sourire était faible, mais sincère. Il avait toujours vécu avec cette douleur et une culpabilité le rongeant.
Pris de convulsions, il repensait à ce qu'il avait vu. Pouvait-il dire qu'il était fier de lui? Parmi les dernières images il se revoyait dans cette vie qu'il avait réussi à maintenir dans une certaine banalité. Certaines personnes l'aimaient, et c'était réciproque. Il était entouré, heureux. Dans un effort surhumain, il voulut voir si la goutte avait séché. Non. Il leva alors la tête vers le prochain cadre, où il vit que des images étaient maintenant apparues. Dans un état lamentable, parcouru de frissons, et la tête peinte de sang, il réussit quand même à trouver la force pour se rendre jusqu'à cette image. Laissant échapper un petit et bref cri de surprise, il voyait son corps, mort, entouré de plusieurs créatures. Des humains, des vampires, des lycans, des trolls... Qu'était-ce? Il ne semblait pas si vieux, cette mort semblait imminente. Qu'allait-il se passer? Sa vie allait-elle être tant bouleversée dans les temps à venir? Il s'évanouit, ayant perdu son sourire.
Il n'avait pas pu regarder les images suivantes. Etait-ce son avenir...? Non. Personne ne peut prédire l'avenir. Pour autant, une chose était sûre, Ânaya n'allait plus continuer à vivre cette vie bien longtemps. |
| | | ¤Admin¤
Nombre de messages : 10629 Localisation : ¤ Là où la mer et le ciel se rejoignent, sur l'horizon, là où le Rêve existe encore ¤ Métier/Fonction : ~¤Maître du Jeu¤~ / ~*Conteuse*~
| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Mer 13 Juil 2011, 12:32 | |
| Voir ces gens revivre leur passé, se souvenir, regretter, vouloir oublier... C'était mon opium. Pire qu'un vampire attendant du sang nouveau, pire qu'un junkie réclamant sa dose. Il me fallait des vies à défleurer, des souvenirs, des enfances malheureuses, des amours contrariés, des proches morts, des combats, des réussites et des échecs. Je m'en contentais, faute de n'avoir une vie qui me soit propre. Je vivais par procuration, j'essayais d'imaginer la douleur ou le bonheur. Des termes tellement lointains pour le passeur que je suis. Celui-ci avait une flopée de souvenirs à montrer, comme tous les autres. Cette pointe de jalousie me taraudait tandis que je revivais avec lui ces sombres tranches de vie. Je savourais ses moments de vie romanesques, mais j'appréciais encore plus de contempler ce visage étrange tiraillé par divers sentiments. Tout aller bientôt s'apaiser, disparaitre, recommencer. Le jeune homme s'effondrait presque, je le voyais à deux doigts de plier, s'effondrant sur lui même. Les autres images... seront bientôt des souvenirs. Il les découvrira peut-être la prochaine fois, s'il tient jusque là...
Apparaissant dans une serrure inexistante jusque là, à l'endroit même de la goute d'eau, une petite clé blanche apparut. Ma main invisible s'occupe de la tourner. C'est comme avoir placer son coeur de glace au dessus d'une flamme. Je suis satisfait. Une ouverture apparait et toute l'eau s'y déverse, entrainant le jeune lycan...[Ce ne fut pas simple, mais nous y voilà, tu peux commencer le jeu. Je sais que tu as un peu de mal à t'adapter à l'univers d'Aiklando, alors au moindre doute, ou pour toutes les questions, je suis là
Pour le petit guide pratique du parfait nouveau venu:
Pour trouver tes premiers partenaires de RP, bon je vois que tu as déjà posté dans le Qui cherche trouve, mais tu peux évidemment faire d'autres demandes par MP, en discutant dans le flood des fois, etc...
Après, il faudra aussi que tu ailles dans la catégorie des Miroirs, toute récente. Pour l'instant, tu n'as pas encore de sujets ni rien, donc tu n'en verras peut-etre pas encore l'utilité, et tu n'es pas obligé de remplir tout, tout de suite, mais il faudra le faire dès que tu commenceras vraiment à jouer. Les Explications et le Topic de Demande. Là encore, si tu as besoin d'explications, tu sais où me trouver.
Bon, je n'ai pas besoin de te parler de zone hors-jeu puisque tu l'as déjà trouvée tout seule, mais tu peux toujours rejoindre la Chat Box, et participer aux jeux d'écriture que l'on propose =)
Je m'occupe de te mettre dans le groupe des loulou, et d'ajouter ton logo sous ton pseudo]
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| | | ~¤Luciole egarée¤~
Nombre de messages : 61 Localisation : Partout et nul part. La tête dans les nuages, les pieds sur terre et les mains dans le vague. Métier/Fonction : Rêveuse errante
| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Mer 13 Juil 2011, 15:00 | |
| *renifle renifle*
Tiens, ça sent le chien mouillé par ici
[je sais pas pourquoi mais... "il est où le cucul? Elle est où la tetête?"]
Soit le bienvenue parmi nous en tout cas, j'espère que tu te plairas ici! |
| | | =Aïkologue=
Nombre de messages : 3675 Métier/Fonction : Conteuse
| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Mer 13 Juil 2011, 15:41 | |
| Bienvenue ptit loup ! J'espère que tu te plaira ici, bon jeu ! |
| | | ~¤Centaure¤~
Nombre de messages : 184 Localisation : La où mes pattes me mènent.
| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Mer 13 Juil 2011, 15:48 | |
| Bienvenue parmi les fous Ânaya |
| | | Invité
| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Mer 13 Juil 2011, 18:01 | |
| Merci les enfants, Je vais en effet essayer de passer du bon temps parmi vous. Merci |
| | | ¤Fantome des courants¤
Nombre de messages : 592 Localisation : ~*~ Entre deux eaux... ~*~ Métier/Fonction : ~*~ Fantome des courants... ~*~
| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Mer 13 Juil 2011, 20:48 | |
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| | | =Aïkologue=
Nombre de messages : 2039
| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Mer 13 Juil 2011, 22:12 | |
| (Re)bienvenue copain loupiot! Régale-toi bien, on a d'excellents elfes et de succulentes sirène à la carte ! |
| | | Invité
| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Mer 13 Juil 2011, 22:21 | |
| Arhid, merci Rana, j'ai vu ça, J'ai observé la carte quelques instants, ça m'a pas l'air mauvais |
| | | =Aïkologue=
Nombre de messages : 2326 Localisation : Lan Rei Ouest Métier/Fonction : Conteuse // Floodeuse Ceinture Orange // Juré du Tournoi
| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Jeu 14 Juil 2011, 00:10 | |
| Et bienvenue a toi petit loup ! |
| | | Invité
| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Jeu 14 Juil 2011, 17:58 | |
| Merci bien Isilwen |
| | | *Elfe*
Nombre de messages : 2128 Localisation : Toujours sur tes pas Métier/Fonction : Chevaucheuse du Vent et de la Nuit / Démolisseuse de tavernes
| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Jeu 14 Juil 2011, 21:37 | |
| T'as pas intérêt à me toucher au risque de te prendre plusieurs flèches ainsi que des lames dans le cul et partout ailleurs >< Sinon, welcome to paradise
Eh Rana, les elfes ne sont pas à la carte, je suis aussi dangereuse qu'un loup !!! (si ce n'est plus mais je vais arrêter d'enfoncer les autres races XD') |
| | | =Aïkologue=
Nombre de messages : 2039
| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Lun 18 Juil 2011, 18:31 | |
| Les elfes sont à la carte, et je me ferai un plaisir de croquer dans ta chair rôtie et parfumée aux tic-tac à la chlorophylle. |
| | | *Elfe*
Nombre de messages : 2128 Localisation : Toujours sur tes pas Métier/Fonction : Chevaucheuse du Vent et de la Nuit / Démolisseuse de tavernes
| Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection Lun 18 Juil 2011, 18:47 | |
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| | | | Sujet: Re: Ânaya O. Cott - Introspection | |
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| | | | Ânaya O. Cott - Introspection | |
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