Aïklando
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"Homme libre, toujours tu chériras la mer !"
"La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent."
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit."
"Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter."
"Le voyage est une suite de disparitions irréparables."
"Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil."
"Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais."
"Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un."
"Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer."
"Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…"
"Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer."
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 Nous sommes de retour, pour vous jouer un mauvais tour: Pampy, Kap (et les autres). Afin de préserver blablabla LA TEAM OPALE plus rapide que la lumière rendez vous tous ou se sera la guerre (Unded waff oui la guerre!)

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Kaplen yl Tyr's
*Humain*

Kaplen yl Tyr's

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Nous sommes de retour, pour vous jouer un mauvais tour: Pampy, Kap (et les autres). Afin de préserver blablabla LA TEAM OPALE plus rapide que la lumière rendez vous tous ou se sera la guerre (Unded waff oui la guerre!) Empty
MessageSujet: Nous sommes de retour, pour vous jouer un mauvais tour: Pampy, Kap (et les autres). Afin de préserver blablabla LA TEAM OPALE plus rapide que la lumière rendez vous tous ou se sera la guerre (Unded waff oui la guerre!)   Nous sommes de retour, pour vous jouer un mauvais tour: Pampy, Kap (et les autres). Afin de préserver blablabla LA TEAM OPALE plus rapide que la lumière rendez vous tous ou se sera la guerre (Unded waff oui la guerre!) EmptyMer 21 Sep 2011, 23:47

Kaplen s'arrêta. Autour de lui les cris fusaient. La foule se pressait dans tous les sens, courait sans aucune logique et le repoussait continuellement. Il ne comprenait pas. Pourquoi courraient-ils? Il n'y avait aucun problème!
Soudain une déflagration couvrit la rumeur des cris et des piétinements. L'air vibra, de plus en plus fort, et le sol se mit lui aussi à trembler. Des nuages de poussière s'élevèrent de tous les cotés, entrèrent sans ménagement dans son nez, dans sa bouche, dans ses yeux, le faisait tousser et l'obligeant à se baisser, les yeux fermés dans une position vulnérable.
Lorsque le jeune homme parvint enfin à retrouver la vue (après avoir chassé les larmes qui embrouillaient son champ de vision), la foule avait disparue. Les quelques milliers d'hommes et de femmes qui se pressaient autour de lui, jouant des coudes pour fuir au plus vite une menace qu'il ne connaissait, ni ne voyait, ni ne comprenait n'existaient plus.
A la place ne restait qu'une rue vide, bordée de maisons résidentielles qui avançaient toutes le même visage: façade pâle, symétrie parfaite, jardins carrés...
Kaplen se rendit alors compte qu'il faisait nuit. Il se trouvait au milieu de la route bitumée sous des lampadaires hésitants aux pâles lueurs jaunes.
L'air vibrait toujours, le bruit et les tremblements étaient de plus en plus fort et la température ne cessait de monter. Soudain un homme apparut au bout de la rue, simple ombre parmi les ombres et montra le ciel du doigt. Le jeune homme suivit son mouvement et leva la tête.
Au dessus de l'homme semblait léviter une immense masse brune, rouge, orange et jaune qui semblait comme une immense boule de feu dans le ciel. Étonnement, elle descendait très doucement, et il sembla à Kaplen qu'elle n'atteindrait jamais le sol. Au bout de longues, très longues minutes, la masse incandescente percuta enfin le sol et une déflagration d'une intensité démoniaque s'abattit sur le jeune homme et sur tout se qui se trouvait autour de lui. Fauché par le souffle brûlant, le capitaine se retrouva sur le dos sans avoir le temps de réagir. Il avait l'impression que son corps venait de passer sous une langue de feu et que sa peau allait se craqueler.
Mourir, il allait mourir, parce qu'il n'était pas partit comme les autres, parce qu'il avait attendu...


Inspiration.

Kaplen eut l'impression d'avaler la première goulée d'air de sa vie. Son premier réflexe fut de vérifier l'état de ses mains, de sa peau et de son visage. Rien. Rien que de la sueur, de l'eau, beaucoup d'eau... Tournant la tête sur le coté, il se rendit alors compte qu'il était dans sa cabine, et que Pampelune était elle aussi éveillée. La jeune femme le regardait avec curiosité. Un cauchemar, il venait de faire un cauchemar...

-ça va? Lui demanda t-elle en posant une main douce et gracile sur son front dégoulinant.

Kaplen, encore essoufflé et perturbé par ce qu'il venait de vivre acquiesça doucement.

-Non ça ne va pas, tu es brûlant. Qu'à dit Niüna à propos de tes blessures? Qu'il fallait qu'elle refasse les bandages tous les jours! Et tu n'es pas allé la voir de toute la semaine, tu dois être en train de faire une infection... Elle appuya sur les différents bandages qui avaient en effet pris une couleur étrange. Kaplen esquissa une grimace de douleur avant de se retirer vivement.

-Il y avait trop de travail, j'avais pas le temps...

Quelle excuse bidon! D'ailleurs le jeune capitaine voyait bien que sa compagne ne le croyait pas. En réalité, Kaplen n'était pas allé une seule fois voir l'elfe pour se faire soigner parce qu'il ne supportait pas cette douleur horrible qu'il ressentait à chaque fois. La jeune femme lui avait bien expliqué: les herbes et la magie ne faisaient pas tout. Et il avait fallu qu'il supporte bandages, débandages, décollage de plaie, ouverture, fermeture... Sans broncher. Cela avait duré plusieurs jours pendant lesquels il n'y avait eu aucune amélioration. Décidant que son corps ferait comme d'habitude: qu'il guérirait par lui même, le jeune homme avait soigneusement évité Niüna ces derniers jours.

Lorsqu'elle s'occupait de Keinvor, il restait sur le pont à s'occuper de son bateau (tant bien que mal, prenant souvent la place du timonier et donnant ses ordres à la barre car il avait de plus en plus de mal à effectuer de gros efforts) et lorsqu'elle se décidait de sortir (Kaplen s'était rapidement rendu compte qu'elle aimait jouer les funambules sur les drisses et les filets), il se dépêchait de rentrer et profitait de sa femme (et un peu de son fils qui, maintenant qu'il avait fait ses dents, avait beaucoup moins la fibre mordeuse.).

Pampelune ne se fit pas prier. Marmonnant des injures pas très glorieuses dans sa barbe, elle força Kaplen à se redresser et lui retira les bandages un à un. Le jeune homme crut qu'on était en train de lui retirer toute la peau du torse et de la jambe. Mais il dut avouer, qu'à la lueur de la chandelle, ses plaies n'étaient déjà pas très ragoutantes.

-J'en reviens pas, tu dois souffrir le martyr! Pas étonnant que tu restes toute la journée à la barre! Comment est-ce que tu as pu laisser évoluer les choses comme ça?

Sans attendre qu'il réponde, la jeune femme se leva et disparut dans le couloir. La nuit était calme. Pas de vent, pas de mer, le calme plat. Mais Kaplen commençait à ressentir les premières nausées qui accompagnaient l'odeur des chaires infectées et leur simple vue. Avant que Pampelune ne revienne, il se pencha par dessus le lit et vomit ce qu'il avait avalé pendant la soirée (c'est à dire pas grand chose, la douleur occultant tout autre désir).

Kaplen était occupé à s'essuyer la bouche et à empêcher une seconde remontée de bile de le submerger de nouveau lorsque Pampelune entra dans la cabine en compagnie de Niüna. Le jeune elfe avait le visage fermé et les sourcils froncés, elle semblait VRAIMENT très en colère. En la voyant, Kaplen tenta d'esquisser un sourire d'excuse, mais le simple fait de se redresser actionna une nouvelle nausée. Se penchant de nouveau au dessus du lit ( et assez loin de Niüna), il continua de déverser ce qu'il lui restait dans l'estomac.

-Désolé. Parvint-il à articuler tandis que Pampelune était partit chercher un seau et de quoi nettoyer et ses plaies, et les traces de bile qui maculaient le sol.

La jeune elfe força Kaplen à se redresser doucement et lui maintint la tête haute en prévision d'une nouvelle attaque. Lorsque ses yeux se posèrent sur les plaies, elle eut un hoquet qui ressemblait à du dégoût mêlé avec de l'incompréhension et de la colère.



Spoiler:

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Niüna
*Elfe*

Niüna

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Nous sommes de retour, pour vous jouer un mauvais tour: Pampy, Kap (et les autres). Afin de préserver blablabla LA TEAM OPALE plus rapide que la lumière rendez vous tous ou se sera la guerre (Unded waff oui la guerre!) Empty
MessageSujet: Re: Nous sommes de retour, pour vous jouer un mauvais tour: Pampy, Kap (et les autres). Afin de préserver blablabla LA TEAM OPALE plus rapide que la lumière rendez vous tous ou se sera la guerre (Unded waff oui la guerre!)   Nous sommes de retour, pour vous jouer un mauvais tour: Pampy, Kap (et les autres). Afin de préserver blablabla LA TEAM OPALE plus rapide que la lumière rendez vous tous ou se sera la guerre (Unded waff oui la guerre!) EmptyJeu 22 Sep 2011, 13:20

"Attention!"
Sans prêter attention à l'injonction, je prenai une grande inspiration et effectuai mon saut périlleux, avant de me réceptionner sur mes deux pieds... à 10m de hauteur. Ces derniers jours, le navire était devenu mon terrain de jeu. Faute d'arbres à escalader et de branches pour se balancer, j'avai fini par investir les mats et les cordages. Et je devais bien avouer qu'il était grisant d'être suspendue à une telle hauteur pendant que le vent nous caressait la peau!

Après notre fuite de Reilor, je n'aspirais qu'à la liberté, et j'avais été dégoutée des hommes... Quel peuple barbare! Ils n'écoutaient que la force, n'agissaient que par la violence... Une telle absence de sensibilité m'avait effarée. Non, je ferais tout ce qui était en mon pouvoir pour ne plus jamais y mettre les pieds! Lunielle n'avait pas embarqué avec nous et je devais avouer que je n'en étais pas mécontante. Cette elfe avait un peu trop d'aplomb, et était bien trop prétencieuse à mon goût.

De retour sur l'Opale, nous avions mis les voiles le plus vite possible afin de nous éloigner de cet endroit maudit. Les premiers jours, je m'étais essentiellement occupée des blessures gravissimes de Kaplen avant de tenir compagnie à Pampelune... Mais depuis quelques temps le jeune capitaine ne venait plus me voir, et je passais le plus clair de mon temps en hauteur. Après tout, il était assez grand pour se préoccuper de sa santé. Si il avait besoin de moi, il n'avait qu'à me le dire. Cet homme n'avait pas l'habitude de demander des services, et il était temps qu'il ravale un peu sa fierté. Pour le moment, seul ce sentiment de plénitude que j'éprouvais comptait. Que Kaplen cherche à me fuire n'avait aucune importance. Le souffle du vent me comblait...

- Niü!!! Vite, il faut que tu viennes!

Pampelune, complètement paniquée. A regrets, je descendis prestement et la rejoignis. La jeune femme connaissait mon besoin de solitude, il avait du se passer quelque chose de grave.

- Parles

- C'est Kaplen. Ses blessures se sont infectées, l'odeur est pestinentielle et il souffre le martyr... Oh s'il te plait il a besoin de toi!

Je soupirais. Forcément il n'en avait pas pris soin. Après une bonne dizaine de jours sans être nettoyées, j'imaginais sans mal l'état dans lequel ses plaies devaient être...

-Très bien, j'arrive tout de suite

Après avoir fait un rapide détour pour chercher queques herbes et du matériel, je pénétrais dans la cabine. L'odeur était épouvantable... et n'était pas dûe qu'aux blessures surinfectées, puisqu'une large flaque de vomi s'étendait à côté du lit. Kaplen tenta un sourire - c'était bien le moment de sourire tiens! - mais ne parvint qu'à vomir de plus belle. Soupirant, je me tournai vers Pampelune qui se tenait juste derrière moi.

- J'aurai besoin de deux seaux, un pour ses blessures, et un pour le sol...

- Je m'en occupe

En attendant qu'elle ne revienne, je m'approchais de Kaplen et l'aidais à se redresser tout doucement. Sa respiration était difficile, et il était brûant de fièvre. Quant à ses blessures... Leur état était plus que lamentable. Pinçant le nez et les lèvres, je le laissais se rallonger avant de lui tendre une pâte à mastiquer.

- Je vais devoir curer tout ça, ce ne sera pas très agréable. Ceci t'aidera à supporter la douleur.

Kaplen prit la substance et me regarda avec des yeux étonnés. Sans doute s'attendait-il à un ton sec, des reproches, une tirade interminable... Mais à quoi cela aurait-il servit?! Il était assez grand pour prendre ses responsabilités, et je n'avais aucune autorité sur lui.Il avait fait une erreur, sa douleur était un châtiment suffisament puissant pour le lui faire comprendre. Pas la peine d'en rajouter une couche... Et puis je n'en avais pas l'envie.

Je décidais de m'attaquer en premier à la plaie qu'il avait sur le flan. Longue d'une vingtaine de centimètres et profonde d'un bon pouce, c'était la plus impressionnante. La cavité était entièrement remplie de pus nauséabon, et suintait énormément. Le contour était rouge vif et considérablement enflé. J'entrepris de vider tout ce que je pouvais, sans prêter attention aux grimaces du capitaine qui se retenait à grandes peines de ne pas crier... ce qu'il réussit à faire jusqu'à ce que je commence à racler les parois. Un long gémissement s'échappa de sa bouche et Pampelune, qui avait fini de nettoyer la bile se retenait de pleurer en lui serrant la main.

- Pamp, tu aurais des petits morceaux de bois secs qui ne brûlent pas trop vite s'il te plait ? J'en ai besoin d'une dizaine environ...

- Pour faire... quoi ?

- Tu verras.

J'attendais qu'elle soit sortie avant de regarder Kaplen droit dans les yeux.

- Je suis désolée, mais je ne peux pas faire autrement...

Le capitaine me regarda, le visage couvert de sueur, les lèvres crispées. Comprenant fort bien là où je voulais en venir, il hocha lentement la tête et ferma les yeux.
Pampelune revint rapidement avec le bois, que je posais immédiatement sur les braises dans la cheminée. La jeune femme me regarda avec des yeux pleins d'incompréhension.

- Tu ne vas pas faire ça quand même...

- Tu as vu l'état de ses blessures ? Je n'ai pas le choix si il veut s'en tirer...

Pamp hocha silencieusement la tête et alla se placer aux côtés de son époux avant de prendre sa main dans les siennes.

- Je suis très résistante à la pression physique, n'hésite pas.

Indifférente à ce qui se passait entre eux-deux, je retirai un des bouts de bois du feu. Il était bien rouge, sans être noir : parfait. Je l'appliquais donc immédiatement sur les bords de la plaie, m'y reprennant à plusieurs fois pour couvrir toute la surface avec un bois le plus chaud possible. Je progressais centimètre par centimètre, afin de tuer un maximum de bactéries et d'éviter trop de saignements. Avec un peu de chances, l'infection serait stoppée et je n'aurais plus à curer le pus dans les jours à venir. Plus j'avançais, plus l'odeur de chair brûlée devenait insoutenable. Kaplen était blanc et semblait à deux doigts de tomber dans les pommes. Pampelune supportait stoïquement l'épreuve, bien que je sois incapable de déterminer qui d'elle ou de Kaplen serrait le plus la main de l'autre !
Une fois la plaie entièrement cautérisée, je la comblais avec des herbes purifiantes et cicatrisantes, avant de recouvrir le tout de bandages. Je procédais de même avec les autres blessures, bien moins graves.

Une fois ma besogne terminée, je jetai un coup d'oeil au couple, qui tentait de faire bonne figure.

- J'ai fait ce que j'ai pu, normalement tes plaies sont saines.

Les yeux de Pampelune brillaient, ce qui me fit sourire.

- Je te fais confiance pour prendre au soin de notre cher Capitaine !

La jeune-femme éclata de rire et regarda intensément son mari.

- Tu peux compter sur moi !

Je repris une mine sérieuse.

- Il faudra refaire les bandages tous les jours si on ne veut pas que ça recommence. Venez me prévenir lorsque vous voudrez que je vienne.

Kaplen se redressa quelque peu sur ses oreillers et prit la parole d'une voix mal assurée et rauque, bien que ses yeux perçants soient braqués sur moi.

- Ta présence fut salutaire. Mais ne m'obliges pas à te supplier, s'il te plait.

Avec un large sourire, je sortais de la cabine en lançant un claironnant « je laisse ouvert, histoire que vous ne soyez pas asphyxiés ! »

Je me hatais de regagner les haubants et l'air pur que m'apportait la mer.
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Kaplen yl Tyr's
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Kaplen yl Tyr's

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MessageSujet: Re: Nous sommes de retour, pour vous jouer un mauvais tour: Pampy, Kap (et les autres). Afin de préserver blablabla LA TEAM OPALE plus rapide que la lumière rendez vous tous ou se sera la guerre (Unded waff oui la guerre!)   Nous sommes de retour, pour vous jouer un mauvais tour: Pampy, Kap (et les autres). Afin de préserver blablabla LA TEAM OPALE plus rapide que la lumière rendez vous tous ou se sera la guerre (Unded waff oui la guerre!) EmptyJeu 27 Oct 2011, 23:27

De toute façon il n'avait pas le choix. Le visage de Niüna exprimait plus qu'elle n'aurait pu avec des mots. C'était ça, ou un grand risque de septicémie. Et Kaplen pensait que mourir de cette façon était vraiment trop bête, après tout ce qu'il avait put endurer. La prochaine fois il ferait gaffe, en attendant, ce que Niüna lui préparait le faisait frissonner intérieurement. Il sentait l'air froid qui s'insinuait dans ses blessures et qui semblait prendre un malin plaisir à le faire souffrir.

Pampelune vint se placer à coté de lui et lui attrapa la main, geste salutaire qui l'aida à se contenir. La vue des tisons qui brulaient devant lui ne lui disait rien qui vaille. Kaplen avait deux réelles peurs: le feu et l'obscurité. Le feu, c'était facile de s'en éloigner, l'obscurité un peu moins... Mais la... Le jeune homme connaissait les douleurs des brûlures, c'était comme si des dizaines d'épées aux lames parfaitement aiguisées le tranchaient petit à petit et revenaient sans cesse. Niüna attrapa le premier morceaux de bois et le porta au niveau de sa blessure. Kaplen déglutit, il savait qu'il allait...

DOULEUR, SOUFFRANCE...

En fait il n'y avait pas vraiment de mot à ce que le jeune homme ressentait à ce moment. Niüna était penchée sur lui, concentrée comme jamais.
Kaplen ne voyait plus grand chose, à part des taches de lumière qui se mouvaient de bas en haut et qui, quand elles disparaissaient de son champ de vision, mordaient sa poitrine à pleine dent. Les premiers tisons que la jeune elfe posa le retournèrent complètement. Le jeune capitaine avait l'impression qu'on lui entaillait la chaire, qu'on la mordait, qu'on l'arrachait, qu'on creusait de plus en plus profond, que mille aiguilles longues de plusieurs pieds le traversaient de part en part... Puis soudain la douleur fut telle qu'elle l'engloba totalement, devenant comme un sixième sens qu'il ne pouvait refouler.
Kaplen sentait la main de Pampelune dans la sienne, et cela l'aida à ne pas s'évanouir. Il n'était pourtant pas loin de se laisser aller. Les brûlures descendaient dans tous ses membres, semblaient voyager par sa peau, ses muscles, ses os... Son esprit était de plus en plus embrouillé, le monde qui l'entourait de plus en plus flou, lointain...

Puis soudain tout s'arrêta. La douleur, ancienne, rongeuse, demeurait, mais il n'y avait plus de nouvelles morsures. Kaplen ne pouvait presque plus respirer, et pourtant il sentait que son organisme avait un besoin vital de beaucoup d'oxygène. Il tenta de reprendre une grande respiration, mais peine perdu, l'ensemble de son corps était tellement douloureux que le moindre petit mouvement lui arrachait des gémissements de douleur. Le jeune homme était donc contraint de respirer tout doucement, sans a coups. En fait, il ne pouvait même plus bouger.

Niüna examina son travail et soupira. Elle attrapa un sac qu'elle avait laissé devant le lit et posa des onguents qui calmèrent quelques peu la sensation de douleur.


- Il faudra refaire les bandages tous les jours si on ne veut pas que ça recommence. Venez me prévenir lorsque vous voudrez que je vienne.

Kaplen savait que Niüna avait parlé avant, mais il n'avait rien entendu, trop concentré sur son propre corps pour écouter ce qu'il se passait autour. Cependant, la subite absence de Pampelune à ses cotés le fit redescendre sur terre. Et il hocha la tête gravement, se concentrant pour ne pas grimacer de douleur.

Niüna le fixait. Que voulait-elle? Des remerciements? Vraiment? Oui elle semblait sérieuse... Kaplen se renfrogna un instant et fit un gros effort pour articuler quelques mots qui ressemblèrent plus à des sortes de borborygmes qu'à un langage articulé.

- Ta présence fut salutaire. Mais ne m'obliges pas à te supplier, s'il te plait.

Niüna esquissa un demi sourire qui voulait en dire long avant de ramasser ses affaires et de se retourner, un grand sourire de victoire dans leur direction.

- je laisse ouvert, histoire que vous ne soyez pas asphyxiés !

Qu'elle se moque! Kaplen se redressa un peu et lança un long regard de remerciement à Pampelune avant de lui prendre les mains et de les embrasser. Soudain des cris s'élevèrent au fond de la cabine et Pampelune se leva brusquement.

-C'est Keinvor, il a faim.

Kaplen tendit le bras mais il n'avait pas assez de force pour garder sa femme à ses cotés.

-Restes avec moi... Murmura t-il.

-Je reviens vite, soupira la jeune femme. Mais lorsqu'elle revint vers le jeune capitaine, il s'était déja évanoui.

Kaplen dormit quatre jours d'affilés. Son corps avait besoin de beaucoup d'énergie pour récupérer et il encaissait également tout ce qu'il avait subi depuis sa rencontre avec Pampelune. Ce fut la faim qui le réveilla. Son ventre rugissait tellement que cela lui était devenu extrêmement désagréable, suffisamment pour le sortir de la léthargie qui l'avait prit depuis le soir où Niüna l'avait soigné.
Le jeune homme mit quelques temps avant de se souvenir de tout, et de prendre contact avec la réalité. Sa cabine était plongée dans l'obscurité et il se demanda un instant s'il n'était pas simplement mort. Idée vivement rejetée lorsqu'il fut ramené en position du foetus par une douleur lancinante à la poitrine. Non, il était bien vivant.
Prenant alors plus son temps, il se leva doucement et tâtonna jusqu'à la porte de la cabine qu'il ouvrit. La lumière qui pénétrait dans le couloir l'aveugla un instant. Puis, plaçant une main devant ses yeux, il se dirigea à l'aide de ses mains dans le couloir pour atteindre la sortie. L'air de l'océan et le bruit du clapot contre la coque de l'Opale, des haubans qui claquaient les uns contre les autres... L'emplirent d'un sentiment de vie intense.

Kaplen avait l'impression de sortir tout droit des enfers. Ce fut Niüna qui le remarqua la première. Postée en haut du grand mât, comme à son habitude, elle se laissa descendre comme un félin et atterrit non loin de lui.

-Le dormeur est enfin réveillé.

Kaplen répondit par un grognement avant de lui lancer un petit sourire.

-Ouais...

Niüna ne cacha pas son hilarité et reparti en bondissant. Elle s'arrêta un instant et se tourna dans sa direction.

-Derien.

-Quoi derien?

-J'ai changé les bandages quand tu dormais... Alors derien.

-Ouais c'est ça...

Visiblement, Niüna eut vite fait de prévenir que Kaplen avait en fait survécu, puisqu'il fut rapidement entouré de la grande majorité des membres de l'équipage. Le jeune homme les rassura sur son état et leur promis de se calmer un peu le temps de se requinquer. Il se retira ensuite lorsque Pampelune commença à dire devant tout le monde qu'il puait plus qu'un chameau et qu'il ressemblait à un espèce de buisson avec sa barbe en broussaille.

Les jours passèrent assez agréablement. L'équipage devait absolument se refaire. Même s'ils avaient désormais plus de vivres, ils étaient toujours en manque d'hommes et Kaplen ne pouvait toujours rien faire d'autre que tenir la barre. Niüna venait lui rendre visite de temps en temps pour changer les bandages. Les plaies cicatrisaient bien, ce qui était bon signe.

Cependant, le jeune homme voulait absolument faire une halte. Keinvor grandissait vite, trop même, car il prenait de plus en plus de place dans la vie de coupe de Pampelune et de Kaplen. Agé désormais de 9 mois il commençait à babiller et semblait apprécier particulièrement la compagnie de Niüna. Le petit avait une peur bleue d'Unded, que Kaplen avait réquisitionné pour l'aider à la barre, et restait toujours à distance respectueuse de Kaplen lui même, se taisant lorsqu'il entrait dans la cabine.

-Ce petit sait comment y faire avec son père. Dit un jour Pampelune en s'amusant, tandis que Keinvor suivait Kaplen avec de grands yeux intrigués.

-Ouais... Je suis persuadée qu'il a peur de lui... En même temps...

-Vous voulez bien arrêter de caqueter la bas? J'ai besoin de me concentrer.

-Tiens qu'est-ce que je disais? Répondit Niüna en attrapant Keinvor. Sortant de la cabine en compagnie de Pampelune, elle se tourna vers cette dernière et ajouta: Les enfants ont peur des ours.

Phrase suivit quelques instants plus tard par un:

-JE NE SUIS PAS UN OURS!!!!!!!! Crié assez fort pour que même l'équipage qui se trouvait sur le pont l'entende.

Malgré l'ambiance bonne enfant qui régnait sur l'Opale on ressentait les dernières épreuves qui prenaient de plus en plus de place au fil des jours. Il leur fallait accoster, trouver un endroit calme, pour pouvoir reprendre des forces, vraiment réparer l'Opale qui ne tenait toujours que grace à des petits bricolages, et surtout, trouver des hommes. Lan rei est étant définitivement une destination à abandonner, il leur restait Rosyel, Ghurol (rien que d'y penser Kaplen en avait la chaire de poule) et les autres îles de l'archipel...

Que faire? Où aller?

Un soir, après que Niüna l'eut examiné sous toutes les coutures, il décida de faire appeler à son bureau tous les protagonistes qui avaient joué un rôle à Lan rei ainsi que son vieux chirurgien. Etaient donc présents Pampelune, Niüna, et Unded (grincheux et soupirant toutes les cinq minutes).
Kaplen repensa à tous ceux qui avaient foulé quelques temps le pont de l'Opale et qui étaient partis: Kaleya et son ami, Wilaine, Lunielle et tant d'autres, notamment à son second, qu'il revoyait en train de mourir lors de ses cauchemars...

-Voila. Je sais que vous vous amusez tous bien ici, mais je pense que vous sentez qu'il faut absolument qu'on fasse une pause. L'Opale a besoin de plus d'hommes pour la conduire, et l'équipage est en train de s'épuiser à la tache. De plus, à errer comme ça sans vraiment de cap, on risque de faire de mauvaises rencontres, ou pire, de s'écraser dans des étocs invisibles comme ceux qui tapissent les côtes du nord. Je voulais donc vous demander où est-ce que vous souhaiteriez vous arrêter, hors Reilor bien sur pour que l'on puisse reprendre par la suite une activité plus... "normale" je dirais. Parce que la dans l'état actuel des choses, c'est aller direct au casse-pipe.
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Unded
~¤Crocs Nocturnes¤~

Unded

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MessageSujet: Re: Nous sommes de retour, pour vous jouer un mauvais tour: Pampy, Kap (et les autres). Afin de préserver blablabla LA TEAM OPALE plus rapide que la lumière rendez vous tous ou se sera la guerre (Unded waff oui la guerre!)   Nous sommes de retour, pour vous jouer un mauvais tour: Pampy, Kap (et les autres). Afin de préserver blablabla LA TEAM OPALE plus rapide que la lumière rendez vous tous ou se sera la guerre (Unded waff oui la guerre!) EmptyMer 02 Nov 2011, 22:43

AIKLANDO


Je me réveillais en sursaut, entouré par les cadavres de bouteilles de rhum, couvert de sueur... Je m'était endormis dans le journée, il devait donc faire nuit... génial encore une nuit blanche que j'allais passer.

j'avais encore rêvé de l'ile, cela faisait maintenant 4 jours de suite. J'étais comme attiré par cette légende, je ne pouvais me la sortir de la tête... quoi que je fasse mon esprit y retournait sans sens, rêvant d'aventure, de découverte ! Mais pourquoi ?

Il est vrai que je m’ennuyais de plus en plus sur le navire, une ruine menaçant de se briser à chaque minute... Je passais mon temps à aider Kaplen à la barre, ou a scruter l’horizon, rêvant de l'ile légendaire ou de grande plaine, de forêt, ou que sais-je encore, une bouteille à la main. Je n'avais jamais imaginer regretter mon ancienne vie, et pourtant... Cela me semblait faire des années depuis ma dernière transformation, ça me manquait, sentir des odeurs que les hommes ne pouvait sentir, voir le monde différemment.

De plus, a part les personnes qui avaient participé à l'évasion, les membres de l'équipage restant semblaient m'éviter, je me retrouvais à me parler, ou à parler à quelqu’un d'invisible. La vie de marin n'était surement pas faite pour moi.

J'étais ainsi plongé dans de sombres pensées lorsqu'un homme vint me trouver, il était livide et tremblait, semblant croire que j'allais me transformer d'un instant à l'autre en bête hideuse... mais ça c'était désormais fini !

Enfin l'homme trouva le courage pour parler, apparemment le capitaine avait appeler tout les protagonistes de l'évasion à son bureau. Une fois le message délivré le marin s'en retourna sans demander son reste. Je me levais en soupirant, et pris le chemin du bureau.

J'étais le dernier arrivé, Pampelune tenait son fils dans ses bras, j'avais remarqué que je l'effrayais, je me demandais bien pourquoi. Le silence se prolongea quelques instant puis enfin le jeune homme ouvrit la bouche.

-Voila. Je sais que vous vous amusez tous bien ici, mais je pense que vous sentez qu'il faut absolument qu'on fasse une pause. L'Opale a besoin de plus d'hommes pour la conduire, et l'équipage est en train de s'épuiser à la tache. De plus, à errer comme ça sans vraiment de cap, on risque de faire de mauvaises rencontres, ou pire, de s'écraser dans des étocs invisibles comme ceux qui tapissent les côtes du nord. Je voulais donc vous demander où est-ce que vous souhaiteriez vous arrêter, hors Reilor bien sur pour que l'on puisse reprendre par la suite une activité plus... "normale" je dirais. Parce que la dans l'état actuel des choses, c'est aller direct au casse-pipe.

Ainsi donc il s'agissait de cela, il était vrai qu'il était tant de s’arrêter quelques temps, pour récupérer des batailles passées.

- Pour moi, une seule destination est possible : Rosyel. Comme tu l'as si bien dit, impossible de retourner à Lan Rei.... et je pense que personne ici n'a envi de s'arrêter à Ghurol... bien que ça ferait une belle aventure,, dis-je en souriant.
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