"Homme libre, toujours tu chériras la mer !" "La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent." "La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." "Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter." "Le voyage est une suite de disparitions irréparables." "Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil." "Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais." "Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un." "Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer." "Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…" "Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer." |
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~L'étranger~
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 |  Sujet: Ma peau brûle...  Sam 01 Oct 2011, 17:03 | |
| On hurle dans ma tête... mon corps... Je ne peux pas bouger! Une voix... une douce musique... De nombreuses voix se bousculent dans mon esprit... on m'appelle! -Anr.. Anhrkrr... Anheroo... Mon don… J’ai perdu mon don… Qui suis-je ? J’ouvre les yeux avec difficulté tant ils me brûlent, et ce que je vois m’effraie. - Aah ! Aaaah ! Cette couleur ! Du rouge, du rouge partout ! Malgré la douleur je referme mes yeux subitement de peur de ne pouvoir en supporter plus. Je me sens mal. Désemparé… Mais par mes ancêtres où suis-je ? La chair de mes cuisses me lance tant je la presse de mes griffes. -Non, pas moi ! Laissez –les ! Allez vous-en ! Om… omhe… De ce chaos m’arrivent à l’esprit des images perdues. Des visions que durant des années j’avais su camoufler, bloquer mon esprit suffisamment pour oublier la vérité. Dans ma tête je sens mon cerveau fondre et crier ! Mais soudain la voix revient… toujours aussi douce, légère. Au même moment les douleurs cessent, mon esprit s’évapore de nouveau comme si je n’étais plus maître de mon âme. Alors que la chose était inconcevable une minute auparavant, j’ai à présent envie de dormir… La voix nourrit d’autres projets pour moi. Je suis son esclave. Elle veut que je me lève…. Les muscles de mes jambes sont fragiles et à maintes reprises j’évite de tomber de justesse. Plusieurs minutes passent avant que je ne retrouve mon équilibre. - Mais… C’est moi ?! Je… Partout sur les murs de sang, une armée de petits êtres se bousculent dans des cadres. Il ne bouge pas et, quelque chose me dit que ces hommes de petites tailles ne sont pas vivant et qu’ils font parties intégrante de moi. Ce sont des morceaux de souvenirs… Ma vie est accrochée sur les murs vermeils et, impassible, elle me regarde. Je m’avance apaisé malgré la peur qui habite mon esprit et je me retrouve face à un petit être velu, entouré lui-même d’autres êtres de tous âges, tous plus ou moins identique physiquement. C’est moi et je ne suis qu’un petit crieur… Mon pelage est duveteux, très fourni. J’ai deux yeux verts, de très beaux yeux… - Je me rappelle. Lueur de Jade ! C’est comme cela que l’on me surnomme. Au dessus de moi s’active ma tribu, le clan… Et là ! Oui ! Je suis plus grand ! Un autre cadre dessine le corps d’un félin de 15 printemps. Mes poils sont plus clairs. Mes oreilles longues et très velues. Je suis nu… Les cicatrices sur mon corps… - Le kryptiod! J'ai battu le lézard des eaux... J'ai été brave. Je deviens un véritable neko. Avec beaucoup d’émotions je finis par me détacher de cette nouvelle image, comme un arbre dit adieu aux feuilles qui finissent par le quitter pour le mettre à nu. Ainsi j’observe toutes ces feuilles jaunies qui depuis bien longtemps m'ont abandonnée. Je tombe alors sur un autre type d’image… - Ca ! C’est la fin… Ils ont… disparus … Je suis seul… Les… omh… Les omh ! Ma queue… elle a disparue ! Plus qu’un moignon… Mon front saigne… Cette image me renverse… La douleur reprend de plus belle, plus rien ne m’apaise. Ces douleurs ! Je les ressens de nouveau. On me pique… on m’arrache la peau… Et tout ce sang… Ce rouge… Non ! Pas le rouge ! Je n’en peux plus… Ma tête… Je la presse… je me tort dans tous les sens… Rien n’y fait ! J’ai mal ! Qu’on … m’achève.. La voix ! Elle revient… je… suis reposé… En me redressant, je comprend, surpris, que les murs ont changés : le rouge a laissé place à une longue et large paroi de verre qui me renvoie une image. C’est la mienne ! L’être poilu que je regarde possède une large crinière au dessus de son crâne, lui recouvrant ainsi le haut de la tête. De larges favoris se dresse près de ses oreilles droites tout en recouvrant ses joues. Son corps est aussi très velu et tacheté : bien que sa robe soit majoritairement noire, une multitude de points blancs viennent colorer son corps à de nombreux endroits. En m’examinant attentivement, je repère la très longue cicatrice qui découpe mon visage en diagonal et qui trouve sa source au niveau de mon œil droit. Ce dernier possède un iris rouge au contraire de mon œil gauche qui lui renvoie une lueur verte très douce. Lorsque je décide de me retourner, je découvre avec horreur une nouvelle blessure, surement la pire de toutes. A la racine de ce qui avait été jadis une longue et robuste queue, se trouve à présent un misérable moignon. Je suis… Cassé… J'aperçois près de mon double de glace une longue bande de bois graduée où des chiffres apparaissent près des traits réguliers. En me rapprochant suffisamment, j’arrive à lire la note de la graduation qui s’arrête en haut de mes oreilles.
-74 pouces. Je fais 74 pouces.
Voilà que la douleur me reprend. Mais c’est une douleur d’un autre genre. Quelque chose vient de se débloquer en moi… Mon esprit… je me réveille ! Mes souvenirs. Je revois ma vie. Et mon don ! J’ai retrouvé mon don !
Je suis un neko, et on me nomme Anhar Kheerod. |
|   | | ~¤ Chaton ¤~
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| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Mer 05 Oct 2011, 18:55 | |
|  Boum. Boum. Boum.
Le coeur du silence bat sourdement contre les murs de cette pièce trop étroite, comme pour s’en échapper. Le grondement vibre dans l’air, se faufile dans tes oreilles où il tournoie jusqu’à ce que tu reprennes conscience. Réveille-toi... réveille-toi, réveille-toi !
Dans la conscience qui te revient, tu ne réalises même pas que le silence se meurt sous tes cris. Assassin insouciant, inconscient de ses propres actes... Mais je dois admettre que tu es intriguant. Montre toi, laisse-moi te découvrir... Voilà, laisse tes pensées faire apparaître le miroir face à toi. Es-tu prêt à affronter ton image ? Es-tu vraiment prêt à me rencontrer ?
Une fraction de secondes plus tard, nos regards se croisent à la surface du miroir nouveau-né, s’entremêlent, se reconnaissent. Je sens alors mes contours se dessiner, mon corps se former. Des sensations étranges m'envahissent : la fourrure soyeuse sur ta peau, tes poumons qui se remplissent et se vident, ton coeur qui bat dans ta poitrine... J'avais oublié à quel point la vie était exaltante. J'en néglige presque mon rôle de gentil petit reflet bien sage. Tu ne remarques cependant pas le temps de latence entre tes gestes et les miens. Après tout, qui s’intéresse réellement à son reflet ? Ne le regarde-t-on pas uniquement dans l’idée de s’observer soi-même ?
Un sombre désespoir me submerge. Quoique je fasse, je n’existe pas, il n’y a personne pour me remarquer, personne pour me comprendre. Je veux que tu me vois. Regarde-toi. Regarde-moi. Des éclats bleutés s’allument dans mon pelage et mes yeux s’ouvrent, pétales après pétales, pour te fixer d’un air moqueur. Que penses-tu donc de cette nouvelle version de toi-même ? Je m’empare pleinement de l'apparence qui m'est offerte et esquisse quelques pas dansants d’un côté et de l’autre de ma prison d’argent.
Mais j’ai à peine le temps de profiter de cette liberté que déjà la clé d'un rouge sanglant se matérialise dans ma main. Un rire amer m’échappe et d’un geste rageur, je la jette vers toi. Elle ricoche à la frontière entre la réalité et mon univers et des fissures apparaissent, filent le long du verre, s’allongent, jusqu’à ce que toute la rancoeur accumulée de mon côté fasse céder la paroi. Dans une cascade de verre brisé, je disparais, abandonnant derrière moi l'ouverture qui te permettra de fuir.
Bonne route, homme-chat. Et ne m'oublie pas.  |
| | | | ~L'étranger~
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| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Jeu 06 Oct 2011, 15:56 | |
| Ce n’était pas mon reflet. Devant moi, mon double bleu s’était rapidement dématérialisé. Avant que je ne comprenne la nouvelle situation dans laquelle on me projetait, je ressentis de la chaleur dans ma main. Elle émanait d'une clé rouge. Quelque part, au-delà du monde connu s’organisaient des êtres omniscients bien décidés à me disséquer. Et l’idée terrible qui s’accompagnait d’images malsaines ne quitta pas mon esprit avant que je ne franchisse le seuil de la nouvelle salle que me présentait l’ancien mur de verre. Soudain le noir recouvre l’espace et mon raisonnement s’incline alors devant une réaction instinctive, forgée par mon mal-être. La peur, la peur primaire. Oh non, rien ne lui est comparable. On a longtemps prétendu la connaitre et certains disaient même réussir à la domestiquer. Pauvres fous ! Mais pour ceux qui en revinrent avec un reste de souffle, pour ceux qui purent retrouver l’esprit après pareil rencontre, pour ceux qui eurent encore la chance d’entendre des bruits en ouvrant la bouche, avec l’espoir d’en sortir des mots compréhensibles et enfin pour les plus malheureux d’entre nous qui ne purent oublier ce moment, cette situation interminable, ce visage… Pour tout cela, le mot peur fait rire tant il ne reflète qu’une fraction de l’expérience vécue. Rien dans notre langage ne peut représenter ça… Rien ne pourra jamais exprimer ce que je vis… Et aucun individu raisonnable ne pourrait comprendre pourquoi, à présent, la mort me parait si douce… Un remède ultime, salvateur. Voilà pourquoi on me la refusait. Voilà pourquoi la voix me hantait… Elle voulait que je souffre, que mon esprit se mette à saigner, qu’il se mette à pleurer… Je revois quelques chose… on a sélectionné dans mon esprit un morceau de ma vie que l’on tient à me présenter… J’ai quatre printemps, et le corps de feu rayonne à son zénith. Avec mes premières griffes je trace des sillons dans la terre humide. Il a plu. Sous mes griffes se débattent de petites créatures sans voix, désorganisées, rendues nerveuses par l’eau. La pluie a donné naissance à des petites mares, les petites bêtes ne savent pas nager. Alors doucement, je les pousse, une à une, dans le liquide qui me fait peur à moi aussi. Elles se débattent, certaines résistent plusieurs minutes. Puis elles meurent, une par une. Alors je comprends. A présent c’est moi la petite créature, et j’ai perdu la parole. On joue avec moi, seulement on refuse de me laisser me noyer, mon supplice est éternel. Les voix s’emportent, me sollicite. Elles ont réussis : je suis leur esclave et je n’ai pas la force de mentir.
Qui es-tu ? - Je suis Anhar Kheerod, un nek… Ma voix ! J’ai retrouvé ma voix ! Nous le savons ! Nous le savons ! Qui es-tu ? Qui es-tu ? - Faites de moi ce que bon vous semblera ! Je ne suis plus rien… Que l’on m’achève… Patience… patience… Chaque chose à son temps. Rien ne sert de les brusquer car tout est écrit. Ton destin, jeune esclave, ton destin… - Que… Voulez-vous… Savoir qui tu es jeune esclave ! Raconte nous, oui raconte nous… Pourquoi vis-tu ? - …le grand rassem… l’Ahtal Aion… Farce ! C’est une farce ! Ridicule ! Petit être méprisable… La réunion de tous les Nekothropes… Idée grotesque !
Pourquoi les réunir ? Vous n’êtes pas un peuple… Erreurs de la nature ! -Je ne… comprends pas ce que… vous dites. Mes ancêtres rêvaient de cette union. Notre peuple doit s’organiser. Nous bâtirons un pays car nos pensées sont les mêmes… Absurde ! Petit imbécile ! Tu ne sais pas… tu ne sais plus… Pas de peuple… Pas d’histoire... - C’est faux ! Les nekos existent ! J’existe moi aussi ! Je n’en pouvais plus. Ma chair me tiraillait et je sentais mes oreilles saigner depuis que les voix étaient revenues. Quelque chose en moi me soufflait que leur propos n’étaient que vérité et pourtant, je ne pouvais accepter l’idée que mon peuple n’existait pas, que mon clan, ma famille… Non ! Tout cela serait vain ? Impossible ! L’ignoble ! Comment ose t-il ? Comment ose t-il ? Il est courageux, oui, courageux et borné. Mais c’est un tueur ! Il a tué des semblables ! Assassin ! Assassin ! Alors je compris de quoi ces monstres me parlaient. - C’est faux ! C’est faux ! Ces ohm… Ces ohms ont tués mon peuple et m’ont arrachés la queue alors que nous n’avions rien fait ! C’était la première fois que nous les voyions ! Ils ont massacrés… même les petits crieurs… En cascade, des visages rejaillissaient de ma mémoire... Ma mémoire ! Mes sens ! On me redonnait progressivement mes facultés dans le seul but d’accroitre ma douleur. Alors je rêvais de pleurer, mais je compris vite que j’en avais perdu la faculté. Le petit esclave… Il a beaucoup à apprendre… Il doit connaitre les hommes… vivre avec eux… Ses frères… Pour mieux se connaitre soi-même… - Jamais ! Les ohms ! Des lâches ! Des créatures infectes sans émotions… Je les fuirais, je ne veux plus les voir… Ma colère pourrait guider mes actes… Dans ce cas tue-les ! Oui, tue-les tous ! - Mon clan… Je refuse la violence gratuite. C’est notre loi. Mes ancêtres en seraient déshonorés… Alors ils retrouveront tes frères les bêtes, les dépouilleront et joueront avec eux… Pour qu’ils crient… Crient le nom de leur géniteur… Puis ils s’amuseront beaucoup. Découpe ce bras, plante les lames dans ses yeux ! - Je les protégerais ! S’il le faut… je les tuerais, planterais mes crocs dans cette chair rose et flasque…à nouveau… Nous avions raison ! Jamais nous ne nous trompons ! Un tueur, une bête ! Tu es un assassin !
J’étais sans voix. Dans ma tête embrumé se jouait une pièce dont l’enjeu cruel n’était autre que ma vie alors que mes juges dans une absurdité des plus complexes s’égayaient de me sentir brûlant. Qui suis-je ? Sont-ce les actions d’hier qui représentaient vraiment mon dessein futur ? N’ais-je pas agis consciemment et dans le seul but de protéger mes proches ? Mais cette position était-elle bien légitime ? Le fardeau de ma pensée me faisait voyager dans des contrées vierges et hostiles qui bientôt eurent raison de mes convictions les plus fortes. Tout me semblait absurde. Ma vie, celle de la Terre… Plus rien ne me retenait dans ce chaos déguisé si ce n’est un cynique requiem de voix androgynes. Assassin ! Inutile jeune esclave ! Et comme le retour des oiseaux au moment où repoussent les feuilles sur les arbres, le cycle de leurs voix renaissait sans fin, galvanisé par les auspices railleurs de mon propre corps. Assassin…inutile…esclave…inutile… Alors me vint l’idée de rentrer dans leur jeu, en suivant leur règle. La voix savait tout de moi tandis que je n’avais jamais su qui j’étais. La carapace stupide que présentait mon corps renfermait encore une part infime de l’esprit grotesque que j’avais élevé pendant 21 printemps et dans un dernier souffle avant de disparaitre totalement, l’âme rebelle agita les muscles de ma bouche pour se lever face à la vérité. - Dans un monde existe un pays, dans ce pays un peuple. Mon peuple. Il m’a appris à tuer, à résister vaillamment face au danger. De ces enseignements sont nés de la patience et de la violence. J’ai été cruel quelques fois mais, les êtres tombés sous mon joug semblaient toujours le mériter. J’ai déchiré la chair et briser des os en éprouvant du plaisir. Le premier ohm que j’agressais vit sa nuque se rompre sous mes coups répétés. De nombreux autres monstres tombèrent ce jour là. Mon œil devint rouge avant que l’un des leurs ne me détruise le visage, le sang que j’avais finit par répandre autour de moi ne me quittait plus. Mon iris se figea face au spectacle de mort que je lui offrais, et pour mieux comprendre mes actes, adopta la couleur de l’offrande que je dédiais à mes sens en éveil. - J’ai été un meurtrier et j’ai apprécié cette transe, ma révélation. Cependant, un autre but guidait ma tuerie car pour chaque corps de mes frères tombés, je répandais six vases de sang. Plus que de la vengeance ridicule, j’offrais à ma famille sous forme de passe le moyen de trouver le repos dans l’après vie. J’endosserais le rôle d’assassin si il le faut, mais toujours au fond de mon être me réjouirais de savoir mes ancêtres réunis dans le néant de l’après, plus prêt peut être que je ne le saurais jamais de l’Athal Aion. |
| | | | ~¤ Chaton ¤~
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| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Dim 09 Oct 2011, 13:05 | |
|  Le voilà enfin. Il s’avance de quelques pas, ose braver les ténèbres qui nous constituent. Mais il n’a pas la prétention de ces prédécesseurs. Non, il admet la peur qui le ronge. Nos voix s’élèvent pour l’accueillir : bienvenue dans notre univers.
Dans nos paroles, nous nions tout notre savoir. Nous mentons. Nous posons les questions dont nous connaissons déjà les réponses, pour le simple plaisir de l’entendre nous le dire. Nous l’interrogeons, puis nous mimons la colère et le mépris. Qu’il nous montre donc la profondeur de sa conviction ! Qu’il nous montre ses doutes et ses craintes ! Qu’il ait le courage d’affronter les abysses qui creusent esprit !
Lorsque chacune de ces émotions effleurent sa conscience, nos voix fusent, le transpercent de leurs accusations. Tour à tour alliés et ennemis, nous lui reprochons sa violence pour mieux blâmer son inaction. Nous jouons avec lui, nous rions de sa douleur et de sa confusion, de ses protestations et de ses interrogations. Le son de nos voix se déploie tout autour de lui pour mieux le piéger dans le filet des mots.
Mais soudain, le filet se déchire. De nouveaux mots le remplacent : les siens. Ses paroles se tissent peu à peu, pour former le tissu de ses certitudes. Nous cherchons un instant un défaut dans la trame, nous aimerions en déchirer les fibres...
Puis nous nous retirons. Nous n’avons plus aucune attaque à lui porter, plus rien à briser en lui. La vie s’en chargera pour nous.  [ Hop, salle noire validée ! ^^ Juste, essaie peut-être de profiter de la prochaine salle pour préciser un peu sa manière de se comporter actuelle. Dans le sens où, à part le pacifisme qu'il a finalement choisi, comment est-ce qu'il se comporte s'il croise des hommes ou même des membres d'une autre race, qu'est-ce qu'il en pense etc. Vu que dans les rp, ça va forcément arriver ça serait peut-être des éléments importants à ajouter. Bon courage pour la dernière salle !  ] |
| | | | ~L'étranger~
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| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Dim 16 Oct 2011, 02:55 | |
| Elles m’ont entendue. Mais il est difficile de savoir si elles m’ont compris, si elles ont bien voulu me comprendre… De la même manière que les premiers temps après mon réveil, la douleur s’estompait de nouveau et je n’en conservais aucune image ni sensations. Quel dommage : même construit de peur et de souffrance, ce châtiment demeurait le souvenir le plus récent de mon existence friable et à bien des égards, l’un des plus importants. La violence sanguine, la mort obscure et à présent la lumière… Une lumière aussi forte que l’astre du ciel venait illuminer l’espace. J’étais aveuglé, mais on me poussait vers cette source de vie.
Mon fluide vital se refroidit précipitamment, mes pattes arrière ne me renvoyant plus aucune sensation. En passant ma main droite sur mon torse je sentis sous le pelage hérissé mon battement réduire son rythme, puis marqué des pauses, toujours plus longues. Je soulevais avec difficulté mes jambes engourdies où l’absence de circulation sanguine s’accompagnait de coups de piques glacées sur ma peau au pelage inutile. Alors je vis le liquide, ce même liquide dans lequel trempaient mes jambes oscillantes. De l’eau. Elle n’avait pourtant pas la couleur transparente des sources de la jungle, ni les remous du grand territoire bleu qui s’étend après mon île mais elle aussi n’avait pas d’odeur, glaçait le sang, représentait la mort… Une ombre apparut sur la surface de l’eau et obscurcit le sol qui, bientôt ne me renvoya plus du tout l’image de mes jambes. En levant les yeux, je vis une silhouette flotter dans l’air, tournant le dos à l’astre. Souvenirs, souvenirs…
Ta vie n’importe peu sans ces actes qui forgent ton être en entité originale.
Du haut de tes 22 printemps, tu as construits ton parcours, privilégiant parfois certaines voies pour mieux fuir le reste…
Souviens-toi… Souviens toi de tes actes et confrontent les à ta pensée…
Ma vie. C’est vrai ! Au final, qu’avait-elle été ?
La douleur reprit et mes tempes me lancèrent. Dans mon étourdissement je me revis plus jeune, dans la tribu. Sous d’immenses centenaires feuillus couvrant le ciel d’une canopée difficilement sondable, reposaient de larges édifices de bois à près de 80 pouces du sol. Je venais de tuer le Kryptiod et j’étais encore affaiblie. Le même jour, un des nôtres était aussi devenu un neko, Kalây Ketji. Le clan des Ketji était prestigieux et beaucoup de leurs ancêtres avaient su diriger la tribu dans les périodes difficiles. La soif de vaincre un adversaire supérieur en force, de dominer les membres de toutes les familles et l’honneur de leurs ancêtres apportaient au Ketji respect des autres comme condescendance de leurs membres. Kalây n’était en rien différent d’eux. C’était mon rival. Son manque de considération me faisait hurler de rage et nous aimions nous affronter jusqu’à l’épuisement total. Ainsi, les années passèrent et la marque de ses griffes sur mon corps s’estompa sans jamais disparaitre tout à fait, marquant mes membres éternellement comme mes lames acérées avaient signées les siens.
Le jour du massacre, la puissance et l’unité du clan Ketji ne leur permirent pas d’échapper aux terribles coups des bêtes sans poils. Mais Kalây en réchappa, ne perdant dans le combat que son oreille droite.Cette période fut la plus dure de ma vie. Mes muscles sectionnés ne me permirent pas de fuir très loin mon village et je restais plusieurs jours allongé, agonisant, simplement soucieux de savoir la nature de l’être qui viendrait m’achever. Mais mes ancêtres avaient surement des projets pour moi car je survécus. Je passais plusieurs printemps à explorer le vaste monde sous la canopée, espérant ne pas retrouver de traces d’ohms… Je fis cependant des rencontres étonnantes.
Alors que je pourchassais un daim, curieux de gouter à la saveur de ses flans, une flèche vint se figer dans la bête qui s’écroula sur la mousse du sol. La bête qui tenait l’arc était monstrueusement disproportionnée : en fait de membres inférieurs, elle possédait deux pairs de pattes musclées, pareil à la partie inférieure d’un cheval. Le reste de son corps avait quand à lui une forme humanoïde. Fait étrange, il sembla autant intrigué par moi que je pu l’être à cet instant face à lui. Je compris vite qu’il ne serait pas une menace pour moi et nous nous mirent à discuter. C’était la première fois que je rencontrais un membre d’une autre espèce intelligente, qui plus est un centaure ! Il s’appelait Arkos et vivait seul.
Après avoir partagé la bête morte avec moi, il me mit en garde de certains lieux à éviter : le territoire des elfes noirs, se trouvent plus loin dans le pays. Il m’apprit l’existence d’une étendue immense qui commençait là où s’arrêtait la terre, conduisant disait-on à des pays encore plus incroyables que le nôtre… peut être habités par des nekos…
Après l’avoir remercié, je décidais de continuer vers cette nouvelle direction.
En découvrant ce lieu, je fus terrifié : rien en moi ne s’attendait à trouver une masse d’eau aussi infinie. L’eau est une menace pour notre peuple, rares sont ceux qui savaient flotter sur l’eau. Mais franchir cet obstacle m’était indispensable, tant de choses m’attendaient encore, et rien ne me retenait plus sur cette île probablement infestée d’ohms.
Plusieurs printemps s’écoulèrent sans que je ne puisse trouver le moyen de traverser le pays des vagues. Ma nage ne me permettait jamais d’aller très loin, les vagues me repoussant obstinément vers le rivage. Je ne savais pas non plus si j’avais la force de parcourir ce lac immense pour arriver vers une nouvelle terre, avant de mourir d’épuisement. Et puis, quelque chose me laissait penser qu’à l’instar des peuples de la terre, des êtres vivaient en société sous l’eau qui pouvait s’avérer dangereuse…
Dans ma dernière année je décidais de retourner dans les espaces luxuriants de ma jungle originelle. En chemin, je découvris sur un ancien lieu totalement sauvage, un espace aménagé. L’architecture de la hutte m’était étrangement familière tout en éveillant beaucoup de curiosité en moi : elle n’était pas situé en hauteur mais à même le sol, les ouvertures sur les murs et la forme cubique de ces bâtisses s’opposaient largement aux formes arrondies de nos huttes qui semblaient en comparaison bien plus rudimentaires.
Lorsque la porte s’ouvrit, je vis un ohm sortir de l’édifice… Horreur et dégout ! Ainsi, ils avaient réussis à venir s’installer… Mon cauchemar se mettait en scène sous mes yeux… L’être immonde parlait avec un autre être de son espèce. A côté d’elle sur le seuil de la porte se tenait un petit ohm…tout aussi infect. Une famille de monstres…
Mais le cauchemar s’effaça rapidement. Alors que les ohms continuaient de parler entre eux, je vis de mon arbre qui me camouflait, un individu d’une incroyable souplesse s’approcher rapidement de la hutte. Tandis que les ohms se retournaient vers le visiteur, ce dernier le devança et dans un geste brusque transperça sa peau de ses griffes.
Ses griffes ! Il n’y avait plus aucun doute, c’était un neko ! En l’observant attentivement, je vis qu’à la place de son oreille droite s’étendait une cicatrice sur le moignon de la chair meurtrie…
En retirant sa main, le neko propulsa l’ohm à terre et disparut dans la jungle avant de se tourner dans ma direction : il m’avait vu. Il était vivant et il savait qu’il n’était pas seul.
Mon esprit se perdait en hypothèses lorsqu’un cri de douleur le ramena brutalement à la réalité. Devant la hutte, la femme et l’enfant pleuraient en serrant la dépouille de l’ohm mort. A cet instant, j’imaginais le goût de leurs larmes sur ma langue assoiffée. J’étais excité et le spectacle que l’on m’offrait me remplissait de bonheur : Je ne pu retenir un rire nerveux. Après m’être délecté de la scène un long moment, je décidais de reprendre la route. Qui sait ? Peut être que d’autres réjouissances viendront satisfaire mon âme ?
Ainsi s’arrête mon histoire. |
| | | | ~¤ Chaton ¤~
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| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Mer 19 Oct 2011, 19:22 | |
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Un pas. Un autre. Sans bruit, nous ondoyons autour de toi, nous te frôlons de nos mains glacées. Mais lorsque tu t’immobilises, nous nous figeons. Nous attendons. Ici, c’est toi le maître, même si tu l’ignores encore. Nous ne sommes que la toile blanche attendant tes coups de pinceau. Laisse donc ta mémoire colorer notre corps, accepte de devenir l’artiste involontaire de la fresque de ta vie... puis deviens-en le spectateur.
Voilà. Les couleurs naissent. Regarde, toi qui en es le père. Regarde donc d’où tu viens, regarde où le torrent furieux du temps t’a mené. Laisse-toi porter par le courant de tes souvenirs, redécouvre-les et montre-les nous. Joie et violence, morts et rencontres, tous ces précipices qui ont creusé ta route, tous ces obstacles qui ont parsemés ton chemin... Montre-nous les lames qui ont taillé ton esprit, l'acier dont tu t'es servi pour forger tes pensées et tes certitudes...
Brutalement, la trame de ta vie s’interrompt. À partir d’ici, l’avenir n’a pas encore été tracé. Le crayon n’attend plus que toi pour poursuivre le dessin. Les derniers éclats irisés se dissipent à la surface de l’eau dont le niveau s’élève doucement.
Reprends la route. Et donne une suite à cette histoire que tu nous as offerte.
 [Voilààà bienvenue à toi !  J'espère que tu t'amuseras bien ! Donc pour trouver tes premiers partenaires de RP, tu peux faire tes demandes par Message Privé, en discutant dans le flood ou sur la boîte à Miaou, mais tu peux aussi passer par le sujet dédié : Ici Après, il faudra aussi que tu ailles dans la catégorie des Miroirs. Pour l'instant, tu n'as pas encore de sujets ni rien, donc tu n'en verras peut-etre pas encore l'utilité, et tu n'es pas obligé de remplir tout, tout de suite, mais il faudra le faire dès que tu commenceras vraiment à jouer. Explications et Topic de demandeIl y a aussi le Flood bien sûr ! Tu peux également participer aux jeux d'écriture que l'on propose =) Ah oui, et tu peux télécharger la police d'écriture que l'on utilise sur le forum (pour les pseudos), tu verras, ça rend tout de suite bien mieux: http://www.dafont.com/fr/ringbearer.font?fpp=50&psize=s&a=on Pour l'installer il suffit d'ouvrir dans ton ordinateur la partie Windows, puis Fonts, et de l'y coller ^^ Voilà, tu sais tout ! ^^ Bon jeu et longue vie à toi sur l'Archipel !  ] |
| | | | ¤Admin¤
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Métier/Fonction : ~¤Maître du Jeu¤~ / ~*Conteuse*~
| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Mer 19 Oct 2011, 19:37 | |
| Soit le bienvenue parmi nous, j'espère que tu te plairas ici  N'hésite pas si tu as besoin de quelque chose Bon jeu! |
| | | | *Elfe*
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Métier/Fonction : Chevaucheuse du Vent et de la Nuit / Démolisseuse de tavernes
| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Mer 19 Oct 2011, 20:45 | |
| Bienvenue petit minet, puisse tu survivre le plus longtemps possible parmi nous  |
| | | | ~L'étranger~
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| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Mer 19 Oct 2011, 22:28 | |
| Merci à tous !
En tout cas quels épreuves d'entrée de jeu ! ^^ |
| | | | *Elfe*
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Localisation : Toujours sur tes pas
Métier/Fonction : Chevaucheuse du Vent et de la Nuit / Démolisseuse de tavernes
| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Mer 19 Oct 2011, 22:43 | |
|  tu t'y feras petite tache rose  |
| | | | ~¤ Chaton ¤~
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| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Mer 19 Oct 2011, 22:44 | |
| Je ne te permet pas de traiter les nekos de tâches roses !!! >< Anhar, laisse toi pas faire ! xD Et oui, beaucoup d'épreuves, mais tu t'en est très bien sorti ! |
| | | | ~L'étranger~
Nombre de messages : 16
| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Mer 19 Oct 2011, 22:48 | |
| C'est vrai que pour ce qui est de la virilité  |
| | | | *Elfe*
Nombre de messages : 2128
Localisation : Toujours sur tes pas
Métier/Fonction : Chevaucheuse du Vent et de la Nuit / Démolisseuse de tavernes
| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Mer 19 Oct 2011, 22:54 | |
| Pfff, t'es plus une tache rose Kaly, ça te concerne pas, tache rouge ! Mais c'est mignon le rose ^^ |
| | | | ~¤ Chaton ¤~
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| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Mer 19 Oct 2011, 22:58 | |
| Non mais j'ai été rose, encore y a pas si longtemps, j'ai connu cette humiliation (pourquoi le rose pour les nekos !! T_T) donc.... je me sens concernée !
|
| | | | *Elfe*
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| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Mer 19 Oct 2011, 23:32 | |
| Ha ! Tu le considères aussi comme une humiliation ! Honte à toi de t'appitoyer sur le sort de ta race |
| | | | ~*Reine des Abysses*~
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Localisation : *~ là où les corps rencontrent la nuit ~*
| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Jeu 20 Oct 2011, 01:44 | |
| Bon, la tâche caca d'oie camouflage je suis pas sûre que ce soit mieux. Au moins, les neko, ils sont Glam'!
comment ça c'est encore plus humiliant, je devrais m'arrêter avant le désastre?
Bienvenue Hybride Félin, attention où tu mets les griffes et tout ira bien x) |
| | | | ¤Admin¤
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Localisation : ¤ Là où la mer et le ciel se rejoignent, sur l'horizon, là où le Rêve existe encore ¤
Métier/Fonction : ~¤Maître du Jeu¤~ / ~*Conteuse*~
| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Jeu 20 Oct 2011, 07:32 | |
| Il fallait bien que le rose tombe sur quelqu'un xD Et puis bon, entre ça et "Chaton" comme statue... |
| | | | Invité
| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Jeu 20 Oct 2011, 09:10 | |
| Bienvenue parmi nous, amuse toi bien |
| | | | ~L'étranger~
Nombre de messages : 16
| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Jeu 20 Oct 2011, 15:49 | |
| Baaah je ferais avec !
A bientôt vous tous! |
| | | | ~¤Crocs Nocturnes¤~
Nombre de messages : 1450
Localisation : Là où me portent le vent et les océans
Métier/Fonction : Pirate et vagabond
| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Jeu 20 Oct 2011, 19:30 | |
| Ou putain du rose.... A MORT ! BUCHER !  (et sinon bienvenu  ) |
| | | | *Succube*
Nombre de messages : 397
| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Jeu 20 Oct 2011, 19:48 | |
| Bienvenue!!! Enchantée de connaitre une nouvelle neko. Amuse toi bien! |
| | | | *Elfe*
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Localisation : Toujours sur tes pas
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| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Jeu 20 Oct 2011, 20:04 | |
| BUCHER !!! Le vert c'est bien, c'est mieux que le rose *se met au culte de l'éradiction du rose auprès d'Unded* M'enfin amuse-toi bien |
| | | | ~¤Crocs Nocturnes¤~
Nombre de messages : 1450
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Métier/Fonction : Pirate et vagabond
| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Jeu 20 Oct 2011, 20:06 | |
| J'aime pas le vert non plus *sort un briquet* |
| | | | *Elfe*
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Métier/Fonction : Chevaucheuse du Vent et de la Nuit / Démolisseuse de tavernes
| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Jeu 20 Oct 2011, 20:10 | |
| |
| | | | =Aïkologue=
Nombre de messages : 3675
Métier/Fonction : Conteuse
| | Sujet: Re: Ma peau brûle... Jeu 20 Oct 2011, 20:33 | |
| Bienvenue le chat, j'espère que tu t'amuseras bien sur le fofo. |
| | | | | | Sujet: Re: Ma peau brûle... | |
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