"Homme libre, toujours tu chériras la mer !" "La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent." "La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." "Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter." "Le voyage est une suite de disparitions irréparables." "Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil." "Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais." "Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un." "Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer." "Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…" "Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer." |
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| Syrux. Ou un manque d'inspiration pour un bon titre. | |
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| Sujet: Syrux. Ou un manque d'inspiration pour un bon titre. Ven 09 Nov 2012, 04:18 | |
| Un froid vif le frappa au visage, une douleur intense, cruelle. Une terreur plus grande encore le submergea, son corps refusait de bouger, aussi les battements répétitifs de son coeur furent ils les uniques preuves qu'il était conscient. Ils n'avaient pas put le retrouver, il les avait tous tué, c'était impossible ! une lueur sanglante se révéla peu à peu à lui, du sang ? se trouvait il une fois de plus dans leur laboratoire... n'avait il pas assez souffert ? Ralentissant son rythme cardiaque comme il l'avait apprit, il reprit peu à peu son sang froid, il n'était pas dans une salle d'expérimentation et comme pour lui donner raison son corps redevint libre de tout mouvement. Se relevant d'un bond il porta instinctivement ses mains à son dos, son sabre ayant disparu il essaya ensuite sa ceinture ou pendait plusieurs fourreaux vides , bien entendu il en était de même pour l'intérieur de ses bottes, de sa veste et de son haut qu'il s'empressa de jeter au sol. De multiples plaies béantes recouvraient ses bras, qui que soit son kidnappeur il venait de le priver de ses dernières armes, Syrux ne pouvait même plus compter sur les innombrables morceaux de métal qu'il s'était planté ça et là.
Sa vision se porta alors tout autour de lui, cherchant désespérément son agresseur des yeux. Mais au lieu de trouver le moindre homme en blouse blanche il se trouva nez à nez avec un nombre incalculable de miroirs et photos en tout genre, des photos de... Lui ? s'approchant prudemment des dites images, il se rendit compte qu'aucune d'elles ne traitaient d'un sujet autre que sa petite personne. Ainsi put il admirer l'espaces d'interminables heures ses multiples meurtres, parfois plantant une dague dans un dos, d'autres fois couvert de sang et entouré de cadavre, le sabre à la main et le sourire aux lèvres. Peu d'entre elles le montraient entrain de faire quoi que ce soit d'autre, il en trouva cependant certaines où un jeune homme dont le haut du visage restait masqué dévorer les restes d'une cible qu'il se souvenait être coriace. Se détournant des photos il se concentra sur ce miroir, celui qui se trouvait là, qui attendait simplement en évidence. Il commençait à comprendre, ce monde était rempli d'âmes charitables, de véritables "héros" combattants pour la justice... Certains parfois essayent de vous faire comprendre tout le mal que vous causez, et il était clair que cette petite salle avait été faite pour lui. Des murs rougies du sang de ses victimes, des photos dignes du plus grand des psychopathes l'obligeant à revivre mainte et mainte fois ses multiples meurtres, et pour en finir avec la conscience du jeune homme un miroir l'obligeant à constater ce qu'il était devenu... pitoyable. Soupirant d'exaspération Syrux s'approcha du miroir, après tout jouer à ce petit jeux ferait sûrement plaisir à sa futur victime... et puis l'homme qui avait réussi à le prendre par surprise méritait bien ça non ?
Cella faisait longtemps qu'il ne s'était pas examiné, combien d'années c'étaient telles passés depuis son évasion ? neufs, peut être dix. Le jeune homme n'avait rien de bien impressionnant, pas de muscles seyants, d'une taille des plus banales il ne dépassait pas les 1m75, en bref un physique des plus commun. Sa peau d'une pâleur cadavérique contrastait fortement avec ses cheveux noirs lui arrivants aux épaules. La seule caractéristique capable de différencier son corps d'un autre résidait en les nombreuses cicatrises qui recouvraient son corps, il s'en était faite quelques unes de ses propres lames, la majorité par contre lui avait été infligé afin qu'il ne voie plus la douleur du même angle. Et cet "entraînement" forcé avait porté ses fruits puisque habituellement les entailles béantes qui recouvraient ses deux bras de ça de là comportaient de minuscules éclats de lames qu'il ramassait suite à ses combats, on est jamais assez armé. Le plus compliqué dans ce procédé avait été de trouver les bon endroits où planter afin de ne pas entraver ses mouvements et de ne surtout pas paralyser ses bras, mais ça aussi on lui avait apprit... à ses dépends.
Un frisson parcouru son dos, non pas que son sabre lui manquait, il s'agissait plutôt de ce qu'il s'apprêtait à faire, pour la première fois depuis dix ans il allait enlever ce masque. Il regretta aussi tôt cette action qui laissait dorénavant à découvert sa chair charcutée couverte d'entaille ainsi que ses yeux azur dénudés de la moindre paupière, car un assassin ne doit jamais fermer les yeux... Se collant au miroir il le lécha doucement, persuadé que son agresseur se trouvait juste derrière. Prit d'un rire caressant amoureusement la folie, il dut attendre un long moment avant de pouvoir aligner quelques mots d'un ton enjoué.
-Je vais te tuer, t'éventrer... puis je dévorerais tes entrailles et peut être que je prendrais le temps de te désosser, qu'en dit tu ? Ce programme te plais ? |
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| Sujet: Re: Syrux. Ou un manque d'inspiration pour un bon titre. Sam 10 Nov 2012, 21:17 | |
| Ces créatures sont toutes les mêmes. Rien que des bêtes ignorantes et prétentieuses. Certaines prennent une apparence qu'elles espèrent noble, d'autres se montrent sous leur jour animal. Je ne sais si c'est un choix, une sorte de franchise, ou s'il le font par dépit. Je ne sais pas si j'ai un peu de sympathie pour cet humain, qui possède le physique de ce qu'il est réellement et qui tente de le cacher par ce masque. Il me répugne. Ecoeuré par nos images jumelles, je me recule, mais ses yeux ne discernent pas ce mouvement. Les miens, luisants sur son reflet, écarquillés, observent cette pauvre chose. Du fond du coeur, je la plains. Et je la maudis. Les vivants se trouvent toujours malheureux, ils ont mal, ils ont froid, ils voudraient toujours devenir un esprit pur. Mais ils sont vivants, ils ont un corps, ils voyagent. Cette enveloppe est peut-être une prison, mais ils peuvent la déplacer, la modeler, s'en servir. Moi je reste prisonnier et je les envie, au fond. La clé sanglante apparait enfin dans ma main. Mes yeux s'aggrandissent, devenant d'un éclatant feu et ma propre folie rit sur les lèvres que je lui ai empruntées. Maintenant qu'il s'est accepté, je peux enfin détruire cette enveloppe charnelle. Je saisis la clé comme un poignard que je tiendrais à deux mains, la lame tournée vers ma poitrine d'homme. Et je me martèle de coups. La clé s'enfonce pour créer des plaies, des serrures. Mes gestes sont rapides, mon visage fou. Je jubile. J'espère qu'il ne manque rien de la scène. Son reflet est son assassin. Je le libère. Soudain, percé de toute part, je m'arrête. Je tourne la clé vers lui, elle est levée au dessus de ma tête. Je l'abats comme pour le clouer à son tour. Mon bras n'atteint que la glace que je viens de tuer. Nous nous écroulons dans des éclats de verre, il peut fuir par le passage noir. |
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| Sujet: Re: Syrux. Ou un manque d'inspiration pour un bon titre. Dim 11 Nov 2012, 02:42 | |
| [En Cours]
Syrux remit rapidement son masque, malgré sa vision défaillante il était certain d'avoir aperçu sa silhouette.. s'auto mutiler sans son consentement ? Et cella jusqu'à l'explosion du reflet qui laissait dorénavant place à une bouche obscure de la taille d'un homme. D'abord déconcerté il reprit ses esprits juste à temps pour se poser la question suivante, qu'espérait son kidnappeur ? Certes sa petite salle des horreurs était superbement réussi et cella jusqu'aux moindres finissions, de l'atmosphère oppressante à l'ambiance digne des plus grandes pièces théâtrales, tout était indéniablement impeccable. Mais le jeux devait prendre fin, Syrux était à présent las de ces enfantillages aussi franchit il le seuil de ce qui lui sauta aux yeux, le néant. Ni plus ni moins qu'un vide infini, presque moqueur. Mais le néant n'existait pas n'est ce pas ? Le jeune assassin en fit la conclusion qu'il était drogué, ce qui expliquait par la même occasion sa vision d'il y a à peine quelques secondes.
-Superbe, le chasseur chassé... Très intéressant, mais si tu veux ma proposition tient toujours ! Je te promet que ça ne fait mal que les six premières minutes.
Il se mit alors à avancer, s'il trouvait un mur il pourrait le longer et ainsi trouver l'issue, ensuite il chercherait son agresseur et en ferait un plats à emporter. Il n'avait pas très faim de toute façon. Balançant sa tête de droite à gauche il fredonna cet air qu'il adorait tant.
-Il était un chasseur, qui poursuivait un bandit... Celui ci prit de panique, se prit les pieds dans un piège... mais le chasseur ralentit jusqu'à décider qu'il avait déjà bien assez rie et tranche tranche tranche, tranche ses tendons et coupe coupe coupe, coupe la jugulaire.
-Et pleure pleure pleure le pauvre chasseur sans paupière... et chante et chante et chante l'imbécile mutilé.
Syrux restait à présent sur place, comme paralysé il se contentait d'écouter, de flairer... De deux chose l'une, soit son kidnappeur n'a aucune odeur, soit le jeune assassin possédait un double moqueur. Et au dernière nouvelle sa folie n'en était pas encore là.
-Et bien ? tu ne chante plus... c'est dommage nous avons adoré le passage, tu sais celui où tu coupe la jugulaire, tellement poétique... |
| | | | Sujet: Re: Syrux. Ou un manque d'inspiration pour un bon titre. | |
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| | | | Syrux. Ou un manque d'inspiration pour un bon titre. | |
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