Les écharpes brumeuses de l'aurore, australes et fumantes, s'échappaient sans bruissement, découvrant le corps dénué et vêtu d'un homme. Les vagues incertaines et les doutes de la mer méfiante agitée de ses spasmes brûlants battaient ses pieds et ses jambes en un doux métronome, et ils vinrent des plumes et des becs affamés croyant bon de goûter à ce corps maculé de sommeils.

- Qu'est-ce que... laissez-moi.... allez-vous en !

Il sursauta, les tempes battantes, les yeux alertes et paniqués, vierges de toute connaissance à cet instant réclamés. Et il clama, dans son être, un appel éperdu, et, perdu dans les méandres de cette brutale pensée, il s'écroula sur le sable comme quelqu'un qui sait tout, sans même en être au courant.

Cet homme, c'est Tinumiriel. Il était né le premier jour de l'hiver, et sa mère avait senti au rythme de ses contractions les caresses glacées de la terre et du vent.
Il était brun, des yeux tout de même et sa physionomie n'avait rien de celle d'un guerrier, et, bien que s'approchant plus de celle d'un bretteur,
il n'avait pas d'arme, ni d'armure. Il était vêtu de vêtements simples, dont les trois quarts avaient pris soin de sécher au début du jour, mais ses pieds étaient trempés, et une sensation très désagréable de sable s'infiltrait en ses sens de même que des grains perdus et félons s'imposaient entre ses orteils.
Il alla sur un rocher et se nettoya les pieds, laissa ses chaussures sécher près de lui et regarda la fin du spectacle d'Eos en robe de safran retirant les draps d'horizon de son frère, vomissant sur le monde une gerbe de flammes absolues.

Il passa la journée sur cette plage. Tinumiriel était nerveux et serein tout ensembles, et il réfléchissait, inquiet et stupide, sur ce qu'il devait faire. Les heures passèrent, il mangea quelques fruits récoltés à l'orée du bois débordant sur la plage, puis le soleil retomba, et le crépuscule s'attachait aux quatre coins du monde pour le recouvrir et le baigner de ses voluptés.

Il alluma un petit feu avec une partie des fagots sec qu'il avait trouvé. Ses yeux se perdaient dans les flammes crépitantes et la chaleur inondant ses chairs finit de chasser le glacial frisson qui s'enfuyait en griffant son échine, comme en un funeste adieu, acerbe et déçu.

Bienvenue à toi !

Merci !

Bienvenue ^^ Encore une proie XD

Tu crois pas si bien dire en fait.... vraiment xD

Il est des nohotreuh... Il a son gif moche commeuh les auhotreuh...

Soit le bienvenue Espoir =)

Tout me semble correcte, il nous reste plus qu'à te trouver un avatar plus représentatif... Bon jeu parmi nous

Merci ! =3