Battement d'un coeur. Battement de paupières. Lentement Nemesis ouvrit les yeux. Assise sur un fauteuil, sa conscience émergeant ne se rendant pas instantanément compte de ce qui n'allait pas.
Puis enfin elle réagit. Se levant dans un bond disgracieux et saccader elle se retrouva par terre. Elle avait encore sa queue de sirène, d'un argent rosée, ses écailles étincelait au soleil. Mais pour l'instant seul cette étrange salle rouge émettait de la lumière. Deux jambes remplacèrent bien vite sa queue. Pouvant enfin se lever la naïade put explorer l'étrange salle où elle se trouvait. Des miroirs de toutes sortes côtoyaient des clichées de sa vie. Elle pouvait ainsi se voir sous tout les angles. Nemesis ne se posait pas trop de questions sur sa présence dans cette étrange pièce, si elle était ici c'était pour une bonne raison. Se plaçant devant un miroir elle se mit à s'étudier. Elle était tout en finesse. La taille très fine et marquer, un petit bassin étroit, de longue jambe, un buste droit et un visage ovale. Tout ces traits étaient estompées, laissant place à une peau parfaitement lisse et souple d'un blanc laiteux. Un nez assez fin, un menton peu marqué et une petit bouche légèrement rosée, le tout rehaussé par deux yeux en amandes d'un bleu pale et clair, telle la couleur d'un lac un jour clair d'hiver. Son visage était encadrées par ses cheveux d'un bleu argenté tirant parfois sur le blanc, ce qui donnait une couleur presque irréelle . Se déplaçant lentement autour de la salle, Nemesis étudia les photos qui étaient accrochées et tapissaient littéralement la salle. Des photos ancienne et récente ce côtoyaient sans logique apparente. Elle regarda un brin amusées les photos de son enfance avec une petite nostalgie dans le coeur.

Le feu.
Element dévastateur et incontrôlable.
Nemesis le détestait, il était son ennemie.
Elle était l'eau, aussi calme et tranquille. Pouvant prendre toutes les formes, s'adaptant à tout les récipients. Le feu lui était destructeur, borné et égoïste.
Quand la salle s'embrassa, la naïade ne put que crier et se recroqueviller pour ce protéger des flammes. Mais celles-ci ne la touchèrent pas, laissant juste place à une porte. Comme pousser par une volonté inconnue, Nemesis se releva et entra dans cette nouvelle pièce.
Tout était noir, et la porte par laquelle elle était entrée se referma.
Seule dans l'obscurité.
Puis des voix, tantôt forte, tantôt faible se mirent à parler, lui contant sa vie, se qu'elle était.

" Tu n'est rien, jamais tu réagis ni n'intervient. Tu est passive, sans jamais agir. Tu ne possède aucune volonté, le temps passe et coule et toi tu ne fais que regarder. Jamais tu ne t'impose, on t'oublie, on t'ignore ! "

Nemesis voulut se boucher les oreilles, pourquoi ces voix devaient appuyer la ou sa faisait mal. Elle savait bien qu'elle était du genre effacé, timide et discret comme les poissons. On les trouves jolies, agréable puis on les oublies les laissant dans leurs bocal.
Mais la naïade était comme l'eau, quand les éléments extérieure se déchaînent, la tempête est proche.
Toutes ces voix qui l'oppressait, la blessaient, elle ne voulait plus les entendre, elles devaient disparaître. Mais rien n'y faisait, elle avait beau plaqué ces mains pour se boucher les oreilles, les voix l'atteignaient toujours. Alors elle se mit à hurler, de sa voix de sirène, un hurlement mortelle. Elle hurlait pour oublier et effacer. Mais on ne peut renier longtemps ce que l'on ai.