Karasu le mystique

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<< Debout...Debout...Debout...Debout >>

*C'était la tout ce qu'il entendait. Ces mots martelaient sa tête, martelaient son être du désir, d'une impulsion à se lever. Mais avant tout, il faudrait ouvrir les yeux. Procédé pénible, doit on dire, car il avait l'impression d'avoir des enclumes sur les yeux. Ses paupières lui pesaient, tellement lourdes et oppressantes, du désir de dormir, de s'évader au monde des rêve. Mais il ne fallait pas. Non il ne fallait surtout pas. Résistant contre la gravité et l'envie, il ouvrit les yeux....avec l'envie de les refermer. Du sang. C'est tout ce qu'il voyait. Non...pas du sang....juste du rouge. Rien de bien palpitant. Couché au milieu de quelque part, il observait le plafond. Un plafond vouté, composé de tonnes de fresques et d'arabesques, toute d'époque différente. Mais elles se mélangeaient toutes et il ne pouvait distinguer un dessin clair parmi celle ci. Puis, il lui vint une autre impulsion, celle de s'Asseoir. Il le fit donc. Et il découvrit la pièce. Devant lui, un miroir faisait du plancher au plafond, avec un cadre en or qui représentait diverse courbes. Le miroir était poli, plat, il brillait presque par sa présence. Puis, au mur, sur une distance régulière, de petits cadres carrés, avec un cadre tout semble en ébène. Il était trop loin pour voir les photos à l'intérieur. Il posa donc les mains sur le sol pour se relever. Il vit aussi que le plancher était beau, un tapis aussi rouge que du sang, et qui était très doux et moelleux au toucher. Les murs avaient l'air fait de la même substance. Enfin, il se releva. Il alla à la première photographie, a droite du miroir. Un bébé ange sur un nuage blanc comme neige, flottant dans un ciel bleu. Le ciel était étrangement dénué de nuage, sauf pour celui qui tenait le bébé. Il reconnu ses cheveux blonds, et ses yeux ambres, mais le reste ne lui disait rien. Il alla donc a la deuxième photographie. Le même bébé, cette fois dans deux grandes ailes, qui appartenaient à une femme. Cette femme avait les mêmes cheveux que le bébé, mais la ressemblance s'arrêtait la. Elle avait des yeux blancs, comme une aveugle, mais avait l'air de voir. Son vêtement consistait en un châle de soie presque transparent. C'était l'ensemble de la photographie. L'autre, la troisième, était plus complète. On pouvait voir un homme bien bâtît, musclé, avec une moustache et des cheveux blond. Il regardait un petit ange tout nu au loin qui volait de ses yeux ambré, le même ange blond. En arrière plan, on distingua le ciel, vide de tout nuage. Le reste des photographies étaient flou, ou carrément, vide. Comme si des parties de son enfance, comme si des parties de sa vie avaient disparues. Puis, il se regarda dans le miroir. Il vit plusieurs ressemblances avec les photos. Ses ailes avaient l'air du même type que celle du bébé. Il avait les mêmes yeux que l'homme, couleur whisky. Il avait les mêmes cheveux que l'homme, couleur blé. Il n'était pas aussi musclé, mais possédait une forte ossature. Il porta un pardessus rouge, et en dessous, il y avait un chandail en lin noir. Son pantalon était en toile, gris, et ses souliers....Des bottes, brune, tout ce qu'il y a de plus normal. A ses pieds, au pied du miroir, était une épée. Une longue épée, mais pas trop, juste assez pour être manipulé a une main. Il reconnue Drass' , son épée. Elle était indestructible, et ne s'émoussait jamais. Sinon, rien de bien magique. En se regardant dans le miroir, il se mit à paniquer. Que quelqu’un le connaisse autant, même plus que lui même. Passant une main par dessus l'épée et récitant des incantations, il tenta de l'enflammer. En vain. Il la déposa donc par terre, et se retourna. Il essaya une zone de flamme, en vain. Finalement, il lança la boule de feu la plus puissante qu'il n'ait jamais lancé, s'attendant à ce qu'elle ne marche pas, mais elle marche. Elle brula tout les cadres, et failli souffler l'ange dans le souffle de l'explosion. Mais ce n'était qu'illusion, les cadres étaient toujours la, le narguant de leurs souvenirs. Il était exténué, mais avait encore de la force. Il prit l'épée et frappa de toute ses forces contre le miroir, pour briser cette illusion, briser ce rêve, sortir de cet endroit. Juste avant de s'écrouler, il vit le miroir se tordre à mesure qu'il prenait les coups. Mais il ne se détruisit pas. Il vit des ombres dans le miroir, il vit son coté sombre, il vit un village en ruine, des personne tué inutilement. Puis, il s'écroula, ventre a terre.*

Sujet: Re: Karasu le mystique Ven 20 Nov 2009, 21:39

[Salutations à toi! Sois le bienvenue parmi nous!

J'ai quelques petites choses à te demander, à modifier, avant de pouvoir te valider. Tout d'abord, si tu pouvais mettre une majuscule à ton pseudo, ça serait bien, même si c'est un détail.

Ensuite, le debut de ton post (jusqu'au moment où tu te reveilles dans la salle rouge) me semble déplacé, dans le sens où c'est ton histoire ça, non? Donc il vaut mieux ne pas en parler ici, pour pouvoir le raconter dans la troisième salle. D'ailleurs si tu as besoin de plus d'explications sur le système, demande moi.

Et une dernière chose que je te demanderais de manière informelle: essaie de te relire. Je parle des fautes, biensur, mais le plus important c'est surtout certaines formulations, des phrases où tu t'embrouilles alors que je suis sûre qu'en te relisant, tu pourrais corriger ça. Mais ne te tracasse pas, je te demande pas que tout soit parfait hein, pour les fautes, on s'améliore avec le temps Wink

]

Sujet: Re: Karasu le mystique Ven 20 Nov 2009, 22:33

Paisible reflet, j'observais cet homme au centre de mon royaume. Tranquille et caché, je le regardais découvrir mon empire qui, pour un temps, lui était consacré. Il semblait dérangé par ce qu'on lui avait volé: son apparence. Il était peut-être offusqué, mais cela se voyait peu: on trouvait avant tout de l'inquiétude. Et puis enfin, il me dévisagea, moi qui l'attendait sagement dans le miroir. Je gardais un temps son visage, ses mimiques, ses expressions puis, avec un petit sourire, le reflet que j'étais se fit rebelle, décidant de garder la tête droite. Les yeux d'or que je lui avais empruntés commencèrent à changer, devenant mes prunelles d'émeraude et de turquoise. Ils étaient vifs, son visage sembla soudain percé par deux soleils aqueux. Sans attendre qu'il me regarde, je plaquais mes mains contre la surface insensible de la glace. Aussitôt, le feu fut partout. Les photographies s'embrasèrent, la chaleur montait, insoutenable et pourtant épargnant miraculeusement l'ange. Entre ma main et la paroi, une mystérieuse clé rouge commençait à fondre, magma de métal en fusion. L'objet rougeoyait comme une braise, un petit soleil qui se serait mis à couler entre mes doigts. Les miroirs commençaient à se gondoler, changeant de teintes comme des tâches d'essence sous le brasier. Je souriais au jeune homme avec provocation et beinveillance, puis je m'embrassais soudain, sans un bruit, mon miroir en cendre et bris de verre, dévoilant un passage menant à une noirceur froide.

Karasu le mystique Clrouge2ch7

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Couché par terre, il ne vit pas le feu qui brulait tout autour de lui. Il ne se rendit compte des dommages que lorsqu’il se releva. Tout n'était que cendre. Mais pourtant, il était encore dans une pièce. Dans sa main, une clef rouge. Rouge, ce n'était que la couleur. La clef était très spéciale, on pouvait voir deux ailes graver sur le manche, comme si la clef avait été fabriquée pour lui. Le manche....en fait, il n'Y avait pas de manche principale. Mais il y avait quelque chose d'invisible à sa place. Car il ne pouvait passer sa main dans le lieu où la tige devait être. La sensation de cette clef était dure, il sentait que le poids du monde reposait dans cette clef, et du fait, elle était très lourde. Elle était par contre douce au toucher. Puis, au lieu du miroir, était une porte. Un grand panneau de bois dénudé de toute décoration et de tout truc non nécessaire. Il inséra la clef dans ce qui devait être la serrure, et pénétra dans l'autre pièce. La porte claqua derrière lui, et il se retrouva dans le noir total.

<<Coupable!>>

<<Assassin!>>

<<C'est de ta faute>>

<<Tout aurai été mieux si tu n’avais pas été la>>

*Les voix résonnaient dans sa tête, l'assaillant de toute part de toutes sortes d'accusation dont il n'avait aucun souvenir. Il était un ange neutre, il ne prônait pas la vie mais ne la détestait pas. Il n'aidait les gens que si ca lui tentai. Cela avait souvent causé du tort, mais beaucoup plus de bien. Il ne comprenait pas pourquoi les voies l’attaquèrent. Il se senti pigosser, picorer, labourer, mais aucune marque sur son corps ne le prouvait. Il décida alors de prendre du recul. Il s'assied dans la pièce et ferma les yeux, pour mieux penser, pour mieux s'entendre, pour mieux savoir quoi faire. Fin stratège, cela lui arrivai souvent de s'arrêter pour penser. Il savait que les armes étaient inutiles. Et aucune source de lumière à porter, ca c'est certain. Il se leva donc, et marcha. Il marcha, marcha, marcha, sans s'arrêter, en ligne droite. Les voie continuai*

<<Si tu avais…>>>

<<Et pourquoi pas....>>

<<Mais pourtant...>>

*De l'indécision. Une autre chose qui avait causé la mort de tant de gens. Il ne savait pas décidé parfois, sentant le poids moral et le regard des gens sur ses épaules. Comme maintenant. Il sentait le regard froid des mort dans son dos le regardé avec dégout. Il sentait une mauvaise présence dans cette pièce*

<<Mais allez vous me lâchez à la fin? Je n'ai aucun souvenir au delà de 50 ans! Et durant ces 50 années je n'ai rien fait de mal. J'ai fait mon possible pour aider les gens que je croyais dans le besoin et punir les méchant...>>

<<VOILA! C'est cela. Tu CROYAIS, faire le bien. Qu'est-ce qui te dit que tu n'A pas fait le mal? Qu'est-ce qui te dit que tu n’as pas détruits au lieu de créé, tué au lieu de sauver?>>

<<La confiance. La certitude. Je suis sur que j'ai fait le bien, alors, allez vous en!!>>

*Et il se mit à courir. Il perdit l'haleine, il essaya de voler mais ses ailes semblaient lester de plomb. Il était perdu dans la noirceur, il avait perdu la lumière qu'il croyait poursuivre depuis tant d'année. Il ne savait plus quoi faire*

Sujet: Re: Karasu le mystique Dim 22 Nov 2009, 01:31

Nous les détestons avides et orgueilleux. Nous les aimons faibles et suppliants, pleurant à genoux pour un peu de silence. Et nous aimons encore plus répondre à leurs suppliques par de nouveaux cris, de nouvelles accusations. Ces êtres sont tous si répugnants, si malpropres, si fautifs! Et celui ci est pire que tous. A peine est il arrivé dans notre antre que nous nous jetons sur lui, nos voix plus acérées que des poignards. J'aimerais... voir du sang dans ses oreilles, voir ses pêchés se dissoudre dans ce liquide douloureux. Mais rien de tel ne se produit. Je deviens tous les cris de haine et de tristesse qu'il a pu engendrer. Je suis le souffle de la tempête qu'il a semée.
Mais ses réponses nous surprennent. La plupart des accusés restent silencieux, souffrant de nos mots tranchants, acculés, au pied du mur. Mais lui, il tente de se défendre.
Nous n'avons pas l'habitude de ce genre de comportement. Pris au dépourvu, nous nous taisons. Notre but n'est pas de leur faire expier leurs fautes, simplement qu'il accepte la vérité de ce qu'ils sont. Nous sommes frustrés que ça ne dure pas plus longtemps, nous avons faim, nos gorges voudraient crier encore. Mais nous n'avons pas le choix. Je feule et mes lèvres, invisibles dans le noir, semblent vouloir susurrer une dernière menace près de l'oreille de cet ange. Elles mordent. Mais il n'y a que le silence, et puis un bruit de clé chutant sur le sol. Un carré de lumière y apparait, c'est une trappe ouverte donnant sur une dernière salle.

Karasu le mystique Clnoireyv6

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* Il les sentait se battre pour lui. Se battre pour son esprit, ses pensées, son être. Et lui, résistait, répondait. Tout en courant. Tâche ardu, doit-t-on dire. Puis il trébucha. Sur quoi? Il se pencha pour ramasser et analyser l'objet en question. Une autre clef. Celle ci était beaucoup plus légère que l'autre, comme si le simple fait d'avoir passé dans cette pièce aurait allégé son esprit. Quand il tint la clef, les voix se tenaient loin, et ne l'attaquaient plus. Elle était toute blanche, et toute simple. Le manche était rond avec une épée au milieu, comme pour signifier qu'il faut se battre pour survivre. Le manche en tant que sois était percé de minuscule trou, tous plus différent les un que les autres. En ovale, en rond, en carré, en hexagone....plein de forme différente. Au toucher, elle était...Rugueuse? Avec un peu de douceur sur les coins. Et devant lui s'ouvrait un rayon de lumière. Enfin, c'est ce qu'il pensait. En regardant de plus près, il vit une trappe dans le plancher. Soucieux de s'échapper de ces êtres maléfiques, il ouvrit la trappe et se laissa tomber. Tomber. Le mot est faible. Il tenta de s'envoler mais en vain. Il eu l'impression qu'il allait mourir, seul. Puis, tout cessa. La chute, la panique. Il ne restait plus qu'un sentiment de détente absolue qui parcourrai son être des pieds a la tête. Il atterrit sans heurt dans une pièce illuminé. On aurait dit l'extérieur car il y avait une source de lumière chaude, comme un soleil, qui le frappai de coté. Le "ciel", ou ce qui lui ressemblai, était bleu et vide de tout nuage. A ses pieds, le sol semblai mou mais ferme en même temps. Puis, un léger bruit d'écoulement lui parvint, et de l'eau commença à remplir la pièce. Car il était encore enfermé, il le savait. Il voyait l'eau entré, mais pas sortir. Elle aussi, était emprisonnée comme lui. Étrangement, il savait que c'était de l'eau, mais maintenant qu'elle le touchai, il n'en était pas si sure. Certes, elle était "mouillé", mais elle n'était ni chaude ni froide. Enfin, elle rempli la pièce jusqu'à ses genoux. Il tenta d'en boire, mais tel son destin dans ces étranges pièces, l'eau lui échappa et coula dans ses mains. Il patienta, ouvrit les ailes pour ne pas qu’elles touchent l'eau, et regarda au loin. Au loin....au loin il y avait....mais oui! Il y avait quelque chose, comme de la lumière...De la lumière, dans la lumière? Étrange....Il s'y dirigea. Au point de la lumière, il vit le premier cadre dans la pièce rouge, le petit bébé ange sur le nuage. Puis un autre cercle de lumière apparu, et encore un autre. Ces trois cercles représentaient les trois cadres dans la pièce rouge. Puis, d'autre cercle, de plus en plus nombreux, apparurent. Il y regarda, espérant trouver la raison de sa venue, mais tout était flou. Tel son passé. Il ne saurait jamais ce qui était arrivé avant 50 ans. Plusieurs cercles plus loin, il se vit tomber. Mais d'ou, il ne le savait pas. Il tombait, inconscient, et atterrît lourdement dans une rivière. Un autre cercle plus loin lui montra une autre scène: un homme habillé comme un samurai ramassai un ange sur le bord d'une rivière. Cet homme était vieux, du moins d'apparence. Ses cheveux, blanc comme neige, était long et était nouer dans son dos avec un petit ruban. Son visage était doux, mais ses traits étaient frapper de rides et de marques de vieillesse. Ses yeux, bleu comme un glacier et l'océan profond, regardai l'ange avec curiosité. Sa fine bouche esquissa un sourire. Son corps, pourtant costaud a son âge, se pencha et ramassa l'ange. Il le ramassa avec une main grosse comme une souche, et ses bras, musclé comme un tronc d'arbre, n'eurent aucune difficulté à soulever le léger poids de l'être ailé. En guise d'armure, rien pour la tête, et une armure de samouraï pour le corps. Même chose pour les jambes, et les pieds. Son armure était complètement rouge avec des plaques noires. A ses coté pendait un katana qui luisait en bleu. Un autre cercle plus loin, on pouvait voir une autre scène. Karasu, couché sur le ventre. Plus loin, l'homme lui préparai un bol de soupe. Un autre cercle plus loin, on pouvait voir une autre scène. Dans la petite cabane en bois rond, Karasu était assied sur son lit et parlait avec l'homme*

<<Qui...Qui êtes-vous? Qui suis-je? Pourquoi m'avoir aidé?>>

<<Tant de question....Je me posai la même question. Qui es-tu? Je t'ai ramassé pour cette réponse. Et aussi parce que j'ai détecté un grand potentiel en toi. Jeune homme, tu porteras dorénavant le nom de Karasu, en langue ancienne, cela signifie "Corbeau blanc". Et si tu accepte, je t'apprendrai les rudiments de l'art élémentaire>>

*Les cercles de lumière suivant étaient des images de son entrainement. Apprendre à maitriser le feu et créé un brasier haut comme une auberge d'une dizaine d'étage, et d'ampleur tout aussi surprenante. Apprendre à maitriser le vent et créé une bourrasque qui pourrait déplacer un troupeau de vache. Apprendre à maitriser l'eau et pouvoir change le sens d'une chute large comme 3 églises. Apprendre à maitriser la terre et créé tout et n'importe quoi a partir du sol. C'était les diverses étape de son entrainements.Certes, son maître lui avait appris à maitriser les quatre éléments. Mais ces images, c'était son maitre qui faisait ces sorts. C'était son maitre qui avait une aussi grande maitrise. Lui, il maitrisa la terre presque parfaitement, mais le reste, sa allait mal. En fait, mal était un mot faible. Il n'arrivait pas du tout a les maitriser. Alors il décida de se concentrer sur la terre. Il ne la maitrisai pas parfaitement, mais quand même, il arrivait a la maitriser quand même asser bien. Puis, l'autre image lui déchira le cœur. On pouvait voir le corps de son maitre dans un cercueil. On pouvait voir Karasu, ruisselant de sueur, enterré son maitre, les larmes au joues. Puis, la dernière image représentait l'ange qui prenait ses vêtements et parait explorer le monde. Il s'en rappelai maintenant. Il parcourait le monde pour honorer la mémoire de son maitre, pour découvrir ce que le monde cachait....Puis, les cercles disparurent, et il put enfin prendre un peu d'eau. Après avoir bu, il attendit.*

Sujet: Re: Karasu le mystique Lun 23 Nov 2009, 21:04

C'était toujours un déchirement d'infliger cela aux voyageurs. Je voyais cet homme s'écrouler sous le poids du passé et pourtant je continuais imperturbablement à propulser sur l'onde les fragments de son cœur, de ses entrailles. En cela était ma seule finalité, je n'existais que dans ce but, je ne me réalisais que lorsque j'égrenais le chapelet de l'histoire, le reste du temps je n'étais qu'une idée abstraite et avortée. Mais en vérité, j'aurai eu le choix, j'aurai pu tout arrêter, mais l'ange n'aurait jamais pu quitter l'endroit et il serait resté prisonnier de cette salle. Il fallait donc toujours que je choisisse entre le meurtre et l'assassinat, en espérant faire ce qu'il y avait de mieux pour tous ces passants. J'observais avec eux leurs histoires, leurs souvenirs, discrètement penché au dessus de leurs têtes, j'espérais qu'aussi insaisissable qu'il soit, mon souffle puisse leur apporter une once de réconfort. Oui, même à cet être là.
J'avais vu tellement de passés que finalement ces moments de vies n'arrivaient plus à m'atteindre. Il n'y avait que la tristesse et la joie présentes, enfermées dans cette pièce, qui m'émouvaient encore.
La petite clé lumineuse, apparu dans un souffle, fila comme un carreau d'arbalète, s'extirpant des flots comme une improbable figure de proue. Elle barra l'air d'un soupir et se ficha dans la poitrine du malheureux. Déchirant la chair, je pu m'extirper enfin de cette cage, libéré par toutes ces épreuves. Un homme ne devrait jamais voir son cœur à nu. C'est pour cela qu'aucun ne se souvient de cette partie du Rêve.
Lourd cœur de métal, je flotte un instant puis je m'abats sur le sol, disparaissant dans l'ouverture que je dessine. L'eau s'enfuit dans le trou noir, il aspire tout, le jeune homme est entrainé, comme tiré par les chevilles, les poignets. Maintenant qu'il a réussit, il peut tout oublier.

Karasu le mystique Clblancheyq8

[Voilà, ton entrée est terminée! Tu peux désormais commencer le vrai rp.
J'espère que tu te plairas parmi nous!]