A quoi bon? [Köinzell]

Les grains de sable glissaient entre les doigts de pied de Kaplen. C'était agréable. Le sable chauffé par le soleil le réchauffait, il se tourna en direction de l'océan et regarda son bateau qui disparaissait au loin, avec son équipage. Il avait besoin de faire une pause, de continuer ses recherches... Et ils n'avaient pas à être avec lui. Combien de fois avaient-ils fait cela? Il haussa les épaules et s'ébroua. L'eau était froide, et il avait du nager depuis le récif, n'ayant pu trouver de passe suffisamment grande pour le bateau.

"Bande d'enfoirés... Ils ont préféré que je nage au milieu des requins plutôt que de prendre le temps de chercher la passe, tout ça parce que je sais nager et pas eux..."

Le soleil tapait fort dans le ciel, mais il avait du mal à se réchauffer. Il tourna finalement le dos à l'océan pour continuer son chemin. Une pointe de mélancolie au fond du coeur, comme à chaque fois qu'il quittait la mer pour retrouver la terre. Les plages étaient le seul endroit où il se sentait bien sur terre, il y avait l'odeur, les bruits de la mer ainsi que le doux balancement des vagues.

Cela faisait un moment qu'il longeait la côte lorsqu'il aperçut une silhouette au loin. Fine, pas très grande, ce devait être un enfant. Mais il ne voyait pas très loin. Par curiosité il continua en direction de l'inconnu. Ils étaient seuls sur cette immense étendue blanche qui brillait au soleil. Les nombreux cristaux de quartz reflétaient la lumière naturelle et rendait l'endroit scintillant comme une pierre précieuse.

Kaplen n'avait rencontré que très peu d'elfes, il en gardait des souvenirs assez flous, des personnages étonnants, avec un système de pensée à l'opposé du sien... Mais il se souvenait de leurs caractéristiques physiques, et celui ci ne manquait pas à l'appel. Les oreilles. C'est tout ce dont le jeune homme se souvenait avec précision. De grandes oreilles effilées qui traversaient leur longue chevelure.

L'enfant qui se trouvait devant lui était un elfe. Kaplen ne savait s'il était bon de le déranger ou non. Un compagnon de voyage ne l'aurait pas dérangé, et découvrir une autre culture lui était toujours agréable. Il s'éclairci la voix, avant de se lancer.
-Bonjour, excusez moi...

Invité

J'étais revenu...
Je ne sais pas comment mais j'étais revenu à la vie, seul. La mer scintillait sous le soleil et le sable était chaud sous mes mains. Le soleil m'éclairais, lui qui avait pris mes forces au moment fatidique... Je ne pouvais lui en vouloir mais un goût amer restait dans ma bouche quand je le regardais. J'étais réapparu dans la forêt à la lisière de cette plage et avais préféré me rendre prés de l'eau. Voila deux jours que je me tenais ici le regard perdu, les pensées vacantes. Je serais surement rester comme cela si un homme ne m'avait pas interpellé.
-Bonjour, excusez moi...
Je n'avais pas envi de répondre, je préférais rester dans mes pensées, ressassant inlassablement la scène de mon erreur. Quel idiot ! J'avais foncé tête baissée... Mais l'homme avait tellement l'air inquiet que je lui répondais de la manière la plus gentille possible.
-Oui ?
Il eut une lueur d'étonnement dans ces yeux, j'avais oublier que ma voix n'avait pas changée contrairement à mon corps, l'homme me jetait un regard interrogateur, contemplant mes yeux comme si c'était deux braises rougeoyantes prêtes à lui sauter dessus. Retournant mon regard vers la mer je la contemplais une dernière fois avant de me relever lentement. Debout je ne l'atteignais qu'à l'épaule, il avait une tenue de marin et un tatouage qui me semblait traduire son activité de navigateur. Sa cicatrice longue et sinueuse qui barré son visage ne rajoutait que de la conviction à son expression. Il me regardait comme pour m'évaluer et savoir dans quelle catégorie me mettre, ami ou ennemi. Je ne pouvais l'en blâmer, les elfes sont tous étranges et je devais faire partie des plus bizarres. Il semblait quelque peu perdu, peut être n'était-il jamais venu sur l'île de Rosyel, aussi attendais-je sa réponse.

-Oui?
L'inconnu tourna la tête dans sa direction. C'était bien un elfe. Kaplen eut un hoquet de surprise en voyant ses yeux et entendant sa voix. Ce n'était pas un enfant, les enfants n'avaient pas ce regard. Même s'il ne lui arrivait qu'à l'épaule, il sentait que le jeune homme avait beaucoup vécu... Une cicatrice lui barrait le visage, comme lui...

Le vent se leva et une légère brise passa entre eux faisant voler les longues tresses du jeune elfe. Kaplen rabattit ses cheveux derrière ses oreilles et rabaissa ses manches qui étaient enfin sèches.

Il ne savait que dire. Au moins l'inconnu n'était pas agressif. Il semblait simplement l'observer, observer la mer.... Kaplen sourit. La scène était presque parfaite, la plage, les cris des oiseaux et le bruit des vagues, le vent, et un elfe face à lui. Il avait de la chance, et à en croire la flamme qui brulait dans ses yeux, son interlocuteur n'était pas dénué d'intérêt.

Finalement il se lança, voyant que l'autre était tout aussi indécis que lui, cela ne lui ressemblait pas, mais la curiosité l'emportait sur tout le reste:
-Je viens d'arriver ici... Et... Je vous ai vu, la, sur la plage, je me disais... Enfin, j'ai peut être tort, mais... Je me disais que , peut être, vous étiez seul vous aussi, et, que...
Toujours aussi doué pour faire la conversation, pensa t-il. Il soupira, le jeune homme semblait intrigué, il avait l'air vif d'esprit, il saurait lui répondre sans problème, il le savait...

Invité

-Cela fait longtemps que je n'ai plus vu cette patrie...
Je répondais avec sincérité, j'avais remarquer depuis bien peu de temps que plus d'un an c'était passé depuis ma "mort", les vagues de la mer, le vent dans mes cheveux et le scintillement du soleil me l'avaient révélé. Plus d'un an... Plus d'un an que Malden et les autres avaient réalisés leur forfait et que personne ne les avait punis...
L'homme semblait dérouté, cherchant à me demander quelque chose, je n'avais côtoyé que bien peu d'hommes mais celui-ci me semblait honnête et pure, et non pas corrompu par des années à voler, arnaquer et tuer des gens.
-Veut-tu voyager avec moi ?
Je n'aime pas tourner autour du pot et je préfère être franc, cet homme voulait surement un compagnon de voyage pour parcourir cette contrée surement inconnu pour lui. Même si elle pouvait avoir légèrement changée je pensais être capable de tracer mon chemin et de voyager avec lui jusqu'à sa destination.
Me tournant vers la forêt proche je la contemplais, les arbres étaient feuillus et d'un vert magnifique, nous étions en plein milieu du printemps et les fleurs revenaient de leur voyage, je repensais à mon but et sans lui laisser le temps de répondre je rajoutais:
-Se ne sera pas un voyage de plaisir, j'ai quelque chose à accomplir... Sais-tu te battre ?

Lillandrile regardait devant elle, elle avait enfin atteint la mer. Depuis le temps qu’elle était partit pour étudier, elle lui avait manqué. Elle riva son regard bleu azur vers cet océan bleu clair. On lui avait toujours dit que ses parents avaient du la faire devant la mer car elle avait le même bleu toutes les deux. Etait-ce pour ca qu’elle se sentait si bien près de cette eau ? Elle se le demandait. Cependant si elle était revenu, ce n’était pas vraiment pour s’amuser, elle avait des informations a récolté et elle les obtiendrait cette fois ci.

Elle ne laisserait plus sa phobie prendre le dessus sur elle. La dernière fois elle s’était enfui avant de rencontrer ce gars, mais là plus que décidé à aller de l’avant, elle voulait absolument retrouver ses parents. Elle se demandait en son fort intérieur si elle les retrouverait un jour peut être que les elfes auront changé cette façon stupide de voir les choses et les autre peuples comme des sous fifre. Enfin autant se dire que cela arriverait quand les poules auraient des dents.

Elle s’avança un peu plus vers la mer, les odeurs revenaient en premier. Une odeur saline qui se déposait dans sa bouche, l’odeur de l’écume, la rage de la mer qui jamais ne se taisait. Puis vinrent les sons. Elle se rendit compte qu’elle n’était pas seule sur cette plage, en aucun cas elle ne voulait déranger. Pourtant elle s’avança un peu plus pour voir ce qu’il sa passait.

Un spectacle, voilà ce à quoi elle pensait. Un homme et un elfe au milieu de la plage et qui semblait aussi tendu l’un que l’autre. Lillandrile esquissa un sourire. Bien que cela ne soit pas réellement amusant, elle n’avait pu s’en empêcher. Il y avait trop longtemps qu’elle voyageait seule surement. Peut être avait-il besoin d’aide. Non a deux cela suffirait certainement il n’avait pas l’air gauche. Elle regarda à droite et à gauche puis s’assit face à la mer les jambes relevées.

Elle posa ses épées de chaque côté d’elle puis retira l’arc de son dos et enfin posa sa sacoche d’alchimiste qui ne la quittait pas. Oui elle était pacifiste, mais pas totalement. Elle s’avait très bien se battre en cas de besoin et elle était plutôt douée au corps à corps. Aussi avait-elle opté pour deux épées courtes dans chaque main de quoi les laisser toujours occupées. Un petit vent marin lui apporta les nouvelles odeurs, ses cheveux se soulevèrent, ses mèches blanches lui rappelaient l’écume. Les cheveux aux vents, elle regarda de nouveau les hommes, mais cette fois ci elle rencontra autre chose. Un regard rouge, deux pupilles rouge sang.

Le physique de cet elfe n’était pas ordinaire et malgré sa taille, ses yeux reflétaient la douleur, la vengeance. Il avait quelque chose à faire ici, elle en était sur. Elle essaya de se détacher de se regard mais ne le pouvait pas, comme hypnotisée. Peut-être allait-elle pouvoir leur être utile finalement.

Invité

Quelqu'un approche... Étrange comme une plage qui me semblait désertique peu amené une foule de gens, ou plutôt ce que je considère comme une foule de gens c'est-à-dire en fait deux personnes.
C'est une jeune elfe, qui doit avoir mon âge, ses cheveux flottent dans le vent laissant une longue trainée dans les airs. Elle a posé ses armes et son attirail, et quel attirail ! Elle possède deux épées courtes, surement pour leur gain de vitesse au détriment de la pénétration ou le tranchant, un arc et une sacoche qui doit être pleine d'ustensiles.
L'entendant approchée je rive mon regard sur ses yeux et examine son esprit. Hypnotisée elle me livre son caractère et des brides de son passé. N'ayant pas assez de forces pour aller jusqu'au bout de mes investigations et ne cherchant pas à la blesser davantage je rompt le contact et la regarde vaciller. Ce pouvoir est un autre de mes dons, il me sert à analyser l'esprit d'une personne, je ne me risquerais jamais à le faire contre un démon, l'esprit est leur domaine et je risquerais trop à leur livrer le mien, car c'est à double tranchant, cette elfe à du percevoir un peu de ma personnalité, j'ai senti sa force d'esprit essayé de résister à la mienne.
Sachant qu'elle n'avais aucunes intentions malveillantes je la laissais approcher et me retourner vers elle une fois qu'elle eut parcouru la distance.
-Que vient tu faire ici ?
Comme le marin elle me regarde avec des yeux agrandis de terreur au son de ma voix; elle ne comprend pas tout mais elle a saisi l'essentiel. Elle continu de contempler mes yeux, ne parvenant pas à détacher son regard de ces deux lacs de vengeance et de haine.
Ignorant son analyse de mon corps je regarde le ciel et y voit un oiseau voler en cercles concentriques tout autour de nous. Quelqu'un nous espionne et ne tardera pas à se faire connaitre.
D'autres éléments me parviennent, j'entends des sons de piétinement comme des chevaux qui galopent et un elfe dire: "Ils sont là-bas", surement le propriétaire de l'oiseau.
Je ne sais pas qui est pourchassé mais ces cavaliers ne vont certainement pas tarder, au vu des sons que j'entends les chevaux vont vite et nous avons quelques minutes à peine avant leur arrivée.
Heureusement la plage offre une zone parfaite pour un duel, mais contre dix cavaliers je ne donne pas cher de notre peau.
-Dix soldats, surement des mercenaires, approchent, ils ont des montures.
L'elfe et le marin me regardent ébahis et cherche à comprendre comment je peut le savoir.
Me tournant vers l'elfe je rajoutais:
-Tu as un arc, tu peut les ralentir et même tuer certaines de leur monture, ne gaspille pas tes flèches en visant les cavaliers.
Gardant mon regard vrillé sur elle j'attends sa réaction.

Kaplen acquiesce en silence. Il avait visé juste. Le jeune homme est loin d'être bête, et se révèle plus apte que lui à entamer une discussion.
-Ce ne sera pas un voyage de plaisir, j'ai quelque chose à accomplir... Sais-tu te battre ?

Kaplen eut un petit sourire, cela faisait presque deux ans qu'il avait reçu sa cicatrice, et il n'avait cessé depuis lors, de rechercher la perfection, l'inaccessibilité. Il voulait devenir intouchable, que plus personne ne puisse entailler son corps ou y dessiner les propres marques de sa vie sans son autorisation, il voulait choisir son destin, et ne plus être celui que les autres lui avaient écrit.

Il dégaina un poignard qu'il gardait à sa ceinture en souriant.
-J'ai sa grande sœur sur moi, mais je n'ai pas trop envi de la sortir... Elle n'aime pas beaucoup l'iode...
En effet la lame de son poignard était toute rongée par les intempéries, mais s'il n'avait pas la précision de son épée, il restait encore d'une redoutable efficacité.

Soudain le jeune elfe face à lui se raidi. Kaplen avait entendu des pas. Il connaissait par coeur les crissements que faisaient des pieds sur le sable, le léger roulement des grains sous chaque pas, les traces qu'ils formaient...

-Que viens tu faire ici ?

Kaplen tourna la tête et eut un nouveau hoquet de surprise. Un deuxième elfe! Lui qui rêvait d'avoir une vraie conversation avec l'un des membres de cette race, voila qu'il était servi. Une jeune fille, qui les regardait, tranquille. Seule la voix de l'inconnu dérangeait le bruit du ressac marin. Elle semblait sortir tout droit d'un lieu sombre et inconnu, d'un lieu que Kaplen ne connaissait pas, loin de l'océan et de ses reflets obsidienne.

Le jeune homme attendait lui aussi, il savait que son interlocuteur allait perturber la jeune elfe, et qu'elle ne ferait pas attention à lui. Il soupira. De nombreux oiseaux volaient dans le ciel, poussant des cris avec vigueur et volonté. Des cris de faim, mais aussi de ralliement. Goélands, mouettes, Kaplen connaissait le cri de chaque espèce présente sur cette plage, mais un cri lui faisait défaut. Cela ne le perturba pas, il était sur les terres après tout, il y avait des oiseaux qui ne s'aventuraient pas en haute mer, et qu'il ne connaissait pas.

-Dix soldats, surement des mercenaires, approchent, ils ont des montures.
Comment.....
-Tu as un arc, tu peut les ralentir et même tuer certaines de leur monture, ne gaspille pas tes flèches en visant les cavaliers.
Il était sérieux... Kaplen eut à peine le temps de se tourner en direction de la nouvelle venue qu'il entendit des bruits de sabot sur la plage... Et ces abrutits qui n'avait pas voulu chercher la passe... Ils seraient dans de beaux draps s'il mourrait ici, sur cette plage. Mourir à terre, même dans ses cauchemars les plus profond, il n'avait imaginé cela.

-JAMAIS! Hurla-t'il en dégainant son épée, assez courte pour qu'il puisse la garder sous sa veste sans qu'elle ne soit visible.
Les cavaliers approchaient, et ses deux nouveaux compagnons semblaient aussi à l'aise que lui dans les combats, ils s'étaient préparé. Maintenant, il attendait le choc de l'affrontement. Son sang traversait ses veines avec vigueur et son coeur battait jusqu'à ses tempes. Tous ses muscles étaient tendus dans un seul objectif, vers un unique but. Même s'ils étaient dix, ils ne survivraient pas, Kaplen en avait la certitude.

Lillandrile le regardait avec intensité, elle avait bien sentit qu’il cherchait à atteindre son esprit, et même si elle ne voulait pas tout lui montrer, elle lui laissa voir l’essentiel. Non elle ne cherchait pas à les tuer, elle venait ici chaque fois qu’elle revenait vers les elfes. Elle avait bien vu le jeune homme juste à côté, pourtant elle s’en désintéressait pour le moment ne voyant que l’elfe. Qui était-il et que venait-il faire ici. Sa voix était forte et clair, pas celle d’un jeune homme dont il avait le physique. Elle avait eu raison tout à l’heure ce n’était pas un elfe ordinaire.

Elle sortit de sa réflexion lorsqu’elle entendit le galop des chevaux. Son ouïe et sa vue était passé de très acceptable à extrêmement sensible. Faculté elfique s’était-elle dite quand elle l’avait découvert. Elle entendit ensuite les paroles du jeune elfe :

-Dix soldats, surement des mercenaires, approchent, ils ont des montures.

Oui, tout comme elle, il les avait entendu cependant elle n’arrivait pas à déterminer leur nombres elle aurait dit une quinzaine, mais elle se fierait a son collègue elfe.

-Tu as un arc, tu peux les ralentir et même tuer certaines de leur monture, ne gaspille pas tes flèches en visant les cavaliers.

Oui elle le pouvait, elle se demandait ce qu’il se passerait lorsqu’elle l’aurait fait. Elle ne voulait pas le faire, elle s’était juré d’éviter les batailles comme la peste, car c’était ce qui avait tué ses parents adoptifs. Mais la, elle n’avait pas l’air d’avoir le choix. Elle entendit ensuite le jeune homme à côté d’elle :

-JAMAIS!

Humm il se passait des choses dans le coin. Malgré son manque d’entrain évident, elle sa posta devant les deux jeunes hommes puis posa sa main sur l’épaule de l’humain et lui dit :

-Pas maintenant, si tous se passe bien aucun d’eux n’arrivera à nous.

Elle connaissait sa faculté de rapidité, tous les elfes l’avaient de toute façon elle était capable de décocher au moins 10 flèches en une minutes. De plus, avec son acuité visuelle, aucun détail ne lui échappait. Elle les voyait déjà d’ici ces cavaliers. A qui en voulait-il pour avoir autant de haine. Cela lui rappelait un regard, celui du jeune elfe. Aussitôt, elle encocha une flèche et visa le premier cavalier avant de décocher elle s’adressa à l’elfe sans le regarder :

-Je ne tirerais pas sur les chevaux, il n’y en a pas besoin leur armures comporte une faille fatal que je peux voir d’ici. De plus ces chevaux pourraient être utiles plus tard et je refuse de les blesser à cause de leur appartenance à des mercenaires.

Son empathie avec les animaux et la nature la ferait souffrir le martyre si jamais elle touchait les chevaux. Lorsqu’elle eu fini sa phrase, elle décocha sa flèche qui alla se ficher dans le cou du premier cavalier. Le reste de la bataille fut somme toute pareil. Elle encocha et décocha rapidement ses flèches si bien qu’à la fin il ne restait plus qu’un seul cavalier qui regardait autour de lui bêtement, oui il était le seul.

Elle n’aimait pas se battre, mais elle ne faisait généralement pas de quartier quand elle se battait, mais là il avait besoin de réponse aussi tira t’elle cette fois ci deux flèches l’une derrière l’autre. La première vit se ficher dans le bras du mercenaire et la seconde passa au raz de l’oreille du cheval qui se cabra et fit tomber son cavalier. En tombant, Lillandrile entendit un grand cris, évidement cette idiot s’était fait rentrer la flèches bien plus profondément dans le bras. En état de choc, il ne se relèverait pas pour le moment. Sans un regard vers les deux autres, elle marcha vers le blessé.

Les chevaux s’était mis à brouter l’herbe à côté dés que leur cavalier était tombé, elle passa une main sur leur encolure pour les calmé, elle était sur qu’il resterait la désormais. Alors elle s’avança plus lentement vers le cavalier qui essayait tant bien que mal de se mettre debout. Peine perdu, il avait trop mal. Lillandrile posa sa main sur l’épaule du survivant puis regarda les deux hommes qui l’avait suivit et leur dit :

-A vous de l’interroger à présent.

Toujours calme, voilà comment on lui avait appris à se battre. D’après les ce qu’elle avait pu ressentir chez l’elfe, ce ne serait pas la seule bataille qu’il y aurait. De toute façon elle serait toujours aussi calme. S’énerver c’était bon pour se prendre une belle défaite dans la tête. Elle attendit que l’un es deux pose des questions.

Invité

J'en restais ébahi.
Cette jeune elfe venait de tuer neuf soldats uniquement avec ses flèches, je ne pensais pas qu'elle était si douée. Elle a surement suivi un entrainement rigoureux ou alors elle a un talent inné pour le combat.
Je n'avais pas eut besoin de me battre et donc j'avais conservé toute mon énergie. Le soleil était encore haut dans le ciel et le vent soufflait doucement sur la plage.
J'avançais vers le mercenaire. Détaillant ses vêtements je ne vis aucuns signes distinctifs. Arrachant son casque je regarde son visage et reste interloqué. Lui ?!
-Qui t'a enrôlé ?
J'essaye vainement de pénétrer son esprit mais il esquive mon regard et évite de me regarder.
-Je... Je ne parlerais jamais !
Il n'a pas changé... Toujours aussi fidèle et respectant les ordres à la lettre. Je ne lui arracherais rien. Une seule personne a put l'envoyer me chercher, une personne qui sait que je ne suis pas mort...
Je... Je ne dois pas être faible.
-Sais tu qui je suis ?
Il ne m'avait toujours pas regardé franchement; mon interjection le laissa pensif et il commença à me détailler. Partant du bas il contemplais ma tenue, retardant le moment où il devrait voir mon visage.
Le vent soufflait, faisant voler mes tresses dans les airs, il regarda mon visage d'un air ahuri, balbutiant des inepties et essayant de comprendre.
-C'est... C'est impossible ! Vous êtes mort ! Mort ! Vous ne pouvez pas être...
Dégainant mon épée plus vite que le vent je lui tranche la gorge et observe son cadavre se vider de son sang.
-Pourquoi l'avoir tué ? Nous aurions put l'interroger plus longtemps .
-J'ai déjà ce que je voulais savoir, il ne servait à rien de prolonger son supplice... C'était un bon soldat... Je suis désolé Ahnet...
Une larme brilla sur ma joue, heureusement aucun de mes deux compagnons ne la vit, tout du moins me semblait-il et le vent la fit rapidement disparaitre. Marchant vers le cheval de Ahnet je l'enfourchais et regardais l'elfe et l'homme faire de même.
C'était de bons chevaux et elle avait eut raison de les épargner. Celui d'Ahnet avait une robe noire et la queue blanche. Ahnet... Nous avons vécut tellement de batailles ensemble, tu te rappelle celle de Maldran Rad ? J'espère que tu seras en paix maintenant où que tu sois... Pourquoi étais tu sous sa tutelle ?!
Je lui ferais payer Ahnet, je lui ferais payer tout ses forfaits !
Me retournant sur ma selle je lançais:
-Mon nom est Köinzell...

Tout s'était passé très vite. Kaplen n'avait pas eu le temps de se lancer qu'une nuée de flèche jetait à terre presque tous les cavaliers. Il n'y avait presque pas eu de sang, presque pas de mouvements. Des cris de chevaux énervés et fuyant la mort, le bruit mat des corps s'écrasant sur le sol, le râle d'un homme sur le point de mourir, et plus rien... La mer reprenait ses droits et la nature allait rapidement effacer les traces de ce combat.

-A vous de l'interroger à présent.
Kaplen suivait le jeune elfe et rengaina son arme. Il souriait, tout cela lui semblait ridiculement révérencieux, la vie, le commandement, les combats... Ces jeunes gens avaient des reflex quasi militaires, la vie en mer les lui avait chassés.

Il ne connaissait pas ces hommes, et n'avait aucun rapport avec eux. Le jeune elfe semblait les connaître, semblait savoir ce qu'il fallait faire. Il le laissa donc partir vers l'avant, s'occuper de tout cela. D'un certain coté, il se trouvait complètement inutile. Mais le simple fait de pouvoir assister à ce genre de spectacle lui plaisait, et puis, il aurait certainement son rôle à jouer plus tard...

Les deux elfes attrapèrent un cheval et grimpèrent dessus avec beaucoup de souplesse. Kaplen avait appris à monter ces deux dernières années, forcé plus que par choix, il n'était pas ce qu'on appelle un cavalier émérite, mais s'en sortait pas trop mal.

Il attrapa donc le cheval qui se trouvait devant lui, réajusta les rênes correctement et se hissa difficilement sur son dos en tirant sur le troussequin. Ce qui ne plut pas particulièrement à sa monture qui commença à avancer sans qu'il n'ai pu s'installer correctement.

Après quelques petits réglages, il réussit finalement à mettre ses deux pieds dans les étriers, et à trouver une place suffisamment stable pour pouvoir galoper sans sortir de la selle.
-Mon nom est Köinzell...
-Enchanté, je m'appelle Kaplen.

Lillandrile regarda le jeune elfe s’approcher du cavalier et essayer de lui extirper des informations. Elle se disait qu’il était dommage que l’empathie qu’elle pouvait ressentir avec les animaux et les plantes ne marchait pas aussi bien sur les hommes. Car en cet instant, elle aurait aimé savoir les sentiments de l’elfe. Ses yeux reflétaient la haine, mais il y avait plus que ca. Lorsqu’il comprit que le cavalier ne lui dirait plus rien, il l’acheva. Lillandrile lui dit :

-Pourquoi l'avoir tué ? Nous aurions put l'interroger plus longtemps.

Même si elle savait que c’était inutile, elle ne voulait en aucun cas le tuer, peut être aurait-il pu retourner sa veste même si elle en doutait. En tout cas il le connaissait, c’était pour lui qu’il était venu. Car même si Lillandrile n’était pas aimé car elle n’avait pas le physique d’un elfe normal d’après eux (ces cheveux était passé de blonds parsemé de mèche blanche a blanc parsemé de mèche blonde), il ne se serait pas abaissé à venir la tué. Il l’avait traité avec mépris et ne reconnaissait pas son statut d’elfe. Alors pourquoi serait-il venu pour elle.

Mais qui était cet elfe, voilà la question. Elle se retourna vivement vers les chevaux qui était la et s’approcha d’un qui lui ressemblait comme deux goutes d’eau. Blanc et les crin blanc-blond il était magnifique, elle se sentit tout de suite à l’aise avec lui et elle comprenais de la part des autres chevaux qu’il était content d’être débarrassé de ses cavaliers pas soucieux d’eux. Elle esquissa un léger sourire puis de concert l’elfe et elle mirent pied à l’étrier et montèrent en selle aisément.

L’homme quand à lui semblait regarder de loin, et quand il tenta de monter sur le cheval, Lillandrile du s’avouer qu’il fallait beaucoup pour ne pas exploser de rire. Elle s’attarda un moment sur lui. Cet homme sentait la mer, et à sa vue, elle doutait qu’il se sente bien en ville. Elle non plus n’aimait pas la ville, cependant elle préférait la forêt. Une fois en selle, l’elfe se retourna et se présenta : Koïnzell. Elle sentît remuer quelque chose dans son esprit, mais elle ne savait pas ou elle avait déjà entendu ce nom. Puis l’homme se présenta Kaplen. Très joli se dit-elle, son nom allait finalement avec sa personnalité. Elle soupira un instant puis se lança :

-Je me nomme Lillandrile.

Elle savait que son art du combat et que son statut d’alchimiste leur serait utile à partir de maintenant. Elle ne savait pas encore pourquoi mais elle le pressentait. Bientôt il aurait à affronter plus gros, bien plus gros. Koïnzell se retourna et commença à partir, Kaplen le suivit de près. Lillandrile regarda une nouvelle fois la mer puis les cadavres qui jonchaient le sol. Puis elle dit pour elle-même :

-Je sais j’avais promis de ne plus jamais faire ca, j’avais promis que ça ne servirait plus à ça. Pourtant je dois le faire et vous le savez, je retrouverais mes vrai parents et je vous vengerais de celui qui vous à tuer. Je le jure !

Oui elle aussi avait quelqu’un a abattre et qui savait, Koïnzell et elle avait peut être le même ennemis en ligne de mire. Si c’était le cas, il avait du souci à se faire car Lillandrile le traquerait jusqu’au bout du monde et rien ne pourrait l’arrêter, elle s’était entrainer et avait développée tout cela. Sa rapidité, sa dextérité, sa force et aussi son mental. Rien ne les arrêterais tous les trois finalement et chacun aurait son rôle à jouer. Elle se retourna et au petit galop rattrapa les deux hommes déjà partit.

Invité

Derrière les rochers, Eheïwa observait avec attention la scène depuis l'arrivée de l'humain. Elle aimait rester au bord des plages, à regarder les êtres terriens de son rocher. Cela lui faisait passer le temps. Elle n'avait plus le droit de fouler le sol? Tant pis, elle se contentait donc de rester dans l'eau, mais passait la plupart de son temps près des côtes, des ports, notant dans son carnet les us et coutumes des êtres qu'elle voyait. Mais elle ouvrait de moins en moins ces pages, elle n'avait plus de grandes histoires à raconter...Seulement des observations.
Qu'elle joie lorsqu'elle avait aperçut sur la côte un elfe! Elle se mit à le dessiner, le plus réaliste possible, quand un deuxième individu apparut près de l'elfe. Elle referma son carnet et se cacha un peu plus lorsqu'elle vit que c'était un humain. Qu'allait-il faire à l'elfe? De toute façon, s'il l'attaquait, elle était sûre que l'être des forêts de battrait. Mais elle fut surprise lorsqu'elle comprit qu'il ne venait pas en ennemi, et qu'il commença à parler avec l'elfe.
Non loin de là encore, une deuxième elfe! Sa journée était belle aujourd'hui! Elle était armée. Elle s'était toujours demandé pourquoi les elfes, êtres pacifiques vivant en harmonie avec la nature disposaient toujours d'arme. La sirène elle n'avait aucune arme. Son seul bagage était son carnet et ses bâtons d'encre marin, qu'elle rangeait dans une sorte de petite sacoche en algues tressées. Elle n'avait pas d'ennemi et n'était l'ennemi de personne. Elle observa donc cet étrange trio, et fronça les sourcils lorsqu'elle les vit dégainer leurs armes. Que se passait-il? Un groupe de cavalier (Humains? Elfes? Elle n'avait pas eu le temps de voir, ils étaient trop loin de là où elle était) arrivait vers les deux elfes et l'humain. Que voulaient-ils? L'elfe ne les laissa même pas arriver près d'eux qu'elle les tua machinalement, un à un, dès qu'ils furent à portée de flèches! La sirène retroussa la lèvre supérieure et montra ses dents, exprimant son dégoût envers la femme elfe. Pourquoi les tuer?? Qu'avaient-ils fait?? Elle s'approcha de la plage, regardant les trois enfourcher les chevaux des cadavres. Ils les avaient tués pour prendre leurs chevaux? Ksss!! Elle prit un caillou qu'elle lança vers l'elfe à l'arc, en l'injuriant dans sa langue maternelle, ne connaissant pas vraiment les injures elfiques. Elle tirait la langue, montrait ses dents d'un air méprisant. Elle n'aimait pas les tueurs, les voleurs, et voir un groupe entier se faire tuer sans raison apparente la mettait hors d'elle.

- Tueurs! Voleurs! Que Téthys vous maudissent!

Eheïwa n'est pourtant pas une sirène qui s'emporte vite, mais la méchanceté gratuite, non, elle ne supportait pas. La scène était tout de même assez comique, la sirène n'ayant pas vraiment un visage et une apparence effrayante, la voir s'énerver comme ça contre trois pauvres gens qui ne faisaient que se défendre d'avance contre des mercenaires ne la rendait pas très crédible. Mais bon, elle avait raté un bout de l'histoire aussi...

Spoiler:

Invité

Je l'avais plus entendu que vu.
Une sirène m'observait depuis un moment déjà. Elle avait écrit je ne sais quoi puis c'était contenté d'observer. C'est son caillou qui me décide.
D'un certain point de vue je comprend sa réaction, mais je n'ai pas tué Ahnet par plaisir et je sens bien que Lillandrille non plus n'y a pas pris goût...
Retournant ma monture je la lance au trot vers le lieux où se tenait la sirène. L'elfe me suis de prêt et l'homme me regarde comme pour savoir ce qu'il se passe. Désireux de ne pas la faire fuir je sautais à bas un peu avant de l'atteindre et m'avançais lentement vers elle.
Les sirènes m'ont toujours intrigué, ce sont des êtres d'eau qui observent ce qui les entourent et ont une longue mémoire, généralement doté d'une longue longévité elles ont également une beauté incomparable.
Celle-ci ne faisait pas exception à la règle mais ce n'est pas ce détail qui m'intéressait. Elle était allongé dans l'eau, la main droite dans le sable chaud et celle de gauche cachée dans son dos. Ses cheveux étaient dispersés par la mer et brillaient de milles feux.
Sans doute son charme aurait-il fonctionner si l'image d'Elwindel ne me hantait pas mon esprit.
Lillandrille la regardait sans émotion particulière sauf peut être de la rancune envers son jugement hâtif.
Kaplen, lui, était subjugué. En quelques minutes il venait de rencontrer deux elfes, de voir la mort de plusieurs mercenaires et d'approcher une sirène. Le charme de cette dernière fonctionnait parfaitement sur lui, il la couvait des yeux, cherchant à s'approcher mais ne voulant pas la faire fuir.
M'agenouillant au bord de l'eau je prépare mes mots, ne cherchant pas à la blesser ou la provoquer.
-Excusez moi fille de la mer mais connaissait vous les environs et les derniers évènements de Rosyel ?
Elle me regarde avec un regard étrange, je n'arrive pas à saisir son expression, c'est comme si je la fascinais et puis je la vois cacher son calepin.
Elle me dessinait !
L'elfe me regarde et tente de lire mes intentions et l'homme continu de contempler la sirène.
-Puis-je vous être d'une quelconque utilité dans vos dessins ? Je peut les voir ?
Elle continue à me jeter ce regard étrange, d'une minute à l'autre je m'attend à ce qu'elle parte. J'ai besoin d'informations et seule elle pourrait me les donner dans l'immédiat.
Lillandrille vient de faire le rapprochement et semble tout aussi intéressée que moi. Je ne sais pas ce qu'elle cherche mais effectivement cette sirène pourrait détenir de précieuses indications.
Tout deux nous attendîmes la réponse de la sirène...

Kaplen poussa sur un étrier, puis sur l'autre. Sa selle tournait, et il se demandait comment son cavalier avait réussi a tomber sans en emporter la moitié avec lui. Sa monture était alezane, vive et forte, un cheval de combat, tout en masse et en musculature. Il était loin des chevaux et poneys de bats qu'il avait pu monter jusque la. L'animal s'agitait dans tous les sens, ne sachant que faire, il reposa ses mains au niveau du garrot et se concentra sur les elfes.

Ils avaient l'air calmes et posés, détendus... Peut être cela aurait-il un quelconque effet sur le cheval. Et cela marcha visiblement. Plus il se détendait, et plus l'animal revenait calme, et à l'écoute. Il esquissa un sourire, assez content d'avoir compris quelques petites choses...

-Je me nomme Lillandrile.
Ainsi il pouvait désormais mettre un nom sur chaque visage. La jeune elfe se plaça en retrait, et resta un long moment devant les cadavres. Des hommes, un véritable charnier. Peu de sang, mais les nombreux insectes qui peuplaient les plages s'étaient déjà jetés dessus. Heureusement, c'était bientôt les marées d'équinoxe, et les corps allaient rapidement être emportés dans la mer.

Soudain un caillou atterrit à leurs pieds, accompagné de nombreuses gouttelettes d'eau, il était encore mouillé. Kaplen releva la tête et regarda en direction de la mer, il ne voyait rien, mais entendit rapidement ledit lanceur de caillou:
- Tueurs! Voleurs! Que Téthys vous maudisse!

Une sirène, c'était la voix d'une sirène! Même s'il ne l'avait encore vue, Kaplen en était persuadé. Il connaissait les sirènes, autant par le nombre de contes et d'histoires qu'on lui avait raconté étant petit, que pour les rencontres, toujours étonnantes qu'il avait fait en mer! Une sirène, deux elfes! Bientôt tomberont des pièces d'or du ciel!

-Puis-je vous être d'une quelconque utilité dans vos dessins ? Je peux les voir ?
Kaplen se met à sourire, il finit par descendre de son cheval, et passe les rênes par dessus son encolure. S'approchant doucement aux cotés de Köinzell, il sort un petit bijou en forme de larme de son veston.
-Une de vos amies m'a donné ça il y a longtemps...Je devais lui rendre, mais je n'ai jamais eu l'occasion de la revoir. Si vous voulez bien le prendre pour moi, j'en serais ravis.

La sirène le regardait, et regardait ses compagnons.

Lillandrile entendit le caillou lorsqu’elle repartit. Elle s’arrêta avant que ses compagnons ne reviennent puis regarda dans l’opposé. Tient donc une sirène, la dernière elle n’avait pas vu la même, ce peuple le laissait sans voix à chaque fois capable de dessiner des choses avec des détails que même les plus grands artiste ne pouvait voir. Cependant elle semblait avec un problème contre elle. Elle vit Koïnzell se diriger vers elle au petit trot. Aussitôt entreprit-elle de la suivre et de quoi il en retournait.

Pour ne pas lui faire peur, Lillandrile mit aussi pied à terre. Sa monture était d’une docilité sans pareil, mais avant de faire quoi que ce soit, elle posa sa main sur le bout du nez de la monture de Kaplen et lui murmura quelque chose. La bête semblait s’être bien adapté au contact de l’humain et lui aussi d’ailleurs. Il apprenait vite c’était rassurant.

Elle regarda de loin la sirène au début, son charme n’avait pas d’effet sur elle et il s’avérait que sur Koïn non plus. Cependant Kaplen ca avait l’air d’un tout autre problème. Elle écoutait ce que les deux hommes lui demandaient. Même si les sirènes était fragiles, Lillandrile n’était pas en était de faire passé quoi que ce soit aussi prit-elle la parole un peu rudement.

-Désolé si ca t’a offensé de me voir tué ses hommes, mais si je ne l’avais pas fait nous serions déjà mort et il n’aurait pas mis longtemps pour te trouver et te tuer toi aussi. Ce sont des mercenaires et leur but est de nous tuer. Peut importe qui que ce soit, il ne voulait qu’une seule chose ramené nos cadavres.

Devant l’air horrifier de la sirène, Lillandrile se radoucis. Elle avait perdu beaucoup de son caractère doux depuis qu’elle était venue ici pour la première fois. La méchanceté et la cruauté de son peuple était sans bornes face a ceux de leur race qu’il ne considérait pas normal. Lillandrile en faisait partit et Koïn surement aussi. Elle regarda de nouveau la sirène puis se rappelant quelque chose, elle fouilla dans son sac. On disait que les sirènes aimaient les objets brillants. Elle s’approcha doucement d’elle jusqu'à être à coté et s’assit puis regarda la mer et lui dit :

-Tu sais ces temps ci sur le rivage, il se passe des choses affreuses. Des gens viennent et tue tous ceux qu’il trouve anormal. On se demandait tous les trois si tu n’avais pas vu des choses bizarres toi aussi ? Des choses qui pourrait nous aider à évité la mort.

Elle regarda la sirène et le cahier de dessin qu’elle avait toujours dans le dos. Puis reprit la parole :

-Moi je ne suis pas très doué pour le dessin (Lillandrile laissa tomber son air froid et esquissa un sourire vers la sirène) par conte j’ai une amie qui m’a appris a forgé et une maman adoptive qui m’a appris a faire des bijoux. Certes ils sont simples mais je les trouve jolies.

Lillandrile tendit un diadème à la sirène. Un de ceux que l’on porte autour de la tête, qui se voit sur le front et qui se cache derrière les cheveux. La sirène la regarda puis regarda le bijou et Lillandrile lui déposa dans la main. Puis elle lui dit finalement:

-Pourrais nous aider à trouver les vrais méchants ?

Spoiler:

Oui, Kaplen avait toujours été complètement attiré et absorbé par les sirènes. Il les trouvait magnifiques, presque parfaites...

-Fais attention mon garçon, ce ne sont pas des choses à faire, ce sont des prédatrices, de véritables séductrices...
La voix de son père raisonnait dans sa tête. Combien de fois lui avait-il asséné ce genre de discours? Il ne se souvenait pas. Mais il avait fermement retenu que les marins avaient peur de ces êtres étonnants, peut être simplement parce qu'elles les fascinaient, les entrainait toujours plus avant, et les faisait parfois chavirer, la coque enfoncée dans des rochers.

Celle ci était aussi belle que les autres, elle avait l'air aussi douce, aussi charmante.
*Les sirènes ne m'ont jamais rien fait à moi!*
Il n'avait pas peur d'elles, il était très attiré, très curieux, mais cette fascination déplacée ne le terrifiait pas.

-Si je te revois faire ce que tu viens de faire, je te jette au fond de la cale à récurer la vaisselle pendant un mois!
Ce jour là, son père avait décidé de faire de l'eau sur une petite ile au paysage paradisiaque. L'eau était de la même couleur que le ciel et brillait de milles feux, si chaude qu'il en était agréable de ce baigner et habitée par des centaines de poissons différents. Kaplen n'avait jamais rien vu de tel! Complètement happé par la faune sous marine, il avait surpris une tortue remontant et nageant entre les coraux et avait fini par la suivre. C'était là qu'il était tombé sur une jeune femme magnifique avec des yeux qui le regardaient comme sil elle était sa mère.

Sa mère! Les sirènes étaient des symboles parfaits de la féminité, des êtres de grâce et d'attention.
-Bonjour.
Avait-il simplement dit. La sirène le regardait de ses grands yeux bleus comme l'océan. Elle possédait de longs cheveux blonds décolorés par l'iode de la mer, presque blancs, ce qui lui donnait un air angélique. Elle avait mit du temps à lui répondre, le regardant tout simplement.
-Bonjour jeune homme.
Sa voix était comme milles cristaux qui vibrent les uns contre les autres, comme milles essaims dorés qui libèrent leur magnifique cargaisons sous un ciel couchant. Elle lui plaisait. Le jeune homme sourit.
-Est-ce que vous voulez devenir ma maman?
La sirène avait eu un hoquet de surprise, puis s'était mis à rire, doucement.
-Ce ne serait pas bien, nos deux espèces ne sont pas faites pour vivre ensemble tu sais?
-Pourquoi?
Il n'avait eu le temps de recevoir sa réponse, quelques marins arrivaient en hurlant son nom. Il ne se souvenait pas être parti si loin. Le temps qu'il se retourne, la sirène avait disparu, en laissant derrière elle le collier en forme de larme qu'il tenait dans sa main.

Le jeune homme referma sa main droite, il continuait de fixer la sirène. Il ne savait comment réagissaient les elfes à ce genre de créature, mais ils étaient visiblement plus concentrés sur le fait de justifier leurs actes et de tenter une amitié avec la sirène que par autre chose.
Lui regardait, fasciné. Une sirène...

Invité

Lorsque les trois arrivèrent près d'elle, Eheïwa eut un mouvement de recul, l'air toujours sauvage. Lorsque l'elfe mâle s'approcha d'elle en la questionnant, elle ne répondit pas. Elle n'était toujours pas confiante.
Elle se détourna lorsqu'il lui demanda de voir ses dessins. Elle n'aimait pas vraiment montrer ce qu'elle dessinait et écrivait sur son carnet...
L'homme arriva près d'elle et de l'elfe. Il était calme, mais elle avait eu assez d'ennui avec les humains pour s'en méfier tout de même. Mais lorsqu'il lui montra la larme, et la lui tendit, elle s'approcha.
-Une de vos amies m'a donné ça il y a longtemps...Je devais lui rendre, mais je n'ai jamais eu l'occasion de la revoir. Si vous voulez bien le prendre pour moi, j'en serais ravis.
Il connaissait une sirène? Eheïwa prit le bijou dans ses mains et l'observa. Oui, l'objet avait bien appartenu à une sirène... Mais elle ne voyait pas vraiment qui. Elle retendit le bijou à l'homme.
-Je pense qu'elle ne vous l'a pas donné pour que ce soit moi qui lui rende... Gardez le, vous la reverrez bien un jour... Ou elle vous retrouvera. Vous sentez la mer...
Elle ne craignait plus l'homme, elle savait qu'il était digne de confiance... Les sirènes n'offrent pas leurs bijoux sans raison. Il devait le mériter.
La deuxième elfe arriva à son tour. Sachant que c'était sur elle que la sirène avait visé, elle la regarda avec un regard aussi noir qu'elle pouvait, ce qui n'était pas vraiment difficile puisque ses yeux étaient noir d'encre. L'elfe lui expliqua qu'elle n'avait fait que se défendre contre des ''mercenaires'', des gens qui ne savaient que tuer apparament. La sirène regarda Lillandrile en se demandant quelle sorte d'homme pouvait vivre de cadavres, et l'image de vieux poisseux puant et barbares lui monta à l'esprit.
L'elfe lui demanda alors, comme l'autre, si elle n'avait pas vu des choses étranges qui se passaient sur l'île...Du moins, de se qu'elle pouvait voir d'ici. Pour qu'elle lui fasse confiance, Lillandrile lui offrit un magnifique diadème. Eheïwa n'en avait jamais vu de pareil en mer! Elle prit le diadème comme s'il était extrêmement fragile, le regarda avec des étoiles dans les yeux et souria à l'elfe.
-C'est...très beau... Merci. Je suis désolée de vous avoir prit pour des meurtriers...
Elle leva son regard vers Koïnzell, un regard pleins d'excuses, et lui tendit son carnet. Il y avait dedans des croquis de lui bien entendu, mais aussi d'autres elfes, à l'air plus sérieux, voir méchant. Depuis des semaines qu'elle était près de la côte de Rosyel, elle avait en avait vu passer, des elfes. Certains étaient partit dans de malheureuse barques et n'étaient jamais revenu. La sirène les avait entendu parler de ''truand'', qu'il fallait ''l'' ' arrêter. L'île de Rosyel n'avait pas l'air très paisible ces temps ci...
-Les elfes ne sont pas tranquilles...C'est étrange d'ailleurs, les elfes sont toujours tranquilles... J'en ai vu partir sur de maigres caneaux, je ne sais ce qui se passe à l'intérieur de l'île, mais ceux qui partent disent qu'ils préfèrent mourir en mer que perdre leur liberté. Il y a un nouveau chef au pouvoir si j'ai bien compris.
Elle n'en savait pas vraiment plus, les elfes d'ici ne parlaient pas beaucoup de leurs tracas, et la sirène ne pouvait pas s'aventurer trop dans l'île, si ce n'était nager dans les deux rivières qui s'écoulent depuis la partie sud de Rosiel, mais les elfes restant plutôt dans la forêt, elle n'avait pas eu beaucoup de rencontres avec eux.

Spoiler:

» A quoi ressemble la belle Liyana...
» Un vampire, un nain et deux elfes, quoi de plus normal ? [ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIRENT !!!!!]

A quoi bon? [Köinzell]

A quoi bon? [Köinzell]

Sujets similaires

Sujets similaires