Une vie de Marin [kaleya]

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" Alors, vous vous plaisez ici ?
- Pas mal... répondit prudemment la jeune neko.
- Seulement pas mal ? "

Kaleya sourit, haussa les épaules.

" Ouais, pour le moment... "

La neko jeta un regard un Pampelune l'air de lui demander de l'aide. Mais quoi dire? Elle ne connaissait pas se jeune homme contrairement son amie semblait il. Plusieurs possibilités de couper court au silence se déroulèrent dans sa tête. Elle finit par opter pour la plus simple.

-Bonjour! On a pas encore été présenté! Jm'appelle Pampelune!

Le garçon la regarda surpris. Ouvrit la bouche, la referma puis répondit enfin

-Aegir. Tu es une amie de kaleya? je vous ai vu arriver se matin ensemble.

Pampelune sourit. Elle repensait à se matin charger d'émotion. Elle venait enfin de quitter sa prison.

-Oui. C'est exactement ça.

Le garçon pris une carotte dans le bol de Pampelune la lança en l'air et l'avala tout rond. La jeune fille était surprise et n'avais pas eu le temps de réagir.

-Euh... fait attention avec les carottes j'ai faillit m'étrangler avec... Tu viens d'où? et pourquoi es-tu devenue marin sur se superbe bâtiment??

La jeune fille fit un sourire, regarda son bol, récupéra ses carottes et les tendit à Kaleya et à Aegir...

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Kaleya retint un sourire lorsqu’elle constata que son amie ne savait pas davantage qu’elle ce qu’elle pouvait bien dire au jeune homme. Mais elle apprécia sa tentative pour en apprendre davantage sur le marin, d’autant plus que la réponse l’intriguait véritablement.

Aegir semblait soudain légèrement méfiant. Ses yeux les parcouraient, les jaugeaient comme s’il essayait de lire à travers l’expression neutre de leur visage. Son regard demeura longuement accroché à la jeune neko qui se rappela soudain qu’il savait qui elle était. Et ce savoir sembla le décider à répondre :

« Hmm... Tu sais, on va là où il nous reste une place dans ce monde... Le capitaine est dur mais il nous accepte tels que nous sommes, ils ne posent pas de... questions indiscrètes. On est nombreux ici à vouloir oublier notre passé... et surtout nous faire oublier. »

La jeune neko acquiesça gravement, comprenant très bien ce que signifiait cette réponse... Pampelune devait elle aussi se sentir concernée par ces paroles et l’éclat de compréhension qui brillait dans ses yeux le confirmait.

« Je vois... murmura Kaleya, s’attirant un sourire entendu de la part du jeune homme.
- Eh oui, Lhil, t’es pas la seule...»

Comme toujours, un léger malaise s’empara d’elle devant les mots du jeune marin mais elle s’efforça à n’en rien laisser paraître et à lui rendre son sourire...

« Ouais... je m’en doute... »

Le silence n’eut pas le temps de s’installer avec eux pour participer à leur discussion, il était déjà l’heure de reprendre les tâches nécessaires au fonctionnement du bateau. Le jeune homme se releva, les salua d’un geste et s’éloigna bien vite. Le regard songeur, Kaleya murmura :

« C’est une vie étrange qui nous attend ici... Nous sommes libres mais... »

Elle réfléchit quelques seconde et ce fut avec une étrange joie, presque sauvage, qu’elle acheva :

« Nous serons toujours des hors-la-loi. »

Elle décocha un sourire joyeux à la jeune fille avant de se lever à son tour pour reprendre ses fonctions.

« À plus tard ! »

***

Deux jours passèrent. Les deux jeunes femmes prenaient peu à peu leur place sur le navire. Il fallait travailler dur, tous les jours, mais les moments libres ne manquaient pas et elles se retrouvaient souvent pour parler de leurs journées. De leurs espoirs, aussi. Et d’une foule d’autres choses de ce que Kaleya avait toujours considéré comme des futilités, des futilités qui pourtant fondaient leur amitié. La jeune neko était surprise de constater les changements qui s’opéraient en elle. Surprise et
légèrement inquiète... mais heureuse. Oui, heureuse. C’était le mot.

L’équipage aussi s’habituait peu à peu à leur présence. Les plaisanteries osées n’avaient pas cessées, pas plus que les regard appuyé, de temps à autre, mais une forme d’étrange respect se construisait lentement. Ils avaient compris que plus que des femmes, elles étaient à présent leur compagnons de bord.

Le temps était clément, à l’image de l’humeur général. Mais ils avaient le sentiment d’être seuls sur l’océan. C’était impressionnant et Kaleya appréciait souvent de s’isoler au sommet d’un mat, à admirer cette immensité, à s’abandonner à ce doux vertige qui la saisissait alors et qui lui soufflait qu’elle n’était qu’un grain de poussière. Etrangement, cette pensée ne l’accablait pas. Elle se disait simplement qu’elle s’était trop longtemps fermée à ce monde extraordinaire qui l’entourait.

De temps à autre, Aegir se plaisait aussi à la retrouver pour parler un peu avec elle. Cela la troublait étrangement. L’amitié était déjà assez nouvelle en soit, mais depuis la trahison d’Adraï, elle n’avait plus pu faire confiance en aucun homme. Pourtant, elle devait se faire à l’évidence qu’elle appréciait la présence joyeuse du jeune homme. Il semblait ne pas se soucier de tout ce qu’elle avait pu faire, ni se soucier de grand chose en fait.
Il avait déjà beaucoup voyagé et c’était avec une curiosité enfantine que la jeune neko lui demandait comment c’était, ailleurs. Il passait alors de longs moments à lui décrire les îles qu’il avait vu, avec cette légère exagération du marin que la jeune femme considérait avec un amusement impressionné.

Pour la première fois depuis des années, la vie était belle...

***

« Kal ?
- Hmm... ?
- Tu... »

C’était rare qu’Aegir hésite. La jeune femme comprit que la question qu’il s’apprêtait à poser n’était pas habituelle. Il passa une main gênée dans ses cheveux, considéra en silence pendant quelques instants les vagues qui se poursuivaient joyeusement à la surface de l’océan.

« Tu espérais quoi exactement en partant... ? Et... pourquoi t’es pas partie avant ? »

Cela faisait longtemps que la méfiance n’était pas venu troubler son coeur. Elle tressaillit, s’efforça de la repousser. Pourtant, elle perçait dans sa voix lorsqu’elle répondit :

« Sûrement comme toi. Me faire oublier. Et... pourquoi pas avant... ? eh bien... »

Elle ne trouvait pas de réponse à cette question. Elle soupira pensivement :

« Parce que parfois, on s’enferme soit même dans son propre malheur. Et on se laisse aveugler par... la colère, la soif de sang. J’ai... tourné une page, il n’y a pas très longtemps. Et j’ai rencontré Pampelune. Elle avait besoin de moi... et moi aussi, il faut croire... »

Elle haussa les épaules. Elle sentait quelque chose d’étrange en elle à mentionner ainsi son passé, si proche, qui restait accroché à son regard, à ses pas, malgré tous ses efforts. Aegir le voyait certainement. Il sourit avec beaucoup de douceur, chuchota :
« Merci.
- De quoi ? s’étonna-t-elle.
- De me faire confiance. »

Elle haussa un sourcil.

« Qui te dit que je... »

Elle n’eut pas le temps d’achever sa phrase et n’en fut pas mécontente. Un cri avait résonné sur le pont :

« Navire en vue ! »

Ils levèrent la tête, constatèrent qu’en effet un bateau de taille imposante s’approchait. Il semblait fastueux, sûrement un navire marchand... Kaleya perçut son compagnon se crisper légèrement à côté d’elle.

« Hmm... Je pense qu’on va passer à l’attaque... Faut qu’on descende... »

Elle acquiesça. Elle sentait lentement le feu qui précédait toujours le combat grandir en elle. Ainsi qu’une sourde appréhension sur laquelle elle se pencha quelques secondes : ceux qu’ils allaient affronter n’avaient rien demander. Ils étaient innocents...

Elle repoussa le doute, et en quelques gestes d’une fluidité inhumaine, elle rejoignit le pont. Le capitaine donnait ses ordres, préparant l’embuscade avec une précision diabolique.

« Pampelune ! Habille-toi ! Les autres, préparez-vous...»

Il n’avait pas besoin d’en dire davantage, ses hommes connaissaient parfaitement la manoeuvre. Kaleya, non, aussi suivit-elle le mouvement.

Au loin, le navire approchait toujours...

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« Navire en vue ! Pampelune ! Habille-toi ! Les autres, préparez-vous...»

Voilà c'était dit... Elle allait, pour la première fois depuis qu'elles avaient embarqué, s'habiller en fille et peut être... Se battre... Elle était inquiète... Comme la fois ou elle avait rencontré Kaleya dans l'auberge... Elle fit un sourir crispé, courut se changer et revint sur le pont.

-Aegir file faire le parfais gentilhomme après de Pam et protège là! Je ne veux pas qu'elle soit blesser compris!?

Le capitaine n'attendais pas de réponse. Il posait cette pseudo question juste pour la forme. On pouvait à présent voir que le bateau n'étais pas qu'un simple bateau de pirates mais un bateau de la garde de Reilor. Les couleurs rouges le proclamait. Pampelune se raidit... Était on venue les chercher jusqu'ici!? Elle secoua la tête ce n'étais pas possible. Leur bateau ressemblait bien trop à un navire marchand même les soutes remplient de babioles l'attestait. C'était juste une banale patrouille... Mais Pam avait beau se dire que c'était le cas elle n'y croyait pas trop...

Une fois côte à côte, les deux capitains se rapprochèrent pour discutailler. cela dura un long moment. leur capitaine se tourna vers l'équipage et s'exclama haut et fort:

-Se cher capitaine pense que nous sommes des pirates et que notre chère Pampelune n'est qu'une façade!

Les matelots éclatèrent tous de rire. Cela faisait parti de leur rôles.

-Pampelune approche avec ton mari veux tu? Kaleya toi aussi ma belle. Rejoins ta cousine.

Pampelune retint son souffle et avança doucement au bras de son "cher et tendre" en compagnie de Kal. Prêt de celle ci elle se sentait mieux. Elle savait que bien à peine remise de ses blessures son amie saurait les protégées. Arriver devant le capitaine, elle s'inclina comme elle l'avait appris enfant auprès de sa nourrice et attendit que quelqu'un commence à parler. Le capitaine du bateau de Reilor fit alors quelque chose d'horrible. Il posa sa mains crasseuse sur la poitrine couverte de velours de Pampelune. Celle ci choquer mais aussi habitué à se genre d'attitude lui en mis une. une baffe très retentissante. L'autre sorti son armes et la pointa sur Pam qui senti Aegir et kaleya réagirent...

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Kaleya sentait le sang rugir dans ses veines, brûlant, y charriant une rage froide et meurtrière qu'il ne serait certainement pas bon à laisser jaillir. Elle s'approcha d'Aegir et Pampelune, s'efforça de chasser de son regard toute violence pour n'y laisser qu'une expression légèrement interrogatrice.

Elle ne comprenait pas pourquoi le capitaine avait tenu à ce qu'elle s'approchât mais puisqu'elle était là, autant jouer son rôle. Elle soutint le regard de l'homme sans fléchir, attendant... attendant quoi ? Elle l'ignorait. Elle était dépassée, complètement dépassée et cela n'était pas exactement l'idéal pour la détendre.

Le capitaine de l'autre navire arborait un léger sourire des plus inquiétants et, sans le moindre respect ni la moindre gêne, il vint poser sa main sur la poitrine de Pampelune.

Kaleya se tendit, implora silencieusement la jeune fille de ne pas faire ce qu'elle venait de lire dans son regard... trop tard. La main de la dessinatrice jaillit, claqua avec une force admirable sur la joue de l'homme, aussi violemment que la pensée qui traversa l'esprit de la jeune neko : merde !

Les marins ne sont pas particulièrement réputés pour leur subtilité. L'homme eut un cri rageur et d'un geste vif, pointa le canon d'une arme sur la jeune fille qui eut un mouvement de recul...

La violence que maintenait Kaleya au fond d'elle même jaillit soudainement, pareille à une tempête qui s'abat sur l'océan au moment où l'on s'y attend le moins. L'idée que son amie puisse être tuée la remplissait soudain d'une colère aveugle qui la surprit elle-même par son intensité. Tenait-elle donc tant que ça à la jeune fille ?
Ce n'était pas le moment d'y réfléchir. Au moment où le coup de feu partait, d'un revers de son bras droit, elle frappa la main qui tenait l'arme tandis que son poing gauche saisissait sa lame.

Un cri suivit la détonation, elle n'y prêta même pas attention. Elle ne voyait plus ni Pampelune, pétrifiée à côté d'elle, ni Aegir, ni même son capitaine... Toute son attention était focalisé sur l'homme qu'elle s'apprêtait à abattre... Elle ne dévia son coup qu'à la dernière minute, songeant que leur ennemi leur serait finalement plus utile vivant que mort et la lame alla se ficher dans son épaule au lieu de sa gorge.

Il poussa un hurlement de douleur, essaya en vain de la frapper. Elle se glissa avec fluidité sous son coup maladroit, et sans la moindre pitié, dégagea son arme. Puis d'un geste vif, la jeune femme le tira vers elle, le fit pivoter et plaqua la lame contre sa gorge.

" J'espère pour vous que vos hommes tiennent à leur capitaine... " souffla-t-elle à son oreille.

Il ne répondit rien. Des hurlements jaillirent du navire adverse mais ils se turent bien vite lorsqu'ils constatèrent la situation dans laquelle se trouvait leur chef.

Le souffle court, tout son être rempli d'une tension insoutenable, Kaleya se força à respirer profondément pour se calmer. Cet affrontement n'était pas de ceux qu'elle avait déjà connu. Elle n'était pas seule, cette fois. Il ne suffisait pas de tuer et de fuir. Pas cette fois... Un étrange vertige s'emparait d'elle et elle n'avait pas la moindre idée de quoi faire...

" Kal... ? murmura une voix derrière elle.
- Mmm... ? "

Elle se retourna légèrement et constata avec effroi qu'Aegir agrippait fermement son flanc et entre ses doigts crispés, elle distingua clairement le sang qu'il tentait de contenir. Un bref instant, elle manqua perdre le contrôle et tuer tout net son prisonnier. Les dents serrées, elle se rappela soudain l'une des raison qui l'avait poussée à demeurer seule : les êtres auxquels on s'attache peuvent disparaître si facilement...

Le jeune homme semblait pourtant suffisamment en forme pour se tenir debout ce qui la rassura. Il survivrait probablement...

Le temps semblait s'être figé, plus personne ne faisait un geste ni ne disait quoique ce soit, mais elle se rendit compte à quel point cet équilibre était fragile lorsqu'il chuchota :

" Et on fait quoi maintenant... ? "

Pas la moindre idée... Un vide glacé entravait ses pensées, l'empêchait de trouver une solution... Elle chercha son capitaine des yeux, dans l'espoir de recevoir une aide ou un conseil quelconque.

Au contraire, ce fut son otage qui gronda d'une voix basse :

" Vous ne vous en sortirez pas comme ça... Qui vous dit que mes hommes n'attendaient pas une simple occasion pour se mutiner... ? "

La jeune femme se crispa et l'acier acéré entailla légèrement la gorge de l'homme. Un filet de sang coula le long de son cou et il tressaillit.

Kaleya cherchait à se raccrocher à quelque chose, n'importe quoi, mais dans ces pensées ne dansaient qu'une flopée de jurons fleuris et qui ne l'aidaient absolument pas...

Sur le navire d'en face, ses yeux aiguisés percevaient déjà le début d'un éveil chez leurs probables adversaires et des mouvements inquiétants commençaient à être visibles...

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Les deux camps commençaient à s'agiter sérieusement et il fallait faire quelque chose et vite. Pampelune se doutais qu'elle serait la seule à pouvoir éviter la bataille vue le sng chaud qui habitait tout ses matelots. Elle était rester stupéfaiet et immobile tout le temps de son action. Elle lui avait sauver la vie mainentant c'était à elle de jouer. Elle avait faillit tout faire basculer... Mais que pouvait -elle faire. Aegir toujours blesser recula jusqu'a elle et s'arrêta net contre la robe de Pampelune. Une idée naquit alors dans la tête de celle ci. Elle ne savait pas si cela allait marcher mais elle se devait essayer. Elle sourit malgré elle. Le second du capitaine du bateau de reilor appelé la "Perle" , avança ouvrit les main pour montrer qu'il nétait pas armé, signe universelle de paix.

-Rendez nous notre capitaine si vous ne voulez pas que cela tourne au bain de sang. On vous laissera partir.

le capitaine des pirates se gratta la tête se tourna vers pam qui échangeat un regard en biais avec kaleya. Elles étaient d'accord il ne fallait pas leur rendre leur capitaine ou ils mourraient tous. C'était à elle d'entrer en jeu. Elle avança se retourna et eu la vision sur ce qu'elle voulait... la blessure d'Aegir. Elle poussa un cries strident qui fit virer tout les regards vers elle. Elle recula de trois pas, posa le dos de sa main sur son front. Commença a s'afaisser peu à peu en fermant les yeux. Tout les regards rivés sur elle empechait leur prorpiètaire de se concentré sur autre chose. les autres étaient peut etre toujours sur leur garde mais moins concentré donc moins propmte à se défendre. Aegir comme prévut se pancha vers elle en premier. Elle put lui murmurer:

-Maintenant qu'ils sont occuper par moi profite s'en pour profiter d'inverser la tendance. Vite!

Elle poussa un crie de nouveau et commença a faire semblant de convulser. Ses cheveux blond glissèrent sur son visage et elle put voir Aegir se lever dire au autre qu'elle avait fait un malaise et que quelqu'un devait la soigner. Elle sourit intérieurement car elle savait qu'elle avait gagner du répis avant la bagarre. Elle pourrait peut etre éviter la guerre... Elle sentait en elle un lueur d'espoir de ne pas voir plus de sang couler et encore moins celui de Kaleya. Ensuite Aegir se dirigeat vers le jeune neko, lui hcuchota quelque chose. Pampelune ne su pas quoi car elle senti une grand douleur à la tête puis s'évanouie cette fois pour de bon...

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Kaleya, cherchant toujours à accrocher un regard, croisa celui de Pampelune. Elle y lut un mélange surprenant de peur, ce qui 'avait rien d'étonnant, mais surtout une étrange détermination... Un sourire infime effleura ses lèvres et la jeune neko comprit qu'elle s'apprêtait à jouer son rôle...

D'une façon étonnamment naturelle, la jeune fille pivota légèrement, et laissa ses yeux se fixer sur la blessure d'Aegir. Elle poussa un cri aiguë et, de façon très théâtrale mais des plus convaincante, elle s'affaissa lentement. Si Kaleya n'avait vu l'étincelle qui habitait son regard, elle aurait certainement pensé que son amie perdait réellement connaissance.

Toute l'attention s'était à présent tournée vers la jeune fille. C'était une ouverture, c'était évident, et pourtant... La jeune femme se rendait compte qu'elle ne pouvait pas lâcher le capitaine qui était en quelque sorte la dernière barrière avant le combat, mais elle était consciente que tôt ou tard, cela ne suffirait plus... Et leurs hommes étaient préparés à une embuscade, non pas à une véritable bataille organisée... Lorsque le combat commencerait, ça serait un véritable et inutile bain de sang...

Oh misère...

Aegir s'approcha doucement de Kaleya, murmura :

" Cinq de nos hommes sont en train d'escalader le navire... "

La jeune femme haussa un sourcil surpris, jeta un coup d'oeil discret et constata qu'en effet, leurs silhouettes se profilaient sur la coque sombre du bateau. Elle admira leur rapidité de réaction et sentit un petit espoir renaître. S'ils géraient avec talent la situation, il n'y aurait même pas d'affrontement...

Avec un léger sourire, Aegir ajouta :

" Je te l'avais dit que nous étions prêt à toute éventualité et à nous y adapter... "

Elle lui rendit un sourire légèrement crispé et le regarda s'avancer vers le second du navire adverse. Kaleya s'étonnait que leur propre capitaine ne dise rien mais la lueur de curiosité et d'amusement qui éclairait son visage lui fit comprendre qu'il appréciait de voir comme son équipage allait s'en sortir.

Pendant ce temps, d'une voix forte, légèrement vacillant à cause de sa blessure, Aegir déclara :

" Nous avons besoin d'un guérisseur... compétent. Un de plus ne serait certainement pas de trop... "

Comme pour confirmer cette affirmation, il chancela encore et Kaleya comprit ce qu'il lui en coûtait de tenir debout ainsi. Et du coin de l'oeil, elle vit Pampelune être emportée par deux marins vers une cabine et son immobilité semblait bien trop réelle pour être jouée...
L'inquiétude la saisit soudain mais ça n'était pas le moment de faiblir.

Aegir ajouta sur un ton de reproche qui seyait parfaitement à son rôle de mari éploré :

" D'autant plus que vous n'aviez pas à attaquer un navire marchand comme le notre ! N'êtes-vous pas censé nous protéger plutôt ? "

Sur le pont opposé, un homme s'avança alors :

" Je suis le médecin de bord... Je peux vous prêter main-forte. "

Il y eut un acquiescement général. Et Kaleya constata avec surprise que la mascarade jouée par ses amis avait convaincu du moins temporairement leurs adversaires qu'ils n'avaient rien de pirates...

L'homme, accompagné d'un marin à l'air taciturne en guise de garde du corps, vint rejoindre leur pont et se pencha vers la blessure du jeune homme. Pendant ce temps, cinq autres marins s'était lancé à l'assaut du navire adverse. La dizaine d'hommes se répartissait tout du long de la coque en une manoeuvre visiblement maîtrisée à la perfection. La situation était entre leurs mains... Si tout se passait comme prévu, leurs adversaires seraient contraints de se rendre sans résistance, encerclés comme ils l'étaient...

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Pampelune se réveilla dans une pièce plonger dans la pénombre. Elle ne savait pas ou elle était, comment et pourquoi elle était arrivé là et pourquoi elle avait mal à la tête à se point. Elle soupira et une flamme éclaira alors le lieu. Dans une cabine avec deux matelots. Elle recula apeurer. Elle les reconnue alors. Magdo et PetiPlouf, le second et son amie le mousse.

-Sa va Pam??

Elle secoua la tête incapable de répondre, incapable de parler. Elle avait l'impression d'être dans un brouillard profond... Elle grimaça et étrangement des souvenir des dernière minutes remontèrent à la surface.

-Qu'est... Qu'est ce qui m'aie arrivée!?

Elle vit les deux autres se regarder gêner. Petiplouf pris alors la parole hésitant.

-Ton coup de théâtre semblait tellement vrais que j'étais... Inquiet. Je me suis donc précipité vers toi et je suis rentré dans le pied de se gros tas là derrière

fit il en montrant le second du pouce.

-J'ai trébucher et j'ai finit par te foutre un vrais coup de pied dans la tête. Ta perdue vraiment connaissance ensuite.. Je suis désolé pardonne moi...

Elle soupira... Et se leva... Trop rapidement. Elle fut prise de vertige et vit la pièce, enfin la cabine, valser autour d'elle...Pampelune Ferma les yeux.

-Ouep... Jte pardonne mais dit ce qui sait passé...

Un nouveau regard des deux marins.

-A vrai dire on n'en sait absolument rie. Quand ta perdue connaissance je t'ai emmener dans ste cabine te depuis on est rester ici...

Pampelune était passé d'un état léthargique à un état de fureur. Peut etre que Kaleya était en danger et eux restait là à la bichonner. Elle pris son courage à demain, pria la déesse de l'océan qu'elle ne fasse pas de nouveau un malaise et se dirigeât vers la sortie suivit des deux marins qui essayaient de l'en dissuader.

Elle émergeât à la lumière du jour et plaça une mains en visé pour que le soleil ne la déconcerte pas. Le pont était devenue un énorme capharnaüm. Les capitaines était face à face en train de s'engueuler apprement, certain matelots adverse était saucissonner, d'autre qui rigolait et jouait au carte avec des matelots du Perle, le cuistot pissait du nez un sang rouge et autour de lui, certain rigolait ou se moquait. Pampelune avait l'impression de se retrouver dans un jardin d'enfant. Petiplouf et Magdo faisaient exactement la même tête qu'elle. Il ne comprenait pas plus qu'elle. Elle aperçut Kaleya assise à côté de Aegir en train de le soigner. Elle se dirigeât vers son amie et lui demanda des explication. Se fut Aegir qui donna la réponse.

-On a réussit à infiltrer le bateau de Reilor et à faire prisonnier tout l'équipage. Une fois tous attachés le capitaine à fait le tour et a reconnue le second menaçant. C'est son petit frère. Alors ils ont discuter. Tous ceux qui était d'accord pour que le second devienne capitaine à la place de l'autre pouvait être libérer et les autres resteraient attaché. Comme tu peux le voir il y en a pas énormément ... Depuis c'est la fête.

Pampelune les regarda bouche bé... Elle avait l'impression de débarqué sur un autre continent avec des coutumes différentes...

-Et le capitaine... Enfin l'ex capitaine pervers...?? Il est devenue quoi??

Aegir rigola et leva le doigt vers le haut du bâtiment. Pampelune leva les yeux et vit quelque chose gigoter dans les airs. Ses yeux avaient du mal à traduire ce qu'elle voyait... Le mec qui l'avait un peu plus tôt peloter gigotait actuellement au bout d'une corde. Il se balançait ballonner et saucissonner dans le vide. C'était étrange ... Elle baissa la tête et regarda Kaleya et sourit. Elles avaient évitées la bagarre, elles avaient réussit à ne pas y avoir de mort...

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Le temps, qui un instant s'était figé, avait repris son cours sans la moindre douceur : les événements s'étaient précipités soudain et en quelques instants, la situation qui demeurait encore bien incertaine avait tourné à leur avantage.

Kaleya peinait encore légèrement à se rendre compte de ce qu'il s'était passé mais l'intense soulagement entremêlé d'une joie qu'elle ne s'expliquait pas lui suffisait pour le moment.

Une euphorie inexplicable circulait d'ailleurs sur tout le navire depuis que le capitaine s'était rendu compte que son frère était le second du bateau adverse. La jeune femme assistait avec un sourire amusé à cette rencontre entre les deux équipages qui quelques instants seulement auparavant avaient pensé s'affronter.

Assis sur le pont, à observer ces joyeuses rencontres, Kaleya et Aegir ne pouvaient empêcher cette joie de les contaminer, en dépit de la blessure du jeune homme que la neko s'affairait à soigner. Heureusement, la balle n'avait fait que l'effleurer et les soins n'étaient pas conséquents.

Au milieu du brouhaha, elle murmura presque timidement :

" Tu m'as fait peur, tu sais ?
- Oh ? Tu as peur pour moi ? "

Il esquissa un sourire légèrement moqueur auquel elle répondit par un coup de poing affectueux dans l'épaule.

" Ben oui... quand même... "

Elle se sentait stupidement gênée et elle haussa nerveusement les épaules.

Ce fut avec soulagement qu'elle vit sortir Pampelune, légèrement vacillante, les yeux remplis d'incompréhension. Elle lui décocha un large sourire et la jeune fille vint vers eux. Avec une expression désorientée, elle demanda ce qu'il s'était passé et Aegir se fit une joie de le lui décrire.

Bientôt, un sourire vint éclairer son visage et elle s'assit à côté d'eux. Le capitaine avisa rapidement leur petit groupe et s'approcha d'eux, un sourire joyeux aux lèvres :

" Vous faîtes une sacrée équipe, les trois... Vous avez fait un boulot formidable. Merci beaucoup... "

Les trois compagnons acquiescèrent, conscients que ces paroles avaient une valeur non négligeable vu le nombre d'insultes qu'avait tendance à prononcer le capitaine.

Aegir s'enquit soudain, désignant le capitaine toujours attaché :

" Qu'est-ce que vous comptez faire de lui et de ses hommes ? "

Leur chef haussa les épaules :

" Nous ne sommes peut-être par les navigateurs les plus légaux qui soient mais je ne vais pas faire tuer ses hommes... "

Kaleya et Pampelune échangèrent un regard soulagé. La jeune femme devait avouer que leur sort l'inquiétait quelque peu car, après tout, ils ne méritaient pas de mourir ainsi...

" En revanche, reprit l'homme, je n'ai pas besoin de bouches en plus à nourrir, surtout celles d'ennemis... "

Il les abandonna sur ces dernières paroles quelque peu inquiétantes. Mais cela ne parvint pas entamer leur bonne humeur.

***

Peu à peu, cependant, il fallut songer à organiser le départ. Le capitaine était visiblement déçu de l'absence totale de butin mais il balaya cet échec d'un haussement d'épaule. Il avait revu son frère et cela semblait le rendre heureux. D'après ce que Kaleya avait compris, cela faisait plusieurs années qu'ils n'avaient plus eu de nouvelles l'un de l'autre et ils comptaient bien remédier à cet état des choses.

Il fallait cependant se séparer. Leur équipage était plus que complet et il aurait été dommage d'abandonner l'autre navire à l'océan. Les marins des deux bateaux se saluèrent donc, se souhaitèrent une bonne route.

Avant le départ, le mystère concernant le sort des prisonniers fut levé : on les plaça dans une barques avec quelques vivres et sans plus de remord, on les abandonna aux vagues.

Puis, en quelques minutes à peine, les deux navires ne furent plus que de lointaines silhouettes l'un pour l'autre. Ils repartaient... Malgré le sentiment de bien être que ressentait Kaleya, les derniers mots qu'avait prononcé leur capitaine avant le départ occupait toutes ses pensées...

" Mon frère m'a appris que Reilor avait décidé de mettre un point final à tout acte de piraterie... or notre activité est quelque peu considérée comme telle... Il va nous falloir être prudent... "

L'inquiétude qui l'avait saisie alors ne s'était toujours pas dissipée mais elle ne pouvait pas s'enfermer dans le travail puisqu'il n'y en avait pas. Elle profitait donc de cette pause pour se laisser bercer par l'océan, au sommet du mat, mais ses pensées tournoyaient trop vite pour lui laisser un quelconque repos...

Spoiler:

Pampelune avait fini de découper les carottes pour la journée. Elle sortie à l'aire libre et s'étira en regardant le coucher de soleil. Elle se sentait bien. Elle aperçut Kaleya suspendu dans les airs. Elle la rejoint en grimpant par les cordes. Elle savait qu'elle était très maladroite et avait peur. Mais rejoindre son amie pour discuter lui tenait à cœur. Un moment entre femme lui manquait. Cela faisait peut être longtemps qu'elle habitait en solitaire, mais chaque weekend elle retrouvait sa locataires pour une partie de carte et cela lui permettait de discuter. Arriver à mis hauteur, son pied déraper. Elle poussa un bref crie et se retrouva suspendu dans le vide. Elle essaya de se rattraper à une corde grâce a ses jambe mais ne réussit qu'a s'éloigner de ce qui aurais put l'aider. Elle leva la tête et poussa un cri rageur avant d'apercevoir Kaleya qui la regardait en rigolant...

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Kaleya éclata d'un rire joyeux lorsqu'elle aperçut son ami suspendue dans le vide, les yeux remplis de colère plus que de peur. Elle l'observa quelques instants, savourant le comique de la situation avant de venir à sa hauteur en quelques gestes précis.

" Mais qu'est-ce que tu fais, Pam ? " lança-t-elle en riant.

Elle essuya le regard noir de son amie sans broncher et lui tendit une main secourable. La jeune dessinatrice la saisit sans se départir de son expression maussade.

" 'ttend je vais t'aider... "

La jeune neko entreprit alors de la balancer jusqu'à ce que ses pieds atteignent la corde qui lui avait échappé et grâce à laquelle elle parvint à se hisser aux côtés de la jeune femme.

" Fait gaffe quand même hein... chuchota Kaleya avec un léger sourire. ça serait un peu bête de mourir comme ça hein... "

Les deux amies achevèrent leur escalade sans mal et s'installèrent toutes deux face à l'océan. Kaleya observa quelques instants la lumière rougeoyante du soleil couchant jouer sur les traits de son amie et revint à son esprit la question qu'elle s'était posée un peu plus tôt : tenait-elle donc tant que ça à la jeune fille... ? Oui. Indéniablement. C'était à la fois terrifiant et exaltant, comme sentiment. Une amitié... La reconnaissance qu'elle ressentait pour elle était immense et timidement, elle murmura :

" Hé... Pam... ? Je... "

Elle hésita devant le regard interrogateur de la jeune fille, sourit d'un air gêné.

" Merci d'être là... "

Elle haussa les épaules. Voilà, c'était dit, et Pampelune n'aurait qu'à comprendre l'importance de ces mots par elle-même. La gêne qui l'envahissait à présent à avouer son amitié était étrange. Elle se rendit compte qu'elle avait toujours repoussé les sentiments au fond d'elle-même, tous en dehors de la rage qui la faisait avancer. Cruelle erreur qu'il lui fallait réparer...

Pour changer de sujet, laissant à peine le temps à son amie de répondre, elle demanda soudain... et regretta à la même seconde sa question :

" Dis, tu penses quoi d'Aegir ? "

Spoiler:

-Merci d'être là...

Pampelune sursauta... Surprise elle se retourna vers son amie qui regardait au loin. Elle fit un timide sourire. Oui Elle pensait que c'était les mots qui correspondait à ce qu'elle ressentait également. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas parler avec quelqu'un et le fait que Kaleya soit là était un super. Le peu de temps qu'elle avait passé ensemble lui paraissait un rêve éveiller. Elle s'appuya contre le mats, bascula sa tête en arrière et soupira d'aise.

-Que penses tu d'Aegir?

Pampelune se redressa et regarda son amie surprise. Hésitante elle répondit ce qu'elle pensait.

-Aegir... est un garçon sympathique je dirais... Il a l'air de vraiment t'aimer... Et je pense que je lui ferais vraiment conscience... Et toi tu penses quoi...?

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Pampelune répondit lentement, avec prudence :

" Aegir... est un garçon sympathique je dirais... Il a l'air de vraiment t'aimer... Et je pense que je lui ferais vraiment conscience... Et toi tu penses quoi...? "

Kaleya ne dit rien pendant un long moment. Elle essayait de démêler ses propres sentiments et ce n'était pas des plus faciles. Ce fut à son tour d'hésiter :

" Je ne sais pas... Il est... gentil avec moi. "

Elle se trouva stupide, éclata d'un rire gêné :

" Enfin je n'ai pas l'habitude de faire confiance, ni vraiment de comprendre ce que les gens... ressentent pour moi disons... mais si tu dis qu'il m'aime bien... "

Elle haussa les épaules.

" Je l'aime bien moi aussi en tout cas. Je ne sais pas entièrement qui il est mais... enfin... voilà... "

Misère... pourquoi se sentait-elle si mal à l'aise, d'un coup... ? Et parce qu'elle n'était décidément pas douée pour dissiper sa gêne, elle acheva d'une petite voix :

" Faut dire qu'il est plutôt... euh... "

Elle se tut et rougit furieusement ce qui heureusement ne se vit pas autant que ça sur sa peau mate...

Spoiler:

" Faut dire qu'il est plutôt... euh... "

Un silence suivit. Elle sourit et se retourna vers son amie. Une légère rougeur était apparut en dessous des superbe arabesque des tatouages. Pampelune était une artiste et était capable de voir certaine nuance de couleur qu'un oeil humain normal aurait été incapable de voir.

-Il te plait hein?

Pam se détourna et regarda le soleil disparaitre au loin.

-J'ai été amoureuse une fois. Il s'appelait Alex... Il est mort maintenant.

Une boule vint lui nouer la gorge. Elle eu du mal a reprendre la parole sans se mettre à pleurer.

-S'il te plait, dit le lui... Il faut profiter chaque jour qui se présente. C'est ce que je pense. Aprécier quelqu'un est important...

Elle eu une pensé pour leur amitié...

- Et le lui dire ce que l'on ressent aussi... Jette toi à l'eau.

Elle sourit et pris son amie dans les bras pour lui montrer qu'elle la soutenait...

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Spoiler:

" Il te plait hein ? "

Kaleya tressaillit légèrement. Tourna un visage désemparé vers la jeune fille qui bien heureusement ne le vit pas. Non ! Non, ça n'était pas possible... ça n'était pas possible... Les souvenirs l'assaillirent violemment et un long frisson la parcourut. Elle avait aimé et s'était jurée qu'elle n'aimerait plus jamais...

La tristesse balaya toute rationalité dans son esprit, raz-de-marée des larmes qu'elle ne laissait pas sortir.

" J'ai été amoureuse une fois, reprit doucement Pampelune d'une voix légèrement altérée. Il s'appelait Alex... Il est mort maintenant. "

Avec une acuité douloureuse, la jeune femme perçut le chagrin de son amie et la souffrance de cette ancienne blessure se mêla à celle qu'elle ressentait. Une larme solitaire roula lentement sur sa joue et les murailles qu'elle avait pris des années à construire se dressèrent soudain dans son esprit. Ses mâchoires se crispèrent, ses poings se serrèrent et son visage prit une expression dure. Le changement était frappant pourtant, la porte qui s'était creusée dans ses défenses durant les derniers jours laissait entrevoir celle qu'elle était derrière son armure.

" S'il te plait, dit le lui... Il faut profiter chaque jour qui se présente. C'est ce que je pense. Aprécier quelqu'un est important... Et le lui dire ce que l'on ressent aussi... Jette toi à l'eau. "

Et la jeune fille la serra contre elle. La neko sentit les larmes revenir et balayer ses barrières. Elle ferma étroitement les yeux sans parvenir à empêcher l'eau s'échapper de son regard.

" Je ne peux pas... " murmura-t-elle.

Pouvait-elle donc s'ouvrir à la jeune fille ? Elle n'avait jamais parlé à personne de ce qu'il s'était passé... en partie parce qu'elle n'avait rencontré personne qui n'en voulait pas à sa vie.

" Je... J'avais 16 ans, je l'aimais... et il m'a trahie... J'ai été... torturée... et mes parents sont morts à cause de lui... et de moi... je n'ai pas réussi à résister... "

Les souvenirs revinrent, vifs, violents. Elle ferma les yeux et acheva d'une voix presque inaudible :

" Quand je l'ai retrouvé... je l'ai tué. "

Elle eut le sentiment qu'un poids disparaissait soudain, un mur venait de s'abattre entre elle-même et Pampelune. Du moins de son point de vue : la jeune fille savait à présent qui elle était vraiment. Peut-être cela l'effrayerait-elle mais au moins Kaleya se sentait-elle parfaitement honnête envers elle.

Elle acheva doucement :

" Je n'arrive pas à oublier... "

Spoiler:

-Je n'arrive pas à oublier...

Comment pouvait on oublier une si terrible histoire... Pampelune ne le savait pas. Si le garçon qu'elle aimait l'avait trahis à se point, elle n'aurait jamais oublier et aurais sans doute agit de même. Elle n'avait jamais tuer de ses propres mains, mais elle s'en voulait pour ce qui était arrivé à Alex... Ce que devait ressentir Kaleya devait être beaucoup plus douloureux...

-Je...

Pam ne saviat pas quoi dire... Elle n'était pas habitué à réconforter quelqu'un qu'elle apprécier et elle en était triste...

-Je suis désolé...

Elle hésita et finit par chuchoter

-Ce que tu fois ressentir doit être vraiment douloureux... Je... J'ai accompagner plus ou moins l'homme que j'aimais à la mort... On venait de... et nous sommes sorti. Je devais rejoindre une amie et nous devions toute deux allez rendre visite à sa grand mère. On s'est séparé et... nous l'avons vue tomber d'une falaise prêt de nous. J'ai essayer de l'attraper mais j'étais trop épuiser... Il a glisser et est tombé devant nous... Je me sens tellement responsable que je n'ai jamais put revoir mon amie sans éprouver de la culpabilité... Je souffre depuis cette époque...

Pam sourit tristement...

-C'est la première fois que je me confis à quelqu'un depuis cette journée... Je dois vraiment t'apprécier...

Elle sourit et fessera son étreinte autour de son amie sans sans rendre compte... et termina par dire tout doucement

-Tu sais... Tu as peut être souffert mais tu peux... te laisser aller... L'aimer si tu veux...Tout en gardant des distance...

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Kaleya sentit un long frisson la parcourir. L'histoire de Pampelune la touchait et elle si elles étaient loin d'avoir vécu la même chose, elle pouvait parfaitement s'imaginer la culpabilité qui devait être celle de la jeune fille. Elle comprit instantanément l'importance que posait la jeune fille sur le fait qu'elle lui raconte cette histoire.

Il n'y avait aucun mot pour alléger cette peine. Les mots sont inutiles, souvent, si souvent, Kaleya le savait. Elle avait appris à manier le silence mieux que toutes ces lettres, ces phrases qui finalement ne portaient rien de plus que des sons. Le silence, lui, était, eh bien silencieux, mais il transportait avec lui toutes les émotions que l'on ne pourrait jamais exprimer aussi clairement que le fais l'absence de paroles.

Aussi ne dit-elle rien et se contenta de serrer la jeune fille dans ses bras, son silence portant toute sa compréhension, son amour, sa compassion... Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait été aussi proche physiquement d'une personne, une éternité lui semblait-il et cela la surprenait. La douceur de ce partage qui n'appartenait qu'à l'amitié l'atteignit tout aussi sûrement que l'avait fait la violence de ses souvenirs et les larmes coulèrent encore plus nombreuses qu'avant.

" Tu sais... Tu as peut être souffert mais tu peux... te laisser aller... L'aimer si tu veux...Tout en gardant des distance..."

Kaleya se recula légèrement, esquissant un sourire derrière le voile de larmes qui couvrait son visage.

" Tu as sûrement raison... Il faudra que j'y... réfléchisse... "

Son sourire s'agrandit et elle chuchota :

" Merci. Merci beaucoup... "

Et elle reporta son regard sur l'océan que leur navire défiait avec tant d'impudence.

Après une dizaine de minutes sans qu'aucun mot ne soit prononcé, elle fronça les sourcils. À l'horizon, d'imposants nuages noirs se profilaient. Le vent avait forci et résonnait dans leurs oreilles, murmure qui précédait le hurlement de la tempête.

" Viens... chuchota-t-elle à Pampelune. L'orage approche... "

-Viens... L'orage approche...

Pampelune hocha la tête et se détacha de son amie presque à regret. Elle se leva, et le vacillement plus important de se mât, faillit la projeter au bas. Elle attrapa ce qu'elle put pour ne pas tomber. Elle lacha un soupire et s'exclama tout haut;

-Va falloir que j'apprenne a marcher droit et à être beaucoup moins maladroite... Je sais sans problème tracer une ligne droite sur une feuille blanche mais je suis incapable d'aligner deux pas.

Elle intercepta le regarde de son amie et poussa un second soupire d'exaspération mais commença malgré tout à descendre le plus lentement possible. Lorsqu'elle posa ses deux pieds sur le plancher et elle laissa échapper un rire nerveux. Vivre n'importe dans le bateau aucun problème mais dans les airs totalement impossible pour elle contrairement à Kaleya... Elles se dirigèrent vers le capitaine qui recommençait à gesticuler pour s'exprimer. La tempête les inquiétait tous.

- C'est pas un simple orage c'est une tempête! Kaleya et Aegir vous allez bouchez toutes les ouvertures, écoutilles ect... avec les morceaux de l'ancienne voile. Pam tu cours aider le cuistot à préparer le repas. On sait toujours quand une tempête commence mais on sait jamais quand elle finit. Va falloir que tu leur donne a manger si la tempete n'est pas finit.

Puis il continua en hurlant:

-ET JE VEUX QUE VOUS VOUS ATTACHIEZ TOUS AUX DIFFERENTS MATS JE NE VEUX EN PERDRE AUCUN EN ROUTE! AU BOULOT!

Personne ne broncha et tout le monde sans exception se mit au boulot... Ils savaient que cela allait être dangereux...

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La peur circulait dans ses veines, brûlante, mais des plus énergisante : la tempête semblait approcher à chaque seconde qui passait et il n'y avait rien de plus motivant que la perspective peu agréable de finir engloutie sous les vagues furieuses qui montaient déjà à l'assaut du navire.

Elle fit un dernier signe de la main à Pampelune pour lui souhaiter un bon courage pour la longue nuit qui s'annonçait et courut rejoindre Aegir.

Leur rôle était certainement l'un de plus risqués car il les empêchait de s'attacher immédiatement aux mâts au risque de ne pas accomplir leur tâche dans les temps. Ce fut donc avec sérieux, sans prononcer le moindre mot, qu'ils entreprirent de boucher la moindre ouverture par laquelle l'océan déchaîné pourrait s'engouffrer.

Ils remplissaient leur devoir avec rapidité et efficacité mais la tempête enflait, et le bateau qui n'était déjà pas grand chose au milieu de l'immensité de la mer devenait une simple coquille de noix ballottée par les vagues. Kaleya ne devait qu'à son agilité hors du commun de ne pas chuter et elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour Aegir qui n'avait certainement pas ses capacités. Mais le jeune marin connaissait les rages de l'océan et c'était avec une maîtrise gracieuse qu'il luttait contre le roulis.

Ils avaient quasiment achevé leur mission lorsque une vague plus élevée que les autres grimpa à l'assaut de la coque et vint balayer le pont.

" Kal ! Accro... "

Elle n'entendit pas la fin de l'exclamation d'Aegir. Elle ne réagit pas assez vite : elle fut balayée.

Emportée, le regard noyé par l'eau salée, le souffle coupé par la violence du choc, ballottée en tous sens, envoyée sans ménagement contre les mats qui étaient sur son chemin, elle cherchait désespérément quelque chose à quoi se raccrocher, n'importe quoi, n'importe quoi pourvu que...

Ce fut la rambarde qui lui sauva la vie. Son dos percuta avec violence le bois mais l'eau poursuivit sa route et abandonna sa proie.

La jeune femme, complètement sonnée, se laissa rouler sur le pont. Une toux violente s'empara de tout son corps et elle recracha l'eau qui lui brûlait la gorge. Elle savait qu'elle devait se relever, s'accrocher en prévision de la prochaine vague mais la douleur qui pulsait dans son dos, dans tout son corps obnubilait ses pensées.

La pluie qui tombait drue, le tonnerre omniprésent maintenant qu'ils étaient dans le coeur de la tourmente, se mélangeaient dans ses oreilles en un brouhaha indistinct qui noyait son esprit. Elle avait le sentiment de dériver, à la limite étroite qui séparait l'inconscience de l'éveil.

" Kal ! "

Cet appel la sortit de sa torpeur. Elle releva la tête et vit la silhouette vacillante d'Aegir s'approcher d'elle.

" Accroche-toi ! " cria-t-il encore.

Cette fois-ci, elle comprit, et instinctivement, elle referma ses bras autour du jeune homme qui agrippait la rambarde derrière elle.

La vague les saisit, les projetant contre le bois, jouant cruellement de sa force contre leur pauvres corps. Pourtant ni l'un ni l'autre ne lâcha prise et l'eau se retira encore une fois, déçue de son échec.

Kaleya accrochait de façon désespérée le jeune homme, les yeux fermés et il dut se dégager doucement pour qu'elle le lâche.

À travers l'orage qui balayait le navire, la jeune femme entendit son sauveur crier :

" Capitaine ! Kaleya est blessée !
- Amène là à la cuisine ! "

Le jeune homme acquiesça et avec beaucoup de douceur, il l'aida à se relever.

Le chemin sembla interminable. Mais lorsqu'il ouvrit la porte qui menait à la cuisine, la bouffée de chaleur qui vint les frapper fut merveilleuse.

Vacillante, Kaleya fut conduite par le jeune homme qui l'assit doucement sur une chaise. La jeune femme avait une mine d'égarée. Elle croisa le regard de Pampelune qui semblait complètement terrifiée.

Les secondes passèrent et peu à peu la jeune neko retrouvait ses moyens... et par la même occasion, la douleur se raviva. Elle étira ses épaules trop tendues avec un léger gémissement. Elle aurait aimé leur dire que tout allait bien mais la pièce qui vacillait sous son regard la poussait à admettre que c'était faux... jusqu'à ce qu'elle se rende compte que c'était le navire qui était tellement secouée que la cabine tremblait de façon terriblement inquiétante.

Spoiler:

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Pampelune était stupéfaite incapable d'aligner la moindre pensée. Depuis qu'elle était petite elle avait reçut toutes les tempêtes à terre déjà violente qui faisait envoler tous ce qui était léger... Pour ce qui était de la mer elle n'avait écouter que les récit des marins qui rentraient au port. Pam n'avait jamais imaginer même dans ses cauchemars de l'intensité de la chose, ni la violence qui régnais sur le navire. Elle avait l'impression d'être une mouche qui nager à contre courant dans une rivière. Elle épluchait comme d'habitude les carottes et les patates réserver au diner, mais pour la première fois dans un mouvement automates sans embêter le cuistot. Elle avait chaud et ne se sentais pas bien du tout. Elle continuait tout de même a éplucher ces légumes comme si sa vie en dépendais. C'était peut être le cas... Pampelune avait l'impression que cet enfer n'allait jamais se finir et si c'était le cas il faudrait manger malgré la tourmente... Lorsqu'elle eu finit son sac à carottes elle se mit debout difficilement debout et fut immédiatement rejeter sur le sol ce qui éparpillât le contenu de sa bassine. Le cuistot lui jeta un regard charge d'un mélange de peur et de colère. Il ramassa une des carottes qui avait attérit sur son pied et le mis dans sa propre bassine pour expliquer à la jeune fille qu'il fallait tout récupérer. Pam se mis a quatre pattes et fit le tours de la cuisine pour tout récupérer. Une fois terminer elle se dirigeât vers la marmite renverser sur le sol lorsque la porte de la pièce s'ouvrit. la jeune fille se tourna et croisa le regard d'Aegir. Kaleya était dans ses bras.

Le jeune homme se dirigeât tan bien que mal et posa son amie au pied de pampelune qui alla chercher de l'eau. Elle avait beau être terrifier elle n'allait pas laisser son amie mourir parce qu'elle avait peur. Elle commença par étudier le dos de son amie. une longue marque profonde lui barrait le dos et certain endroit ouvert par la puissance du choc qu'elle avait reçut. Tout le tour n'était qu'un amas de bleu, d'écorchure et autres qui donnais un aspect abstrait. Elle passa les linge propre dans l'eau et les pose sur le dos afin de les nettoyer. Elle savait que les herbe médicinale devrait attendre la fin de la tempête qui tardait d'arriver. Elle posa la tête de son amie sur ses genoux et la câlina malgré le faite que la mer les faisait glisser sur le sol du bateau...

-Soit forte Kaleya, soit courageuse... On est là avec Aegir...

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Spoiler:

Kaleya sentit qu'on lui enlevait son haut. La chaleur, vivifiante un instant, avait ravivé la douleur. Mais la semi-inconscience dans laquelle elle nageait la coupait quelque peu du monde réelle. Elle avait le sentiment de dériver, oscillant... Elle cherchait quelque chose à quoi se raccrocher, une voix, une sensation peut-être, en vain.

Elle rouvrit soudainement les yeux lorsqu'elle sentit le linge frais posé sur sa peau.

" Soit forte Kaleya, soit courageuse... On est là avec Aegir... "

La jeune neko s'empara du fil de ces mots, s'y agrippa fermement et se hissa hors de l'eau noire qui tentait de l'engloutir.

" Ohlà... me sens pas bien... " murmura-t-elle.

Elle se redressa légèrement malgré les efforts de Pampelune pour la maintenir allongée.

" T'aurais pas un peu d'eau... ? "

Sa propre voix lui semblait bien lointaine, et des points blancs troublaient sa vision, mais ils se dissipaient peu à peu à mesure que la conscience lui revenait.

Elle saisit avec soulagement l'eau qu'on lui donna, l'engloutit en quelques gorgées. Une brève quinte de toux la secoua mais elle se sentait mieux...

" Pam... ne t'inquiète pas pour moi, ça va aller. Occupe toi du repas, on va en avoir besoin. "

La douleur dans son dos était toujours bien présente, mais elle se savait capable de l'affronter. Elle s'accrocha à Pampelune, se releva.

" ça va aller... " répéta-t-elle comme pour s'en convaincre elle-même.

À cet instant, la porte claqua, laissant entrer un capitaine trempé, au regard furieux.

" Lhil ! Allez immédiatement vous allongez !
- Mais je...
- J'ai vu ta chute, c'est hors de question que je te laisse continuer dehors. J'ai bien assez d'hommes pour lutter contre la tempête.
- Mais...
- Tais-toi, Kal'! "

La jeune femme tressaillit légèrement. Sa fierté voulait qu'elle continue à lutter, en dépit de la douleur et de ce vertige qui faisait danser ce qui l'entourait. Mais elle ne pouvait désobéir à un ordre aussi direct de son capitaine.

" Très bien, capitaine... soupira-t-elle.
- Aegir, retourne dehors. Pam, amène là vers un hamac. Et assomme la s'il le faut pour qu'elle se tienne tranquille.
- ça ne sera pas nécessaire... " sourit la jeune femme.

Le capitaine la regarda un long moment, esquissa un sourire.

" Ah oui. Et rhabille toi. Tu vas déconcentrer le cuisto. "

La jeune neko rougit furieusement, saisit son haut absolument trempé et l'enfila rapidement. Le sel qui l'imbibait ralluma la brûlure de ses plaies mais elle ne poussa pas une plainte.

Elle suivit docilement son amie, s'efforçant de garder le sourire devant son inquiétude.

" Tu disais que le capitaine avait une réputation redoutable, mais je me demande si finalement ça n'était pas simplement pour effrayer les lâches... " chuchota-t-elle.

C'était vrai que l'homme, bien que quelque peu intimidant, prenait grandement soin de ses marins.

Pampelune l'abandonna dans un hamac avec un regard sévère pour la contraindre à ne pas en bouger. Kaleya éclata de rire mais obéit joyeusement.

Elle n'aurait pas cru possible de s'endormir avec une pareille tempête... et pourtant. Le sommeil s'empara d'elle presque aussitôt...

Spoiler:

Spoiler:

Pampelune rejoint la cuisine après avoir laisser kaleya dans la cabine. Elle était inquiète. Elle avait deja vue une fios son amie amocher mais là elle était sonner... Aegir s'approcha d'elle.

-Elle va bien??

Pam haussa les épaules. Que pouvait elle faire d'autre? Son amie était mal et l'avait dit. Elle ne l'avait jamais entendu se plaindre depuis qu'elles se connaissaient. Il est vrai qu'elle s'étaient rencontrer il n'y a pas si longtemps mais cela ne correspondait pas au caractère de la jeune neko...

-Elle va pas bien... Jsais pas quoi faire.

Le capitaine s'approcha.

-Allez travailler jvais m'occuper d'elle. Cela vous tiendras l'esprit occuper et cela rendra votre inquiétude moins présente.

Les deux jeunes gens se regadèrent et allèrent rejoindre leur tâches. le capitaine se dirigeat vers la cabine des deux jeunes filles. Tout à coup le crie de Kaleya retenti dans la cuisine...

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Spoiler:

Kaleya dormait, d'un sommeil si profond qu'il s'approchait davantage de l'inconscience. Son corps, épuisé, s'était abîmé dans cette douce obscurité et se laissait bercer par la violence de la tempête. Pourtant, un coin de son esprit demeurait éveillé par l'impression des plus désagréable que quelqu'un martelait son dos à grand coup de poing, au rythme des battements de son coeur.

Peu à peu, la douleur vint se mêler à la nuit. Des images confuses naquirent aux confins de sa tête. Un tourbillon de couleurs, de sons, qui la fit doucement gémir dans son sommeil. Emportée par ce torrent, une sourde panique vint à son coeur. Mais avant qu'elle ne puisse se raccrocher à l'éveil, l'ouragan de rêves se stabilisa.

Elle poussa un infime soupir de soulagement et, comme si elle entrait dans une nouvelle réalité qu'il lui fallait appréhender, elle regarda autour d'elle, essaya de comprendre ce qu'elle voyait. Une voix assourdie lui parvint... Elle plongea dans l'irréalité.

" Alors ? "

Un frisson glacé la parcoure. La souffrance s'éveille, brûlante, au creux de son dos. Une terreur ancienne l'emporte alors que les images prennent tout leur sens : ce qu'elle voit, cette silhouette... et ce long, si long éclat d'argent...

Souvenirs cauchemardesques.

Comme au ralenti, elle voit la lame s'abattre, transpercer son épaule. Le souvenir de la douleur se mêle à la réalité, elle sent à nouveau cette brûlure, impitoyable, et l'homme qui tourne lentement, lentement l'arme. Souffrance, inimaginable. Souffrance qui tournoie en son être, la déchire, éparpille ses pensées. Souffrance qui la noie dans un désir irrationnel de mort.

Les images s'enchaînent, s'accélèrent, frappent son cerveau avec violence. L'éclat d'argent danse, danse autour d'elle, transperce et tranche sans la moindre pitié.

N'importe qui d'autre aurait du mourir ce jour-là. Pas elle. Pas elle...

" Lève toi ! "

Le rêve ralentit à nouveau, elle parvient à nouveau à appréhender ce qu'il l'entoure, ce qu'il se passe. Le poing de l'homme s'abat, une fois, deux fois, trois fois, un craquement terrifiant résonne lorsque ses côtes se brisent. Elle étouffe, elle étouffe, elle ne peut peut plus respirer... et la douleur de son dos atteint son paroxysme...

La jeune neko hurla... Les fils fragiles des souvenirs se déchirèrent soudain et elle s'échappa du sommeil comme on prend une profonde inspiration après avoir manqué de se noyer. Devant ses yeux, remplis de terreur et de douleur, elle ne voyait qu'une brume ondoyante d'obscurité, qui tanguait, tanguait sous la violence du vent. Encore à la limite de l'éveil, elle avait perdu toute notion de temps et d'espace, elle ne savait plus où elle était, ne savait plus rien, plus rien... elle avait mal, elle avait mal et c'était tout ce qui occupait son esprit. Elle se leva d'un pas chancelant, s'accrocha au mur, le souffle court, un gémissement sourd au fond d'elle-même.

Une silhouette se profila soudain dans l'obscurité sous son regard paniqué. D'abord pétrifiée par la peur, Kaleya sentit bientôt une rage meurtrière s'emparer d'elle, se mêler à ses souvenirs, à sa souffrance, pour faire de l'ombre son ennemi.

Elle poussa un hurlement de rage pure, dans un réflexe lissé par l'usage ses lames apparurent dans ses mains et elle se jeta en avant, prête à frapper...

Elle allait le tuer. Elle allait le tuer ! ELLE ALLAIT LE TUER !

Spoiler:

Pampelune et Aegir se précipitèrent dans les escaliers en direction de la chambre des jeunes filles. Elles avaient obtenues une cabines séparées vue qu'elle était des femmes et non de fières mâles pervers. Lorsqu'ils arrivèrent devant la porte ils virent quelques choses qui les laissas planter. Le capitaine était à terre avec une jambe dans une position tordue et un bras qui semblait s'être volatilisée. On pouvait voir à première vue un disque rouge sombre et luisant... On pouvait ensuite apercevoir en son centre une masse assez volumineuse blanche... Un os. Rendue jaune par le sang qui s'écoulait de les planches du bateau. Un morceau de chair rose qui semblait sortir de la plait tremblait a chaque respiration hacher du capitaine. Il respirait difficielement. Il était dans les vapes et cela faisait bizarre à Pam de voir un homme qu'elle considérer comme intouchable, dans cette position. Elle déplaça ensuite son regard qui tomba sur le bras. Il était en miette et ressemblait à un steak sanglant... juste à coté se tenait Kaleya... kaleya qui avait un air sauvage. pam recula d'un pas effrayer. Le visage de son amie était couverte de sang... Celui du capitaine et dégageait une rage certaine... De plus elle était presque entièrement nue... simplement couverte de ses dessous. Qui l'avait déshabillé à sa point? la réponse ne se fit pas attendre... A ses pied ses magnifique vêtement de cuir découper... Par les lames de la jeune neko elle même. Pam recula d'un deuxième pas encore plus effrayer toujours le dos au mur. Aegir, lui avança d'un pas.

-Mais... C'est pas possible...

Il fit un deuxième pas, un troisième et rejoint en courant le capitaine. Kaleya ne le regardais pas. Elle scrutait l'obscurité à la recher sans doute de fantômes... Aegir se leva d'un coup et se dirigeât vers la jeune neko, la pris par les épaules et regarda droit dans les yeux Kaleya. Pam était terrorisé. Comment allait réagir son amie? Elle n'avait pas du tout l'air humaine... Mais ce ne fut pas Kaleya qui bougeât mais Aegir. Pam avait l'impression qu'il hypnotisait sa meilleure amie.

-Sa suffit Kaleya Lhil! Il va falloir que tu te rappelles qui tu es maintenant! Tu as eu des moments difficiles et tu as dû te battre dans tout les sens du terme mais maintenant la vie s'étale sous tes yeux et tu ne le voie pas! Tu es aveuglé par ta haine! Tu ne te souviens que des mauvais moment et ne te souviens même pas de moi! Mais il va falloir que tu te souviennes et te réveil!

Aegir se pencha alors et l'embrassa doucement

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Kaleya s'était perdue. L'obscurité l'étouffait de plus en plus, elle avait mal, mal... Elle entendait gémir mais elle ne parvenait pas clairement à se rappeler pourquoi ce son la hérissait. Elle était épuisée, à peine consciente. Son regard posé sur sa lame maculé de sang se perdait, lui aussi, dans la contemplation du dessin que formait le liquide rouge sur l'acier. Une certaine consternation qu'elle ne s'expliquait pas empoisonnait cependant cette vision et il lui fallut plusieurs longues secondes pour se rendre compte que la lame était brisée.

Ses armes n'étaient pas faites pour trancher. Fines et acérées, elle avaient plutôt été fabriqués pour transpercer, se faufiler entre les côtes. Elle se perdit quelque instants dans ces réflexions sur toutes les façons dont elle pouvait tuer une personne et songea rêveusement que le bras tranché qui reposait sur le sol n'était décidément pas le résultat d'une bonne technique.

Elle fut brutalement détournée de ses macabres songeries par l'éclat lumineux qui agressa son regard. En un réflexe, elle frappa l'air devant elle pour chasser ce qui n'était qu'une illusion. Un rictus sauvage découvrait ses crocs, et elle luttait furieusement contre sa propre folie. Elle ne fit même pas attention que le fil de sa lame déchirait ses vêtements, traçant sur sa peau de fines zébrures rouges.

Elle s'immobilisa soudain, ferma les yeux. Une partie de son être lui hurlait qu'elle devait revenir à elle, qu'elle était en train de s'enfoncer dans une folie d'où il était possible qu'elle ne sorte plus.

Elle rouvrit brutalement les yeux. Un bruit. Qui se mêlait à ses hallucinations. Une petite voix lui murmurait que cette fois, cependant, le son était réel. Elle fixa l'obscurité, sa main se resserra sur son arme encore intact. Un feulement sourd lui échappa.

" Mais... C'est pas possible... "

La jeune femme tressaillit... elle connaissait cette voix. Qui... ? Qui ? Elle avait peur, soudain, et songea qu'il était plus simple de tuer ces deux silhouettes-là aussi.

Elle s'apprêtait à bondir lorsque l'une des deux ombres se planta impudemment en face d'elle. La lame fusait déjà au moment où l'inconnu prenait la parole.

" Sa suffit Kaleya Lhil ! "

Entendre son propre nom prononcé avec cette autorité indiscutable lui fit l'effet d'une douche glacée. Elle retrouva très brièvement ses esprit, juste à temps pour retenir son coup. La pointe de l'arme s'enfonça légèrement au creux de son cou mais s'immobilisa aussitôt...

" Il va falloir que tu te rappelles qui tu es maintenant ! "

Qui était-elle ? Guidée par la voix douce mais ferme, elle rassembla les bribes éparses de son être.

" Tu as eu des moments difficiles et tu as dû te battre dans tout les sens du terme mais maintenant la vie s'étale sous tes yeux et tu ne le voie pas ! "

Elle était Kaleya Lhil. Elle était une hors-la-loi, traquée de tous. Elle n'était pas humaine. Mais...

" Tu es aveuglé par ta haine! Tu ne te souviens que des mauvais moment et ne te souviens même pas de moi ! "

Mais... elle n'était plus seule. Il y avait d'abord Pampelune.
Doucement la lame quitta la gorge du jeune homme...
Aegir.
Son nom lui revint brutalement. Elle vacilla légèrement.

" Mais il va falloir que tu te souviennes et te réveilles ! "

Alors le temps se figea. Elle le vit s'approcher, doucement, doucement et ses lèvres se posèrent sur les siennes.

La violence qui l'habitait toute entière s'effaça définitivement. Une chaleur enivrante l'enveloppa.

Le baiser fut bref, trop bref songea rapidement Kaleya, mais sa douceur portait une promesse d'avenir exaltante.

La jeune femme vacilla un instant. Par-delà le bien-être qu'elle avait ressenti à l'instant où il l'avait embrassé, elle voyait à présent la scène dans toute sa réalité. Le capitaine étendue, le bras tranché. Sa quasi nudité. Le sang qui la couvrait. Pampelune qui l'observait, terrifiée. Ses mains s'ouvrirent, laissèrent tomber bruyamment ses armes.

Elle leva un visage désemparé vers le jeune homme et éclata en longs sanglots douloureux. Elle s'accrocha désespérément à lui, enfouit son visage tout contre lui. Ses larmes roulaient sans qu'elle puisse les retenir.

" Je suis désolée... je... "

Et elle éclata à nouveau en sanglots, incapable de parler.
Lorsqu'elle recouvra la parole, elle murmura :

" Il faut s'occuper du capitaine. Sinon il va mourir... "

Elle se rendit compte soudain comme sa situation était précaire. Elle avait failli tuer son capitaine. C'était une faute impardonnable. Elle n'osait pas encore réfléchir à ce qui allait se passer.

À cet instant un marin entra dans la cabine.

" Capitaine, nous... "

Il se figea soudain, observa la scène, un cri d'alerte déjà aux lèvres.

Pampelune se fit bousculer par un marin qui entra dans la cabine. Elle venait d'assister à la modification de son amie en un chat sauvage en sa meilleure amie. elle était en état de choc. Elle ne se souvenait plus de la manière dont fonctionner son corps. Elle fermis les yeux, poussa un soupir, regarda le couple de ses deux amis, le marin et compris que quelque chose clochait. Elle avança en automate jusqu'au capitaine et toucha le bras du marin. Celui si se retourna et un cris muet était figé sur son visage. Pam ferma une nouvelle fois les yeux et senti que son visage devenais neutre. Sans plus aucun sentiment. Elle venait de se murer. Elle avait l'impression d'être le spectateur d'une scène irréaliste ni drôle, ni impressionnante, ni touchantes. Lorsqu'elle parla elle pensa dans la profondeur de sa conscience que ce n'était pas sa voie.

-T'inquiète pas monsieur Jean. Le capitaine est juste un peu blesser par une regrettable erreur... Il va s'en remettre. J'ai pris des cours avec une guérisseuse. Jvais pouvoir le soigner et lui remettre son bras. J'ai tous ce qui faut dans mon sac. Va chercher deux hommes, de l'eau chaude, du sel, du vin, du fil et une aiguille, des bandes propre. Dépèche toi ou l'on ne pourra pas réparer ton capitaine et je suis sur qu'a son réveil il va être furieux.

Il parti en courant en balbutiant qu'il allait le faire et qu'il allait se dépécher. pampelune toujours dans son état second et froid elle approcha du couple. Elle commença alors a leur donner des ordres.

-Vous allez m'aidez à réparer ça. Kaleya va te changer et reviens ici. Aegir prend le bras et place le à coté de la plais.

Etrangement il s'excutèrent. Mais il avait les yeux grand ouvert, remplis de surprise. Lorsque le jeune homme eu fait ce qu'elle venait de dire il leva les yeux vers elle. A ce même moment le matelot revint avec deux membres de l'équipages. Ils avaient l'air ahuris. Lorsqu'ils virent lla scène étrange qui s'offrait à leur yeux ils se figèrent. Celui qui avait deja vue la scène apporta le seau.

-Aegir verse de l'eau sur la plait pour qu'elle soit le plus propre possible, ensuite enlève les morceaux de chaire qui pendouille. Vous deux vous apporterais le bras, le re placerez celons la ligne de cassure et je recoudrait. Il faut faire vide. Ensuite on appliquera cette substance pour que cela cicatrise.

Elle sortie au même moment de son sac qu'elle ne quittait que rarement une fiole contenant une substance jaune vif.

-On mettra ensuite les bande autour du bras. Attention il faudra serrer afin que les muscles puissent se relier. Maintenant action!

Chacun fit ce qui lui était demander de faire. Tous ce passa sans aucun problème. Une fois terminer le capitaine fut déposer sur la couche de kaleya. Celle ci était revenu vêtue d'une robe De Pampelune et avait regarder toute la scène. Une fois que l'agitation avait cesser, le second avait été avertie. Il décida que les punitions seraient attribuer a son réveil par le commandant lui même. La tempête s'était terminer lors de l'intervention chirurgicale.

Pampelune se sentait toujours vide. Elle s'était assise et avait laisser les évènements jouer d'eux même. Elle avait du mal de quitter son esprit de spectateur. Kaleya était à côté d'elle. Pam ne comprenait pas ce qui avait mal fonctionner à ce point mais elle s'en foutait. Que faire maintenant?? Une idée lui venait: dormir. Pourtant elle n'avait pas sommeil...