Une vie de Marin [kaleya]

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Spoiler:

Kaleya assista à la prise en main de Pampelune sans mot dire. Il n'y avait rien qu'elle puisse faire, à part s'éloigner discrètement et faire en sorte que personne ne fasse le rapprochement entre le sang qui couvrait son visage et celui du capitaine. La semi-obscurité dans laquelle nageait la cabine - avec la tempête il était trop dangereux de laisser une lampe allumée - la protégea des regards indésirés. Elle ouvrit silencieusement le coffre de son amie, y dénicha un robe quelconque et, se dissimulant dans un coin de la pièce, elle l'enfila rapidement. Elle n'avait jamais aimé porter ce type de vêtements, trop entravant à son goût mais elle n'était pas en position de faire la difficile.

Elle se sentait soudain extrêmement lasse et détachée de tout ce qui l'entourait. Elle ne croyait pas qu'il était possible de recoudre un bras et d'ailleurs, ça ne changeait rien à son acte. Un violent haut-le-coeur la saisit : qu'est-ce qu'il lui était arrivé ? Depuis quand perdait-elle à ce point le contrôle ?

Elle aurait aimé dormir pour cesser de se torturer, pour échapper à la voix dénué du moindre sentiment de Pampelune... Pampelune. Elle avait vu la terreur dans son regard. Le chagrin s'empara d'elle, violent, si violent qu'elle faillit éclater à nouveau en sanglot. Elle caressa brièvement l'idée de trouver Aegir et se serrer contre lui pour pleurer à nouveau. Puis elle se trouva ridiculement romantique.

Oui, elle aurait aimé dormir mais elle avait trop peur de ce qu'il pouvait se passer. Alors elle observa l'opération dirigée par Pampelune, surprise de son talent incontestable à la fois pour se faire obéir et savoir que faire.

Finalement, cette pénible opération effectuée, la jeune fille vint s'asseoir à côté d'elle, le regard vide. Elle ne dit rien et Kaleya sentit la douleur revenir. Elle aurait aimé s'expliquer, s'excuser... au lieu de ça, d'une voix impersonnelle, elle murmura :

" C'est terminé. "

Elle ferma les yeux, soupira.

" C'est terminé, répéta-t-elle. Je ne... peux pas effacer ce qu'il s'est passé. "

Son ton monocorde prit un accent où se cachait le chagrin qu'elle enfermait dans sa poitrine.

" Je ne peux pas rester. Je ne sais même pas si le capitaine voudra que je reste en vie... "

Elle murmura encore :

" Et je ne peux pas effacer ce que tu as vu. Je t'avais dit... je t'avais dit qui j'étais... qui je suis. "

Elle serra les dents pour retenir ses larmes. Elle avait tout gâché... tout... Même le baiser d'Aegir ne pouvait suffire à alléger ce sentiment de désespoir.

" Je vais partir. "

Elle chassa avec dégoût l'idée qui lui était venue soudain : si le capitaine mourrait...

" Je vais partir ! "

Et cette fois, les larmes jaillirent, irrépressibles.
Dehors, la tempête hurlait de plus belle comme pour appuyer ses paroles.

Spoiler:

-C'est terminé.

Pampelune sursauta. Son esprit qui s'était tenue à l'écart jusqu'a maintenant commença à faire quelque pas vers la lumière.

-C'est terminé, répéta-t-elle. Je ne... peux pas effacer ce qu'il s'est passé.

L'esprit avança davantage et plus vite.

-Je ne peux pas rester. Je ne sais même pas si le capitaine voudra que je reste en vie... Et je ne peux pas effacer ce que tu as vu. Je t'avais dit... je t'avais dit qui j'étais... qui je suis.

Un mouvement convulsif secoua le corps de la jeune fille et l'esprit se mit à courir vers la lumière, vers la sortie de sa profondeur. Pam voulait emerger mais elle avait du mal.

-Je vais partir.

Un deuxième mouvement convulsif vint la frapper et son esprit accélérera encore. Pameplune voulait sortir de son puis intérieur.

Je vais partir !

L'esprit de la jeuen fille sorti enfin de la torpeur dans lauqelle était plongé. Elle s'en éjecta avec toute la fureur que la jeune fille contenait. Elle hurla.

-Nan!

Elle eu un mal fou à se retenir de se jeter sur son amie.

- Tu... tu n'es pas responsable de ce qui vient d'arriver.

pam baissa les yeux.

-Enfin si... Mais je... je... Je ne sais pas quoi te dire ... mais je veux que tu restes avec moi. J'ai envie que tu restes dans ma vie... j'ai vraiment... vraiment eu peur de te voir dans cet état...Mais j'ai dejà vue beaucoup d'autre horreur. Je supporte ce que tu as fait mais en serai incapable si tu partais maintenant...

La jeune fille se mis à pleurer et à trembler de tout son corps en imaginant ce qui pourrait arriver sans kaleya. Son esprit hurlait.

-J'en ai rien à faire du capitaine. Quelque soit son choix je te suivrais... Qu'il choisise ta mort?? Il en ai vraiment hors de question... S'il faut je plaiderais coupable également.

Aegir approcha au même moment.

-Moi aussi... Je n'avais pas remarquer à quel point tes souvenirs t'affectais... J'aurais dû te faire rappeler plus tot qui était vraiment.

Pameplune pris Kaleya dans ses bras et commençât a la bercer. Elle ne savait pas qui elle berçait le plus mais elle s'en fichait. Elle murmura dans un rythme régulier "ne part pas, reste avec moi... Je t'aime comme tu es. Sauvage ou gentille..." Aegir s'assit de l'autre coté de la jeune et jolie neko et commença lui aussi a la câliner.

-On est là pour toi. N'ai pas peur ma princesse... Laisse toi être protéger pour une fois...

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Spoiler:

Kaleya sentit à nouveau l'émotion la balayer et elle éclata encore une fois en sanglots et se laissa bercer dans les bras de ses deux amis. une vague de joie remplie de tristesse l'emporta : jamais, jamais personne ne l'avait soutenue ainsi, en dépit de tout et de tous.

Elle pleura durant de longues minutes. Elle pleura, libérant toutes les larmes qui n'avaient jamais pu sortir durant toutes ces dernières années.

Lorsqu'enfin le torrent de son chagrin se tarit, la tempête avait commencé à décroître. Sa respiration, hachée, s'apaisait doucement. Elle sentait le sommeil s'emparer doucement de son corps lorsque le second entra dans la pièce d'un pas furieux.

" Aegir, Pam... Lhil. Je voudrais vous parler. " déclara-t-il d'une voix glaciale.

Kaleya frémit légèrement en constatant qu'il ne l'appelait même pas par son prénom. Les trois amis se levèrent lentement, un éclat de défiance dans le regard.

" Qu'est-ce qu'il s'est passé ?! " hurla-t-il soudain.

Kaleya ne broncha même pas. Elle n'avait pas eu le temps de cacher ses armes tachées de sang. Et cela lui semblait soudain bien secondaire.

L'homme reprit aussitôt sans attendre une réponse :

" Kaleya Lhil, tu as voulu tuer notre capitaine.
- Non.
- Si ! " opposa-t-il violemment en désignant les armes posées au sol.

Elle soutint son regard sans fléchir, et répéta d'une voix douce :

" Je n'ai pas voulu le tuer.
- Et c'est tes complices c'est ça ? Mais pourquoi ? "

Elle haussa un sourcil.

" Ils n'ont rien à voir dans cette histoire. "

Il les considéra longuement d'un regard mauvais puis cracha entre ses dents serrés à l'adresse des cinq marins derrière lui.

" Emmenez-les dans la cale, attachez les. On avisera une fois arrivés à terre. "

Les cinq hommes s'avancèrent d'un air menaçant mais la jeune femme ne fit pas un geste de défense. D'une voix très calme, elle murmura :

" Ils m'ont empêché de le tuer. Ils n'ont rien à voir avec ça.
- Alors tu admets avoir...
- ... failli le tuer. Ce n'était pas voulu, mais laisse tomber je n'attends pas que tu comprennes. "

Il fronça les sourcils, sembla hésiter.

" Très bien. Laissez les deux autres les gars. Et pas de conneries, je veux vous voir ici dans une minute ! "

La jeune neko fut reconnaissante au second de cette précision : être attachée par cinq marins au fond d'une cale, sans possibilité de défense et sachant qu'ils n'avaient pas vu de femme depuis leur dernière arrivée à terre était une perspective des plus inquiétantes... mais le second la respectait suffisamment pour lui éviter un tel déshonneur.

Le plus grand d'entre eux s'avança et lui tordit violemment le bras derrière le dos, comme s'il s'attendait à ce qu'elle se défende. Elle serra les dents et ne poussa pas une plainte, pas même lorsqu'il la fit avancer d'une solide bourrade dans le dos et que sa vision se troublait brièvement sous la douleur.

Spoiler:

Pampelune et Aegir regardèrent leur amies se faire emporter sans rien pouvoir faire. Une fois qu'elle eu disparut avec leur gorilles de gardiens le second se tourna vers eux.

-Vous allez me raconter ce qui vient de se passer. Le capitaine est drôlement amocher et à été réparer plutôt très bien. Allez me chercher les matelots qui vous on assister dans l'opération du bras je veux leur version des fait également. Vous vous rendrez directement dans la cabine du capitaine lorsque vous les aurez trouver. Jm'occupe des hommes et après je vous rejoint.

Il se détourna l'air déçut. Pam en eu le cœur pincer. Le second leur avaient fait confiance, beaucoup plus que d'autre marin avec qui il naviguait depuis longtemps et il pensait qu'il avait été trahis. Elle ferma les yeux. Que pouvait elle faire pour se faire pardonner... Elle s'approcha du capitaine provisoire, tendit la main mais la laissa retomber.

-Vous savez monsieur... Vous vous trompez sur ce que vous pensez de ce qu'il s'est produit.

-Je l'espère petite Pam, je l'espère.... Cela me déplairait grandement de devoir te poser sur une île maintenant...

La jeune fille s'approcha du grand homme, l'attrapa par la taille et lui fit un bref câlin avant de se détacher et de rejoindre Aegir vers la porte.
Ils attrapèrent les hommes qui avaient assister à la scène et les emmenèrent dans la chambre du capitaine. Il était là, allonger et blafard, couverts de sueur. Pam se dirigeât vers le lit, tira la chaise unique de la cabine et s'assit dessus. Elle pris la main du capitaine qui n'était pas bander et le regarda.

-Je suis désolé capitaine... Vous devez vous dire que kaleya est folle, ou une ennemi du bateau mais ce n'ai pas le cas... J'ai l'impression qu'elle s'est laisser emporter par ces souvenir et vous a attaquer en pensant que vous étiez quelqu'un d'autre... Elle m'a raconter brièvement sa vie et je peux vous garantir qu'elle na pas toujours eu une vie heureuse... J'aimerais tellement qu'elle soit épargner... Elle était blesser et à réagit à votre présence comme n'importe qu'elle animal le ferais... Je crois que c'est une néko... Elle ne me l'a jamais dit mais je le pense... je...

A ce moment deux chose se produisirent en simultanées. Le capitaine pressa sa main doucement et un bruit retenti à l'entré de la cabine. pam se retourna en sursautant. Elle vit le second la regarder avec un air surpris. Il secoua la tête comme s'il essayait de sortir d'un rêve. Il commençât par bafouiller des choses incompréhensibles puis se repris.

-Bon... Bon... Nous allons passer a la reconstitution des évènement... Je... Les gars vous commencez. Je veux pas que vous soyez influencer par les dire des deux là.

Le premier, celui qui les étaient aller chercher les autres sur l'ordre de Pampelune s'avançât.

-Je suis arrivé pour voir comment allait le capitaine lorsque je les ai trouvé tout les trois dans la pièce. Pam était contre le mur avec un air choquer, Aegir qui tenait Kaleya dans ses bras qui avait l'air effondrer a côté du cap. Jai senti quelque chose dans mon dos, je me suis retourner et une Pampelune au regard vide m'a regarder et s'est mis a me donner des ordres... j'étais comme paralyser et mon corps à obéi tout seul. J'ai récupérer de quoi soigner le capitaine,les gars et jlai apporter comme prévu. Ensuite on a remis le bras et vous êtes arrivés.

Le second hocha la tête et se tourna vers les autres.

-Vous confirmer sa version??

Les autres hochèrent la tête.

-Bien et maintenant passons à vous. Pam tu commences.

-On a entendu un cris lorsque l'on était en cuisine après que le capitaine nous ai dit qu'il allait voir Kaleya. On s'est précipité et...

Elle continua à narrer les évènements un à un. Lorsqu'elle est arrivé a l'intervention du second elle s'arrêta. Aegir donna sa version sans que l'homme le lui ai demander.

-Lorsqu'on est arrivé en bas et que j'ai vue Kaleya dans cet état, j'ai compris ce qui s'était passé. Elle à vécut un traumatisme familiale et a tuer pour se protéger. Elle est passé dans un état second avec le capitaine et ne savait plus ce qu'elle faisait. Elle était sauvage avant que vous n'arriviez et je l'ai embrasser pour la calmer. ET j'espérais qu'elle reviendrait à elle comme ça. Je me suis pas tromper. Après il s'est passé exactement se qui a été dit!

le second se gratta la tête.

-Je ne peu pas libérer Kaleya comme ça. Les autres ne comprendrais pas... Et l'on pourrait avoir une mutinerie... Il faut que quelqu'un qui soit punis pour ne pas perdre toute crédibilité...Vous avez le droit d'aller la voir si vous souhaitez et j'attends le réveil du capitaine pour prendre une décision... Je peux pas faire mieux pour l'instant... Elle l'a quand même mis dans un sacré état...

Les autres hochèrent la tête et sortir de la chambre. pampelune fit expré de
trainer pour se retrouver quelque seconde avec le second...

-Merci pour tout capitaine provisoire...

Et elle sortie rejoindre Aegir et se dirigèrent sans bruit vers la prison de leur ami ou un matelot montait la garde.

-je suppose que je dois vous laissez passer...?

Ils firent signe que oui et il s'écarta.
Kaleya était là, assise par terre les pieds et les points lier par d'énorme menottes. Elle regardait le sol d'un air morose. La robe de Pampelune d'un beige mettais en valeur la chevelure brune de son amie et les tatouage de son visage. Elle était très belle commença. Pam entendit Aegir chuchoter qu'elle était magnifique... Elle en profita pour s'approcher et la prendre dans sas bras et lui chuchoter sur un ton rassurant:

-Je suis là... Sa va ma belle??

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Le marin qui la maintenait n'avait pas le moindre égard pour ses blessures et plus d'une fois, la jeune femme se retint de lui dire sa façon de penser à grand renfort de jurons colorés. Sa colère grandissante lui permit de tenir debout sans émettre une plainte mais elle tenait à peine debout lorsqu'ils parvinrent enfin au fond de la cale. Kaleya avisa immédiatement de grands anneaux de fer solidement plantés dans les poutres et un violent accès de panique s'empara d'elle à l'idée d'être attachée. Elle se força au calme et se laissa entraver avec une docilité qui l'agaça profondément.

" J'sais pas c'qui t'as pris, Kal'... Mais t'es dans la merde, tu sais ? ça rest'ra pas impuni. "

Elle lança un regard noir à l'homme, lança dans un soupir épuisé :

" C'est bon, je sais. Lâche moi. "

Il redressa la tête, piqué au vif par son manque apparent de tact et sortit d'un pas qui se voulait digne.

Elle étira ses membres endoloris et, pour échapper à l'humiliation qu'elle ressentait à être ainsi emprisonnée, décida de dormir.

Cependant, au moment où enfin le sommeil s'était décidé à venir, elle entendit des pas. D'abord agacée, elle constata bientôt que c'était Aegir et Pampelune. Un sourire s'esquissa sur ses lèvres.

Son amie vint vers elle et la serra dans ses bras en murmurant :

" Je suis là... ça va ma belle ??
- ça a déjà été mieux mais bon... "

Elle haussa les épaules.

" Quoi de neuf ? Ils ont décidé de m'exécuter ? "

Elle avait prooncé cette phrase avec une indifférence moqueuse.

" Non. Ils ne savent pas encore. Le capitaine va pas se réveiller avant longtemps, c'est le second qui prend les décision et il ne sait pas quoi faire... "

La jeune femme hocha pensivement la tête.

" ça me laisse un délai... "

Après réflexion, elle murmura :

" Ils veulent pas me libérer, en attendant ? Aegir aura qu'à dire qu'il me surveille et qu'il est prêt à m'assommer s'il le faut. "

Elle se convainquit elle-même qu'elle avait proposé Aegir parce qu'il était facile de faire croire qu'il était capable de la maîtriser s'il le fallait ce qui n'était pas le cas pour Pam.

" Je pense que le second acceptera... intervint le jeune homme. Je crois que ça le dérange pas tant que ça, cette histoire... c'est lui le capitaine, maintenant, ça doit lui faire plaisir... "

Une sourde ironie pulsait dans sa voix pourtant Kaleya pensait qu'il ne devait pas avoir entièrement tort.

" Je vais lui demander, déclara soudain Aegir.
- Merci. "

Le jeune homme s'éloigna rapidement, laissant les deux amies seules. Ni l'une ni l'autre ne prononçaient un mot, mais le silence n'était qu'un lien entre elle-deux, et non pas un poids. C'était ça aussi, l'amitié. Pouvoir ne rien dire sans que cela en devienne pesant.

Finalement, Aegir revint, un sourire triomphant aux lèvres.

" Il a accepté. Il te respecte, tu sais, et puis je lui ai dit que tu étais blessée. "

La jeune femme lui décocha un sourire reconnaissant. Il détacha rapidement les menottes et elle se redressa, étira ses muscles déjà endoloris.

" Vous croyez que je suis autorisée à dormir ? " demanda-t-elle avec un sourire las.

Aegir éclata de rire.

" Ouais bien sûr ! Par contre je suis désolée mais le second m'a obligé à te suivre partout... "

Il passa une main nerveuse dans ses cheveux et la jeune neko éclata de rire.

" D'accord... ben comme tu veux hein... "

Elle riait toujours lorsqu'elle quittait la cale. Elle était épuisée, absolument épuisée et n'aspirait qu'au sommeil. Aegir la soutint comme il put, la guidant jusqu'à la pièce où dormait tous les marins habituellement.

" C'est moins confortable que ce que vous avez, Pam et toi, mais bon...
- Merci... "

Elle considéra un instant les hamacs suspendus et d'un pas légèrement vacillant, s'approcha de l'un d'eux.

" ça va aller ?
- Oui... je crois... "

Le hamac lui semblait soudain impossible à escalader et elle lui lança un regard implorant.

" Tu peux m'aider... ? "

Elle se rendit compte avec un sourire qu'elle devait vraiment être épuisée pour demander de l'aide... Fatigue ou... ? Avec un peu de retard, elle constata que son coeur battait furieusement vite. Qu'est-ce qu'il lui arrivait...?

" Euh oui, attend. "

Il s'approcha, la considéra quelques secondes comme s'il ne savait pas quoi faire. Elle l'observait avec un sourire légèrement amusé. Un instant, elle se demanda pourquoi son épuisement se faisait ainsi oublier...

" Dis-moi, Aegir... murmura-t-elle, un sourire dans la voix. Lorsque tu m'a embrassée... ça n'était pas simplement pour me ramener à la raison... si ? "

À mesure qu'elle parlait, elle s'approchait encore davantage de lui. Elle sentait son coeur battre la chamade, une étincelle dansant dans son esprit pour peu à peu embraser son corps entier.

Pensivement, comme si de rien n'était, la jeune femme laissa courir une main malicieuse le long du torse du jeune homme. D'anciennes habitudes oubliées revenaient à sa mémoire, vifs...

" Euh... je... balbutia-t-il.
- Chut... " susurra-t-elle avec un léger sourire.

Elle ne voulait plus réfléchir. Elle ne voulait plus parler, plus rien...

Elle l'embrassa. Avec une douce ardeur auquel il ne résista pas. Les dernières questions qu'ils se posaient, les derniers doutes se turent. Il ressera ses bras autour de la jeune femme et répondit à son invitation avec un fougue brûlante.

Hypnotisants, les doigts fins de la jeune femme poursuivaient leur parcours, effleurant son dos, son ventre, pour finalement s'insinuer sous sa chemise. Il tressaillit à son contact, un frisson le parcourut. Le sourire qu'il percevait sur ses lèvres, l'éclat de son regard lorsqu'elle entrouvrait les yeux et ce petit air anodin avec lequel elle l'embrasait... à cet instant précis, il sut qu'il l'aimait.

Elle joua encore quelques instants à le frôler puis, doucement et avec une fluidité qu’il ne put s’empêcher d’admirer, elle retira la première barrière qui la séparait de sa peau.

Il était pétrifié par la sensualité de ses gestes, et ce ne fut que lorsqu’elle lâcha négligemment sa chemise sur le sol qu’il s’éveilla. Il l’embrassa avec plus d’insistance, ses mains glissèrent le long du dos de la jeune femme en une douce caresse qui s’acheva sur ses courbes. Le désir courait dans leur veine, flammes dévorantes guidant chacun de leurs gestes.

Toujours avec cette surprenante innocence remplie de malice, Kaleya poursuivait son oeuvre, brûlant un peu plus le jeune homme à chaque seconde qui passait. Alors qu'Aegir parcourait son dos de ses paumes avec beaucoup de tendresse pour ne pas la blesser, elle s’attaqua à son pantalon. Il tressaillit encore une fois, plus violemment, lorsqu’elle glissa sa main sous le tissu, effleura du bout des doigts son sexe durcit. Elle eut un sourire amusé. Il retira le haut de son amie pour se coller contre sa poitrine, enfouit sa tête dans son cou qu’il mordilla avec affection. Elle eut un petit rire alors qu’il la poussait doucement mais fermement vers le grand hamac qui semblait appeler les deux amants et bascula, manquant les faire tomber.

Ce fut avec la même tendresse légèrement moqueuse qu’elle acheva de le déshabiller. Il se vengea joyeusement en parcourant le creux de son dos de baisers légers qui la firent frissonner de plaisir. Il laissa sa main courir le long du corps de celle qu’il aimait, caressant son ventre, frôlant ses cuisses... s’approchant lentement de son intimité, qu’il effleura une première fois, lui arrachant un léger gémissement. Puis, doucement, il intensifia son mouvement et elle crispa ses mains sur son épaule, son souffle soudain devenu irrégulier.

Elle ferma les yeux, l’embrassa encore une fois. Elle s’amusait à le frôler, sans cesse, sans jamais vraiment le toucher, souriant devant la tension qui l’habitait. Elle passait, pianotait quelques instants et un grondement sourd de plaisir échappait au jeune homme. Puis elle s’éloignait, poursuivait cette danse étrange qui allumait un véritable brasier dans le corps de son amant. Ses lèvres couraient le long de son torse, joueuses, et leurs soupirs formaient une douce musique dans la petite pièce.

Ils se séparèrent quelques secondes, se considérèrent avec un joyeux étonnement. Doucement, il se redressa, s’asseyant à demi, la tête légèrement incliné de côté, le souffle court.

" Je... je t’aime... murmura-t-il.
- Ah oui... ? "

Elle s’avança lentement vers lui, se pencha pour l’embrasser encore une fois. Puis, sans cesser de l’embrasser, entourant son torse de ses jambes, elle s’assit sur lui. Il sourit, laissa errer ses mains dans les cheveux de la jeune femme.

Avec une lenteur terriblement sensuelle, Kaleya se serra contre lui, doucement, doucement, le laissant parvenir jusqu’au coeur de son être. Elle étouffa un premier cri dans un baiser passionné et imprima un lent mouvement de va-et-viens à son corps. Aegir eut un soupir de plaisir, suivit les gestes de celle qu’il aimait. Les yeux mi-clos, les mains serrées sur les épaules de son amant, elle renversa la tête en arrière, gémit doucement. Le jeune homme en profita pour laisser ses lèvres s’emparer du cou de la jeune femme.

Ils se laissèrent emporter par cette vague de passion, sans savoir où elle les menait, oscillant entre l’air libre et une noyade délicieuse. Se saisissant puis se séparant, s’unissant pour ne faire plus qu’un seul être, le plaisir brûlant leur peau et leur âme, ils chavirèrent longtemps, longtemps, oubliant jusqu’à leur propre identité. Il l’aimait, elle l’aimait, et rien d’autre ne comptait.

Lorsqu’ils se séparèrent enfin, une lumière rayonnante émanait de leurs sourires, de leur regards qui dans la pénombre intime de la pièce se liaient l’un à l’autre comme ils s’étaient unis.

Blottis l'un contre l'autre dans le hamac, le souffle court, ballottés par les vagues, une douce somnolence s'emparait peu à peu d'eux deux. Kaleya eut le temps de songer qu'il était préférable de s'habiller, de sortir... Le bien être qu'elle ressentait effaça ces préoccupations et plus sereine qu'elle ne l'avait été depuis es mois, elle s'endormit sur le torse nu du jeune homme.

Spoiler:

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Pampelune avait laisser Aegir raccompagner Kaleya dans sa chambre et elle, après tout ce qui venait de se passé était crever. Elle se dirigeat en titubant vers leur cabine et elle s'allongeât toute habiller. Lorsqu'elle s'éveillât elle décida d'aller rejoindre Kaleya. Elle avait envie d'être avec elle. Lui demander comment elle allait, se réconforter entre ses bras. Lorsqu'elle arriva au quartier des marins, elle fut choquer. Six matelots étaient en train d'écouter à la porte et l'un d'eux regardait par le trou situer entre deux planches. Elle s'approcha sur la pointe des pieds et chuchota à l'oreil de l'homme qui regardait dans le trou.

-Alors la vie est belle? Que regardez vous comme ça!?

L'autre surpris sursauta et s'éloigna.

-Je... je

Pampelune ne pris pas le temps d'attendre la réponse et observa ce qui se passait de l'autre côté du mur. Lorsqu'elle compris ce qu'elle voyait, elle ouvrit de grand yeux. Kaleya et Aegir était enlacer dans un hamac en train de se balancer. Il se caressait de magnère sensuelle. Pam recula d'un pas. Se tourna lentement vers les hommes qui se rinçaient l'oeil approcha d'eux et se mit à hurler.

-VOUS N'AVEZ PAS D'AUTRES CHOSES A FAIRE PLUTÔT QU'A ASSOUVIR VOS DÉSIR PERVERS ET A ESPIONNER L'AMOUR DE DEUX JEUNES QUI s'AIME! OCCUPER VOUS DE LA VOTRE AVANT!...

Avant qu'elle eu le temps de terminer tout les marins s'étaient tailler. Elle explosa de rire et décida de monter la garde pendant les ébats des deux tourtereaux. Elle ferma les yeux et repris sa sieste ou elle l'avait laisser. Lorsqu'elle se réveilla de nouveau ce fut à cause du capitaine qui lui tappait sur la tête. Elle mit du temps à comprendre que le capitaine était bel et bien devant elle. Il était accompagner du second et soutenue par deux matelots. Son bras en écharpe et son visage livide montrait qu'il souffrait.

-Pousse toi jeune fille j'aimerais passé! j'ai pas beaucoup de temps devant moi avant de me mettre à hurler.

Elle se remit debout surprise et se laissa bousculer sans régir. le capitaine avait ouvert la porte lorsqu'elle compris qu'il n'aurait pas du entrer. Il s'arrêta net en voyant ce qu'il y a avait à l'intérieur...

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Spoiler:

Kaleya était plongée dans la profondeur d'un doux sommeil et il lui semblait n'avoir jamais été aussi heureuse de sa vie. Elle percevait la chaleur d'Aegir contre elle, sa peau, son souffle régulier qui effleurait son cou.

Loin, loin de cette euphorie inconsciente, elle entendit soudain la porte claquer. Sa première réaction fut de se recroqueviller encore davantage contre le jeune homme pour qu'on la laisse dormir en paix. Elle ne réalisait pas le moins du monde comme sa situation pouvait être gênante si quelqu'un les surprenait.

Elle fut sorti de cette quiétude par une voix glacial qui brisa net sa sérénité.

" Eh bien je vois que tu as pas beaucoup de remords, hein Kal' ? "

Elle sursauta violemment, réveillant Aegir toujours collé contre elle. Il marmonna un vague "Kekiya ? " avant de se pétrifier.

" C... capitaine... murmura Kaleya, le souffle coupé.
- Heureuse de me revoir ? "

La froide ironie qui perçait dans sa voix ne laissait aucun doute sur ce qu'il pensait. Malgré sa nudité, elle quitta le confort du hamac et fit face à l'homme qu'elle avait failli tué. Il ne put empêcher son regard d'errer sur le corps de la jeune femme, passant sur la finesse de sa silhouette, ses courbes harmonieuses... Pourtant sa voix ne perdit en rien de son tranchant :

" Tu m'a tranché un bras.
- Oui. Je... c'était un accident... "

La scène aurait pu être amusante, cette jeune neko dévêtue face à la silhouette intimidante du capitaine mais Kaleya n'avait pas du tout l'envie de rire.

" Un accident hein ?
- Ecoutez... s'il vous plaît... je ne voulais pas vous tuer. Je sais que je ne pourrai pas rester après ce qu'il s'est passé, j'aimerai juste vous expli... "

Elle ne vit pas venir le coup : le poing fila, percuta sa mâchoire avec un violence terrible. Elle fut projetée au sol et elle y demeura quelques secondes, incapable de bouger. Lorsqu'elle releva la tête, un feulement involontaire s'échappa de sa gorge. Elle ne se redressa pas immédiatement, craignant qu'il ne la frappe à nouveau en prenant ce geste comme une attaque.

" Tu te fous de ma gueule, Kal' ! hurla le capitaine. Tu crois que ça va marcher comme ça, que tu vas t'en sortir avec quelques mots !?
- Non... " gronda-t-elle.

Elle s'accrocha au hamac pour se relever, soutint le regard rempli de rage de l'homme.

" Je n'espère pas m'en sortir. J'espère juste... "

Elle se tut prudemment, s'attendant d'un instant à l'autre qu'il attaque à nouveau.

" J'espère juste pouvoir vous faire comprendre que... "

Cette fois-ci, elle s'y attendait. Le coup, maladroit de surcroît, la manqua largement. Aegir s'interposa, se plantant face à son chef.

" S'il vous plaît capitaine, écoutez-là...
- Ta gueule ! T'as couché avec et tu crois que je vais t'écouter ?! "

Kaleya en avait marre. Elle savait qu'elle ne méritait pas la confiance de son interlocuteur mais elle avait droit à la parole.

" Capitaine ! hurla-t-elle. Ecoutez-moi ! "

Cette fois, il ne dit rien, saisit par l'autorité qui se dégageait de la jeune femme.

" J'ai failli vous tuer, c'est vrai. Et j'en suis responsable, c'est vrai ! Mais je ne VOULAIS pas vous tuer ! Je... j'avais mal et j'ai perdu connaissance. Je rêvais... ce n'était pas vous que j'avais en face de moi lorsque j'ai frappé. ça ne justifie rien, je sais. Mais je vous respecte et je ne voulais pas vous faire de mal... "

Il la regarda longuement sans mot dire. Puis avec une froideur terrible, il dit :

" Rhabille toi. Je ne veux plus de toi sur mon bateau demain... ou je te tue. "

Il était sérieux. Terriblement sérieux. La jeune femme acquiesça avec lassitude. Elle lança un regard désespéré vers Aegir qui posa un main plein de tendresse sur son épaule. Elle lut sur ses lèvres les mots silencieux qu'il prononça :

" Je t'aime... "

Pampelune était rester figer durant le dialogue entre le capitaine. Il était aussi dure et cassant que sa voie. Lorsqu'il sorti la jeune fille le suivit.

-Capitaine! Si vous lui ordonnez de partir je la suis. Vous ne pourrez rien y faire.

L'autre se retourna dédaigneusement... et la regarda droit dans les yeux avec un air qu'il semblait qu'il allait la tuer.

-Tu n'osera pas jeune fille. ta pas envie de découvrir qui était tes parents? Tu les connais par ton oncle mais quelque chose me dit qu'il ta pas raconter grand chose.

Elle se mordit violemment la langue pour ne pas lui sauter dessus. elle était hors d'elle. Il ne devait pas parler ainsi ni a Kaleya ni a Aegir. Il n'avait pas non plus l'autorisation de discuter des parents de la jeune fille.

-Bien si tu veux tout savoir tu va être obliger de rester sur mon navire! Ta un autre oncle que tu connais pas et je compte te le faire rencontrer. Tu vas devoir rester.
Sinon... Jles tue.

Il avait pris un regard noir, Plus noir que n'importe qu'elle ombre et la peur se répandit dans les veines de Pampelune. Elle recula d'un pas effrayer par ses paroles et le tons employer. Elle hocha la tête.. Et rejoint presque en courant ses deux amis enlacer qui écoutait à la porte.

-Tu vas nous quitter??

La jeune fille secoua la tête pour essayer de se remettre de ses émotion. Elle répondit en chuchotant à Aegir.

-La prochaine halte du bateau sa va etre cale a sec pendant plusieurs jours donc sa va pas poser trop de problème... Je resterais avec lui et on se retrouvera 3 semaine après avoir accoster quelque part. partez tout les deux et envoyez moi un pigeons quand vous avez trouver un endroit sur je vous y retrouverais... Je pense qu'il peut vraiment être dangereux.

Elle s'approcha d'eux et se joignit a leur étreinte...

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Spoiler:

Kaleya se sentait une furieuse envie de pleurer lorsqu'elle serra contre elle ses deux amis. Mais ce fut avec une voix légèrement moqueuse qu'elle murmura :

" Tu sais, Pam, un pigeon voyageur c'est pas si évident à utiliser... Il ne te trouvera pas. "

Alors que la jeune fille lui jetait un coup d'oeil étonné, elle reprit d'un ton monocorde :

" Généralement, deux personnes échangent chacune un pigeon élevée par leurs soin qui reviendra à son maître. C'est comme ça qu'ils trouvent leur chemin... "

Elle sourit joyeusement, remplissant son regard d'une gentille ironie pour y dissimuler les larmes.

" Nous ne sommes pas très loin de Reilor. Je pourrai marcher jusque là-bas. Et vous y retournerez sûrement à un moment ou à un autre.
- Euh, Kal', je viens avec toi... " opposa Aegir.

Elle eut un éclat de rire bref, tranchant de mépris.

" Non, Aegir. Tu ne peux pas. Ici, je suis peut-être simplement Kal'... là-bas, je suis Kaleya Lhil et je suis recherchée. Dès que je mettrai pied à terre, je peux t'assurer qu'on me retrouvera. Je m'en suis toujours sortie, seule. Tu ne m'aiderais pas.
- Je viens avec toi, " répéta-t-il, buté.

Elle planta son regard dans le sien, et consciente du mal qu'elle pouvait lui faire par ses paroles, elle murmura d'une voix glacée :

" Tu ne m'aiderais pas. Tu serais un poids pour moi si tu viens avec moi. "

Il tressaillit, elle se força à ne pas attendrir son expression. Elle voulait le protéger. Avec Pampelune, ça n'avait pas été la même chose, elles comptaient partir et ne resteraient pas longtemps à Reilor. Mais cette fois... elle ne savait pas combien de temps elle attendrait dans la ville et ne tenait pas à être accompagnée.

D'une voix autoritaire, elle reprit :

" Tu te rappelle la taverne où on a rencontré le capitaine ? Eh bien j'y serais, chaque matin aux alentours de dix heures. Je n'y resterai pas longtemps mais tu peux être sûre que tu me retrouveras si tu y vas à ce moment là... "

Elle hésita quelques secondes, se rendit compte qu'elle s'apprêtait à plonger dans le danger de son ancienne vie...

" Et si tu ne m'y trouves pas, ne m'attends pas. ça voudra dire que je ne suis plus là et que je ne le serais jamais. "

Sur ces paroles follement encourageante, elle s'efforça de sourire.

" Tout ira bien. Ne t'inquiète pas. "

Spoiler:

Pampelune la pris dans ses bras.

-Nan ma belle. Tu n'iras pas seul. Je laisserais pas Aegir seul à la merci du capitaine... Je pense sincèrement qu'il est dangereux et maintenant qu'il sait ce que vous avez fait... Ici il va vivre un enfer. POur Reilor c'est trop dangereux. j'ai un amis qui vend là bas des pigeons spéciaux donc il faudra que t'y aille mais je veux pas que tu mettes ta vie en danger pour me retrouver. Ils sont élever afin de rejoindre n'importe quel personne qui l'a au moins toucher une fois. Je c'est que Feänor un pigeons que j'ai utiliser plusieurs fois sera capable de me retrouver quoi qu'il arrive.

Elle tressa les cheveux de Kaleya.

-En plus tu es blesser... Tu auras du mal à te défendre correctement et Aegir sait se battre. Dans 3 semaines envoies mois un message . Dans un endroit ou tu n'es pas connue voir ou personne ne vie.

Elle ajouta une lanière de cuir agrémenter de perle qu'elle avait confectionner pour son amie.

-On devrais peut être aller ranger nos affaires... Après tout c'est demain qu'on quitte le bateau...

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Kaleya soupira profondément, consciente de la justesse des paroles de son amie. Elle lança un regard d'excuse à Aegir et murmura :

" Oui, tu n'as peut-être pas tort... j'ai trop longtemps eu l'habitude du survivre seule. Excuse-moi. "

Elle parvint à sourire, et reprit à l'adresse de Pampelune :

" Je ne pensais pas qu'il existait des pigeons semblables, mais ça simplifiera tout, en effet... Merci. "

Puis, à cours de mots, elle suivit le conseil de son amie et rassembla ses maigres affaires. Le lendemain, elle quitterait le navire... et cela l'effrayait au-delà même de ce qu'elle aurait pu imaginer.

***

Kaleya ne parvint pas à se rendormir jusqu'au lendemain à l'aube. Son dos l'élançait terriblement, l'épuisement l'écrasait sous son poids mais elle ne trouvait pas le sommeil. Elle préférait passer ces quelques heures qui la séparaient du jour avec Pampelune. Elle avait le sentiment dérangeant de la quitter pour ne plus jamais la revoir. Elle s'efforçait de repousser cette inquiétude mais elle avait trop perdu pour s'empêcher de craindre de voir mourir ses amis...

Lorsque le soleil vint effleurer la surface de l'océan, Kaleya aperçut au loin la bande caractéristique de la terre. Elle aurait cru en être soulagée, elle se trompait.
Le navire avait souffert de la tempête, et le capitaine comptait effectuer quelques réparations dans le premier port qu'il trouverait. La jeune neko s'estimait heureuse qu'il ne l'abandonne pas au milieu de l'océan.

Le bateau accosta et Kaleya partit. Sans un au revoir à personne, sans un regard en arrière. Si discrètement qu'Aegir failli ne pas la voir et être semé. Si discrètement que Pampelune, qui s'était enfin assoupie, n'assista pas à son départ. Si discrètement que personne ne s'en rendit compte que quelqu'un manquait sur le pont.

Kaleya haïssait les adieux. Elle haïssait les regards, aussi, qui pouvaient se poser dans son dos. Elle s'enfuyait toujours avant d'avoir à les affronter...

" Kal' ! "

Elle eut un léger sourire et se surprit à se sentir soulagée.

" Tu as dis que tu m'attendrais ! "

Elle ralentit le pas, laissant le jeune homme las rattraper.

" Oui. Je me suis dit que si tu voulais vraiment venir, tu le ferais. "

Il haussa un sourcil, secoua la tête d'un air gentiment désespéré.

" Je veux vraiment venir.
- Tant mieux... et bon courage ! "

Elle éclata d'un rire joyeux, puis reporta son regard sur la petite foule qui noyait les quais.
D'une voix très basse, elle chuchota :

" Il faudrait éviter que tu m'appelle par mon nom... ou même par mon surnom. Je ne veux pas attirer l'attention.
- Ah oui, bien sûr... Comment tu veux que je t'appelle... ? "

Elle réfléchit quelques instants, cherchant un nom qui lui convint. Elle observa le ciel où les rayons du soleil matinal nimbaient les nuages du nuances irisés irréalistes... irisés...

" Iridesca. J'aime bien ce nom. "

Il la considéra avec un air surpris avant d'acquiescer...

" Ok. Iri. ça me va. "

Elle s'étira, et en un geste si discret que le jeune homme ne l'aperçut même pas, effleura les fourreaux dissimulés dans ses habits. Elle eut une moue lorsqu'elle se rappela que l'une de ses armes s'était brisée. C'était une larme d'excellente qualité, qui la suivait depuis des années et avait fait couler le sang d'innombrables fois. Et surtout, surtout son style de combat avait besoin de cet équilibre qu'assurait ses deux lames.

" Aegir, j'ai un service à te demander. Avant qu'on quitte la ville, il me faudrait un deuxième poignard. "

Elle sortit l'arme d'un geste fluide mais de façon à ce que personne ne le remarque.

" De ce genre là. "

Le jeune homme secoua la tête en riant.

" Je sens que ces quelques jours vont être longs... ironisa-t-il affectueusement.
- Je t'avais prévenu. Alors t'es d'accord ?
- Bien sûr. "

Il planta son regard dans le sien, et chuchota :

" Mais s'il te plaît... attends-moi. Je... je ne veux pas te laisser seule... "

Ils n'avaient pas encore eu l'occasion de parler de ce qu'il s'était passé entre eux. Kaleya n'était pas sûre d'être prête à affronter le sujet. Pourtant... Ces quelques instants passés ensembles, cette passion qui les avait réunis ne pouvait être oubliés. L'aimait-elle ? C'était une grande question. Quelque chose lui disait que oui. Mais cela faisait tellement longtemps que ça n'était pas arrivé, elle avait besoin d'éclaircir ses sentiments...

" Je te promets que je ne partirai pas sans toi... assura-t-elle. Je t'... je crois que je t'... euh... que je te préfère à mes côtés, finalement... "

Elle sentit une subite rougeur s'emparer de ses joues, elle détourna légèrement les yeux.

" Allez, vas-y vite, je ne veux pas traîner ici... "

Elle observa le jeune homme disparaître dans la foule.
Les jours à suivre pouvaient être magnifiques... et elle les attendait avec une impatience terrifiée...

Spoiler:

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