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Kaleya avait... mal. Affreusement mal. Une douleur omniprésente, à laquelle elle aurait tellement aimé échappé... Pourquoi donc s'était-elle réveillée ? Pourquoi !?

Le sommeil tentait sans cesse de s'emparer d'elle mais elle s'y refusait. Elle avait trop peur de ce qu'elle pouvait faire, emportée dans la folie de ses rêves.
Un sourd gémissement lui échappa et elle murmura :

" Je... je reviens... "

Elle devait sortir, échapper à l'air étouffant qui régnait dans la cabine. D'un pas chancelant, elle regagna l'extérieur où elle inspira profondément la fraîcheur du soir.

Sur la ciel étoilé se découpait la silhouette d'Aegir et la jeune femme le rejoignit sans bruit. Ni l'un ni l'autre ne dirent un mot lorsqu'elle s'assit à côté de lui, les yeux plongés dans l'océan qui leur faisait face.

Le jeune homme l'observa, longtemps, en silence, sans qu'elle tournât le visage vers lui. Finalement, leurs regards se croisèrent et il eut un léger sourire, se pencha doucement pour l'embrasser.

La jeune neko accepta le baiser et le lui rendit comme si sa vie en dépendait. Elle eut brièvement le sentiment d'être à nouveau seule avec lui, comme durant ces longues semaines passées à attendre Pampelune et un éclat de joie transperça son coeur. La douleur grognait de voir ses efforts pour la démolir ainsi contrariés, mais elle fut forcée de battre en retraite.

" J'ai eu tellement peur que tu meurs... " murmura-t-il.

Elle le fit taire par un nouveau baiser et se colla contre lui.

Finalement, l'un dans les bras de l'autre, l'épuisement reprenant sa place, elle s'endormit.

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Kaplen se réveilla. Il leva la tête en direction de Pampelune et la regarda. La jeune femme ne dormait pas. les yeux grand ouverts, elle fixait le plafond sans vraiment le regarder. Le jeune homme s'écarta un petit peu de Pampelune, et se rendit compte qu'ils étaient seuls.
-ça va?
Lui demanda t-il. Pas de réponse, mais une étincelle dans les yeux de la jeune femme. Cette dernière l'attrapa derrière les épaules et le ramena contre elle. Un grand sourire étirait ses lèvres, elle l'embrassa avant de lui répondre.
-Maintenant ça va mieux.
Kaplen grimaça. Il avait mal partout. Ses muscles étaient froids, et les douleurs se réveillaient les unes après les autres. Soudain il comprit. Il comprit ce regard, cette flamme qui brulait au fond des yeux de la jeune femme. Le voulait-il? Le voulait-elle? Il la regarda longuement, et elle finit par acquiescer, répondant à la question qu'il n'avait jamais posé.
Pampelune était douce entre ses mains. Elle lui montrait presque la marche à suivre, il n'avait qu'à se laisser faire, comme un enfant. (n'y voyez aucun sous entendu , comme si je vous connaissais pas xD )

Pampelune finit par s'endormir, un long moment après. Kaplen en profita pour se lever, se rhabiller et sortir sur le pont. Il faisait presque jour, et ils avaient encore beaucoup de travail. Si son corps le faisait toujours autant souffrir, son esprit avait été apaisé par Pampelune. Le jeune homme réveilla son équipage aux aurores et tous se remirent au travail. Quelques hommes étaient morts dans la nuit, et Aegir n'avait rien pu faire.
-Ce n'est pas de ta faute. J'aurais du venir plus tôt.
Voyant l'étendue des dégâts sur ses hommes, Kaplen prit la décision de réveiller Pampelune. Elle était certainement épuisée, mais elle possédait beaucoup plus de connaissances en matière de médecine que chacun d'entre eux. Kaleya semblait aller mieux elle aussi. Tout le monde était encore sous le choc mais commençait lentement à se reconstruire...

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Doucement elle se tourna vers kaplen, regarda son profil se découper a la lueur de la lune et et s'approcha de son visage. Elle ne le touchait pas, ne le frôlait pas. Elle restait simplement suspendu au dessus de lui a le caresser de son souffle et se faire réchauffer par le sien. Elle se recoucha et commença a fixer le plafond. Elle l'aimait. Elle l'aimait comme elle n'avait jamais personne. La mort d'Alex l'avait blesser mortellement. perdre Kaplen revendait à la tuer. Pourtant elle ne le connaissait pas depuis si longtemps. Cela faisait quelques semaines qu'il voyageait et si on résumait elle ne connaissait quasiment rien de lui et vis versa. Pourtant elle avait l'impression de le connaitre mieux que quiconque. Il l'avait demander en mariage et elle avait accepter. Peut être sur un coup de tête? Nan elle ne le pensait pas. Elle savait ce que représentait le mariage. Elle ne le connaissait que trop bien. Elle en était la conséquence de celui de sa mère ainsi que ça mort. C'est ainsi qu'elle se le représentait. Elle voulait plus que tout s'unir a lui. Elle savait que pour toujours son coeur était lié à celui de l'homme qui avait offert en toute état de cause son corps à la mer. Des images de lui apparurent dans sa tête en train de travailler torse nue ou en chemise qui mettait ses muscle en valeur. Elle se mordit violemment la lèvre. Les images était projeter dans sa tête avec une telle énergie qu'un petit film suivit tiré de ses rêves... deux corps entremêler, couverts de sueur enchainer par leur passion... Elle se mordit la lèvre afin de s'empêcher de se tortiller dans le lit et de l'embrasse en assouvissant ses désirs. Elle l'entendit chuchoter elle se retourna et rougit. Elle pensait toujours à ce qu'elle voulait faire sans pouvoir s'en empecher le film continuant de se dérouler derrière ses yeux. Elle l'attrapa alors l'attira contre lui et l'embrassa. Elle lui répondit et commença à l'admirer entre ses bras. Elle le voulait. Maintenant. Il finit par hocher la tête à une question muette elle n'attendit pas plus longtemps. Elle ferma les yeux respira un grand coup, et laissa libre cours a son corps de suivre ce que lui dictait ses images.

Lorsqu'elle se réveilla des heures plus tard Kaplen n'était plus là. Elle ne s'en inquiétât pas le moins du monde et se mis sur le ventre afin de sentir leur odeur. Elle sourit et s'empêtra dans la couverture. Cette nuit avait été magique. Il avait rivaliser de talent chacun a leur manière et leur expérience leur avait permis d'exploser en mille couleurs a la fin de leur passion. Elle se caressa le ventre machinalement la ou il l'avait griffer par mégarde et une image survint dans sa tête. Elle était en pleine période de fertilité. Elle agrandit de grand yeux et grimaça. Pourquoi n'avait elle pas réfléchit avant? Lorsqu'elle avait été avec Unded elle savait que ce n'était pas le cas... Mais là elle était en plein milieu! Elle ferma les yeux et continua à humer l'air qui mélangeait l'odeur de leur ébats et celle de la vie de tout les jours. ses doigts continuèrent a caresser son ventre. Si elle était enceinte... Tan pis elle rêvait petite fille qu'elle deviendrais mère de famille. Elle ne pensait pas qu'elle en aurait si jeune mais si c'était le cas elle l'aurait avec l'homme qu'elle aimait et elle serai bientôt marier. Quelqu'un frappa a la porte. Elle se couvrit et Kaleya entra. Son ventre se tordis. Elle avait peur... Elle avait peur de la réaction de Kaplen en apprenant qu'elle attendrait peut être un enfant de lui. Elle se mis a pleurer.

Kaplen entra dans la cabine. Il avait besoin de Pampelune. Mais prendre la décision de réveiller la jeune fille avait été difficile. Et ce ne fut pas sans surprise qu'il se trouva nez à nez avec Kaleya qui, les bras autour de Pampelune, essayait d'arrêter ses pleurs.
Le jeune homme s'arrêta et fronça les sourcils.
-Qu'est-ce qu'il y a? Demanda t-il, inquiet.
Le fait de voir ainsi Pampelune pleurer alors qu'il venait de la quitter parfaitement bien avait quelque chose d'incongru. Et il ne comprenait pas. Il prit la chaise de son bureau et la plaça face au lit, laissant ainsi Kaleya et Pampelune ensembles. Soucieux, il ne céssait de fixer la jeune femme et de suivre les larmes qui lui coulaient le long des joues. Kaplen n'avait qu'une envie: les arrêter. Les arrêter et les faire disparaître à jamais, revoir Pampelune sourire ou pleurer de joie. Mais plus jamais cette tête là.

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Kaplen se figea. Son visage fut le théâtre d'une succession de réactions antithétiques. Devait-il en rire ou en pleurer?
Il resta un long moment sans bouger, les yeux écarquillés en direction de Pampelune puis tourna la tête vers Kaleya. Le regard qu'elle lui lança le fit frissonner et il se reprit. Père, il allait devenir père. Des larmes montèrent jusqu'à ses yeux et se déversèrent sur ses joues dans un flot continu d'eau salée. Ces larmes étaient issues de sa surprise et d'une incompréhension qui dépassait tout. Quelque chose ne l'atteignait pas, il avait l'impression d'avoir rêvé l'instant précédent. Pampelune lui avait-elle réellement annoncé qu'elle était en ceinte, ou venait-il de se réveiller après un long rêve dérangeant de réalisme?
Il se leva et prit Pampelune dans ses bras. Le plus doucement possible, il tremblait...
-Tu... Tu le sens vraiment? Tu sais, ce... On ne sait pas vraiment.. Il vaut mieux peut être attendre de voir si... Non?

Ses mots se mélangeaient, tout se confondait dans sa tête, il était complètement perdu. Une nouvelle perspective de vie s'ouvrait devant lui. Il se voyait, aux cotés d'un enfant aux boucles brunes comme son père l'avait été avec lui. Père... Lui qui n'avait ni père ni mère, mais pour famille tout un équipage qui venait de lui être soudainement arraché. Du malheur naissait le bonheur pensa t-il. On lui prenait une famille, on lui en offrait une autre à la place. Était-ce un geste du destin? Ses bras enserrèrent un peu plus Pampelune et il soupira. Un enfant, la vie lui donnait un enfant.

Ses larmes coulaient toujours aussi profondes. Des larmes de soulagement, puis de tension à la fois. Il comprenait mieux désormais la réaction de la jeune femme. Elle devait être aussi bouleversée que lui, plus encore certainement, puisque ce serait-elle qui porterait l'enfant. Ils ne se connaissaient que depuis peu de temps finalement. Mais Kaplen sentait envers Pampelune un amour encore plus fort que tout ce qu'il n'avait jamais pu ressentir. Plus que pour l'Opale même, plus que pour son défunt père.
-C'est merveilleux!
Réussit-il à souffler entre deux sanglots. Merveilleux, c'était le mot! Soudain, tous ses soucis s'envolèrent. La succession d’évènements terribles qui venait de se dérouler devint une part du destin, ses hommes disparus devinrent regrettés mais la douleur s'était envolée. Il embrassa Pampelune et plongea son regard droit dans le sien.
-je t'aime. Murmura t-il. Je t'aime, et jamais je ne t'en voudrais, jamais...