"Homme libre, toujours tu chériras la mer !" "La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent." "La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." "Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter." "Le voyage est une suite de disparitions irréparables." "Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil." "Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais." "Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un." "Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer." "Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…" "Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer." |
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| Auteur | Message |
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=Aïkologue=
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| Sujet: Entre l'homme et la bête Ven 27 Aoû 2010, 00:59 | |
| Nuit de fin d’été. La lune ronde et brillante diffusait dans l’ombre sa clarté pâle. L’air était chaud, le vent ne soufflait pas. La forêt couvrait les collines dont les pieds léchaient la plage et l’océan à l’est. Sur la côte escarpée se découpait une baie plus profonde que les autres, au milieu de laquelle l’eau dormait paisiblement. L’une des avancées terrestre de la baie s’étirait en une longue presqu’île de rochers à nu, que les vagues fouettaient de leur écume blanche. A l’ouest, une rivière vive dégringolait des falaises de l’arrière pays. C’est sur cette contrée sauvage que Balsa avait établit son territoire. Quand la barque de fortune des marins s’était échouée avec elle sur cette île tropicale, la chimère était comme tombée amoureuse de ces terres. Alors que ces compagnons avaient pris la route vers une ville elfe au Nord, elle avait fait chemin inverse, et avait caboté jusqu’à cet endroit perdu. De la barque gonflée d’eau, elle avait récupérée la coque qui, retournée, lui servait à présent d’abri lorsqu’il pleuvait. Elle avait repéré une source qui crachait une eau claire et choisit de s’installer tout près. L’eau serpentait entre des arbres exotiques dont les branches portaient d’étranges fruits, puis traversait une zone ouverte fort giboyeuse. La mer se trouvait juste au-delà de ces prairies. Avec la rivière, elle offrait une profusion de poissons riches en couleurs. Mais cette abondance n’avait pas soustrait Balsa à la prudence et elle avait pris soin d’identifier chaque aliment avec la plus grande méfiance. Elle ne touchait qu’aux fruits, feuilles et racines que d’autres mangeaient. Pour les poissons, viandes et œufs, elle en disposait dans la forêt et observait les mets qui étaient dévorés par les animaux opportunistes. Sa science de la vie en totale autarcie ne lui avait jamais autant servie. Elle n’avait presque plus que son or, qui lui était bien inutile ici, et sa lame courte qu’elle gardait toujours sur elle. Elle n’avait d’ailleurs pas tardé à en faire une lance qui lui permit de piquer de nombreux poissons. Elle tressait des tiges fines et souples et en fit des collets de chasse. De ses prises, elle récupérait tout : peau, os, boyaux, poils et plumes. Si le côté humain et intelligent de la chimère lui avait permis de survivre, il s’effaçait de plus en plus sous ses instincts animaux. Elle ne parlait plus, occupait la plupart de son temps à chasser ou à traverser de long en large son domaine. Elle côtoyait des créatures inconnues qui la fascinaient : des singes rieurs, des gros rongeurs dotés de sabots, des cervidés aux bois rouge écarlate, des canidés qui montaient aux arbres, des oiseaux aux chants acidulés… Elle avait découvert et découvrait encore de nouvelles plantes, de nouveaux cours d’eau, de nouveaux chemins qui grimpaient sur les montagnes. Et elle courrait à travers cette nature, s’imaginant panthère dans la jungle, prédatrice reine d’un milieu fait pour elle. La forêt lui fit pourtant payer le prix fort de cette intrusion brusque. Elle redoubla de malchance quelques jours après son arrivée : elle essuya une tempête violente et se fit mordre à l’épaule par une ours gestante. Elle allait mourir de faim et d’épuisement quand elle se résigna à manger un fruit violacé inconnu. Elle survécu grâce à l’agrume sucré. Une autre fois, ce fut sa gourmandise qui faillit lui être fatale. Elle avait fait bouillir les racines que les rongeurs à sabots grignotaient toute la journée. Son erreur fut d’oublier qu’une espèce pouvait parfois résister à une toxine puissante grâce à son adaptation spécifique. Elle attrapa un terrible mal de ventre et se déshydrata complètement en quelques heures. Elle ne mangea plus que les végétaux que des espèces différentes et variées ingéraient elles-mêmes. Ce soir-là, Balsa n’avait pas allumé de feu, ce qu’elle faisait de toute façon rarement vue la douceur des nuits. Elle se demandait d’ailleurs si l’hiver apportait avec lui le froid qu’elle connaissait des contrées du Nord. Le sommeil ne l’avait pas encore gagnée et elle taillait quelques flèches pour l’arc qu’elle s’était confectionné. Elle voulait pouvoir chasser du plus gros gibier et plus facilement. Mais sa technique de confection de cette arme n’était pas du tout au point. Après avoir essayé plusieurs bois, certains trop souples, d’autres trop cassants, ou qui se détérioraient au contact de l’eau, elle avait trouvée la branche parfaite dans lequel tailler l’arc. Elle avait ensuite tressé des boyaux de singe qui s’avéraient des plus solides et avait tendue la corde. De sa lame quelque peu émoussée, elle arrachait aux pointes les irrégularités qui leur interdisaient toute pénétration dans les chairs. Elle s’arrêta un instant, passa sa main sur son front suintant, et posa son regard sur l’arme. Il était sa fierté, son œuvre. Elle repensa à sa lance et soupira. La regrettée lame ne lui aurait guère été utile ici, mais elle représentait une longue période de sa vie, et signifiait beaucoup. S’en séparer avait été un choc. Cependant, peu à peu, elle voyait cette perte comme le signe que commençait pour elle une nouvelle vie. Ce soir elle sourit même à l’idée de ne plus jamais revoir cette lance qu’elle avait volée, qui portait le blason de Lan Rei Ouest et qui avait traversé tant de corps. - Spoiler:
Bon, voila un petit plantage de décor. Tu peux rajouter des détails à ta guise. Pour ton prochain post, je te demanderais de ne pas "voir" Balsa au travers des yeux de ton perso, pour la simple raison que je ne l'ai pas encore décrit physiquement. A toi ^^
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| | | Invité
| Sujet: Re: Entre l'homme et la bête Ven 27 Aoû 2010, 23:39 | |
| Linxya avait quitter grace à un radeau peu sur son ile ce qu'elle ne regretter pas car de toute facons il n'y avait pour elle plus rien la bas, hormis la mort à l'heure actuelle, durant la traverssé du moins le debut elle s'était posé beaucoup de questions, du genre qu'allait elle faire à present? elle n'avait plus vraiment envie de vivre, mais une chose la rattaché à la vie, la vengeance, elle voulait avant de mourir tuer l'homme qui lui avait volé son enfant, ou plutot qui avait tuer le petit etre qui grandissait en elle, hélas elle n'était pas assez forte pour ca, alors elle était partie, pour suvivre le temps de gagner suffisament de force pour tuer le meutrier de ce qui aurait du etre son enfant.Durant la traverssé elle avait rechapper de justece à une tempete, elle devait la vie à un tas de bois desordoné et aussi un peu a la mer qui l'avvait echouer dans un endroit inconu, arrivé sur la plage, la vampire s'était étaaler sur le sol ou elle avait fondu en larmes, heureusement pour elle personne ne risquer de la voir ici, mais il fallait qu'elle trouve un moyen de s'abriter et surtout à manger, pour le premier point il lui suffirait de trouver une taniere ou autre, quand au segond, peut importe qu'il sagissent d'un humain ou d'un animal, pourvu qu'il regorge de sang et surtout qu'il soit fragille, elle n'avait pas la force de se battre ni meme de courir apres une proie, péniblement elle se releva et tenta de trouver un refuge et un peu de nourriture, les yeux dans le vague elle marchait sans preter attention au paysage, elle avait juste remarqué qu'il n'y avait pas ame qui vive, du moins pas à porté de vue, ni de nez, à force de marcher elle finit par sortir d'un fourré qui lui avait arraché quelque petit morceaux de chére avec ses épine, peu importe, la douleur était la preuve qu'elle était encore en vie, et donc capable d'avancer vers son but ultime, la vengeance, lorsqu'elle leva les yeux, il fesait nuit, mais sa ne la génée en rien, apres tout sa race y voyait la nuit, et la preferer, dailleur la lumiere était un énemie impossible à combattre et trés dangeureux, Linxya y avait survecu car elle avait voyagé de nuit, en face d'elle ce tenait une creature qui n'était ni un humain ni un animal, mais quoi que se fut elle s'en fouté comme de sa premiere tetée, une seule chose lui traverssa l'esprit un repas potentiel, si la chose était suffisament afaibli la vampire la devorer sans scrupule, sinon, elle aviserait, mais elle ne voulait pas l'attaquer sans savoir, alors de sa voix un peu faible elle murmura: -Que fait tu la? Qui est tu? Je m'appelle Linxya, et j'ai echoué sur la plage.La vampire se demandait si la creature allais lui repondre ou non, peut importe, elle resta planté ou elle était attendant une reponse qui ne viendrait peut etre jamais. De toute facons elle avait faim et si la creature était intelligente elle ne l'attaquerai pas, car elle avait l'air en forme, meme en tres grande forme, - Spoiler:
desoler pour le post un peu beaucoup faible, je l'est fait un peu vite pour ne pas te bloquer et te laisser du temps pour repondre, je te laisse le soin de decrire ton perso comme demandé^^ je decrirai le mien
apres |
| | | =Aïkologue=
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| Sujet: Re: Entre l'homme et la bête Dim 29 Aoû 2010, 19:48 | |
| - Spoiler:
Tu te rends compte de la longueur de tes phrases ? Et le tout n’est pas très clair, tu devrais te relire avant de poster, prends plus ton temps peut-être. Et je n’ai pas bien compris comment ton perso trouvait le mien, vu que tu dis juste à un moment « en face d'elle ce tenait une creature ». Je me permets donc de donner quelques précision.
Une volée d’oiseau s’éleva à l’ouest et leurs piaillements mêlés au bruissement de leurs ailes parvinrent aux oreilles de la chimère. Elle leva les yeux sur le ciel remarquablement clair en cette nuit de pleine lune. Elle distingua le nuage de plumes et de becs qui s’approchait d’elle. Étrange : ces oiseaux-là vivaient d’ordinaire le jour. Ils avaient du prendre peur, ce qui restait étonnant vu l’inaccessibilité de leurs nids. Curieuse, et surtout trop peu fatiguée pour dormir, Balsa décida d’aller voir quelle créature avait ainsi réveillé la forêt. Elle passa son arc autour de ses épaules nues, glissa quelques flèches entre son dos et la corde tendue, puis emprunta le sentier qui menait à l’océan. Ses yeux félins distinguait les courbes et les irrégularités du sol, même à dans l’obscurité sous les arbres. Elle avançait d’un pas souple et silencieux, tous sens aux aguets. Mais la créature qui se dirigeait vers elle était encore plus silencieuse, plus discrète, ombre parmi les ombre : un vampire. Elle l’ignorait encore, mais à chaque foulée, elle sentait la forêt se refermait sur elle. Un sentiment d’oppression, presque d’étouffement, la saisissait à la poitrine. Son cœur battait plus vite et sa méfiance grandissait. Après une courte montée, Balsa arriva au sommet d’une petite en contrebas de laquelle elle aperçu enfin l’étrangère qui avait pénétré son domaine. La chimère crut d’abord avoir affaire à une humaine, au vu de son allure, et cela lui fit retrousser les lèvres de dégout. Mais ses yeux rouges et sa chevelure blanche malgré sa jeunesse apparente l’écartèrent vite de cette piste. Les cheveux détachés et vêtue uniquement d'un pagne grisâtre, Balsa fléchit les jambes et posa une main sur son arc, prête à bondir et à brandir l’arme. Ses mois de solitude l’avait rendue agressive et asociale. Elle n’attaqua cependant pas, gardant son jugement pour plus tard, quand elle en saurait plus. - Que fais-tu là ? Qui es-tu ? Je m'appelle Linxya, et j'ai échoué sur la plage. [HRP : et oui, pas mal de fautes à corriger ^^] Surprise. Le son d’une voix intelligible n’avait pas fait vibrer les tympans de la chimère depuis ce que lui semblait des lustres. Elle se demanda un instant si elle était elle-même encore capable de parler. Mais plus surprenant encore, quelle était cette étrange façon de se présenter, de l’interroger sans gène alors qu’elle empiétait sur son territoire. Balsa s’approcha tout en gardant quelques mètres de distance entre elle et la dénommée Linxya. Elle pencha légèrement la tête, comme un chien qui cherche à mieux comprendre et par un effort incroyable réussi à articuler ces mots : - Tu n’es pas humaine, quelle est ta race ? Que l’étrangère réponde ou non à ce moment là, Balsa poursuivit rapidement, sa langue s’étant déliée pour transformer ses pensées en vibrations qui glissèrent entre les arbres et éclatèrent aux oreilles de l’inconnue. - Tu es ici chez moi, depuis la plage jusqu’aux falaises à l’est et depuis le pic rocheux au Nord jusqu’aux plaines sableuses du Sud. Dis-moi pourquoi tu es ici ? Quelles sont tes intentions ? Tu peux passer, mais tu ne peux pas rester. Et si tu tentes de t’imposer par la force, moi, Balsa, chimère, t’opposerais résistance jusqu’à ce que tu abandonnes ou que la vie te quitte. |
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