Spoiler:

Étendu sur le sol, inerte, ses cheveux noirs plein de sueur était plaqué sur son visage. Le voyage avait été long, épuisant mais il était là. Fuir une vie ça ne se fait pas, mais on peut tout de même partir là où personne ne nous connait, et recommencer…

Un coup de fatigue le frappa durement et sa conscience partie voguer quelque part dans les méandres qui l’entouraient. Rien aucun rêve, un océan noir où on ne se voit pas. Puis soudain, comme la première bouffée d’air d’un nouveau-né, tout rentre, brûlant tout sur son passage. Bronches, veinules, nerf, neurone tout y passa. Son corps tressauta, se cabra comme le cri unique, rauque qui jaillit de sa gorge poussé par un passé renié. Ses yeux s’ouvrirent dans un dernier spasme, et la surprise les éclaira un instant.

Bien qu’il n’aille pas vraiment détailler l’endroit où il était arrivé avant sombré dans le vague, il se souvenait néanmoins que ce n’était certainement pas dans cette pièce rouge, où son reflet faisait terriblement pitié dans les glaces miroitantes. Lentement ses esprits lui revenaient, et plus cela allait, plus il se sentait observer, espionner, détailler par ses doubles incomptables de l’autre côté des miroirs. Entres ces lacs rigides se trouvaient pêle-mêle des dizaines, non, quelques centaines de cliché de lui. Des photos dont il n’avait jamais vu l’ombre pour la plupart.

Elles n’avaient rien de chronologiques au contraire, elle faisait un résumé de sa vie, celle qu’il tenait tant à ne plus en entendre parler. Il quitta des yeux ces images où sa vie s’immobilisait, préférant plongés son regard dans l’infini que lui présentait son reflet. Il ne devait plus voir ce corps musclé par des mouvements indécents que ses pulsions de la nuit lui avaient ordonnés d’accomplir, il devait voir son corps sans y rattacher de souvenir. Chose bien difficile. Il replongea son regard dans celui de son double, contemplant encore une fois ces yeux de velours, charbon d’un ancien feu, caresse chaleureuse pour n’importe qu’elle âme esseulé dans les tièdes soirées d’été. Un sourire en coin, charmeur en tous les sens autant un sourire de drague que d’amusement, un sourire de lèvre charnue qui doucement laissait apparaître une incisive trop acérée pour être humaine. Ce souvenir naissant en mémoire du nombre de victimes qu’il avait fait. Sangre baissa la tête. Non il ne devait plus être celui-là, il ne devait plus être cette chose qui avait brisé tant de vie, tant de rêve. Passant une main dans ses cheveux de jais, bouclés lorsque sa sueur ne les aplatissait pas sur sa tête, il frôla les deux petites cornes qu’il s’efforçait de cacher par sa tignasse. Son coté démon serait toujours une part de lui, il ne pourrait le nier. Comme pour acquiesser, la mince et agile queue rouge qui perçait son coccis lui fouetta la jambe. Il releva la tête et étendit les deux grandes ailes de chauve-souris qui lui avait permis de fuir son monde. Leur membrane rougeâtre semblaient translucide dans les miroirs.

- Je suis différent !

- Je suis différent !

Différent de son double qui prend maintenant sa propre volonté, s’enfonçant dans le cœur une clé. Il martèle à répétition se corps identique au sien, lui a le sourire aux lèvres. Sangre est muet, nostalgique. Il a déjà vu pire, il a déjà fait pire. Il baisse un instant les yeux sur son propre torse, insensibles à la douleur de son reflet. Lorsqu’il remonte la tête il n’a que le temps d’apercevoir le point de son double prêt à crever le miroir. Par réflexe ses grandes ailes le recouvrent pour le protéger des éventuels morceaux de vitres. Rien. Juste le tintement d’une clé qui rencontre le sol… Noir.

Sangre se penche pour récupérer la clé et se relève. Les miroirs, les photos, le rouge, tout à disparut ! C’est de nouveau un océan noir où on doute de sa propre conscience.

- Si tu n’étais pas conscient tu n’aurais pas fait tant de mal.

La voix était sorti de nulle part et de partout à la fois. La vie aurait été meilleur pour plusieurs s’il n’avait pas existé. Mais il était conscient, il était vivant, il avait fait du mal...

- Et tu en feras encore !
- Non ! Son cri résonna dans un écho infini, se perdant contre des murs invisibles. Sangre était rarement en colère, rarement victime de rage intérieur, ses pulsions pouvait bien prendre quelques tournant sadique. Ces seulement ses dernier temps qu'il avait commencer à changer...
Il était parti pour changer, convaincu de réussir, convaincu que ses pulsions pouvaient être vécues sans qu’elles ne le submergent. Persuadé qu’il pourrait faire le bien dans son mal. Convaincu qu'un jour il saurait comment venger...

- Venger les femmes !

En les délivrant.

- Des hommes, c’est à eux que tu envoies des cauchemars !

Dans une seule espérance…

- Tu ne réussiras jamais !

Cet fois-ci la voix s’infiltra dans sa tête comme le souffle d'un esprit intrus qui est persuadé d'avoir raison.

* Tu es faible, tu as peur de se que tu es, incapable d'assumer ta nature démoniaque, tu te terre au fond de toi même, tu évites tout le monde, tu n'as rien pour réussir !*


Mais qui était-il pour juger de ses capacités ? Qui était-il pour lui dire que sa quête était vaine ! Qui était-il pour savoir qui lui était !

- Tu ne tueras jamais assez d’hommes pour cela !

Si seulement il pouvait se taire ! Sortir de sa tête, le laisser recommencer sa vie ! Comme s'il avait entendu l'ordre il recommença son échos infini a l'extérieur de son corps.

- Tu ne tueras jamais assez pour te faire aimer !
- Tais-toi ! Je ne tuerai plus, je ne ferai plus de mal, je les protégerai !
- Ah ces femmes, si fragiles !

Une marée de larmes l’inonda de l’intérieur, il avait fait trop de mal par le passé, c’est maintenant qu’il se rendait compte que tous les visages d’hommes et de femmes ne pourrait que lui rappeler sa vie d’antan.

- Je vois en toi, petit sensible, tu auras toujours peur que ta beauté attire les mortels.
Vrai.

- Tu es dangereux, tu es un démon.
Vrai.

- Et tu ne peux renier ton passé.

Faux… Du moins il l’espérait…

- Tu ne peux pas jouer les protecteurs, tu ne laisse que la mort sur ton passe !

- Mais qui suis-je alors ?

- Tu es un maigre rejeton d'une famille qui n'a pas voulu de tes bonnes valeurs, qui se retrouve avide de viande et de sang, tu es un pervers qui ne désire que le corps des femmes en toi, de leur propre volonté, tu es un idiot qui tue les hommes qui brisent le coeur de femmes alors que toi même tu ne peux t'empêcher de leur faire vivre leur pire cauchemar.

Un grincement de dent déforma le visage de Sangre, ses poings se serrèrent. Il détestait qu'on lui ramène son ancienne réalité en pleine figure. Un marmonnement furieux franchit ses lèvres.

- Ça c'est ce que j'étais ! Je ne suis plus le même !

- Alors qui es-tu ? Un mélodramatique romantique qui attends les femmes esseulés à la sortie de l'opéra et qui les raccompagne jusqu’à chez elle pour être sur qu'elle ne rencontre pas une vilaine âme sur leur chemin ?

* Pourquoi je ne serais pas cet homme là hein ! *

- Personne ne voudra d'un démon, aussi beau soit-il...

Il baissa la tête vaincu par cette voix inconnue.

- Et tu ne peux changer...

À quoi bon répliquer ? Il aurait le dernier mot, il ne ferait que e faire renoncer a ses résolutions...

- Idiot que tu es à ne pas entendre la vérité, à ne pas t'assumer...



(HRP :: Je fais mon kitou se soir ^^ là je suis sur mon ordi portable j'ai pas toshop :S )

[Héhé, je t'avais mis en garde, pour la salle noire, mais ça n'a pas suffit apparemment

Tu évoques bel et bien quelques petites choses... Son envie de changer par exemple, mais c'est plus les objectifs qu'il se fixe plutôt que son caractère.

Il faudrait que tu rajoutes des choses. Je sais pas moi, est-ce que quand quelque chose le contrarie, il est du genre calme, ou est-ce qu'il s'emporte? Est-il à l'aise en société, bavard ou au contraire plutôt discret? Est-il capricieux, est-il gourmand, a-t-il peur de certaines choses? Qu'est-ce qu'il aime? Est-il orgueilleux? Est-il romantique? Est-ce qu'il se vexe facilement, est-ce qu'il aime bien rabaisser les autres?

Je ne sais pas, tout ça ce ne sont que des questions qu'on peut se poser sur un personnage, quelques une parmi tant d'autres, je te demande pas de répondre à celles là hein, juste, c'est ce genre de réponse qu'on attend.

Essaie d'ajouter un paragraphe ou deux avec des informations de ce genre, okay, ]

Voilou j'ai édité... Est-ce que cela suffit ?

[Alors là jvais partir pour mes partiels donc j'ai pas le temps de te lire et de te dire si c'est bon, ni de valider ta salle, mais tu peux déjà t'avancer et commencer à préparer ta bio pour la salle blanche.

Promis, je lis tout ça et m'en occupe dès que je rentre ce soir ]

--J'ai pas attendu la réponse de Oa ( vilaine que je suis ^^) si ya des modif a faire j'éditerai--









Un dernier cri, cristallin, une clé qui frappe le sol et autour d’elle un carrelage blanc qui s’étends dans un parfait carré… ou un losange dépendant de l’angle que les yeux décidaient d’accepter. Comme il se penchait pour récupérer le frêle assemblage métallique, il chavira du noir au blanc. Aveugler un instant, ses pupilles se contractèrent, mais laissa imperceptible ce mouvement dans l’obscur océan du regard de Sangre. ¸

Seul au centre de la pièce blanche, il se retourna vivement lorsqu’il entendit derrière lui l’écho d’un lointain passé auquel il n’avait jamais eu accès. Il vit alors la vague silhouette de sa mère, succube. Son père était également un incube, mais il ne fit jamais partit de sa vie, tuer alors même de la conception de Sangre. Sa mère étant une dominante, comme la majorité des succubes, elle n’avait pas hésité à user jusqu’au bout de ses instinct sadiques, lâchant un dernier soupir de jouissance alors qu’elle mordait à même de ce qui servait de cœur à l’incube, un organe noir, un muscle qui eut tôt fait de se faire lacéré.

La scène qui se présentait devant Sangre était en fait sa naissance, ce n’était pas un tableau particulièrement plus réjouissant. Les lieux n’étaient pas définis mais on voyait une mare de sang autour de la succube. Dure à dire s’il provenait de son utérus ou d’une précédente aventure. Il faut dire que la mère de Sangre avait beau être du genre nymphomane, elle était également doublement cinglé, appréciant autant la douleur qu’elle provoquait à ses victimes nocturnes que la terreur que son corps leur évoquait. Plus elle vieillissait, plus elle se faisait violente. Autant envers elle-même qu’envers les hommes dont elle abusait. Pas étonnant alors que durant son accouchement elle riait et s’enfonçait les ongles dans ses cuisses nues. Ses cheveux noir, plat et dru reflétaient une lueur ambré comme si non loin se trouvait quelques torches. Une tête cornue se présenta enfin. Comme pressé d’en finir, elle le prit par ses épaules et l’extirpa violement de son corps. Elle s’empressa de l’examiner sous tous les angles. Elle plongea son regard de braise dans les yeux charbon de son fils. Les yeux de son père. Elle eut un grand sourire, ses dents pointues se révélèrent. Elle hocha la tête satisfaite, son fils aurait de potentiel, il mériterait probablement mieux que d’être sacrifié selon le pacte établis avec les vampires. Il avait beau être un homme, inférieur à ces femmes démones, elles avaient tout de même besoin de géniteurs.

Peut-être ne fusse-t-il qu’un simple coup de chance, il n’en demeure pas moins qu’il échappa au sacrifice.

La scène montrait sa mère, encore couverte de sang, s’approcher d’un homme et demander à l’aide. Elle criait qu’on avait essayer de tuer son bébé, qu’on devait le cacher... Les hommes, trop bons de coeurs ! Celui-là ne fit pas exception, il aida la succube, inconscient de sa véritable nature. Elle lui pria de garder l’enfant cacher, un jour ou deux, le temps qu’elle aille chercher ses affaires.

Une rapide transition, on voyait maintenant la succube en compagnie de la reine. Elle jouait une fausse fureur, expliquant qu’elle avait été pourchassé par des chasseurs de démons, qu’ils avaient eu son fils durant la nuit mais qu’elle avait réussi à s’enfuir. Elle ramenait comme seule évidence un drap taché du sang d’un bambin quelconque qu’elle avait égorgée et énonçait que c’était celui de son fils... Ils étaient supposément partis avec le corps

La ruse avait visiblement fonctionner la scène se changea de nouveau. La mère était de nouveau auprès de l’homme qui avait héberger Sangre. Il assista un instant à un bain de sang avant que sa mère ne déclare à sa version plus jeune ;

- Allons, il est temps de partir !

Lentement la scène s’effaça, laissant place à une autre un peu plus tard dans sa vie. Il devait avoir cinq ans, et sa mère commençait déjà son éducation d’incube. Elle lui répétait dans un monologue incessant qu’il devait obéissance, respect et soumission à toutes les succubes, qu’il pouvait se compte heureux d’être un des rares membres de leur race, que cela lui conférait l’immense pouvoir de briser les rêves des créatures plus faibles tel que les humaines et les elfes, tellement fragiles, délicates, qui cherchait les rêves avec envie mais qui ne les méritait pas puisque eux, démons, n’y avait pas droits.

Quelques minutes de lavage de cerveau s’en suivirent encore avant de disparaître et d’orienter sa vie alors qu’il plongeait dans l’adolescence. Sa mère lui apprenait à chasser. C’était le crépuscule. Tapis dans ce qui semblait être une ruelle elle lui enseignait;

- Écoute-moi bien Sangre, les humains et autre créature ne nous voient sous notre vrai jour que lorsqu’ils savent qui nous sommes. Si tu cesses de penser à tes ailes, tes cornes et ta queue, ils ne les verront pas. Par contre une fois que tu es avec l’un deux, seuls, c’est là que tu dois te dévoiler tel que tu es. Dans toute ta grandeur. Certains en feront des cauchemars jusqu’à la fin de leur jour.

Déjà à cet âge il s’existait à chaque chasse que sa mère effectuait, attendant grandement le jour où son tour viendrait. Mais pour l’instant, ce petit Sangre de presque douze ans, savait qu’il n’était pas prêt.

Encore une fois la scène changea, il avait maintenant treize ans, c’était sa première chasse. Il avait repéré sa cible. Une jolie blonde dans son corset rose, toute innocente, au bras d’un garçon de son âge, visiblement maladroit. La jeune fille avait peut-être quinze ans. Son compagnon semblait légèrement plus âgé, peut-être de deux ans. Adoptant une image mentale d’un humain normal, il se rapprocha de la jeune fille, lui fit un clin d’œil et elle lui répondit d’un sourire. Ce qui ne plaisa pas particulièrement au garçon qui l’accompagnait. Alors qu’il continuait de la ramener vers son logis, passablement mécontent, Sangre les suivait dans l’ombre de la nuit, de plus en plus présente. Lorsque la jeune fille arriva à son domicile, déposant un baiser fugace, interdit, sur les lèvres de l’adolescent et que celui-ci repartit, rassuré, Sangre entra à la suite de la jeune blonde et la suivit jusque dans sa chambre alors qu’elle entrait et se dirigeait vers les volets pour les ouvrirent, elle entendit la porte se refermer derrière elle. Elle se retourna dans un sursaut.

- Toi ?

Il lui fit signe de se taire et étira un sourire sur ses lèvres incitantes. Il s’approcha d’elle et lui prit une main qu’il baisa doucement avant de raffermir sa prise et d’entraîner la jeune fille vers son lit. La détresse se lisait déjà dans les yeux de la jeune blonde qui visiblement ne comprenait pas ce qui se passait.

- Tu rêves déjà, lui murmura-t-il à l’oreille de sa voix suave avant de l’allonger sur son lit. Il la surplomba sans hésiter, laissant ses pulsions l’envahir. Ses doigts agiles dénouèrent le corset avec facilité. Sa bouche se pencha vers le buste de la jeune femme alors que ses bras s’affairaient déjà à relever son jupon. Ses braies glissaient le long de ses jambes au même moment. Alors qu’il s’apprêtait à la saillir, elle lui demanda dans un frisson :

- Qui es-tu ?

Son rire de démon lui répondit, il dévoila sa véritable nature. Il acheva son élan et retira tout ce qui restait de vierge dans la jeune blonde. Elle hurla, autant de peur et de douleur. Elle serait probablement traumatisé jusqu’à la fin de ses jours. Rassasié, il partit comme une ombre, laissant douter de sa présence, de son existence.
Il cherche sa mère, en vain. Il pouvait chasser, subvenir à ses désirs, il n’avait plus besoin de sa tutelle.

Devant lui défila la visage de toutes celles au cour des années suivantes qui avait subis le même trouble dans le seul but de répondre aux pulsions d’un démon nocturne.

Ce diaporama insensé se fixa enfin sur une dernière scène, la nuit N pour ne pas dire le jour J. Alors qu’il se faufilait par une fenêtre dans la même idée que celle qui avait guidé sa vie, sa race depuis la nuit des temps, il entendit se cri de peur, cette protestation qu’il avait l’habitude de provoquer. Elle provenait de la maison voisine. Changeant subitement de direction, poussé par une étrange curiosité. Ouvrant les volets la scène à laquelle il se confrontait était venu le chercher profondément à l’intérieur, aller savoir pourquoi.

- Père… non…

Il lui semblait inconcevable que le père puisse se permettre de briser la vie de cette enfant. Lui s’arrêtait au rêve, il combattait d’un point de vue juste pour maudire l’inégalité qui séparait le monde des hommes du sien. Mais il avait droit à la vie, pourquoi cette gamine n’y aurait pas droit elle aussi ? Il entra en trombe et s’interposa, ses ailes dans toute leur grandeur étendue comme un mur. La jeune fille cria dans son dos, mais il l’ignora. Il agrippa l’homme, figé de peur, et le frappa avec une force étonnante pour ses dix-sept ans. Il continua coup après coup, sentant ses mains s’enduirent lentement du sang alors qu’il lui criait d’une voix déformé par la colère

- Les femmes sont fragiles, délicates !

Sa queue se rajouta à la lutte, fouettant le corps de l’homme laissant des zébrures de chair vives.

- J’ai le droit de briser leur rêve, mais toi !

Il empoigna l’homme par les cheveux ramena son visage à sa hauteur, laissant ses canines frôlé la joue du père terrorisé.

- Toi tu es inférieur !

Il lança durement la tête de l’homme contre le planché.

- Ptitié… Il ne sut dire si cette lamentation venait de la jeune fille ou de ce minable être humain sans honneur.

- Tu n’as aucun droit de briser sa vie !

Il lui asséna un dernier coup et le laissa se noyer dans son sang. Il se retourna vers la jeune fille, apeuré, dégouté, les larmes pleines les joues mais étrangement elle voyait son rêve silencieux devenir réalité. Devait-elle le remercier ?

Alors qu’elle se décidait à relever la tête, elle ne vit que le cadavre de son père sur le sol. Il était repartit, laissant la jeune fille en proie à ses larmes. Étrangement tuer l’avait autant satisfait que de violer.

Un diaporama beaucoup plus violent que le précédent débuta. On le voyait, punissant ses hommes qui auraient abusé des femmes, en tuant quelqu’un mais violant la plupart. Parfois quelques scènes où il se contentait de chaude nuit avec des humaines se faisait voir, mais elles étaient de plus en plus rares.

On arrivait à la dernière scène. Sangre se rappelait bien de ce soir-là. Soir où un groupe d’homme avait tenté d’abuser d’une elfe. Il avait grandement hésité avant de se lancer. Pas que le nombre lui faisait peur, mais il n’avait jamais grandement apprécié les elfes, orgueilleux, trop fier d’eux-mêmes, de leur race pure et lumineuse. Ils en avaient tuer un, l’étranglant avec sa queue et avait recommander très fortement aux autres de partir.
Il s’approcha alors de l’elfe et dénoua les liens que les hommes avaient noués autour de ses poignets. Elle le regarda avec dégout et s’approcha de l’homme au sol.

- Tu dois avoir tellement tuer par le passé, tant de vie gaspiller, perdue.

Surpris, il ne comprenait pas… Aurait-elle préférée vivre avec cet affreux souvenir ?

- Tu les as empêchés de me violer parce que tu me voulait pour toi seul ? Démon !

Elle cracha au sol.

- Et bien soit approche ! Vient profiter du dégout et de la peur que tu inspire !

Elle eut un rire étrange. Malgré tout désemparé par la situation Sangre s’approcha, sentant de plus en plus les effluves de l’alcool. Cette Elfe était ivre.

- Tous ces morts que tu as fait dans je ne sais quel bon esprit, personne ne te remercieras pour ça, personne ne t’aimeras pour ça ! Tu ne fais qu’apporter la tristesse dans leur famille !

La scène vira au flou. Le reste de l’histoire était simple, il revenait a Ghurol, pour changer, retrouver qui il était vraiment, essayer de se convaincre que tuer ces faibles hommes n’était pas mal pour lui, pour son espèce. Il était revenu a Ghurol pour se souvenir des passions pures à sa race… et cesser de tuer pour de faux idéaux.

Welcome Home !

Bienvenu

Bienvenue à toi bel incube, je peux t'inviter à boire un kir dans un Campanile le plus proche?