La Souris

Invité

Couché sur le sol, un gout de fer dans la bouche, le froid de la pierre sur le torse, que c'est-il passé? Pourquoi? Il ouvre un œil, il ouvre le deuxième. En bougeant un bras, il se rend compte que le sol colle. Décidant de se lever, d'affronter ce qui ce déroule au-tour de lui.

Il bouge un bras, pose sa main à plat sur le sol, il fait de même avec sa deuxième main. L'esprit embrouillé comme à la suite d'une soirée arrosé. Il se redresse, se retrouvant à quatre pattes sur le sol, un gout de fer persistant sur ses papilles. L'homme réussie tant bien que mal à se relever.

Une fois debout, laissant sa vue s'adapter à l'obscurité, presse ses tempes, et découvre sa solitude. Seul, au centre d'une pièce. L'individu se frotte les yeux, il a mal à la tête et la vision trouble.

Au bout de quelques instant, il se reprit et analysa la pièce, faisant de petit pas. Ses pied, nus, collaient au sol visqueux. Le garçon se penche, et découvre qu'il marchait sur un pavé ensanglanté, en scrutant les mur, il se découvrit sur d’immense miroir.

Le teint légèrement mate, un visage fin. Des yeux en amande, un nez fin, pas trop long, pas trop court, des lèvres tout ce qu'il y a de plus normal. Ses cheveux, long, et en dreadlocks. Les traits de de son visage sont fin, ses pommettes, à la bonne hauteur.

Sur un autre miroir, il découvre un corps, plutôt musclé, torse nu, un panta-court noir tout ce qu'il y a de plus classique, des jambe de bonne proportion, des pieds nus eux aussi. Sur un autre miroir encore, il découvre un genre de ring, en terre battu, un homme de dos, un tatouage en forme de rat, ou de souris dans le dos, sur ses pattes arrières et un bonnet sur la tête. Devant cet homme, une grande pancarte, avec inscrit en gros et en rouge "La Souris".

L'homme sentit ses intestins se noués, sa respiration se saccader, il fut prit de panique, s'attrapa les cheveux, tourna sur lui même en faisant un cri de douleur, un cri qui ne raisonna point dans la pièce de torture. Tout en tournant, il vit tout les miroirs avec écrit "La Souris".

Prit d'une frénésie, il se mit en quête de détruire tout les miroirs, et plus il les brisait, et plus il y en avait, chaque morceaux refléter une nouvelle choses.

Découragé, noyé dans le désespoir, "La Souris" se laissa tomber à genoux sur le sol ensanglanté et recouvert de morceaux de verre. Il en prit un dans ces mains et l'examina, sur ses joues commençaient à couler des larmes.

Sur le miroir, il se vit de face, une larme tomba sur le morceau, qui s’évapora instantanément , une porte s'ouvrit dans un mur, laissant un allo de lumière entrer dans la pièce. "La Souris" se releva, ses genoux étaient écorché, ses mains coupé, le dessous de ses pieds, n'était pas dans un meilleur état. Il se précipita sur la porte et resta sur le seuil. Il reprit sa respiration, laissa son sang circuler et reprit confiance en lui. Essuya ses larmes, mit ses cheveux en arrière et se décida à faire le pas qui le mettrait sur le seuil de cette porte

(Hors-RP : Désolé, ça fait plusieurs années que je n'ai pas RP, alors j'espère que vous serez indulgent sur ma façon d'écrire et mon orthographe )

Embusqué, bien planqué, je regardais cet être tournoyer dans mon domaine. Je profitais du spectacle, inlassable. Comme beaucoup d'autres, il ne réussissait pas à rester indifférent face à ce qu'il voyait. Je lui montrai…lui. Son corps. Son physique. Lui… Et il hurlât, criât….

Il se tourna vers moi, ô miroir, son beau miroir! Je restais immobile, mimant seulement ses gestes, pour peu temps… Il me brisa !
Cependant, je vivais encore, je vivais toujours. Et bien qu'à l'étroit dans chaque fragment du miroir, j'avais encore les pleins-pouvoirs. Il prit l'un des morceaux au sol, et nos yeux se croisèrent sans qu'il en ait conscience. J'avais l'impression que nous regardions tout deux à travers une serrure, chacun de son côté. Puis il lâcha le bout du miroir. Une fraction de seconde avant que mon image -notre image!- n'éclate sur le sol, ma prunelle grise avait remplacé la sienne.
L'instant d'après, je me tenais droit dans le cadre de feu-miroir, au final, l'absence de glace ne m'empêchait pas d'être son reflet. Je forçais ses traits à lui adresser un sourire ironique; on ne se débarrasse pas de son ombre aussi facilement. Puis arriva l'instant pénible mais nécessaire de faire mon travail. Une clef rougeoyante apparut dans ma main. Je la soulevais légèrement et semblait la faire pénétrer dans une serrure invisible. Puis, d'un tour de poignée, nous disparurent, moi et la clef, ne laissant entendre qu'un déclic. La parcelle du mur où se tenait l'ancien miroir s’évapora, laissant le passage libre jusqu'à une salle obscure.

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(Bienvenue à toi ! Surtout ne t’inquiètes pas pour ça ! ^^
Peut-être il y a-t-il un souci à la fin car il n’y a pas de porte dans la salle. Mais ce n’est pas très grave, tu pourras modifier ça plus tard ! ^^
Bonne continuation ! Courage ! ^^)

Invité

Un premier pas sûr, un deuxième vacillant, l'homme s'arrêta. Il se retrouvait dans le noir le plus total. Un courant d'air lui chatouilla la nuque. Il se retourna, dans l'obscurité, il ne percevait rien, tout ses sens en éveille, il ne sentait plus de viscosité sur le sol, il concevait le gout de fer dans la bouche.

- Assassin...
- Assassin...
- Assassin...

Des voix inhumaine venaient de surgir de l'ombre, des voix accusatrice, des voix révélatrice. "La Souris" mit machinalement ses mains sur ses oreilles. Tout lui revenait en tête :
Un coup, un second, encore, encore, du sang, des éclaboussures, le regard trouble, des acclamation. Depuis ce jours, "La Souris" avait changé, il était devenu quelqu'un d'autre, plus réfléchit, plus mature, il savait à présent la valeur de la vie. Il avait découvert à quel point la masse pousser les gens à aller contre leurs volonté. Depuis il avait apprit à vivre avec du sang sur les mains.

- Le Lion
- La Destinée
- Les Victimes

Les même voix dirent d'autres mots, des mots peut-être plus significatif, "Le Lion", c'était la réincarnation d'un Dieu, et ceux qui portait les Dreadlocks le vénéraient, un dieux félin pour un homme que l'on surnomme "La Souris", ironique non? "La Destinée" c'était l'une des rares choses sur les quels l'Homme s'intéressait et ne trouvait de réponse. C'est vrai, la destinée et une choses bien complexe, Provoqué ou Subite? Réelle ou Irréelle? Écrite ou Lut? Et le quatrième mot "Victimes" n'était rien d'autre qu'un mot pour rappeler à notre homme le premier, pour rappeler ses actes.

Encore une fois "La Souris" releva la tête, prit une grande inspiration, essuya les larmes qui avait coulé sur son visage au souvenir de ses acte passé et dans la plus grande dignité se ressaisit. On eu l'impression qu'une seconde ouverture venait de s'ouvrir, et cette fois-ci l'homme hésita avant de se diriger vers cette dernière, qui semblait tout aussi attirante que la première porte. Mais les épreuve qu'il venait de subir était telle qu'il sentit une envie de faire marche arrière, et comme quelqu'un que l'on guilde, que l'on pousse vers l'avant, se dirigea vers cette seconde ouverture. S’arrêta devant, inspira, expira, remit ses cheveux en arrière et se décida à passer le seuil.

L'entrée dans notre antre ne se fait jamais sans dommage. Nos visiteurs ne devraient pas entrer avec tant de désinvolture et comme des harpies jalouses de leur territoire, nous le leur faisons comprendre. Nous sommes des oiseaux cruels qui s'acharnent sur leur victime et nous sommes toutes les douleurs du monde. Toutes les peines que cet démon a créé. Il y en a tant. Je le haïs. Comme les autres, je me jette sur lui, le bec en avant, ma voix plus accusatrice que la plus outragée des victimes. J'ai la même voix qu'une femme trompée, la même intonation qu'un ami à qui on a volé, les mêmes inflexions que celles d'un enfant à qui on a promis la lune sans la lui donner. Et puis je hurle, de temps en temps. C'est l'expression pure de mon accusation. Toi qui te tiens au milieu de notre cercle, pourquoi as-tu abandonné? Nous aimerions entendre tes réponses mais tu n'articules que quelques phrases sans goût. Nous ne sommes pas là pour trouver le pardon. Simplement pour comprendre. Trouver la vérité. Au fur et à mesure, nos cris se perdent, se font moins sûrs, hésitants, plus faibles. Une à une, on se tait, le noir se perce de ce silence alourdi par nos présences devenues lettres mortes. Les charognes sont rassasiées. Un peu confuse de notre comportement toujours si emporté, le repentir apportant une sorte de honte, je viens mordre la peau de notre victime, une dernière fois. De mes dents tombe un objet qui émet à la rencontre du sol un tintement léger. Par terre, un carré de lumière se dessine. Nous sommes condamnées à toujours voir nos visiteurs disparaitre par cette bouche blanche.

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(Juste pour rappel il n'y a pas de porte dans les salles. On s'occupe de la transition...mais bon... Je l'ai rappelé un peu tard XD Bon courage pour la suite! ^^)

Invité

En entrant dans cette nouvelle pièce, l'homme fut frappé d'un genre de cécité, il venait de passé de l'obscurité la plus total à une luminosité des plus intense, de quoi rendre aveugle quelque seconde. "La Souris" ferma ses yeux, leva sa main droite et la mit devant ses yeux de façon à ne pas être éblouie. Il ouvrit un œil pour l'habituer, puis le second, la pièce cette fois était blanche. En faisant un pas, il s'éclaboussa les jambes avec l'eau qui inondé le sol, laissant dans l'eau un mélange noirâtre et rouge, de sang et de saleté, accumulé à force de marcher pieds nus.

Il plongea ses main dans l'eau, se nettoya les genoux et les paume de mains. Pendant qu'il faisait sa toilette, il remarqua un changement d'aspect dans l'eau, des images au milieu de son propre sang se formé. "La Souris" se demanda d'abord ce qui se passait, mais les aventure qu'il avait affronter plus tôt dans le temps, oui car il ne savait pas à quel période de la journée il était, ni si il dormait ou si il était éveillé, peut-être un des effet d'une drogue qu'il venait de prendre.
Il se pencha plus pour analyser les images.

Il vit un homme, portant les dreadlocks, une chemise blanche et sale, virant sur le beige, un panta-court noir et dans les bras un enfants. L’enfant devait avoir environs trois ou quatre ans, il portait lui aussi les dreadlocks, il était torse et pieds nus. L'homme et l'enfant pleuraient tout deux. A côté de l'homme il y avait un vieillard, et comme les deux autre personnage de cette image, il portait les dreads. Le vieux avait l'air grave, la main posé sur l'épaule de l'homme. Cette vision regroupait trois génération d'une même famille. "La Souris" se souvenait que trop bien de ce jour, c'était celui, où on avait enterré sa mère. Il eu un pincement de cœur en repensant à cette tragédie, sa mère était morte d'une maladie aux poumons.

La première image s'évapora dans un mouvement d'eau, et une seconde apparut. Cette fois-ci, elle représentait l'homme de la première vision au centre d'un cercle avec à ses côtés, un jeune garçon d'environs sept ou huit ans. Les décore autour était très lumineux, comme un après-midi d'été. L'image était en mouvement, les deux personnage virevoltaient dans les air, ils exerçaient des mouvements de capoeira.

Puis plus rien, un mouvement d'eau fit apparaitre une troisième image, un ring, un jeune homme d'environ dix-huit ans à une extrémité de ce ring, un homme étendu au sol. Le ciel était couvert, le sol sablonneux. L'image zooma sur le ring, l'homme étendu était le même que dans toute les autres visions, l'homme était inerte, la tête complètement retourné (Le nez dans le dos).

Un quatrième image entra en scène, "La Souris" les chaine aux cheville et poignets, assis sur le sol, face à une vielle femme au allure de sorcière, une table basse, entre les deux personnage, sur cette table, il y avait un pilon, des pattes de quelque malheureux volatile, des poils de je ne sais quel bête, et tout un tas de choses répugnante. Rien que d'y repenser, notre spectateur se frotta le nez, l'odeur qui se dégageait de cette table était tel que chaque seconde qui passé lui servaient, à se retenir de vomir. Le vieille femme était effectivement une sorcière, et pour le meurtre de son père, elle l'avait condamné ne plus avoir de nom, cela entant le nom de la célébrité, comme celui que ses parents lui avaient donné à sa naissance. Il ne s'en souviendrait jamais. En contre partis, il allait devoir endosser le nom du meurtrier, le nom qu'il utilisait sur le ring... "La Souris" savait très bien qu'un jour ou l'autre, il trouverait une sorcière assez puissante pour rompre sa malédiction, alors avec son karma douloureux, le souvenir de son père mort de ses mains, il était partit en quête de cette sorcière qui l'aiderait. Le plus compliquer sera d'en trouver une capable de rompre le serment des sorcière vaudou qui est de ne pas s'occuper des sortilège lancé par les autres sorcière. L'image se brouilla, mais aucune ne réapparut, comme si le dessein de cette pièce n'était là que pour lui rappeler ses moments important de sa vie, ses crimes.

Il se releva, le cœur pincé, les intestins noué, il attendait la prochaine ouverture. Il sortie de sa poche un sachet contenant du tabac et une feuille dans la quel il posa du tabac et roula une cigarette. Il l'alluma, prit une bouffé, la laissa suivre son chemin jusqu’à ses poumons et fini par recracher la fumée.

(Hors-RP : Désolé, pour les portes, je crois que je n'avais pas bien comprit le principe ^_^", le post est fini :p)

C'était toujours un déchirement d'infliger cela aux voyageurs. Je voyais cet homme s'écrouler sous le poids du passé et pourtant je continuais imperturbablement à propulser sur l'onde les fragments de son cœur, de ses entrailles. En cela était ma seule finalité, je n'existais que dans ce but, je ne me réalisais que lorsque j'égrenais le chapelet de l'histoire, le reste du temps je n'étais qu'une idée abstraite et avortée. Mais en vérité, j'aurai eu le choix, j'aurai pu tout arrêter, mais l'hybride n'aurait jamais pu quitter l'endroit et il serait resté prisonnier de cette salle. Il fallait donc toujours que je choisisse entre le meurtre et l'assassinat, en espérant faire ce qu'il y avait de mieux pour tous ces passants. J'observais avec eux leurs histoires, leurs souvenirs, discrètement penché au dessus de leurs têtes, j'espérais qu'aussi insaisissable qu'il soit, mon souffle puisse leur apporter une once de réconfort. J'avais vu tellement de passés que finalement ces moments de vies n'arrivaient plus à m'atteindre. Il n'y avait que la tristesse et la joie présentes, enfermées dans cette pièce, qui m'émouvaient encore.
La petite clé lumineuse, apparu dans un souffle, fila comme un carreau d'arbalète, s'extirpant des flots comme une improbable figure de proue. Elle barra l'air d'un soupir et se ficha dans la poitrine du malheureux. Déchirant la chair, je pu m'extirper enfin de cette cage, libéré par toutes ces épreuves. Un homme ne devrait jamais voir son cœur à nu. C'est pour cela qu'aucun ne se souvient de cette partie du Rêve.
Lourd cœur de métal, je flotte un instant puis je m'abats sur le sol, disparaissant dans les remous qui ont commencés à agiter l’étendue d’eau. Des vagues venues de nul part se brisent contre les parois blanche de la pièce, des petits tourbillons se forment autour de la créature… L’écume des vagues finit par grignoter les murs, et il semble alors que ceux-ci s’effritent… et, soudain, toute l’eau est comme aspirée vers la brèche qui s’est formée, en face de la créature. Un puissant courant balaye tout, et tandis que l'eau s'enfuit, la jeune femme est entraînée, impuissante, comme si ce fleuve en furie l’emmenait droit vers une cataracte. Maintenant qu'elle a réussit, elle peut tout oublier, tout recommencer.

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( Bienvenue à toi!

Tu peux enfin commencer à RPs !
Pour faire tes demandes tu as le topic
Qui cherche trouve... ou tu peux directement faire une demande via MP à la personne de ton choix. ^^

Ensuite tu as la toute nouvelle section
Les Miroirs où dès que tu auras commencé un peu, tu devras aller demander un espace unique pour ton perso (avec des liens pour tes RPs, tes relations, son journal intime, ect... tu trouveras toutes les explications là bas ^^).

Et bien sur tu peux Flooder dans le Flood! ^^

Bon jeu !

P :S : Ne t’inquiètes pas pour les portes ! ^^)