"Homme libre, toujours tu chériras la mer !" "La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent." "La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." "Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter." "Le voyage est une suite de disparitions irréparables." "Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil." "Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais." "Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un." "Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer." "Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…" "Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer." |
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| Solyanne, la frêle, la fragile. | |
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Invité
| Sujet: Solyanne, la frêle, la fragile. Jeu 14 Juil 2011, 21:46 | |
| Le bruit assourdissant des battements de son cœur l’empêche de penser, la prive de ses sens, de son aptitude à analyser. Chaque coup résonne dans sa tête à la manière d’un gong qui n’aurait de cesse de lui faire perdre pied. Si bien qu’un mal de crâne lui tenaille rapidement le cerveau. Mais lentement, sans précipitation, notre demoiselle refait surface et la torture que lui inflige les mouvements rapides de son petit cœur délicat semble diminuer, se perdre au fond d’elle-même, la douleur se cache, tapie dans les profondeurs de son être, elle semble attendre, elle patiente. Douleur sourde mais encore contrôlable.
Une paire de secondes s’écoule avant que la jeune femme étendue au centre de la pièce daigne ouvrir les yeux. Soudainement ses paupières se soulèvent à la manière d’un rideau qui se lève et font apparaître l’immense regard violet qui découvre la scène…
C’est l’odeur avant tout le reste que notre jeune demoiselle perçoit distinctement. Oui cette odeur si particulière. Métallique et désagréable un certain temps, elle s’insinue dans ses narines, la jeune femme frisonne. Cette odeur, elle l’a reconnaitrait entre toute. L’odeur du sang. Elle l’obsède et la dégoute en même temps, tant et si bien que notre douce demoiselle ne peut retenir un haut le cœur lorsque ses sens associent l’odeur à diverses images qui défilent devant ses yeux. La jeune femme est toujours allongée, dans une position grotesque il faut le dire, sur le sol à l’aspect collant, dégoutant, pègueux. L’une de ses joues est d’ailleurs en contact avec ce même sol, mais cela notre demoiselle ne l’a pas encore remarqué. Ses yeux se sont ouverts, et au-delà du rideau rouge que forment ses cheveux elle perçoit… Que perçoit-elle réellement ?! C’est rouge, d’un rouge chatoyant et agressif et si cette couleur évoque pour certain la passion, l’amour ou la luxure elle est synonyme pour la frêle jeune fille qui peine à reprendre ses esprits de douleur, de sang, de massacre et de mort. Les murs sont rouges, écarlates, sanglants. Enfin la demoiselle se relève, sa joue ordinairement pâle à la limite du blafard s’est teinté de rouge au contact du sol, et la même matière qui semble recouvrir ce dernier imprègne la peau délicate de la frêle créature. Instinctivement elle se tâte le visage d’une main et la découvre elle aussi rougie par la substance collante. Un nouveau haut le cœur secoue son corps fragile. Elle sent poindre une crise panique mais se force à respirer calmement. Tout n’est que rouge. Elle se retrouve avec du sang, ou du moins quelque chose qui s’en rapproche beaucoup sur le visage, sur les mains, sur ses vêtements, elle en a même le gout dans la bouche. Mais elle inspire, expire, inspire…
Son regard fait le tour de la pièce, circulaire et sans issue apparente. En dehors du sol rougeâtre et visqueux, les murs et le plafond sont de la même couleur écarlate. Nouveau frisson. Ou est-elle ?! Bien évidemment, elle n’a pas la réponse à sa question silencieuse. Son regard est attiré lui par les murs, ou plutôt par ce qui y est placardé, affiché. Elle se lève difficilement, titube, se maintient pourtant sur ses deux jambes, fait un pas, puis deux. Et enfin elle découvre. Elle voie ce qui aurait dû lui sauté aux yeux dès son réveil. Et même si l’incompréhension voile son regard violet, elle prend le temps de détaillé chaque image qu’elle aperçoie. La première qui retient son attention représente deux fillettes rousses. Que dis-je rousse ?! Elles ont carrément les cheveux écarlates ! Toutes deux vêtue de longues robes aux couleurs pâles, elles semblent absorber par quelques choses face qui ne figure pas sur l’image. Mais notre demoiselle sait par quoi sont subjuguées les deux enfants, elle revoit la scène comme si elle y était, mais elle y était ! Elle est l’une des petites filles et la seconde demoiselle n’est autre que sa sœur jumelle. Et l’objet de leur attention était un chat, leur chat lui-même occupé à chasser une souris. Ce souvenir lui retourne les entrailles. Mais interrompant le fils de ses pensées une autre image s’impose à elle. Toujours les deux enfants en train de jouer, une autre image les représente devant un énorme gâteau, puis perchée dans un arbre ou encore étendue dans l’herbe, avec leur parents aussi, et leur amis, endormit les mains jointe et les cheveux emmêlés, se courant après, sautant dans une rivière, jouant à chat perché, sautillant de joie, pleurant la mort de leur chat, on les vois s’entrainer au combat à mains nue, puis au poignard, on les voie faisant les yeux doux à un groupe de garçon, puis seulement l’une d’elle dans l’intimité d’une chambre. Notre jeune demoiselle comprend qu’elle est l’objet, le sujet étudié, la chose que l’on retrouve sur chacune des images quand elle se voie nue, puis dans les bras d’un de ses amants, dans ceux de son fiancé, quand elle se voie en robe de marié, puis pleurant, hurlant, agonisant. Toujours cette même chevelure reconnaissable entre toute. Ces grands yeux violets. Ce visage délicat. Ce corps frêle ordinairement fragile. C’est elle Solyanne Hélianthis. Oui c’est bien elle. L’évidence s’impose à son esprit, mais l’incompréhension demeure tandis qu’au plus profond de son regard une interrogation de manifeste. Pourquoi ?! Mais une fois encore, elle ne peut répondre à sa question, une fois de plus le fil de ses pensées s’interrompt, car devant elle, ou plutôt derrière la foule, que dis-je les innombrables images la représentant elle perçoit un reflet, un reflet qui évolue chaque micro secondes un peu plus, il devient plus net, plus vivant. Solyanne met quelques secondes avant de comprendre que c’est d’elle dont il s’agit. Elle est face à elle-même et pourtant elle ne se reconnait pas. Où est la jeune demoiselle souriante et gaie ? Où est la jeune femme pleine d’assurance, passionné, charismatique et au plus haut point décalée ?! Ou est-elle ?! Il ne perdure de cette demoiselle que son regard. Ces yeux d’une couleur si particulière, unique certain dirons ou simplement rare. Son regard d’un violet si profond vous intrigue, vous attire. Peut-être est-ce seulement la rareté de leur couleur mais ces yeux semble lires en vous, au plus profond de votre âme, et pourtant il n’en ait rien. Solyanne ne lis en personne, elle n’a pas d’aptitude particulière à cet effet, elle pose seulement sur le monde qui l’entourent un regard empreint de mystère. La seconde caractéristique qui vous interpelle chez notre demoiselle est une chevelure rousse virant fortement sur le rouge et d’une longueur démesurée qui semble parer notre jeune femme d’une auréole écarlate. Elle est l’une des fiertés de notre jeune dame, un atout, un réconfort. Cependant le reflet que lui renvoi le miroir montre une chevelure salle, emmêlée, souillée d’un liquide encore plus rouge que chaque mèche. Ses cheveux font peine à voir, mais étrangement le fait qu’ils ne soient ni coiffé, ni soyeux, ni propre, ni attirant met en évidence la finesse du visage qu’ils encadrent. Des traits fins et délicats néanmoins marqué d’une moue triste et désolé, une infinie tristesse se lie sur ce visage gracieux, doux. Est-ce vraiment à cela qu’elle ressemble ?! Miss Hélianthis sursaute, son cœur se remet à battre plus fort, plus vite et la migraine réapparaît. La tête entre les mains un gémissement s’échappe de ses lèvres et l’espace de quelques secondes des larmes viennent se perdre sur ses joues pâle, elles tracent des sillons propre sur sa joue ensanglantée. Les gouttes continuent leur route, implacable, glisse le long d’un coup fin, qu’une pichenette suffirait à briser, s’insinue entre deux seins hauts et tout à fait proportionnés, certaine larmes sont stoppés là, mais quelques-unes continuent lentement leur chemin. L’une d’elle dessine le contour de la silhouette gracile et s’arrête au niveau d’une hanche à la forme arrondie bien qu’un peu maigrichonne. Une dernière se perd au creux du nombril de notre demoiselle. Aucune larme n’ira jusqu’en bas, aucune d’elle ne dessinera les jambes fines, les cuisses délicate, les petits pieds de Solyanne Helianthis et pourtant, ce sont ses jambes qui donne une grande partie de sa grâce volupté au corps de notre demoiselle.
Les minutes se sont écoulées, lentement, vers une fin inéluctable. Calmée, Solyanne relève la tête pour croiser à nouveau son regard dans le miroir. Mais cette fois son reflet a changé. La silhouette n’est plus celle aérienne de notre jeune femme. Non ! Un corps musculeux, si on peut appeler ce qu’elle voie un corps. Recouvert de poils drus et sombres. Des griffes acérées. Des crocs tranchants. Un museau long, fin, immanquablement dangereux. Une vision de terreur. Une bête. La bête qui nourrit bon nombres de cauchemars enfantins. Un loup immense. Il n’a rien à voir avec le corps fragile de Miss Hélianthis. Et pourtant. Le loup dispose de ce même regard violet, de cette même aura mystérieuse. Une longue plainte, pareille à celle d’un loup blessé à mort s’échappe de sa gorge. Elle hurle. Hurle. Hurle. Solyanne sait ce qu’elle est, elle ne peut l’oublier car chaque nuit c’est cette forme qu’elle revêt, elle n’a pas le choix, elle est maudite. Et pourtant elle ne peut l’accepter. Pas encore. Elle ne cesse de revoir sa vie défilée devant ses yeux. Chaque matin elle revoie le sang, les morts, elle entend les hurlements, les suppliques…
Solyanne sait ce qu’elle est. Elle se connait. Elle se reconnait. Accepte ce qui fait sa nature à présent. Et pourtant sa nature lui fait mal et la tristesse l’envahie toujours lorsqu’elle découvre au matin un corps mutilé à ses côtés. Alors ses jambes flanchent, Solyanne se laisse glisser au sol. Elle ferme les yeux. Et puérilement elle se dit que si elle fait semblant d’oublier le monde, le monde l’oubliera-il peut-être?!
Dernière édition par Solyanne Hélianthis le Ven 15 Juil 2011, 00:32, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Solyanne, la frêle, la fragile. Jeu 14 Juil 2011, 22:29 | |
| Elle me dévisageait sans gêne et sans pudeur alors j'en fis de même. Après avoir longuement parcourue la pièce, découvrant les clichés, la créature me troua de son regard verdoyant, elle croyait peut-être se percer elle-même à jour. Je la laissais me vaincre sans bouger, sage reflet pacifique et interrogateur. J'étais ravi et agacé de voir un être dans son genre, tranquille face a moi. J'aurai sans doute voulu lui soutirer un peu plus de panique. Et puis franchement, me retrouver finalement réduit à cette allure de bête, à peine plus qu'un chien, c'est plutôt... frustrant. Comme une dernière mise à l'épreuve pour voir si elle était réellement prête, je laissais apparaitre sur son visage, dans le miroir, mon oeil étrange. Il y avait une sorte de défi et de menace séduisante, j'étais vexé qu'elle ne soit pas plus impressionnée que cela. Peut-être aurais-je voulu la garder un peu plus, jalousement? Dans un clignement de paupière, mes cils en pétales se refermèrent comme une grande fleur et quand celle-ci s'épanouit à nouveau, le feu était partout. Les photographies s'embrasèrent, la chaleur montait, insoutenable et pourtant épargnant miraculeusement la louve. Je plaquais ma main contre la paroi, y appuyant la clé rouge, qui commençait à fondre, magma de métal en fusion. L'objet rougeoyait comme une braise, un petit soleil qui se serait mis à couler entre mes doigts. Les miroirs commençaient à se gondoler, changeant de teintes comme des tâches d'essence sous le brasier. Je souriais à la jeune femme avec provocation et bienveillance, puis je m'embrassais soudain, sans un bruit, mon miroir en cendre et bris de verre, dévoilant un passage menant à une noirceur froide.[Bonsoir à toi, jeune aventurière! Tout d'abord... WOUAH! Ton avatar est absolument superbe, j'adore! Et ensuite, tu as une écriture très agréable à lire, un régale Tout ça pour simplement te souhaiter la bienvenue et bonne continuation, puisque tout est en ordre. Pour la prochaine salle, concentre toi bien sur les traits de caractère de ton personnage, et non pas ses actions. Je precise car c'est une erreur souvent commise.] |
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| Sujet: Re: Solyanne, la frêle, la fragile. Ven 15 Juil 2011, 00:29 | |
| [ Bonsoir et merci M'dame Ether j'aime aussi beaucoup le tien d'avatar *o* ] Quand enfin notre demoiselle lève enfin la tête, lorsqu’elle ré-ouvre les yeux une fois encore son reflet s’est paré d’une chose nouvelle. Une caractéristique infime et pourtant, c’est à présent la seule chose que l’on remarque. Un œil encadré de pétale de fleur la regarde, l’observe, la jauge. Comme un animal, comme un sujet étudié elle se sent détaillée de la tête aux pieds, corps et âmes. En profondeur et en surface, analyse complète, entière. Déstabilisant, troublant mais point terrifiant. Il serait exagéré de dire que Solyanne est sereine en cet instant, d’autant plus qu’elle est bien loin d’être sereine, elle se cache derrière un masque d’impassibilité, de curiosité, de mystère. Mais les questions afflues, elles s’enchainent dans sa tête à une vitesse folle, et la migraine si bien contrôlée revient hantée ses pensées.
Mais sa curiosité est plus forte, et l’œil mordoré, sans couleur définissable, l’intrigue, la subjugue. Si bien qu’elle en oublie ses tremblements, ses pleurs, sa douleur provoqué par le violent tambourinement de son cœur. Elle n’a d’yeux que pour l’œil et pour la scène qui soudainement s’accélère. Un clignement de paupière de l’observateur suffit vraisemblablement à mettre le feu à la salle toute entière. Les flammes viennent lécher les miroirs, embrasé les photographies, elle s’approche dangereusement d’elle, l’effleurent, semble la mettre au défi de hurler une fois encore. Mais sa peur, oui sa plus grande peur n’est point de mourir brûler vive, bien au contraire, elle doit être un peu pyromane sur les bords. Solyanne ne sent pas les flammes même si un sursaut a agité son corps lorsqu’elles sont apparues. La chaleur ne vient pas jusqu’à elle, bien au contraire, notre demoiselle se sent étrangement glacée, frigorifiée, gelée même, elle frisonne. Et puis aussi soudainement qu’elles sont apparues les flammes disparaissent, laissant comme signe de leur passage qu’une odeur de brûlé, quelques cendres éparses et une sombre ouverture à l’endroit où se tenait un peu plus tôt le miroir. Un jour quelqu’un a dit que lorsque la mort approchait c’est un long tunnel blanc, chatoyant qui s’offrait à vous. Celui qui se déroule sous ses yeux et d’un noir profond, alors ce n’est certainement pas la mort qui l’attend au bout…
La jeune femme s’est engagée dans le tunnel. Elle marche lentement, traine, se laisse porter par la sensation qu’elle n’a aucune prise sur ce qui lui arrive, qu’elle ne peut que suivre la suite des évènements. Elle semble spectatrice. A nouveau elle frisonne, un long frisson qui remonte le long de son échine pour s’épanouir sur ses joues, Solyanne s’interroge toujours, et sans cesse revient la même question. Pourquoi ?! Son avance n’est pas freinée pour autant, notre demoiselle semble incapable de s’arrêter, et lorsqu’enfin elle pénètre dans une salle bien plus sombre que le couloir ses jambes lui répondent à nouveau. Son esprit lui vagabonde au gré des questions. Mais quelque chose attire soudainement son attention. La porte par laquelle elle est venue disparait, s’efface lentement mais inévitablement, comme si quelqu’un avait tout éteint la lumière, la porte qui paraissait luire d’une lueur particulière n’est plus. C’est un noir totale qui accueil notre demoiselle. Derechef son cœur s’emballe, une peur enfantine et infondé lui tenaille le cœur. Celle du noir. L’obscurité la plus totale. Le doute lui fait perdre ses moyens. Que cache l’obscurité. Qui ou quoi se planque derrière cette brume de nuit ?!
Encore une fois des mots, des questions l’assaillent. Mais ceux-là ne sont pas dans sa tête, non, ils sont bien réelles. Les voies résonnent dans la pièce clause, dans cette prison d’obscurité. L’une d’elle est mielleuse, ironique, vicieuse, l’autre est froide, coupante ses paroles son cinglantes. Toutes deux forme un réel paradoxe, à la fois dans leur manière de s’adresser à notre demoiselle, mais aussi dans le sens de leurs paroles. Solyanne ne peut que se taire, profondément ébranlée.
- Pauvre petite fille ! - Monstre ! - Peureuse… Fragile... Douce… Délicate… - Un monstre ! Un salle monstre ! Un assassin ! - Délicate fleur de printemps que même un petit souffle de vent pourrait plier. - Une bête monstrueuse ! - Solyanne tu n’es pas forte. Ton corps le clame. Tout ton être est délicat. Même t’es pensées le sont. - Tu ne mérites pas de vivre. Toute ton âme est corrompue par tes actes de barbarie ! - Tu es la douceur incarnée petite. Tu ne tiendrais pas une minute toute seule. Mais rassure toi il y aura toujours quelqu’un pour te protéger. - Meurs ! Meurs ! La violence est dans ta nature ! Le meurtre aussi ! Crève ! - Ton visage inspire la sympathie. Qui voudrait du mal à une gamine telle que toi ?!
Les voies s’enchainent, elles déballent tout. Dans un fatras d’idées exagérés, de vérités amplifiées elles semblent vouloir profondément toucher la jeune femme qui sent des larmes poindre ses yeux. Elle a beau savoir que tout cela est faux, du moins dans une certaine mesure, il est toujours douloureux de s’entendre accusé, jugé, condamné. Alors dans un soudain moment de silence sa voie s’élève.
- Je ne suis ni une pauvre petite fille et encore moins un monstre vous m’entendez ! Je suis une personne comme les autres avec ses défauts et ses qualités ! Oui j’ai tué ! Oui j’ai fait du mal ! Et j’en suis rongé chaque jour un peu plus ! Je ne suis pas cruelle ! Je ne suis pas le mal incarnée ! Je n’aime pas tuer ! Mais c’est la bête en moi qui le veut, qui en a besoin ! C’est un prédateur ! Elle aime le sang, et si pendant la nuit je l’aime aussi, le jour je regrette mes actes ! Et je refuge que vous me jugiez ! Qui êtes-vous donc pour oser porter un jugement sur ma personne ?!! Montrez-vous !
Un silence, puis les voie reprennent.
- Le monstre est susceptible. - Pauvre petite fleur blessée dans son orgueil. Une fleur a donc de la fierté. - La bête se réveille ! - Tu as l’air bien triste petite fleur ! Tu ne souris donc jamais ?
Solyanne se sent obligé de se justifier. Elle entre dans le jeu des voix.
- Vous ne me connaissez pas ! Bien sûr que la bête a son orgueil ! Bien sûr qu’elle est fière, aussi bien le monstre que la fleur. La fleur est butée, et le monstre ne laisse personne être en désaccord avec lui. La fleur est fragile certes, elle est douce, de constitution délicate, c’est d’ailleurs pour cela qu’il est étrange de la voir prendre la forme d’une bête aussi forte. C’est comme si involontairement elle se protégeait du monde extérieur.
Prise au jeu. La jeune demoiselle dévoile ses pensées, se dévoile elle-même, s’analyse sans vraiment y penser. Son but est de faire taire les voix qui lui donnent la migraine et sans s’en rendre compte elle leur donne ce qu’elles désirent.
- Bien sûr que oui la fleur sourit. Elle sait même rire ! La petite fleur n’est pas quelqu’un de déprimant. Un brin mélancolique parfois. Mais voyez-vous elle a ses raisons. J’ai mes raisons d’être triste, de faire dans le pathétique. Je suis faible, oui. Et naïve aussi de croire que l’être pensant né bon et que c’est la civilisation qui le rend mauvais. Mais venez donc me rendre visite un jour ou le soleil brille, vous verrez comment la petite fleur s’épanouit au soleil !
Soudainement sa voie se fait pensive, lointaine, basse.
- Mais la mort me tue, elle me démolie, me détruit, la mort de tous ces gens me fait mal, d’autant plus que je ne peux l’éviter, et il m’arrive parfois de sombrer quelques jours, quelques semaines. Je ne me souviens pas de ces moments-là. Je me rappelle seulement que dans ces heures sombres j’ai constamment dans la bouche le goût du sang.
La voie un tantinet fêlée de la jeune femme reprend de la vigueur.
- Mais il y a ma sœur, ma jumelle est toujours là, elle veille sur moi, elle est avec moi le jour et tente de m’attacher, de me protéger contre moi-même la nuit. Elle est mon unique barrière contre la folie parfois.
Un éclat de rire vient troubler le silence soudain. Il provient de Solyanne. Il lui fait l’effet d’une touche froide. Pourquoi a-t-elle autant parlé ?! Ou est-elle ? Qui sont les voies ?! Son cœur s’emballe encore. Les voix se sont tues. Définitivement ?! Mais bizarrement le silence qui règne est bien plus oppressant que le brouhaha précédent.
Inspire. Expire. Inspire. Expire. Patiente. Calme. Pas de panique. Elle n’a rien à craindre du noir. Elle attend. Attendre quoi ?! La suite des événements…
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| Sujet: Re: Solyanne, la frêle, la fragile. Ven 15 Juil 2011, 13:42 | |
| Nous aimons les oppresser, les piétiner, les faire se recroqueviller contre la paroi dans un réflexe enfantin. Mais celle-ci a la bravoure du lion orgueilleux cerné par le feu. Elle se bat jusqu’au bout, totalement impuissante, mais fière, insoumise, cherchant à rétablir la vérité. Au début nous sommes surprises par cette envie de se défendre que notre victime semble avoir. Nous reconnaissons là la marque de ceux qui croient encore en un idéal, une justice. Ceux qui sont convaincus qu'il y a une raison pour tout. Nous n’aimons pas les orgueilleux qui tiennent tête, nous préférons les soumis aux oreilles tendues à l’écoute de leurs fautes, terrorisés. Mais nous avons fini par la dompter, la tigresse. Nous l'avons provoquée, sures de gagner encore cette bataille, nous l'avons poussé à rentrer dans notre monde, à nous dire ce que nous voulions entendre. Petite impératrice déchue, étrangère dans le royaume des ombres, qui se sera battu en vain pour finalement se soumettre, perdant son calme en se sentant percée à jour. Car ça y est, nous savons. Nous avons révélé la pierre froide qui compose son être tourmenté. Elle s’est vue mise à nue et n’a rien pu faire.
Ah, nous aurions aimé la garder encore, mais le choix ne nous est pas proposé. Alors dans un petit ricanement, nous retournons dans nos limbes, en attente du prochain. Auparavant nous laissons tomber la Clé sur le sol de la pièce…qui est soudain envahi de lumière, révélant le Passage… |
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| Sujet: Re: Solyanne, la frêle, la fragile. Lun 18 Juil 2011, 00:48 | |
| Pas un seul bruit ne vient troubler la quiétude toute relative qui s’est installée. Solyanne se tient toujours debout dans l’obscurité, ses pieds se sont écartés et ses bras se sont étendus de manière à ce qu’elle ne pas perdre l’équilibre. Car l’intense migraine qu’elle pensait s’être dissipée revient, avec plus de force, plus de profondeur. Elle attaque ses neurones, ses pensées de façon à la faire perdre pieds. Pas un seul son, pas même une respiration ne pollue le silence et pourtant les sens de notre demoiselle sont submergés par un bruit assourdissant, violent. Le rythme fou des battements de son cœur résonnent si bien que ses lèvres laissent échapper un gémissement. Mais même entièrement absorbé par cette insidieuse torture intérieure Solyanne perçoit très distinctement le tintement que produit la clef en tombant sur le sol. Ce doit d’ailleurs être cela qui la sort soudainement de sa torpeur. Mais c’est la douce clarté envahissant la pièce qui achève vraiment de sortir notre demoiselle de sa léthargie. Elle relève la tête et malheureusement se voie forcé de fermer à nouveau les yeux. La lumière n’est pas réellement éblouissante, elle est d’ailleurs plutôt apaisante, mais le fait d’être resté un temps considérable dans le noir le plus complet a rendu les yeux de notre douce Solyanne sensible au moindre éclairage. Mais sa vue fini par s’adapté à la lumière nouvelle et elle découvre devant elle un nouveau passage. Auréolé de blanc, la jeune femme le trouve bien plus troublant que le dernier d’une profonde noirceur. Est-ce la fin qui l’attend au bout ?! Et sans vraiment s’en rendre compte ses jambes se mettent en mouvement, elle approche du passage, du couloir d’un pat mesuré. Miss Hélianthis n’a pas vraiment peur, si la mort l’attend au bout du couloir, pourquoi la faire attendre encore ? Sage résignation, la demoiselle s’engage.
Contre toute attente, ce n’est pas la mort qui l’attend, mais une nouvelle pièce, encore une, de la même éclatante couleur que le couloir, il y règne cependant en comparaison avec les autres salles visités plus tôt une étrange paix. Elle entendrait presque le murmure de vagues caressant un rivage, elle sentirait presque les derniers rayons de soleil effleurer son visage. Est-ce le calme avant la tempête ?! Solyanne prend une profonde inspiration. Et c’est cette idée qu’elle a en tête lorsque soudainement elle est happée par le premier souvenir.
Elle revoit les jambes tremblantes la scène comme si elle y était. Mais elle y était. Elle se voie fillette, tenant la main d’une autre enfant lui ressemblant trait pour traits. Maladroite sur leurs petites jambes menues. Elles marchent toute deux vers les visages souriant de leur parents. Leur démarche est mal assurée mais leurs petites frimousses n’évoquent que joie et émerveillement. Heureuses. Comblées. La scène évoque un superbe eldorado, une famille unie, un petit morceau de paradis. Le bonheur à l’état pur.
Une première larme glisse sur l’une de ses joues devenue tout à coup blafarde. Et un nouveau souvenir la happe. La scène représente toujours deux enfants, plus grande cette fois. Elles doivent avoisiner les 8 ans. Geste qui semble tout à fait naturel, elles se tiennent la main et tandis que leurs boucles rousses frémissent au moindre léger coup de vent, elles marchent gaiment entre les rues, les ruelles, les places sans crainte, sous les regards attendris des passants qui les reconnaissent. Car elles sont connues dans le petit village ou elles sont nées. Les jumelles Hélianthis.
Les souvenirs qui suivent ne représentent que des visages. Des pauses sur des figure aimées, à peine connues ou encore haïes.
Solyanne revoit sa mère et sa et sa divine chevelure rousse. Sesgrand yeux d’un bleu à vous en faire perdre la tête. Elle revoit son sourire. Elle sent son parfum embaumé l’air. Elle entend sa voie lui dire que tout vas bien, qu’il n’y a jamais de problème et uniquement des solutions. Elle sent sa main légère lui effleurer la joue.
Cette fois la larme qui descend le long de sa joue est accompagné d’un sanglot.
C’est le visage de son père qui s’impose maintenant à elle. Cet homme grand et majestueux au profond regard violet. Marin de profession, capitaine de bateau. Solyanne n’a pas passé beaucoup de moment avec lui et pourtant tout ceux qu’elle garde en mémoire son heureux.
Une larme encore.
Maintenant c’est une foule qui s’impose à elle. Une grande famille. Ils sont tous souriant. D’une beauté certaine dans cette attitude joyeuse, ils sourient à la personne qui regarde et au-dessus de leur tête l’on peut apercevoir une banderole avec inscrit en lettre rouge « Joyeux anniversaire ». Ce sont, ce furent, c’était sa famille, ses amis, sa vie. Solyanne aperçoit même son fiancé au premier plan. Il est là et lui sourit amoureusement.
Tous ces souvenirs sont emplis de joie de gaité. Rien ne détonne. Tout va bien. Tant de gaité étalé sous ses yeux que notre Solyanne du présent se sent défaillir. Elle tremble et à présent ses joues sont inondées de larmes. Et pourtant elle reste encore debout. Droite. Les mains le long de son petit corps frêle. Elle regarde, elle fait face à ce qui va suivre.
C’est le visage tant aimé de Destan qui s’impose à ses pensées. Ses longs cheveux blonds. Son regard séducteur et profond à la foi. Son sourire, oh oui son sourire qui avait le don de la faire chavirer. Une multitude de situation ou son sourire lui tait dédié s’enchainent devant ses yeux. Elle le voie lui adressant un clin d’œil derrière l’étale d’un marchand de foulard. L’invitant à se baigner dans l’eau claire d’une rivière. L’invitant à danser au bal du village. La taquinant sans vergogne au sujet de sa propension à porter secours à tous les malheureux qui passent. La faisant tournoyer au rythme de la musique. Lui déclarant sa flamme. Elle se voie nue étendue dans l’herbe, il la surplombe en souriant. Elle le voie lui offrant des fleurs. Lui racontant l’histoire de sa vie à la lumière d’une bougie. Et enfin, elle le voie à ses pieds la demandant en mariage puis pour finir en face d’elle sur l’autel ou ils devaient s’unir. La dernière scène lui renvois l’image de son visage défiguré par la peur, taché de sang, mort.
Tant de souvenirs. Tant de larmes versées.
Solyanne voie la bête fondre sur l’assemblée rassemblé pour son mariage. Le monstre attaque tout ce qui passe à portée de ses crocs. Et bientôt c’est la panique. Les hommes, les femmes les enfants courent en tous sens, les hurlements des morts déchirant les tympans des vivants. C’est débandade. Mais certains arrivent à s’enfuir échappant ainsi à la gueule du loup. Mais les corps jonchant le sol sont nombreux. La bête se tourne vers les deux futurs marié qui courent encore pour s’échappé. Elle porte une longue robe blanche pas vraiment sophistiqué mais qui moule sa silhouette menue, fragile, délicate. Lui aussi est un blanc, mais contrairement à sa bien-aimée c’est sa carrure imposante qui est mise en valeur. Et c’est lui que la bête choisit d’attaquer en premier. Elle bondit sur son dos et plante ses crocs dans sa nuque le lui brisant sur le coup. Puis la jeune fille entre à nouveau dans son champ de vision, elle fonce sur la bête inconsciente du risque qu’elle prend. Cette dernière bondit sur la demoiselle en robe blanche et la plaque au sol avant de lui lacéré de ses dents son coup gracile. La blessure est mortelle et la créature s’en va laissant dans son sillage un nombre incalculable de cadavres.
Le souvenir s’arrête là. Mais la tempête n’est pas fini, bientôt une nouvelle scène se dessine sous ses yeux, assez proche de la dernière.
Notre demoiselle se voie ouvrir les yeux. Elle se souvient de la sensation qu’elle a ressentie ce jour-là. Le lendemain du massacre. Fiévreuse, elle voie la jeune et fragile jeune fille qu’elle est regardée autour d’elle, hagarde, elle aperçoit sa mère et son père assis à une table, leur tête posé sur leur bras et seul leurs respiration tranquille vient troubler le silence…
Miss Helianthis n’a jamais eu réellement conscience de ce qui c’était passé cette nuit-là. Elle n’a jamais su avec netteté ce qu’elle avait fait et revoir la scène en spectatrice la cloua sur place.
… Un rayon de lune vient éclairer la scène. La lune. Il fait donc nuit. Soudainement l’image de la jeune fille se trouble. Solyanne s’entend crier, hurler à la mort. Elle voie ses parents se réveillé en sursaut. Il la regarde inquiet, terrorisé même. Brusquement son corps change. Rapidement son corps se cambre, ses os craquent sinistrement, son visage s’allonge et son corps se recouvre d’une sombre fourrure. Ce n’est plus de jambes et de bras dont elle dispose mais de quatre pattes et quelle pattes ! L’animal qui se tient à présent devant elle, respire la puissance, la force, la sauvagerie en totale opposition avec la frêle petite demoiselle qui agonisait un peu plus tôt. La créature toise les deux personnes horrifiées. Solyanne voie leur visage transfiguré, les larmes ont laissé des traces sombres sur leurs joues et leurs yeux sont emplis de terreur. Mais notre demoiselle n’a pas le temps d’étudier plus amplement les expressions de ses parents, la bête a fondu sur eux, assoiffée, les déchiquetant sans aucune pitié, sans aucun remords…
Solyanne ne cherche même plus à étouffer ses pleurs. Et ce sont des cris d’agonit qui emplissent la salle blanche.
… Le long et pénible souvenir lui fait revivre toute la nuit, toute cette nuit-là. Et pour la seconde fois elle dévore tous les survivants du premier massacre. Tous sauf une survivante. Nawel sa sœur jumelle.
La jeune femme tombe à genoux, épuisé de revoir toutes ces images. Epuisé par la tempête de souvenir qui lui est imposé. Elle sanglote, mais ce n’est pas finit.
C’est cette fois le visage de sa sœur qu’elle revoie. Un visage ravagé par la tristesse, mais qui pourtant n’exprime aucune haine à l’égard de sa sœur jumelle. Elle la regarde comme une mère regarde son enfant qui a fait une grosse bêtise. Avec amour et tristesse, mais sans dégout, cherchant une solution aux problèmes.
Les souvenirs qui suivent sont pour la plupart morbides, mais toujours surplombé par l’ombre bienveillante de Nawel. Solyanne revoie les morts, elle réentend leurs hurlements. Elle n’y prend aucun plaisir, bien au contraire, chaque visions l’accable un peu plus. Mais elle finit par se relever. Elle se remet debout péniblement et essuies d’un mouvement rageur les larmes qui on rougit son visage de porcelaine. Ses cheveux sont en bataille et ses immenses yeux pourpres brillent encore, son cœur bat la chamade, mais elle ne sent plus moins abattue, peut-être est-ce le début d’une acceptation ?!
Alors elle lève la tête, comme pour interroger une autorité supérieure. Solyanne Hélianthis de sourit pas, non, elle montre un visage égal et presque serein.
Sa voie résonne.
- Bien… Et maintenant ?!
Question ? Supplication ? Défis ?
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| | | ¤Admin¤
Nombre de messages : 10629 Localisation : ¤ Là où la mer et le ciel se rejoignent, sur l'horizon, là où le Rêve existe encore ¤ Métier/Fonction : ~¤Maître du Jeu¤~ / ~*Conteuse*~
| Sujet: Re: Solyanne, la frêle, la fragile. Lun 18 Juil 2011, 12:05 | |
| C'est toujours un déchirement d'infliger cela aux voyageurs. Plus de souffrances que de bonheur apparaissent a la surface… Pourtant, je continue imperturbablement à propulser sur l'onde les fragments de son cœur, de ses entrailles. Et cela est ma seule finalité, je n'existe que dans ce but, je ne me réalise que lorsque j'égrène le chapelet de leur histoire, le reste du temps je ne suis qu'une idée abstraite et avortée. Mais en vérité, j'aurai eu le choix, j'aurai pu tout arrêter, mais la jeune femme n'aurait jamais pu quitter cet endroit et serait resté prisonnière de cette salle. Il faut donc toujours que je choisisse entre le meurtre et l'assassinat, en espérant faire ce qu'il y avait de mieux pour tous ces passants. J'observe avec eux leur passé, leurs souvenirs, discrètement penché au dessus de leurs têtes, j'espére qu'aussi insaisissable qu'il soit, mon souffle puisse leur apporter une once de réconfort. J'ai vu tellement de passés que finalement ces moments de vies n'arrivent plus à m'atteindre. Il n'y a que la tristesse et la joie présentes, enfermées dans cette pièce, qui me touchent encore. La petite clé lumineuse, apparait dans un souffle, file comme un carreau d'arbalète, s'extirpant des flots comme une improbable figure de proue. Elle barre l'air d'un soupir et se fiche dans la poitrine de la lycane. Déchirant la chair, je pu m'extirper enfin de cette cage, libéré par toutes ces épreuves. Un homme ne devrait jamais voir son cœur à nu. C'est pour cela qu'aucun ne se souvient de cette partie du Rêve.
Lourd cœur de métal, je flotte un instant puis je m'abats sur le sol, disparaissant dans les remous qui ont commencé à agiter l’étendue d’eau. Des vagues venues de nul part se brisent contre les parois blanches de la pièce, des petits tourbillons se forment autour d'elle… L’écume des vagues finit par grignoter les murs, et il semble alors que ceux-ci s’effritent… et, soudain, toute l’eau est comme aspirée vers la brèche qui s’est formée. Un puissant courant balaye tout, et tandis que l'eau s'enfuit, elle est entraînée, impuissante, comme si ce fleuve en furie l’emmenait droit vers une cataracte. Maintenant qu'elle a réussi, elle peut tout oublier, tout recommencer. [Te voilà officiellement validée Solyanne! Ce fut un plaisir de lire ta présentation, j'espère de tout coeur que tu te plairas parmi nous! Pour le petit guide pratique du parfait nouveau venu: Pour trouver tes premiers partenaires de RP, tu peux évidemment faire tes demandes par MP, en discutant dans le flood des fois, mais tu peux aussi passer par le sujet dédié, ICIAprès, il faudra aussi que tu ailles dans la catégorie des Miroirs, toute récente. Pour l'instant, tu n'as pas encore de sujets ni rien, donc tu n'en verras peut-etre pas encore l'utilité, et tu n'es pas obligé de remplir tout, tout de suite, mais il faudra le faire dès que tu commenceras vraiment à jouer. Les Explications et le Topic de Demande. Ensuite tu peux évidemment venir dans le flood, c'est un excellent moyen pour apprendre à connaître les autres membres, mais tu peux aussi visiter la section Qui se cache derrière...?, tu peux par exemple y faire ta présentation. Tu peux aussi participer aux jeux d'écriture que l'on propose =) En tout cas n'hésites pas si tu as besoin d'aide, nous sommes à ta disposition. Bon Jeu!] |
| | | *Elfe*
Nombre de messages : 2128 Localisation : Toujours sur tes pas Métier/Fonction : Chevaucheuse du Vent et de la Nuit / Démolisseuse de tavernes
| Sujet: Re: Solyanne, la frêle, la fragile. Lun 18 Juil 2011, 12:48 | |
| Bienvenu parmi nous, petite louve (mais c'est qu'ils sont de plus en plus nombreux ceux-là o.O) |
| | | =Aïkologue=
Nombre de messages : 3675 Métier/Fonction : Conteuse
| Sujet: Re: Solyanne, la frêle, la fragile. Lun 18 Juil 2011, 14:17 | |
| Bienvenue, promit je prends le temps de tout lire, le début me plait déjà beaucoup Amuse-toi bien ! |
| | | =Aïkologue=
Nombre de messages : 2326 Localisation : Lan Rei Ouest Métier/Fonction : Conteuse // Floodeuse Ceinture Orange // Juré du Tournoi
| Sujet: Re: Solyanne, la frêle, la fragile. Lun 18 Juil 2011, 16:14 | |
| Encore un ptit loup, c'est trop trop coool =D
Welcome home =) |
| | | ~¤Centaure¤~
Nombre de messages : 184 Localisation : La où mes pattes me mènent.
| Sujet: Re: Solyanne, la frêle, la fragile. Lun 18 Juil 2011, 16:50 | |
| Bienvenue En espérant que tu te plaises ici ! |
| | | =Aïkologue=
Nombre de messages : 2039
| Sujet: Re: Solyanne, la frêle, la fragile. Lun 18 Juil 2011, 18:25 | |
| Yeaaah! Bienvenue à toi chère congénère !
Le plat du jour c'est la cuisse de neko, et il y a aussi de très bonnes côtes de centaure.
Régale-toi bien parmi nous ! |
| | | Invité
| Sujet: Re: Solyanne, la frêle, la fragile. Mer 27 Juil 2011, 00:12 | |
| Merciiii =) Ca fait toujours plaisir de voir des gens souhaiter la bienvenue =D
J’espère me plaire, même si je ne suis absolument pas présente depuis ma validation, pour cause de travaux intempestifs chez moi =s Mais promis dés que j'ai un peu de temps, je m'y met et rattrape le temps perdu =)
Grr Rana ! J'ai bien hâte de goûter à ceux là ! Au menu chachou et cheval/humain ! MIAM |
| | | ~¤ Chaton ¤~
Nombre de messages : 2814
| Sujet: Re: Solyanne, la frêle, la fragile. Mer 27 Juil 2011, 11:21 | |
| Oooh j'avais pas vu ! xD Bienvenue à toi ! (si jamais, le neko, c'est pas très bon, oublie ça, en plus ça prend du temps à chasser. Par contre le centaure c'est sûrement bon et t'as plus de viande Conseil absolument désintéressé bien sûr ! ) En tout cas, amuse toi bien ici quand t'auras le temps ! |
| | | | Sujet: Re: Solyanne, la frêle, la fragile. | |
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| | | | Solyanne, la frêle, la fragile. | |
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