Réveille toi... Réveille toi...

Voleter dans les champs. Poursuivre un but inconnu n'est-ce pas ridicule ? Ce rêve se répétait inlassablement. Des terres, des mers, des continents a perte de vue. Des choses que jamais il n'avait vu et que pourtant il semblait connaître. Quel était le but de ces rêves ?

Tout se passa très vite. Tout d'abord il eu l'impression qu'une main invisible le sortais de l'eau en le relevant, le tirant par le front comme si il eut été aimanté. Assis sur le lit il ouvrit machinalement les yeux et le peu de lumière se trouvant dans la pièce était tout de même capable de lui brûler un tant soit peu la rétine. Voulant se protéger les yeux même fermés il se protégeât le visage à l'aide de son bras gauche et se laissant retomber sur le dos il eu la chance de se prendre le rebord du lit à l'arrière de la tête. Ce choc, n'étant pas là pour le mettre à l'aise, lui fit ré ouvrir les yeux. Sa vision était réduite à un écran de fumée noirâtre, pour ne pas dire nulle.

Nilas eu soudainement conscience de son corps. Il transpirait abondamment, presque trop. Les draps étaient collés à sa peau, dans son dos, sur ses jambes et son torse. Il détestait cette sensation. Tous ses sens en alertes mais brouillés, il voulu tirer le drap de sa peau avec violence. Au lieu de ca, il se tirât hors du lit en même temps que ceux-ci, roulât donc sur le côté et tombât au sol.

Tout lui revenait peu à peu. Tous ses souvenirs ? Oh non, toutes les sensations de la vie : Il "renaissait".

Le dos au sol, son deuxième pied quittant le matelas s'échouât lui aussi sur le sol amenant dans tout le corps de sons propriétaire une nouvelle vague de douleurs qui lui traversât le corps sans oublier la moindre parcelle de son être. Des larmes coulaient de ses yeux pendant qu'il convulsait tout seul au sol, le seul bruit audible mis a part celui des frottements de son corps a moitié drapé sur le sol étaient quelques gémissements qui lui éraflaient la gorge.

Il restât ainsi, quelques dizaines de secondes, des minutes... Il n'était pas très grand pour son âge, d'une musculature moyenne il présentait quelques cicatrices mais peu profondes pour l'emsemble. Nilas n'avait plus la conscience du temps. Ses esprit commençaient enfin à revenir jusqu'à lui, et son premier réflexe verbal était celui de vouloir pousser un injure haut et fort. Mais cette tentative fut vaine, la gorge sèche, ce ne fût qu'une plainte quasi inaudible qui sorti de sa bouche, déclenchant de nouvelles douleurs qui vinrent lui chatouiller la pomme d'Adam.

Il voulut s'essuyer le front d'un revers de bras gauche mais ce fut un choc inattendu qui se produit sur son front : son bras gauche était recouvert d'une couche de gel d'environ 4 centimètres d'épaisseur. " Bum ! " : fit ce bras inerte sur son front. Mais cette fois la douleur à la gorge ne fut pas nécessaire pour le censuré :

" P*tain ! "

Il se redressât en s'aidant du bras droit. Le métal froid de son collier lui fit pousser un petit râle de surprise. En forçant sur sa main gauche il réussit un peu à bouger les doigts. Il en profitât pour se saisir d'un bout de drap et il tirât violemment dessus et fit céder un bonne partie du tissu qui le recouvrait. Puis en se débattant il parvint à ôter le drap de son corps et le rejeter le plus loin possible sur sa droite, celui ci fût envoyé sur le mur tout proche.

Ce geste de rejet, il ne tardât pas a le regretter. Il se découvrit nu, transpirant et faible. Ses jambes elles aussi étaient recouvertes de glace. Jurant de sa situation il serrât le point droit qui se recouvrit partiellement de glace et contre tout attente : il frappât violemment sur ses jambes. Une fois, deux fois, trois fois... C'est au cinquième coup qu'un craquement se fît entendre. Il commençât a retirer les morceaux de glaces fêlées de sa jambe et entamât le même processus pour son jambe droite.

Suite a cela il tentât une nouvelle fois de se relever en s'aidant du sol puis du lit. Les douleurs furent tout aussi pénibles qu'indescriptibles. Puis il parvint a s'asseoir tant bien que mal sur le lit. Tapotant des pieds sur le sol il faisait réchauffer ses muscles pour ne plus avoir mal. Mais non content de rester ici trop longtemps il se redressât d'un coup, marchait d'un pas non-assuré jusqu'à un mur pour s'appuyer dessus et ramasser les vestiges du drap. Il finit de déchirer ce qu'il avait commencé. Il se servit des deux tiers comme d'un pagne qu'il nouât autour de sa taille. Puis de l'autre il recouvrit totalement son bras gauche en l'entourant du tissu, comme momifié.

Il commençât a regarder autour de lui pour prendre connaissance des lieux. Un pièce, petite. Un lit qui fait office d'unique meuble collé a un mur. Le mur sur lequel il était appuyé était habillé par un miroir de grande taille sur lequel était inscrit des mots effacés par sa main, donc illisibles. Quelques images traînaient. De gens qu'il ne connaissait apparemment pas quand il s'écriât :

" - Infinter ! "

Cette image qui représentait un enfant de 13 ans aux cheveux bicolores (noirs et blancs) de chaque côté de sa tête, aux yeux vairons et avec un grande écharpe. Il l'arrachât du mur et s'en saisit comme d'une chose précieuse qu'il glissât dans une bande de son bandage au bras. Il ne prit pas le temps d'observer les autres photo ou alors que très vaguement, il ne comprenait pas ce que c'était, il se sentait a présent menacé. Il ne prit pas le temps de distinguer sa silhouette dans le miroir mais ses cheveux mi-longs fins et gras étaient décoiffés. Un peu plus longs devant et raccourcit derrière ses cheveux étaient noirs corbeaux dans l'ensemble, parcourus de mèches grisâtres et centre des quelles se trouvaient des cheveux blancs comme neige dévoilaient deux anneaux de métal (piercings) qu'il avaient à l'oreille gauche. Il en avait un autre au labret droit.
Son pendentif représentait un épée argentée pointée vers le bas.

Il cherchait un porte ou quelque chose qui s'y apparentait.

[[ Oh non ! Je suis empoté, je viens de me rendre compte que je viens de raconter le réveil de mon personnage ayant déjà pris le rêve en compte ! Que dois-je faire ? ]]

Au moment ou Nilas commençait à perdre espoir et patience sur le fait qu'il y ai eut, ai ou aura une porte dans cette salle qu'une partie du mur s'ouvrit. Il la regardât un bon moment, les nerfs éveillés pensant que quelqu'un viendrait à lui.

Cependant, personne ne vînt.

"Il y a quelqu'un qui tiens la porte ?"

Nilas parlait d'une voix incertaine mais tentait de mieux cacher son malaise dans pareille situation. En parlant ainsi il dévoilait sa position et sa présence, mais c'était un risque a prendre.

Pas de réponse, évidemment. Il s'engageât alors nonchalamment dans cette nouvelle pièce. Plutôt sombre mais, l'éclairage de la pièce précédente lui permettait d'avancer. Enfin, ce fut le cas quelques secondes. La dite porte se refermât, juste le temps que Nilas se retourne imaginant que quelqu'un soit derrière lui et découvre son cauchemars, il hurlât :

"Naaaaaaaaaannnnn !" Tout en tendant la main vers cette porte, qui disparut. Le noir était alors complet. L'ex prince des glaces était alors parcourus de tremblements. Il était glacé de l'intérieur, quelle ironie. Il ne bougeait pas, tentant d'entendre un bruit qui pourrait dévoiler une autre présence que la sienne. C'est lorsqu'il s'imaginât seul qu'une voix étrangère et sans distinction de sexe ou d'âge se mit a parler, faisant sursauter notre personnage. Un voix ? En fait il y en avait plusieurs. Proches ou distantes, en chœur ou dissonantes on ne pouvait analyser ces voix. C'est comme si le néant souhaitait s'exprimer.

Des contractions multiples virent s'ancrer dans le torse de Nilas, rongé par la peur de mourir de façons différentes. Effrayé de n'être qu'un pion dans ce jeu d'ombre ou la lumière ne naissait pas. Il tournait et se retournait tentant de trouver quelconque distinction dans cette pièce.

"Qui êtes vous ?! Partez ! Laissez moi !"

Il battaît des bras dans le vent, mais était même effrayé de toucher quelque chose d'inconnu et de s'attirer de plus gros ennuis. Il se mit a courir tout droit, zigzaguant quelque peu. Au moment ou il touchât un mur. Il essayât de frapper dedans après avoir avoir gelé son poing, sauf que son sort ne marchait même pas et la seule réponse fût une douleurs dans la main. Se sentant poursuivit il criait :

"Non! Non ! Non !"

Il se blottît contre le mur, essayant de prendre le moins de place possible. Il regardait toujours autour de lui en vain. Il avait perdu instantanément toute confiance en lui, ce n'était d'ailleurs pas sa seule peur : il en avait tout pleins. Il espérait cauchemarder, se réveiller.

" Qui es-tu ? "

Nilas ouvrit grand les yeux, comme figé par la peur. Il répondit :

" Quoi ? "

Les voix répondirent :

" Qui es-tu ? "

" Personne. "

" As tu peur ?"

" ... "

" As tu peur ? "

" Laissez moi sortir d'ici ... "

La panique le prenait aux tripes. Des allées et venues de douleurs, par différents niveau lui parcouraient le ventre. Un mal de tête commençait a se faire sentir dû au stress et a la panique.

" As tu p*

- Oui j'ai peur ! Vous avez réussis votre coup ! Je déteste le noir, je hais le noir et JE SUIS INUTILE ! "

Nilas voulait en fait dire que sans pouvoir il était impuissant. C'était éprouvant de se sentir sans ressources face a une entité peu être inexistante aux pouvoirs inconnus et peu être illimités.

" Si c'est une illusion, c'est réussis. JE ne veux pas me battre, je ne peux pas me battre. Achevez moi sans douleurs et qu'on en finisse, je ne veux plus jouer. "

Nilas parlait a quelque chose. Peut-être a un habile magicien, ou peu être était il en crise de folie.

" Laissez moi sortir, laissez moi retrouver quelqu'un, mes amis. D'habitude je ne me serait confié a personne, mais je n'en peux plus, je ne veux pas, je ne peux pas... Comprenez moi..."

Se confiait-il a un ami ou a un ennemi ? Nilas avait peur d'être mort, il ne savait ou il se trouvait.

"Infinteeeeer !!!!!"

Il appelât son maître dans le vide. Il cherchait a appeler un ami. Qu'est ce qu'un général sans ses soldats ? Nilas agissait un peu ainsi. C'était un âme sensible au grand potentiel, mais qui sans confiance, ne rimait a rien. Sa voix se tût. Mais les néant tentait toujours de murmurer quelque chose d'incompréhensible.

"Faites moi sortir de la, je vous en prie..."

Nilas avait froid.

Nilas était intrigué par cette nouvelle lumière qui s'imposait de plus en plus dans cette salle. Il pensât d'abord que quelqu'un ouvrait la porte, ce fût pourquoi il se redressât d'un coup, mais ne découvrit personne. A sa grande surprise la lumière régnait. Plus une seule parcelle de noir ou d'obscurité. Il se sentait ridicule d'avoir cédé aussi vite a ses craintes et a supplier une entité dans le vide.

La lumière était éblouissante mais apaisante. Il refusait de fermer les yeux, il souhaitait tenter d'admirer cette chose qu'on ne pouvait voir souvent. Il commençât a avancer, et se rendit compte qu'il avait de l'eau jusqu'au genoux. Il tournât et se retournât pour cherche une éventuelle source. Rien. Cette salle cachait bien des secrets. A croire qu'on l'observait.

Il cru apercevoir quelque chose bouger. Une reflet ou quelque chose en surface. L'eau prenait une forme a quelque mètre de lui. Tout d'abord un geyser, puis une masse. Enfin forme humaine. Nilas se tenait sur ses gardes. Puis la forme devînt...

" Amélia ?! "

Une jeune fille aux cheveux rouges se tenait devant lui. Légèrement plus petite que lui, ses cheveux de feu lui allaient a merveille, Ils étaient mis en valeur par une tenue principalement noire. Une robe assez courte dévoilant des formes généreuses sur un corps svelte.

Nilas s'approchât d'elle.

"Amélia ? Tu vas bien ? Tu m'as manqué ! Je te croyais morte "

A ces mots il tentât de la prendre dans ses bras, une nouvelle apparut aux côtés de la jeune fille un homme aux cheveux bruns et long. Cette nouvelle forme levât un poignard puis l'enfonçât dans le dos de la jeune fille qui fit un dernier sourire a Nilas, puis les deux formes s'évanouirent dans un son de basse pénétrant mêlé a des plaintes aiguës et dissonantes. Pendant ce temps une autre prenait place.

"NE t'inquiètes pas, c'est une illusion. Fis toi a tes entraînements. "

Ce son provoquât un élan de joie dans les pensées de Nilas qui se retournât pour découvrir un jeune garçon aux cheveux bicolores qui semblait avoir 13 ans.

"Infinter ! JE savait que tu n'étais pas mort ! Qui est celui qui me fait subir ça ?

- C'est [Grôaaabzeujgâaa] "

Le son devenait inaudible comme si un être manipulait les vibrations de la salle.

" JE ne comprends pas, ca déforme tout. Ou est-il ?

- Je ne peux pas te le dire. Je ne comprends pas ça.

- Infinter, ou es-tu ? Tu me manques, je me sens faible sans toi ! Nous avons pas fnis mes entrainements, ici je ne sers a rien.

- C'est simple, il suffit que "

La dit Infinter se brisât un un millier de petites gouttes a une vitesse incroyable puis disparût dans les airs. Nilas regrettait de ne pouvoir échanger plus de nouvelles avec son maître. Ils avaient tant fait ensemble. Infinter était en réalité un demi dieu qui avait énormément d'influence dans l'univers dans lequel il l'avait rencontré. Il avait choisis Nilas comme son favori, comme un éventuel successeur d'une partie de ses pouvoirs. Mais aux suites d'une guerre effroyable cet univers fût détruit et la solitude régnait.

Nilas s'accroupit dans cette eau sans température, puis recueillit cette eau au creux de sa main... Eau qu'il laissât filer entre ses doigts. Comme si la solution allait se donner a ses yeux.