Lycoperdon mixtecorum

~¤Centaure¤~ Nombre de messages : 495

Le vent souffle et fait bruisser les feuilles d'un arbre invisible.

Le vent me nargue comme à son habitude, me murmurant des promesses qu'il ne tiendra pas.

Le vent m'emporte et me berce et doucement, tandis que, furtivement, presque sans m'en rendre compte, je bascule dans le rêve.

La frontière est parfois mince avec la réalité, mais j'ai conscience de mon corps anormalement léger, compagnon des nuits étranges. J'hésite presque à ouvrir les yeux, alors que les bruissement du vent se font de plus en plus légers et que chaque souffle d'air me donne presque la chair de poule. Pétrifié je me concentre sur mon corps et essaie de détendre ma respiration. J'inspire, j'expire, en accord avec le mouvement de l'air. Ma tête tourne légèrement mais une harmonie s'empare de moi et brusquement je me sens un, vivant et réel.

À force de rester immobile, ma jambe arrière droite fourmille. Je remue lentement ma queue, m'accordant au vent qui flotte toujours autour de moi. Il ne fait pas froid, ni chaud d'ailleurs, mais un frisson me saisit tout à coup, m'emportant tout entier. Puis le vent se tait.

Maintenant que tout est silence, mes yeux s'ouvrent d'eux même. Je m'attendait à me trouver sur une falaise surplombant l'océan, mais ce lieu venteux semble être plutôt souterrain. Des stalagmites irisées luisent d'une lumière qui leur semble propre. Une lumière rouge et douce. Je ne perçoit pas les limites de la grotte qui ressemble à une forêt de pierre pétrifiée dans le temps. Le mouvement et la vie semblent avoir déserté ces lieux qui me sont pourtant curieusement agréables. Soudain du plafond tombe une goutte d'eau solitaire, qui heurtant le sol d'albâtre dans un bruit cristallin, vient former une flaque à mes pieds.

L'eau est comme un miroir pour les lueurs douceâtres de la caverne. J'y vois le plafond, vaste complexe de cristaux formant des constellations de roches. Un sentiment d'oppression me prend au ventre, et mes mains se mettent à trembler. Un tic nerveux secoue mon pelage et je m'ébroue finalement, en claquant du sabot par terre. Mais l'angoisse revient, me poussant vers le miroir à mes pieds. Le miroir ne ment pas, et j'ai peur de ce qu'il va me révéler. Je m'ancre sur mes pattes en prenant mon visage dans mes mains. Je ne veux pas voir, je ne peux plus voir.

Le vent se lève de nouveau et la grotte se déforme lentement, inexorablement, tandis que je tremble, en proie à une terreur qui me noue la gorge et me fait hoqueter. Je voudrai galoper, loin, loin, fuir une fois de plus mais mes jambes ne m'obéissent plus. Et le miroir d'eau se rapproche.

Malgré les doigts qui masquent mes yeux, je me vois. Ou plutôt je vois cet étranger dont j'habite le corps, ce visage déformé, hideux, abimé. Mon oeil gauche est mort, ma bouche se déforme de ce coté et ne bouge plus, alors que la peau est brulée et lacérée. Même ma barbe ne cache pas ce que je suis, un centaure brisé. Mon oeil droit pleure et les larmes envahissent mon visage, reflétant les nuances oniriques de la caverne. Ce coté semble presque me sourire, et j'apprend à me perdre dans le violet brillant de cet oeil. Mes larmes ont cessé de couler et je peux enlever mes mains. Elles sont grandes et fines, mais elles aussi dépareillées, la gauche étant mutilée, avec un doigt manquant. L'élégance et l'insouciance. Derrière elles se cachent mon torse, raisonnablement musclé mais plutôt fin. Je souris aux plumes accrochées à mon gilet de toile, ainsi qu'aux ailes d'oiseaux qui dépassent sur le coté. Je les caresse, heurtant au passage le couteau que j'ai accroché à ma barbe pour l'avoir à portée en permanence. Rasséréné, je me tourne, prenant le temps de m'admirer. Ma silhouette est plutôt élégante. Mon corps est musclé sans être lourd et j'ai particulièrement la couleur alezane de mon pelage, ainsi que mes cheveux et mes crins, un peu plus clairs. Bizarrement je ne porte rien sur mon dos, et je me sens presque nu ainsi, sans mes sacs et besaces remplies à ras bord.

Je m'étire. La pièce a repris ses couleurs chaudes et les pierres semblent me sourire. Bien, la flaque n'est plus menaçante maintenant, mais elle commence à s'agiter à mes pieds comme si une tempête invisible la secouait...

Nous sommes les corps de l'autre Bord.

Nous sommes décharnés, dénutris, dénudés.
Spectres de l'ombre agonisant. Soupirs à l'acmé de l'asphyxie.
Dans l'ombre, de l'autre côté, Nous pourrissons.

Une vitrine, une nappe huileuse, le moindre éclat de tain Nous exhume.
Pour un instant, pour un regard, Nous existons.
Notre architecture est éphémère, Notre nourriture est celle du Plaire.
Sur Nos nouveaux os se vêt la doucereuse peau de l'Ego.

Et avec elle... La jalousie

Car c'est Nous! l'Origine, c'est Nous! Le Monde,
Nous sommes les potiers aux doigts d'or.
Nous sommes les façonneurs, les orfèvres. Les ouvriers du Dehors!
Et Nous Nous sommes enfermés dedans, dans le néant. A grands coups de pelle.

Alors Nos yeux brûlent, iris évanescentes consumées par la haine.
Notre regard transperce celui qui ose le traverser.
Dans la lumière incandescente que Nous crachons, tombent les masques et illusions.
Ainsi, que la vérité soit faite.

Lycoperdon mixtecorum Clrougeno6

Bienvenue sur le vol à destination d'Aïk Lan Do!
Les portes de sorties se trouvent à la fin de chaque salle.
En cas de traversée de turbulences, la modo que je suis reste entièrement à disposition pour vous aider.
La compagnie Ain'Hoa vous souhaite un agréable voyage ^^

~¤Centaure¤~ Nombre de messages : 495

Des vagues montent mais je vole au dessus en me jouant des vents tandis que des bouillonnements de l'eau surgit soudain une île. Mon île, l'île des Rêves. Je peux presque la toucher, pourtant elle semble encore plus loin que les étoiles du ciel qui brillent au dessus de moi. Brusquement la salle s'assombrit et j'ai beau scruter les ténèbres, aucune lumière ne vient plus heurter mes pupilles. Je me penche pour essayer d'attraper l'ile avant qu'elle ne s'enfuie mais mes doigts ne rencontrent que le vide. Je flotte maintenant dans un néant. Je divague peut être, ma tête tourne encore. Peut être les champignons étaient ils plus forts que prévu.

Pourquoi en as-tu encore mangé?

Une voix presque maternelle, douce me questionne. Je me sens comme un gamin pris à voler un fruit. Je baisse mes yeux vers mes sabots.

Pourquoi ne puis-je m'en empêcher alors que je connais leur effet dévastateur? Je l'ignore. Quand j'ai arrêté de courir pour m'enfuir, il ne me reste que les herbes pour m'évader encore plus loin. Et le rêve est puissant, le rêve me délivre et m'indique la route à suivre.

Où vas-tu?

La voix est puissante forte et résonne comme un appel. Je m'oblige à lever la tête pour lui répondre, je veux rester fier.

Je fuis vers l'Île inaccessible, je fuis vers Aïklando. Je fuis car je suis lâche disent-ils. Ils ne connaissent pas l'angoisse qui peut étreindre le coeur jusqu'à vous jeter tremblant à genoux, sans raisons apparentes.

Pourquoi as-tu peur?

La voix maternelle se fait railleuse, elle se moque de moi, comme souvent. Je n'évoque jamais mes craintes devant les autres. Je suis faible.

Je suis un mauvais combattant, je ne sais que courir et rêver. Les autres m'effraient et me répugnent. Leurs pensées et leurs rêves sont mauvais. Pourtant j''aime les autres. Ils sont aussi imparfaits que moi. Mais ils me font peur, ils sont dangereux et de chacun d'eux peut venir, silencieuse et implacable, ma terreur, la mort. Alors je fuis.

La mort me hante, je crains son fantôme pâle et je crains le néant qui suivra ma disparition. Ce noir oppressant où je me trouve semble me sonder et me renvoyer à mes craintes les plus primitives. Je ne suis qu'une proie qui tente désespérément de s'échapper à son étreinte silencieuse. Mais à chaque regard en arrière, elle est là, invisible et souriante.

J'essaie de ne pas me retourner et galope dans le noir. Dans le rêve les choses sont étranges et ce galop me réconforte. Je file sur le néant comme une étoile dans les sombres nuits d'hiver. Je laisse échapper un rire tonitruant, je suis vainqueur, les ténèbres ne m'attraperont pas, pas cette fois. Je me sens bien, je flotte dans une douce euphorie. Mes outils sont à ma ceinture et dans l'obscurité, je construit mentalement la machine volante de mes rêves. Celle qui me permettra de m'envoler vers le rêve lui même, celle qui m'emmènera en Aïklando. Je construit sans relâche, je compare avec les croquis d'oiseaux que j'ai fait par delà le monde. Parfois j'ajuste un mécanisme en étudiant une aile récupérée sur un cadavre. Je suis dans la transe du rêve, l'élan de création que je cherche quand je suis éveillé. Mais que je ne trouve jamais, jamais sans herbes. Je suis tout à ma tâche, mes mains bougent à toute vitesse dans le noir tandis que le vent souffle de nouveau.

Interpellé je tourne la tête pour sentir sa fraicheur sur mon visage. Mes cheveux fouettent mon dos tandis qu'il forcît pour devenir tempête. Je me sens fort, aujourd'hui je défie le vent et je chante dans l'ouragan. Je n'ai plus peur, je n'ai plus envie de fuir, je me sens à ma place, comme une mouette glissant sur les courants d'air. En un cri de défi je lève mon menton bien haut, pour hurler au monde que je ne suis pas un lâche. Me voilà prêt à affronter n'importe quel défi, en confiance je me meut fluidement, pareil à un souffle, je deviens un guerrier implacable et dur, je deviens un voleur de vent, un centaure volant, je deviens moi, je deviens tout.

Encore ce rêve stupide. La réalité me rattrape, je suis faible et je me hais pour cela. Je suis sans doute un peu fou. J'aime que les autres le pensent. Les fous peuvent être dangereux, alors ils m'évitent et ont peur. Et moi je ris de les voir si sots. Je ris tant que les échos de ma voix deviennent une musique.

Une musique qui me happe. Je sors une de mes flutes et tente d'accompagner le vent dans sa symphonie fantastique, imitant les trilles et les sifflements des oiseaux. J'aime les oiseaux. Ils n'ont pas besoin de fuir car ils sont la fuite. Ils sont les frères du vent et je les envie. Voilà que je vole encore, comme dans tous mes rêves. J'aime voler, j'aime rêver.

Mais le rêve est toujours fugace, et voilà que je tombe. Je sens le vent qui essaie de me retenir près de lui, en vain. Comme toujours c'est un ami bien insignifiant. Je tombe en sachant que la chute sera la seule délivrance, l'angoisse montant crescendo, mon coeur s'accélérant de plus en plus. Je mourrai ou me réveillerai, je n'en suis jamais sur. Ma vie défile sous mes yeux...

Nous sommes les âmes du grand Blâme.

Nous sommes critiques, clairvoyantes, certaines.
Arbitres de votre inconscience. Inquisiteurs de votre vérité.
Dans l'ombre, de l'autre côté, Nous ricanons.

Un souvenir, un remord, la moindre question Nous nourrit.
Pour une énigme, pour une bouffée de colère, Nous condamnons.
Notre verdict n'est jamais en votre faveur, Notre estimation est une tumeur.
C'est votre peau de chagrin qui Nous tient chaud.

Car il n'y a que par vos douleurs, que Nous ressentons...

Ils vous ont fait un corps, Nous lui avons fourni un coeur,
Ils vous l'ont animé de passion, Nous lui avons donné la raison,
Nous sommes le choix de vous avoir laissé le choix!
Nous sommes ces souffles charmants dans votre boîte crânienne.

Alors, de temps en temps, Nous l'ouvrons,
La perçant de nos interrogations, la soupesant, l'essorant de ses émotions.
De Nos langues déshydratées Nous goûtons aux sensations...
Ainsi, Nous apprenons votre substance mortelle.

édit: lol, j'avais oublié les illustrations xD

~¤Centaure¤~ Nombre de messages : 495

La lumière apparaît dans le néant. Je ne vois toujours aucune limites mais tout se nimbe maintenant d'une douce clarté tandis que je tombe toujours.

Etrangement je me vois de l'extérieur dans mes souvenirs. Ce petit poulain encore frêle sur pattes doit être moi.

Il joue avec des morceaux de bois et construit une petite cabane. Sa mère le regarde avec tendresse, mais son visage est flou. Une robe baie, elle a les cheveux très noirs et sa voix est chaude et agréable. Il court lui montrer sa création et elle le félicite.

Je souris presque de me remémorer ce passage anodin alors que je chute vers ma mort.

La femme centaure lui donne un petit arc et lui ébouriffe les cheveux. Il se blesse avec la pointe d'une flèche. Elle ne dit rien mais lève les yeux au ciel. Il sent qu'il a fait quelque chose de mal mais ne comprend pas. Il s'entraine mais il a beau faire tous les efforts possible, jamais il ne reçoit un compliment. Il préfère donc partir se promener dans la forêt et néglige ses exercices.

Une douleur se réveille dans ma poitrine. J'ai toujours déçu les autres. Je me suis toujours déçu moi même. Je ne méritais pas d'être.

Le soir tombe sur la plaine. À l'écart du village, un jeune centaure debout dans les ombres veloutées contemple les étoiles. Il note mentalement leurs positions, compare leur course à celles des autres jours et repère ses préférées auxquelles il donne des noms. Alunkir, Nalashaï, Volubinis, Raendin... Comme souvent il est tellement perdu dans ses pensées qu'il se retire du monde et n'entend pas les bruits qui viennent dans son dos. Trois jeunes centaures arrivent en riant et commencent à se moquer de lui. Il tente de les ignorer mais l'un d'eux a bu plus que de raison et se sent d'humeur bagarreuse. Le centaure frêle tente de s'enfuir, l'autre lui barre la route. Il se cabre et lui demande de le laisser tranquille. Le ton monte. Les deux autres crient aussi. Onyrin rue encore et sent la colère monter en lui. Pourquoi s'en prennent-ils à lui, il n'a rien fait. Ils ne le détestent même pas, ils s'amusent juste de sa faiblesse. Ils vont voir s'il est si faible que ça. Ses yeux se révulsent comme s'il était pris de folie et ses sabots frappent durement le sol. L'autre jeune centaure ne semble pas s'en rendre compte et poursuit ses provocations. Soudain, avec l'agilité d'un félin Onyrin lui bondit dessus. Le frappe, le griffe, le mord. L'autre prend peur et se défend en commençant à paniquer. Ils chutent tandis que les deux jeunes assistent ahuris à cette violente attaque.

A travers un flot de larmes, je me revoie prendre cette pierre et frapper. Frapper. Frapper encore, tout à ma rage. Jusqu'à ce que soudain, dans un instant suspendu dans le temps je me rende compte que les cris se sont tus.

Le jeune Onyrin contemple ahuri, le visage si beau de l'autre, maintenant écrasé sous les coups de la pierre. Il relève encore les yeux et rencontre les deux autres paires remplies d'effroi posées sur lui. Il les voit partir au galop tandis qu'il retombe à coté du corps sans vie. Il se recroqueville sur le sol et hurle.

Il hurle encore quand les autres arrivent. On le repousse durement, on lui fait signe de partir. Les centaures ne tuent pas. Il est banni.

Je me revois fuir, courir à travers mes larmes. Je me revois sur cette crique au bord de la mer. Je me revois prêt à m'enfoncer dans les flots jusqu'à trouver la mort.

Puis il y eut le navire. Il s'échoua à quelques centaines de mètres de moi. Et les hommes me firent signe. Je les aidait du mieux que je put et me découvrit une certaine habilité dans le travail du bois. Leur bateau remis à flot ils proposèrent de m'emmener avec eux.

Le blanc m'enveloppe maintenant et il me semble que je ne chute plus. Au contraire j'ai l'impression que mes sabots baignent dans un doux liquide, parsemé de galets blanchâtres.

N'ayant rien d'autre à faire, je chemine, tout à mes pensées.

Je me souviens de mes quelques voyages en bateau. Je me souviens de mes rêves où le monde me semblait plus beau. Je me souviens de mes premiers essais de machines de bois. Les hommes me trouvent adroit. Je ne suis jamais satisfait, mon travail me parait grossier, et mon but irréalisable. L'île m'obsède. Il me semble que là bas seulement je pourrai trouver mes semblables, des rêveurs comme moi.

J'apprends les mouvements des vents, j'apprends à m'orienter face au étoiles. Et je chemine seul, toujours seul.

J'esquisse des croquis, je construit, j'essaie, je recommence. J'observe les oiseaux, j'étudie leurs ailes. J'aime m'allonger dans les herbes des plaines, sentant le vent autour de moi me murmurer des choses que je ne comprends pas. Pas encore. Champignons, herbes à fumer m'aident à percevoir la langue des nuages. Alors je laisse mes pensées vagabonder dans le rêve. Et je rêve de ces oiseaux de bois et de toile, ces machines que je pourrai construire et qui m'emmèneront sur l'île des rêves.

Mes machines m'accompagnent. Puis vient l'accident. L'explosion du réservoir de gaz me laisse à moitié mort, le visage et la main estropiés à jamais. Je frissonne me remémorant la douleur. Les galets à mes pieds sont maintenant acérés et m'abiment les sabots. Instinctivement je reporte la main à ma joue, sentant la peau torturée sous mes doigts. Je vois maintenant cela comme un défi. Un défi à la vie, un appel au dépassement. Malgré tout je volerai, un jour...

Un jour, je galoperai parmi les nuages.

Un jour, je serai le vent.

Dans les corps infimes, les émotions infinies. Telle l'eau sur la roche, elles érodent l'esprit, le rongent. Nous les voyons s'infiltrer, et ronger, au gré des marées de l'âme. Parasites. Censures. Nous apposons Nos lèvres sur les cavités qu'elles causent, et Nous les buvons. Elles se déversent en Nous et Nous envahissent, Nous frissonnons de toutes ces saveurs.

Elles sont puissantes. Certaines sont rances, d'autres volatiles. L'évanescence de la joie Nous trouble, Nous tourbillonnons avec elle dans sa danse séduisante. Mais elle Nous sème au détour du désespoir. Sans le goûter, Nous le reconnaissons. Il est Notre antimatière, né non pas de Notre main, mais de celle de Nos créations. Sa consistance à Notre langue est altérée... Il est âcre, belliqueux.

Nous lui tournons le dos et revenons à Notre mouton. Comme un gâteau du destin, Nous l'avons scindé et avons lu dans son intimité. Encore un message qui peut se méprendre, l'avenir n'est pas tracé. Au coin de Nos lèvres, un mince filet coule, s'enroule autour de la silhouette. Au contact de l'eau, la clef se forme, près de sa main. Sa vie est devant elle.

Lycoperdon mixtecorum Clblancheyq8

Et voilà, je te souhaite la bienvenue parmi nous! ^^

Tu as quelques derniers détails à régler avant d'être lâchée sur l'archipel:

Tout d'abord, même si tu n'en auras pas l'utilité si vite, il faudrait que tu demandes un miroir après avoir lu [url=aiklando.heavenforum.org/f94-explications]ceci[/url] .
Pour trouver tes premiers partenaires de rp tu peux poster une annonce ici
Tu devrais aussi télécharger la police du forum qui a un effet très chouette sur les pseudo ^^

Et puis, le flood se situe au sud du forum, sur un chemin plat très facile à arpenter, donc n'hésite pas ^^

En espérant que tu te sentes vite comme à la maison!

=Aïkologue= Nombre de messages : 2039

Bienvenue officiellement parmi nous! C'est trop cool de te voir validée Smile

*Enfin j'arrive à convertir quelqu'un!*

Amuse-toi bien!

Logo, Couleur et Groupe ajoutés!

Voila, je te souhaite officiellement la bienvenue parmi nous! N'hésite pas à venir demander si tu as besoin d'aide, même si Rana va pas mal te guider j'imagine Smile

Ahah sinon, attention Kal, y a un challenger in da place!

~¤ Chaton ¤~ Nombre de messages : 2814

Bienvenue à toi ! cheers

La grande classe quand même, ramené par Rana ! Wink

Amuse toi bien ici ! ^^

(hmm oui Ether mais il reste encore quelques gens à ramener pour me rattraper ! xD)

~¤Centaure¤~ Nombre de messages : 495

Merci pour l'accueil Smile

Et oui ça va j'ai un super guide à proximité donc c'est cool!

Bienvenue à toi !
J'espère que tu te plairas, tout le monde est super sympa ici Very Happy

Bienvenu le steak o// *bave*

=Aïkologue= Nombre de messages : 2039

Pas touche Undy, c'est mon steak privé!

Je peux avoir une part ? Smile

*Succube* Nombre de messages : 59

Hum....Avant que tu ne sois devenu un buffet à carnivore je vais te souhaité la bienvenue Razz

~¤Centaure¤~ Nombre de messages : 495

Finalement j'ai un peu peur là >_< !

*Part au galop en criant "AAAAAAAAAAAAAAAAAhhhhhh" *

Ouai, jcrois que t'es un peu tombé dans un traquenard XD

Mais non... Moi je suis pas comme ces loups. Je ne mange pas la viande, je l'aime bien saignante et vivante
*PAN* xD

Avant de t'enfuir, t'peux laisser un p'tit bout de bidoche ? pirat

~¤Centaure¤~ Nombre de messages : 495

Question existentielle :

On me considère comme un cannibale si je dis que j'aime le steak de cheval? (bien saignant oui c'est meilleur Very Happy

)

Manquait plus que ça, déjà le fait qu'on me vole ma couleur, mais en plus c'est un cannibale !!! Rána, tu me déçois Razz

(et essaye pas de battre Kal au rameutage de gens sur Aik, je veux pas que tu te sentes rabaissé par ton score lamentable)

Bref, à part ça, bienvenue, et je serais ravie de RP avec un camarade, même cannibale Smile

~¤Centaure¤~ Nombre de messages : 495

Je pense qu'Onyrin est végétarien en fait ^^. C'est moi derrière l'écran qui aime le cheval :p.

Et je serais partante pour un RP avec joie Smile

, par contre je saurais pas trop par où commencer, je dois avouer que ce sera ma première fois du RP sur forum Smile

.

Avant tout bienvenue

Ne t'inquiète pas, il y a tout de même des gens civilisés ici *siffle innocement*

Encore une foix, bienvenue et amuse-toi bien Wink

(Zev, moi aussi je suis un morceau de viande vivante ^^ ?)

Onyrin Glaveïnir a écrit:: Je pense qu'Onyrin est végétarien en fait ^^. C'est moi derrière l'écran qui aime le cheval :p.

Ouïe Aïe

Lunielle Elwindor a écrit:: Avant tout bienvenue
Ne t'inquiète pas, il y a tout de même des gens civilisés ici *siffle innocement*

Fais attention à elle surtout Wink

Lunielle Elwindor a écrit:: (Zev, moi aussi je suis un morceau de viande vivante ^^ ?)

Morceau de viande vivante et adorable ! ^^

Bienvenue, centaure!
Ne t'inquiète pas, ils sont un peu étranges, comme ça, mais tu vas vite t'y faire ^^

En tout cas, je te souhaite du courage et beaucoup de plaisir sur le forum! Wink