Aïklando
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"Homme libre, toujours tu chériras la mer !"
"La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent."
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit."
"Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter."
"Le voyage est une suite de disparitions irréparables."
"Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil."
"Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais."
"Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un."
"Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer."
"Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…"
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 Etait-ce un rêve ou bien la réalité ? [Ancien mode d'Entrée]

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MessageSujet: Etait-ce un rêve ou bien la réalité ? [Ancien mode d'Entrée]   Etait-ce un rêve ou bien la réalité ? [Ancien mode d'Entrée] EmptyDim 17 Juin 2007, 22:47

La porte grinça, laissant place à la silhouette d’un homme d’apparence âgé mais dont les traits semblaient tirés par la fatigue. D’un pas lent il avança dans la Taverne où l’odeur de la bière régnait avec celle de la nourriture, principalement de la viande attirant étrangement l’inconnu aux cheveux noirs. Il s’installa à un coin, à l’écart des regards intrigués, un étranger dans la capitale suscite toujours la curiosité tandis qu’une demoiselle s’approcha de lui pour prendre sa commande. De l’eau avec du pain, un repas peu important ce qui surprit d’ailleurs la jeune serveuse mais qui prit note et repartit aussitôt au comptoir. Profitant de ce moment de sérénité, il soupira avant de prendre son visage avec les mains, que lui arrivait-il ?

Des flashs se produisaient régulièrement dans son esprit, des visions effrayantes et angoissantes, il se sentait à la place d’une créature qui observait de jeunes passants, il sentait le goût du sang et ses griffes grinçaient sur l’écorce d’un arbre puis tout cela cessait. Sa mémoire lui faisait défaut, il n’arrivait plus à se souvenir de ce qu’il avait fait durant les deux dernières nuits, s’il avait dormi comme tous les êtres sur cette île ou s’il avait veillé. Et pourquoi ce matin s’était-il retrouvé nu sur la plage ? Avait-il fait un bain de minuit, en compagnie de quelqu’un qui sait et c’était pour cela qu’il n’avait pas retrouvé ses vêtements, cette mystérieuse présence avec lui avait décidé de lui jouer un tour en lui enlevant ses précieux habits. Cela ne l’avait en tout cas pas amusé mais le fait qu’il ne se souvienne de rien l’effrayer.

Regagnant son domicile, il retrouva un lieu saccagé, ses affaires déchirées, des traces de combat et ses manuscrits d’œuvres dispersaient sur le sol. En l’examinant de plus près, il aperçut du sang, des gouttes de sang qui le menèrent jusqu’à sa salle de bain et qui cessèrent là-bas. Tant de mystère qui l’angoissait, suite à ces découvertes il se rappela d’un vieille légende, tiré de la mythologie traitant de l’existence d’une créature apparaissant la nuit. Arrivant tôt dans la matinée à la bibliothèque, il lut avec attention et crainte différentes extraits de livres sans trouver de véritable réponse avant de tomber sur celui de Ovide, les Métamorphoses. Ses doigts suivaient la lecture des phrases, cherchant le passage qui pouvait avoir un rapport avec ces phénomènes paranormaux, il en arriva à un passage particulièrement révélateur.


« Ses vêtements se changent en poils, ses bras en jambes
devenu un loup il conserve encore des vestiges de son ancienne forme.
Il a toujours le même poil gris, le même air farouche, les mêmes yeux ardents ;
il est toujours l’image de la férocité. »


Il referma violemment l’ouvrage puis partit de ce lieu de savoir, ses pensées se bousculaient, cherchant à comprendre l’incompréhensible. Il revint dans sa demeure, une maison ancienne qui appartenait à sa famille depuis des temps immémoriaux. Cela se constatait facilement en observant le toit usé par le climat de l’île de Lan Rei, des flots d’eau s’étant souvent précipité sur les tuiles de la bâtisse. A l’intérieur il n’y avait que le nécessaire, l’organisation habituelle de tout lieu d’habitation, là où vivait Damoclès seul. Ses parents avaient succombé, l’année dernière, de vieillesse. Triste à dire mais le jeune homme n’en avait que très peu de peine, il ne les reconnaissait plus vers leur fin de vie et aspiré à la solitude pour pouvoir écrire.

N’ayant jamais été attiré par un travail manuel autre que celui de tenir une plume, il devint ainsi journaliste malgré la désapprobation de son paternel le jugeant de « fils indigne ». Malgré la menace d’être déshérité, il n’en fit rien et continua à faire parler l’encre tout en méditant sur des projets personnels pour espérer un jour obtenir la renommée, la gloire et le succès. Il savait que son ambition serait difficile voir impossible mais il n’y renonça pas. Cependant au vu de ce qu’il vivait ces derniers temps, il envisageait de sortir de son mutisme pour regagner la vie de la capitale, sa tanière étant assez éloigné du cœur de l’île, dans le but d’avoir l’avis d’autres personnes. Méditant sur cette idée, il décida en parallèle d’aller se relaxer un peu sous un flot de gouttes bleus, espérant laver ses interrogations. S’interrogeant devant le miroir, quelque peu flou étant donné la buée provoqué par la vapeur d’eau, il se confronta à son visage pâle et son regard noir. Ses sourcils s’étaient placés de telle sorte que son expression devint grave tandis que ses lèvres rosées ne bougeaient pas. Soupirant, il se retourna pour replacer son haut sans s’empêcher de refaire face à son être.

Il aperçut dans le miroir son dos, qui normalement devait être aussi lisse que la peau d’un bébé cependant il remarqua la marque de quelque chose. D’une main il fit retrouver à l’objet de réflexion toute sa clarté et regarda de nouveau. Il constata la trace d’une plaie, cicatrisée, d’une griffure d’un animal certainement imposant. Comment s’était-il fait cela ?


« Monsieur, voici votre commande »
dit la jeune femme. Sa voix ramena à la réalité Damoclès plongé dans les événements de la journée qui n’allait pas tarder à se finir d’ailleurs. Il la remercia d’un bref signe de la tête, avant de regarder son maigre festin qui se présentait à lui. Il n’avait pas faim, son estomac refusait de travailler tant qu’il ne saurait pas tout comme lui de quoi il en retournait. Il ferma les yeux, essayant de découvrir dans un recoin caché de son subconscient la clé de cette énigme. Une conversation parvint à lui, sans qu’il ne le souhaite mais il ne pouvait reprocher aux autres gens présents en cet endroit de parler.

« C’est horrible ce qui est arrivé, ils étaient si jeunes. Demain matin une battue va être organisé pour retrouver ce loup. »

« Loup ? Tu as vu comme moi l’état dans lequel on les a retrouvé, aucun loup n’aurait pu faire ça. »

« J’ai bien vu ce qu’ils étaient devenus et je dois dire que je le regrette. Rien que d’en parler cela m’en donne des nausées, il faut être une bête pour causer une telle mort. Pourtant le paysan était un fort gaillard, aussi quelle idée de se balader dans la forêt après minuit passé … »

La suite n’intéressa pas M.Mercury, qui se sentit soudain mal à l’aise. Il déposa la somme convenue sur la table et sans prendre le temps de manger ou même d’amener ce qu’il avait commandé, il s’enfuit de la Taverne pour regagner le doux feu de sa cheminée. Il avait froid si bien qu’il se plaça devant la vague rouge qui bougeait légèrement, tremblant devant la combustion du bois. Il sentit une douleur au bras droit, vivement il releva la manche de son habit pour découvrir des poils, bien plus nombreux qu’il ne devrait être.

Idem pour l’autre membre, il retira son haut et découvrit une poitrine velue, tout son corps comportait une pilosité surélevée. Il poussa un cri, maintenant il voyait ses ongles s’allonger, ses os se déplaçaient dans un craquement du diable. Son nez s’allongea, devenant peu à peu un museau, ses oreilles s’agrandirent, ses yeux devinrent plus perçants sans oublier ses dents qui prirent la forme de crocs. Le son qu'il produisait devint un hurlement, tandis que son ombre au mur devint plus imposant que celle d’un banal homme …


Dernière édition par le Mer 18 Juil 2007, 14:25, édité 2 fois
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Ombre
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Ombre

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MessageSujet: Re: Etait-ce un rêve ou bien la réalité ? [Ancien mode d'Entrée]   Etait-ce un rêve ou bien la réalité ? [Ancien mode d'Entrée] EmptyLun 18 Juin 2007, 14:30

Aussi sûrement et inexorablement que le soleil poursuivait sa ronde, l'Ombre était là, tapie dans chaque coin, patiente, observant les allers et venus, sachant que tout cela serait bientôt son territoire. Car bientôt, elle étendrait son Empire. Les minutes s'égrainaient, rapprochant fatalement l'astre du jour de l'horizon et de sa fin toute temporaire, accentuant le déclin de la Lumière. Les ténèbres commencèrent à s'étirer, comme des chats alanguis par une trop longue sieste et qui jugeaient enfin que le glas de la chasse venait de retentir. Le Soleil ne balaierait pas Lan Rei de ses rayons avant une bonne poignée d'heures. Comme un parfum toxique, Ombre s'infiltra sous la porte d'une demeure usée. C'était la troisième fois qu'elle pénétrait, sans aucune gêne, dans cette maison. La troisième nuit, pour être plus exacte. Elle n'était pas plus consistante qu'un vieux souvenir. Pourtant elle était bien là. Comme une antique peur d'enfant. Elle observa la pièce dans laquelle elle se trouvait, désormais familière. Ses doigts de nuit effleurèrent les murs alors que sa traîne, tâche d'encre qui la suivait, obscurcissait le sol. Bientôt, son règne se prolongerait ici aussi. Elle quittaa l'entrée, et s'avança de sa démarche impériale. Cette entité aurait pu laisser dans son sillage une odeur de poudre, ses pas, des traces de cendres. Mais il n'en était rien. Elle cheminait comme si elle vivait ici depuis des années, mais rien ne laissait deviner sa présence. Peut-être que les dernières lueurs encore présentes s'émoussèrent après le passage de cette maîtresse de la nuit. Mais c'était tout.

Bientôt, elle le vit devant lui. Elle s'immobilisa, l'air confiant et satisfait, sur le seuil de la pièce où il se trouvait. L'homme, qui possédait des cheveux presque aussi sombres que la robe d'Ombre, se tenait devant le feu de sa cheminée, l'air troublé. Elle savait qu'il venait juste de rentrer. Dans le couloir, elle avait pu sentir l'effluve de son passage, encore tout récent. Elle dévisagea ses traits. Savait-il? Avait-il enfin compris? Alors que la nuit était sur le point de naître, elle était déjà impatiente de le retrouver demain soir. Finirait-il par accepter son nouveau statut? Mais la créature ténébreuse se reprit. Ce n'était pas encore l'heure de telles questions. Doucement, avec une sorte de curiosité sournoise envers cet homme, elle s'approcha de lui. Dans l'antre, les flammes rapetissèrent soudainement, comme des chiens apeurés à la vue d'un tigre, et la lumière dans la pièce se voila. Sa puissance augmentait doucement, elle le sentait. Elle en frémit. Lorsqu'elle fut tout près de cet humain, si près que son souffle aurait pu faire onduler ses contours, elle leva ses mains sombres. A l'instant précis où le contact s'établit entre Ombre et l'épiderme de cet homme - de manière douce, presque tendre- le dernier rougeoiement du disque solaire s'effaçait, abandonnant le combat, comme chaque soir, laissant la nuit établir son anarchie dans le ciel. Les doigts fugaces de cette maîtresse glissèrent sur le visage de cet être, légers comme un souffle, ne laissant nulle empreinte. Il ne devait même pas les sentir. Il ne devait même pas se douter qu'elle était là. Un sourire torve et doucereux passa sur ses lèvres. La transformation avait démarré dès l'instant où ses ongles obscurs avaient coulé contre sa peau, dès que le soleil était mort. Une toison animale s'était fait sa place sur ses bras et son torse, jusqu'à gagner tout son corps, et sa physionomie changeait pour devenir inquiétante et bestiale. Alors que le jeune homme s'affolait de cette mutation, Ombre quant à elle ne s'effrayait pas le moins du monde. Au contraire, elle avait l'air vaguement ravie. Il ne restait plus que des braises dans la cheminée. Etrangement, le feu avait été subitement soufflé. C'était fini. La métamorphose était achevée. De l'homme aux cheveux noirs, il ne restait qu'un hybride, plus proche d'un loup d'ailleurs. Un loup imposant, au pelage sombre. La silhouette obscure se pencha près de l'animal, sa main aux contours incertains se posa contre son échine, s'installant tranquillement dans sa fourrure. Elle porta ses lèvres troubles jusqu'aux oreilles de la bête sauvage. Elle répéta la phrase qu'elle lui avait déjà susurrée lors de ses deux dernières métamorphoses. Lors de leurs deux dernières rencontres. Tant qu'il n'accepterait pas ce message, il serait prisonnier de sa condition.


"Tu es devenu un fils de la nuit. Accepte de devenir un compagnon de l'Ombre."


Ombre se redressa, entourée de ses lambeaux de ténèbres. Elle ne quittait pas le loup-garou des yeux, impatiente d'observer encore son comportement. La nuit s'était maintenant établie. C'était son heure, son royaume, sa passion. C'était elle. Comme une fumée noire et acre, sa silhouette se désagrége. Avait-elle seulement jamais été là? Etait-elle réellement partie?


[Que dire? Tu connais déjà mon avis sur ce que tu écris ^_^ Je vois pas comment on pourrait refuser ça xD Dès que tu auras fait ta réponse, je déplace ton post à Reilor et tu pourras ainsi poursuivre ton rp! Encore merci de t'être inscrit! Et... Bienvenue, Bon Jeu ma banane! Etait-ce un rêve ou bien la réalité ? [Ancien mode d'Entrée] 412140 ]
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MessageSujet: Re: Etait-ce un rêve ou bien la réalité ? [Ancien mode d'Entrée]   Etait-ce un rêve ou bien la réalité ? [Ancien mode d'Entrée] EmptyMar 19 Juin 2007, 15:53

Puissant, Damoclès se sentit puissant en cet instant, observant ses larges mains touffues et les griffes qu'il possédait. Il lui semblait revivre dans ce corps d'animal, lorsqu'il était jeune on se jouait toujours de lui, il fut même un temps où il fut le souffre douleur. Ne pouvant rien faire d'autre que d'accepter sa condition, il fit face à ces insultes et ces coups avec indifférence, cependant il semblait que les rôles allaient s'inverser désormais. Oh oui, il sentait déjà la crainte dans les yeux de ses futures victimes, il vit même celle qu'il avait tué la veille avec délectation, leurs cris de terreur quand il se montra à leurs regards. L'homme essaya bien de lutter pour sauver sa promise mais d'un coup de patte il s'en fut allé, la puissance de Damoclès était presque sans limite.

Ce goût du sang, de la chair, de la vie tout simplement, toute la haine qui était présente en lui ressortait la nuit sous cette forme dantesque, sous ses traits de créature terrifiante. Une fois le Soleil disparut, il pouvait s'enfuir de son existence banale et rejoindre celle du crime. Qui était la cause de tout cela ? Cette blessure dans son dos, était-elle celle d'un autre loup-garou ? Pourquoi donc n'avait-il pas été tué ? Des questions intéressantes mais dont il laisserait à l'humain qu'il était le temps de réfléchir, pour ce soir il avait d'autres projets bien plus sanglants à vrai dire. Il sentit comme une présence, non près de lui mais en lui, comme s'il partageait son âme avec un second être.

Le sang dans ses veines s'était mêlé à un autre et cette alliance s'annonçait prometteuse au vu du don qu'on venait de lui faire. Déplaçant ses membres, il prit conscience de sa taille en observant sa demeure, tout lui semblait avoir été conçu pour des nains, sa langue claquant dans sa gueule en pensant à ces personnages miniatures, il ne lui déplairait pas d'en rencontrer sur sa route pour un petit festin. Une autre particularité, la couleur, il lui semblait en entrevoir de nouvelles et ses iris lui permettaient malgré l'obscurité de les distinguer et de reconnaître des détails particuliers. Peu à peu, Damoclès se rendit compte que ce n'était pas le seul de ses sens a profité d'améliorations, son sens du toucher sur le sol l'était tout autant, il parvenait à sentir l'adhérence et les défauts, son ouïe perçante entendait une souris derrière l'un de ses murs, son odorat sentait la senteur de la poussière.

Une nouvelle vision du monde entier se présenta à lui, comme un cadeau, et le voilà désormais aux rênes de tout cela bien que cette envie de meurtre guidait chacune de ses pensées. Il n'arrivait cependant pas à produire le moindre son avec sa voix, pris d'un mutisme qu'il espérait ne pas être temporaire tout de même. Sa respiration d'animal était bien le seul bruit de la pièce, pièce qu'il décida de quitter pour gagner la fraîcheur de la nuit et la douceur d'un vent léger.


*Nuit, je suis à toi comme tu es à moi !*


Cette pensée résonna en lui et allait le guider vers ses futures proies.
Ne prenant pas la peine d'ouvrir sa porte, il lui suffit d'adresser un coup d'épaule pour qu'elle lui fasse place. La logique de la réalité n'avait plus effet sur lui alors qu'il entamait à toute vitesse un sprint sur ses quatre puissantes pattes, il avait décidé que le terrain de jeu serait à nouveau la forêt, le temps de prendre ses marques en tant que créature du diable. Il s'enfonça dans cette verdure, dans cette flore avec désir de croiser un quelconque être, animal ou humain, dans les deux cas il se savait gagnant de nourriture. Les oiseaux qui sifflotaient encore leurs chants mélodieux s'arrêtèrent subitement en l'apercevant, lui offrant le silence comme témoignage de respect.

Mettant à profit ses nouveaux dons, Damoclès traquait le moindre indice de victimes pour ne finalement voir que cela n'était dû qu'à un jeune renard ou même un simple papillon. Rageant face à ces adversaires si faibles et si peu festifs, il continua sa course en apercevant la trace d'un homme. Les marques au sol étaient bien enfoncés et significatives, des pas avaient été faits il y a peu ici et l'odeur d'un corps circulait encore dans les airs pour lui communiquer la présence proche de chair. Continuant la piste, il eut soudain un réflexe qui hélas ne se déclara que bien tard, pourtant les perturbations du vent auraient dû attirer son attention. Une flèche vint se planter sur sa poitrine mais cela ne le fit pas tomber, la créature Mercury tint bon et toisa le malheureux.

Celui-ci avait cru avoir affaire à un loup si bien qu'en observant mieux sa cible, il se rendit compte qu'il ne serait plus très longtemps le chasseur ...
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