Début d'un voyage à travers soi

Invité

L'effet d’apesanteur cessa brusquement, ravivant de plus bel ses maux de cœur. Il heurta le sol froid et lisse sans se blesser, malgré le fait qu'il s'attendait à mourir d'une telle chute. Il grogna, sentant la réalité s'infiltrer dans ses muscles endoloris. La douleur était tellement vive et tellement répandu, qu'il se demanda un instant s'il n'avait été, en fin de compte, brisé en mille morceaux. S'accrochant au sol, il le poussa, soulevant son corps avec difficulté. Ses pieds enfin à plat, il laissa l'étourdissement le gagner sans chigner. Après plusieurs minutes, il ouvrit un œil, curieux d'où il était atterrit.

La rougeur des lieux le surprit sur le coup mais fut soulagé par la douceur qu'offrait la salle mystérieuse qui empêchait d'éblouir comme une chambre noire.

Et en parlant de photos...

Des dizaines, sinon des centaines, de photos l'entouraient. Il s'en approcha et découvrit avec stupeur qu'il faisait partit de tous les cadres. Ça lui glaça le sang. Parmi elles, il en découvrit des publiques, auxquelles il se demandait comment elles étaient arrivée là, et des plus intimes, où il ne se souvenait même pas d'avoir prit des cliché de ce moment. Il n'avait jamais eu ce sentiment étrange d'insécurité, comme si sa vie se limitait à plusieurs centaines de photos étalés sur un mur sanglant. Qui avait vu ces photos ? Et surtout qui les avait mit là ?

Qui ?

Le fil de ses pensées s'interrompit lorsque son regard percuta quelque chose de familier. Il décrocha la photo abasourdi. Il se voyait jeune, à peine âgé d'une vingtaine d'année, auprès de sa défunte femme: Maëlia. Dans le temps, il était à la fleur de l'âge, sa musculature était saillante, ses cheveux noirs n'étaient pas parsemés de gris, il ne portait aucune barbe sur son visage bronzé par le soleil. Il semblait heureux à cette époque et... Maëlia.

Il jeta la photo au loin, puis en arracha une autre et une autre... Il s'arrêta, voyant son reflet dans l'immense miroir derrière les photographies. Il n'était plus Eramos, le jeune soldat prometteur. Il avait changé. Il souleva sa capuche et enleva sa cape. Son visage était dur et des rides lui creusaient la peau, marquant son âge mûr. Ses cheveux lui tombait sur les épaules, ils étaient noirs mais parsemé de gris. Une barbe gris piquait son visage. Elle était semi-longue et taillée finement autours de sa bouche. Sa musculature était devenue nerveuse avec le temps, lui donnant un air aussi robuste que svelte. Ses habits noirs s’agençait parfaitement avec sa cotte de maille noircie qui lui protégeait le torse des projectiles tous en lui assurant une facilité à se mouvoir.

Sa main glissa sur sa hanche gauche et il décrocha son allié de toujours. Une arbalète légère fait de bois d'ébène. Le manche était en bronze, le cordage en alliage léger. Deux carreaux se tiraient en même temps sur cette arbalète, donnant une allure aussi mortelle que précise. Il encocha deux carreaux et visa son reflet, se regardant droit dans ses yeux noirs. Il hésita un instant mais se résolu:

-Tu n'est rien, conclut-il.

Le miroir se fracassa sous l'impact, envoyant des dizaine de morceaux de verres valser au travers de la Salle Rouge.

Début d'un voyage à travers soi Yeuxrouges

Tapi dans mon antre, je regarde cet être se disputer avec son reflet, comme dans une pièce de théâtre aux allures un peu glauque.
C’est moi qui aurait du être en face de lui, et non cet étrange double…
Me voilà donc privé de mon rôle ? Pas question c’est moi le maître du jeu. Je m’immisce derrière le reflet de l’homme aux yeux de charbon, toujours invisible, en pleine réflexion : comment entrer en scène ? Jamais encore je n’avais été confronté à pareil cas. Se faire voler la vedette n’est pas chose commune pour Le Gardien de la Salle Rouge…
Mais alors que le jeune homme et son double discutaient, l’acte semblait toucher à sa fin, et, me privant de mes effets dramatiques, la glace se fendit en mille fissures avant d’exploser, dissipant l’illusion aux yeux de mon prisonnier. Qu’à cela ne tienne, l’explosion elle-même n’était qu’illusion, et je ne me démonte pas.
A mon tour d’entrer en scène.
Sans un son le miroir redevint ce qu’il était, une surface plane et réfléchissante, et j’apparais reflet fidèle. Les murs de la salle virent au rouge sang, et commencent à dégouliner lentement, tandis que dans ma main apparait enfin La Clef. Toujours dans ma glace, je suis un peu plus que son reflet désormais, j'agis à ma guise.
Et ses yeux noirs laissent la place à mes pupilles rouges, à l’image du reste de l’endroit. Mes yeux s'agrandissent et la folie rit sur les lèvres que je lui ai empruntées. Je saisis la clé comme un poignard que je tiendrais à deux mains, la lame tournée vers ma poitrine de double.
Et je me martèle de coups. La clé s'enfonce pour créer des plaies, des serrures. Mes gestes sont rapides, mon visage fou. Je jubile. J'espère qu'il ne manque rien de la scène. Son reflet est son assassin et d'une certaine manière, je suis sûr qu'il aime ça. Je le libère.
Soudain, percé de toute part, je m'arrête. Je tourne la clé vers lui, elle est levée au dessus de ma tête. Dans un mouvement théâtral, je l'abats comme pour le clouer à son tour. Mon bras n'atteint que la glace que je viens d'éclater en milliers d'étoiles de verre. C’est la fin, je m'écroule dans les éclats, il peut fuir par le passage noir qui est apparu derrière le miroir.

Début d'un voyage à travers soi Clrouge2ch7

Début d'un voyage à travers soi Clrouge2ch7

Bienvenue à toi, l'Homme qui pique! Juste pour te signaler que malgré l'aspect complet et agréablement détaillé de ta description de personnage, j'ai dû improviser sur la couleur des yeux... Corrige-moi s'ils ne sont pas noirs, et Rendez-vous dans la salle suivante ^^

Invité

Eramos regardait toujours son reflet quand celui-ci se brisa. Il savait que c'était à ce moment que le rêve s'achevait en habitude, même s'il n'en avait aucun souvenir lorsqu'il se réveillait. Il ferma les yeux, écoutant le son du verre cassé résonner au travers de la salle. Puis, le silence, mais quelque chose clochait... Il rouvrit les yeux et son regard se posa à nouveau sur ce miroir, intact. Son reflet le dévisageait avec une telle hargne qu'il se surprit à avoir une expression faciale si expressive qu'il cligna des yeux nerveusement comme pour chasser les images. Le reflet n'était pas lui et il le comprit assez tôt, le voyant se poignarder à l'aide d'une clé rouge sang, créant des fissures sur son reflet. Il eut même le réflexe de vérifier si ce n'était pas lui qui était blesser mais bien sur que non, rien n'était ordinaire ici. Le reflet, devenu incontrôlable, arrêta de bouger et fixa l'homme en noir une dernière avant d'éclater le miroir à nouveau dans un rire démoniaque. Il fixa le vide devant lui, les ténèbres semblait l'inviter à entrer, attirante en même temps qu'effrayante, avatar de l'inconnu et de l'incertitude. L'homme entra sans hésitation dans l'ombre.

La seule lumière qu'émanait la salle noire était celle de la salle rouge derrière lui, comme une forte tentation qu'était le passé devant l'incertain futur, au fond aussi noire qu'était cette salle. Il s'enfonça un peu plus en sachant que la lumière rouge disparaissait au fur et à mesure qu'il s'éloignait d'elle. Les ténèbres l'entourèrent et il s'agenouilla en fermant les yeux, laissant plutôt place à son ouïe pour le guider.

Il sentit un douloureux frisson résonner derrière sa nuque, un froid familier... Celui de la peur. Il la laissa monter en lui mais sans paniquer, la contrôlant, sachant qu'elle était son meilleur outil. La peur pouvait s'avérer une planche de salut autant qu'un ennemi redoutable. C'était la manière dont on l'apprêtait qui déterminait souvent si on restait en vie ou non...

Sa main rejoignit la crosse de son arbalète qu'il entendit Ce Bruit. Ce Bruit qui ressemblait étrangement à une voix. Une voix de son passé. Il l'entendit résonner encore, allant jusqu'à l'ébranler jusqu'au plus profond de son âme.

«Comment qualifies-tu cela ? Comment qualifies-tu ta lâcheté ?»

Eramos ne répondit rien, il s'était déjà posé la question maintes fois mais jamais il n'était parvenu à y répondre. C'était la voix de son défunt fils qu'il entendait. Sa même voix enfantine qu'il avait lorsqu'il mourut, il y a vingt ans.

«Comment oses-tu vivre encore ? Tu nous as abandonner, moi et maman et pourquoi ? Pour ton Coeur d'aigle ! Ce vengeur encapuchonné, cet assassin sans âme, tuant pour de l'argent !

Tu as vengé notre mort mais à quoi bon ? As-tu eu le réconfort que tu souhaitais en tuant nos meurtriers ? En tuant ces treize hommes, as-tu eu le soulagement du devoir accompli ?!»

-Non, se répondit-il.

«Bien sur que non ! Assassin ! Meurtrier ! Criminel ! Lâche ! Tu nous as abandonné quand tu aurais dû mourir avec nous !»

Le silence s'imposa de nouveau et Eramos tenta de reprendre ses esprits. Rien de ce qu'avait dit Melan, son défunt fils, il ne se l'avait répété. Il savait qu'au fond c'est ce qui se produisait encore une fois dans cette salle noire. Il brisa le silence de sa voix, la faisant résonner au-travers des ténèbres.

-Je suis pourtant vivant, il faudra faire avec.

La voix de Melan se transforma soudainement en bruit grave et surnaturellement métallique.

« Tu crois pouvoir m'échapper, Cœur d'aigle. Tu te prend pour moi mais personne ne peut me remplacer et encore moins m'échapper. Ton dernier souffle viendra et je serai là pour te guider dans mon royaume le moment venu. Nul n'est éternel, tu m'entends ?»

-Patience, tout vient à qui sait attendre, faucheuse.

Maintenant la voix était la sienne. Elle était un murmure, à peine audible mais il l'entendait. Il savait ce qu'il voulait se dire.

«Cœur d'aigle, un nom étrange... Il symbolise le courage d'avancer et la détermination
mais tu ne sais pas voler, assassin. Tu n'es que haine et égoïsme. Tu savais que ce que tu faisais était mal mais pourtant, tu continuait. Pas que tu ne pouvais arrêter mais tu décidai de le faire quand même. Quelle ironie ! Ont-ils déjà compté ? Ceux que tu aimais, ont-ils déjà valu plus que toi-même à tes yeux ? Je vois par ta haine que c'est le cas. Nous avons tué pour eux, nous disions-nous. Nous avons débarrassé ce monde d'infâmes meurtriers, de violeurs, de tricheurs. Mais ce n'est pas pour le monde que nous avons fait de telles choses, encore une fois c'est pour nous. Tu avais la soif du sang, celle de la rage. Tu l'as encore en toi. Tu n'est plus que l'ombre de toi-même... Non,.. Tu n'es plus Eramos, tu es devenu Cœur d'aigle, l'impitoyable, le Tueur, l'assassin, le voyageur de la nuit, la lame du chaos...»

Un rire guttural emplie la pièce, pendant plusieurs minutes il n'entendait plus que ce son ignoble et chaotique, la sauvagerie à l'état pur. Puis, le silence revint et Eramos sut qu'il était seul.

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L'entrée dans notre antre ne se fait jamais sans dommage. Nos visiteurs ne devraient pas entrer avec tant de désinvolture et comme des harpies jalouses de leur territoire, nous le leur faisons comprendre. Nous sommes des oiseaux cruels qui s'acharnent sur leur victime et nous sommes toutes les douleurs du monde. Toutes les peines que cet homme a créé. Il y en a tant. Je le haïs. Comme les autres, je me jette sur lui, le bec en avant, ma voix plus accusatrice que la plus outragée des victimes. J'ai la même voix qu'une femme trompée, la même intonation qu'un ami à qui on a volé, les mêmes inflexions que celles d'un enfant à qui on a promis la lune sans la lui donner. Et puis je hurle, de temps en temps. C'est l'expression pure de mon accusation. Toi qui te tiens au milieu de notre cercle, pourquoi as-tu abandonné? Nous aimerions entendre tes réponses mais tu n'articules que quelques phrases sans goût. Nous ne sommes pas là pour trouver le pardon. Simplement pour comprendre. Trouver la vérité. Au fur et à mesure, nos cris se perdent, se font moins sûrs, hésitants, plus faibles. Une à une, on se tait, le noir se perce de ce silence alourdi par nos présences devenues lettres mortes. Les charognes sont rassasiées. Un peu confuse de notre comportement toujours si emporté, le repentir apportant une sorte de honte, je viens mordre la peau de notre victime, une dernière fois. De mes dents tombe un objet qui émet à la rencontre du sol un tintement léger. Par terre, un carré de lumière se dessine. Nous sommes condamnées à toujours voir nos visiteurs disparaitre par cette bouche blanche.

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Début d'un voyage à travers soi Clnoireyv6

Invité

La morsure lui arracha un cri de douleur, un cri qui
retentit au-travers de la salle noire et une clé tomba entre ses mains.
Une clé aussi noire que les Abysses. Il ne la voyait pas mais pouvait
la toucher. Son métal froid réconfortait l'assassin qui pu se rattacher à
quelque chose de matériel dans ce monde sans queue ni tête. Puis, il
vit la chose, ce pourquoi il fuyait: la lumière. Rien ne lui faisait
plus peur que cet être de pureté et d’incandescence. La noirceur qui
habituellement effrayait le commun humain rassurait Eramos, c'est la
lumière qui le paniquait. Là, tout le monde pouvait vous voir, on ne
pouvait se cacher pour avoir le premier coup. On était à la merci du
monde...

Il rit en voyant sa peur prendre le dessus sur lui-même. Quel idiot
faisait-il. Il avait bravé beaucoup plus qu'une simple lumière. Il fit
un pas droit devant lui et tomba vers la clarté où tout serait révélé.

Tombant sur le sol, il amortit sa chute à l'aide d'une main. Le sol bougeait, comme si en tombant il l'avait déformé. Puis, peu à peu, une image se dessina sur la surface immaculée. Son reflet apparut de nouveau devant lui mais pas à travers un miroir cette fois. Il était atterrit dans l'eau, ce qu'il trouva étrange. Il se releva et regarda à l'horizon, il ne semblait avoir aucune fin, se qui le fit sourire. Il en avait pour une bonne marche. Quelle était l'épreuve maintenant ? Il ne comptait à le savoir et tout ce qu'il voulait c'était sortir d'ici. La blancheur des lieux l'énervait.

Un bruit à sa droite le fit tourner sur lui-même, arbalète en main. Tout en la chargeant de deux carreaux, il se mit à patauger doucement, trainant ses pieds dans l'eau à la manière d'un serpent de mer. Quelque chose appât son pied et si solidement qu'il ne put bouger d'un pouce. Et avant qu'il ne puisse réagir à quoi que ce soit, il perdu la vision et alors il vu.

Le manoir d'Irifuse se dessina à l'horizon. C'était une résidence de quatre étages qui pouvait accueillir plus d'une soixantaine de personnes à festoyer et à dormir. Les façades étaient faites de pierres noires et ne reflétaient aucunement le soleil, ce qui rendait l'endroit aussi mystérieux que luxueux.

Gregor était l'héritier d'une famille noble, vieille de plus de deux-cents ans. Sa Maison était une des plus prospère et importante des environs, finançant l'industrie minière et l'alimentation: deux choses qui ne manquait pas d'éveiller un sentiment d'importance chez la bourgeoisie et le reste du peuple autours de ses terres. Son fils Eramos était un rêveur. à l'âge d'à peine huit ans, il voulait devenir un illustre écrivain mais se résigna, pensant que le travail intellectuel n'était pas de son ressort. Il voulut devenir duelliste et tacticiens lorsqu'il atteignit l'adolescence. Avec le maître d'arme de la famille, il s'entraîna à l'arc, puis à l'épée et finalement à l'arbalète, de loin son arme préférée.

L'âge adulte d'Eramos vint et Gregor, son père, pensa qu'il était temps d'apprendre la politique et les manière noble qu'un futur chef de famille se devait d'apprendre... mais ils se querellèrent jusqu'aux petites heures de la nuit et le lendemain, Eramos décida qu'il était pour lui de vivre sa propre vie et s'enrôla dans l'armée nationale.

Cinq ans passèrent. Le jeune Eramos était devenu un homme. Il avait tué pour sa patrie et cela l'avait profondément attristé, même s'il ne voulait pas se l'avouer. Il revint à la maison familiale dans l'intention de revoir son père et sa mère, voulant faire la paix avec eux et voulant se faire pardonner pour son départ rapide il y a cinq ans. Le manoir était vide et saccagé. Quand il demanda aux passants ce qui s'était passé au manoir D'Irifuse, ils leur répondit qu'ils étaient morts, attaqué un soir par une famille noble fanatique voulant voler les droits familiaux afin de s'enrichir. Les coupables avaient été pendus sur la place publique. Son père et sa mère étaient morts et il n'en avait eu vent. Une partie de l'âme du jeune Eramos fut perdue à jamais.

Un soir où il tentait de noyer sa peine dans l'alcool, une jeune femme vint lui porter à boire. Elle était serveuse mais était la plus belle chose qu'il avait vu de sa vie. Ils parlèrent et rirent toute la nuit durant et au matin ils avaient un fils. Les huit années qui se passèrent par après furent dans le bonheur. Eramos avait construit pour sa jeune famille une maison en bois, aussi fortifiée et sécuritaire que belle et accueillante. Un jour sans nuage où le soleil s'alignait au zénith, le père de famille partit dans la forêt comme à chaque jour pour chasser le souper. Il y passa quelques heures, traquant un cerfs sur plusieurs lieux.

Le repas sous le bras, il revint à la maison familiale où l'y accueillit le silence pesant et inquiétant. Il cria le nom de son fils et de sa femme mais ni l'un ni l'autre ne répondit. Alors, la peur le saisit, comme un dard empoisonnée s'immiscent dans sa nuque. Il entra dans la maisonnette et tomba à genoux devant l'horreur qu'il vu. Les murs éclaboussés de sangs, des lambeaux de chair tapissant le sol et les deux êtres qu'il avait aimé de tout son cœur, pendu au dessus du sol.

Le soir venu, il mit feu à la maison qu'il avait construit, il mit feu à tout ce qu'il avait été auparavant: Eramos D'Irifuse, fils de noble et soldat. Maintenant il n'était plus personne... Il entendit un bruit strident au-dessus de lui. Un aigle passa dans les cieux et cria sa peine de voir aujourd'hui une âme se noircir. Il se remémora l'histoire de Cœur d'aigle que sa mère lui racontait. L'histoire d'un jeune orphelin qui parcourait les rues en aidant les inconnus. À ce moment, il changea son nom pour celui de Cœur d'aigle, l'homme sans crainte: le remplaçant de la faucheuse.

Il pista alors les traces des individus qui étaient responsable du massacre de sa vie. Treize hommes avaient passés par là. Ils étaient soldat car parfois on voyait des traces d'épées raflant le sol. Sans regarder derrière, il partit à leur suite.

Les vingt ans qui suivirent furent pur décadence. Il s'acheta l'arme de son enfance: une arbalète. Celle-ci était spéciale. À double sortie, la crosse était plus lourde et faite de bronze pour donner plus de stabilité à quelqu'un qui savait la manier. Quelqu'un comme lui. Il se nomma assassin et n'eut comme but que de tuer les mercenaires qui avaient tué sa famille. Un à un, il les débusqua et un à un il les tortura avant de les tuer. Entre chaque meurtre, il tua pour de l'argent, afin de pouvoir payer le transport et les nouvelles armes qui ferait de lui un meurtrier. Cœur d'aigle, le Tueur.

Il retrouva la vu et voulut aussitôt se l'arracher. Il voyait chaque homme qu'il avait tué, demandant chacun sa clémence et lui la leur refuser. Il tomba à la renverse et se retint de son genou droite. Sa tête tournait, il ne voyait plus la réalité. Tout était flou et si irréel.

-Il Faut que je sorte d'ici. SORTEZ-MOI D'ICI !

Début d'un voyage à travers soi Coeur3ri8

C'était toujours un déchirement d'infliger cela aux voyageurs. Je voyais cet homme s'écrouler sous le poids du passé et pourtant je continuais imperturbablement à propulser sur l'onde les fragments de son cœur, de ses entrailles. En cela était ma seule finalité, je n'existais que dans ce but, je ne me réalisais que lorsque j'égrenais le chapelet de l'histoire, le reste du temps je n'étais qu'une idée abstraite et avortée. Mais en vérité, j'aurai eu le choix, j'aurai pu tout arrêter, mais l'humain n'aurait jamais pu quitter l'endroit et il serait resté prisonnier de cette salle. Il fallait donc toujours que je choisisse entre le meurtre et l'assassinat, en espérant faire ce qu'il y avait de mieux pour tous ces passants. J'observais avec eux leurs histoires, leurs souvenirs, discrètement penché au dessus de leurs têtes, j'espérais qu'aussi insaisissable qu'il soit, mon souffle puisse leur apporter une once de réconfort. J'avais vu tellement de passés que finalement ces moments de vies n'arrivaient plus à m'atteindre. Il n'y avait que la tristesse et la joie présentes, enfermées dans cette pièce, qui m'émouvaient encore.
La petite clé lumineuse, apparu dans un souffle, fila comme un carreau d'arbalète, s'extirpant des flots comme une improbable figure de proue. Elle barra l'air d'un soupir et se ficha dans la poitrine du malheureux. Déchirant la chair, je pu m'extirper enfin de cette cage, libéré par toutes ces épreuves. Un homme ne devrait jamais voir son cœur à nu. C'est pour cela qu'aucun ne se souvient de cette partie du Rêve.
Lourd cœur de métal, je flotte un instant puis je m'abats sur le sol, disparaissant dans les remous qui ont commencés à agiter l’étendue d’eau. Des vagues venues de nul part se brisent contre les parois blanche de la pièce, des petits tourbillons se forment autour de la créature… L’écume des vagues finit par grignoter les murs, et il semble alors que ceux-ci s’effritent… et, soudain, toute l’eau est comme aspirée vers la brèche qui s’est formée, en face de la créature. Un puissant courant balaye tout, et tandis que l'eau s'enfuit, l'homme est entraîné, impuissant, comme si ce fleuve en furie l’emmenait droit vers une cataracte. Maintenant qu'il a réussit, il peut tout oublier, tout recommencer..[/color][/b]

Début d'un voyage à travers soi Clblancheyq8

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Bienvenue à toi, Coeur d'Aigle!

Voilà le petit guide du parfait nouveau:

Pour trouver tes premiers partenaires de RP, tu peux évidemment faire tes demandes par Message Privé, en discutant dans le flood ou sur la boîte à Miaou, mais tu peux aussi passer par le sujet dédié, ICI

Après, il faudra aussi que tu ailles dans la catégorie des Miroirs, toute récente. Pour l'instant, tu n'as pas encore de sujets ni rien, donc tu n'en verras peut-etre pas encore l'utilité, et tu n'es pas obligé de remplir tout, tout de suite, mais il faudra le faire dès que tu commenceras vraiment à jouer. Les Explications et le Topic de Demande.

Il y a aussi le Flood juste pour Flooder, et c'est bien x) en bas du forum! Tu pourras te présenter, nous faire partager un peu de ton univers, participer à nos débats intellectuels (xD) ou bien simplement raconter ta vie.

Hum, je crois que le plus important est là. Ah oui, tu pourrais aussi télécharger la police qu'on utilise sur le forum :ici Pour l'installer il suffit d'ouvrir dans ton ordinateur la partie Windows, puis Fonts, et de l'y coller ^^

Bon jeu parmi nous!

Bienvenue Coeur d'aigle ! En espérant que tu te plaises ici Smile

*passe par là*
Oh tiens ! Un nouveau !

Bienvenue parmis nous Wink

Amuse-toi bien

=Aïkologue= Nombre de messages : 2039

Bienvenue Cœur d'Aigle Smile

En espérant que tu te plairas parmi nous^^

*laisse traîner une boîte d’antidépresseurs*

~¤ Chaton ¤~ Nombre de messages : 2814

Bienvenue ! Very Happy

Longue vie à toi sur l'Archipel ! ^^

Invité

Merci pour cette chaleureuse accueil ! *ramasse les comprimés discrètement et fait un clin d’œil à Ràna*

J'espère bientôt pouvoir ''rper'' avec vous.

Era'

Ps: J'adore le forum. Beaucoup de travail là-dessus, sans en douter !

Si tu savais!! Et les modo ont une condition misérable, pas le moindre salaire! C'EST DE L'EXPLOITATION!

Mais j'adore ça What a Face

Invité

Révolution de modos ! Faut quand même être un peu fêlé pour en faire une ?

Invité

Bienvenue parmi nous Cœur d'Aigle Wink

Être fêlé pour faire une... révolution?

Invité

La folie s'apparente souvent au génie ! Ou est-ce autre choses ? Suspect

(Le problème ici, Coeur d'Aigle, c'est qu'il y a QUE DES FÊLÉS !!!!!!! xD)

Hello, et bienvenu What a Face

D'accodak avec Wil, mais plus l'on est de fous plus l'on rit non ?

*pouette les fesses d'Oa pour l'amadouer*

T'as oublié ce salaire là What a Face

Sinon désolée du temps de réaction Coeur (oh mon dieu XD comme c'est euh, monpetitponeytant de t'appeler juste Coeur XD), j'ai eu un peu la tête ailleurs ce soir, mais soit le bienvenue parmi nous, et merci pour les compliments. J'espère vraiment que tu te plairas ici!

*glousse comme un dindon*

Ça ce ne sont que les indemnités différentielles, ma chair...

Psst, faut lui mettre sa couleur et son joligif

C'est fait, mais le logo des humains a decidé de se carapaté, comme celui euh, des neko je crois. Faut que je regarde ça demain ^^'

Bienvenue bienvenue! ^^

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