Encyclopédie des races et créatures

Une odeur de vieux papier et de poussière monte de l'imposante encyclopédie que vous venez d'ouvrir. La couverture se craquelle par endroit. Ce livre a attiré votre attention car il parle en détail des différentes races qui peuplent l'archipel. Vous pourrez sans doute y trouver des mythes, des anecdotes, des informations utiles... Vous pourrez peut-être en apprendre plus sur la faune des îles. En tout cas, votre curiosité est piquée au vif. Vous laissez votre doigt glisser sur la première page de l'ouvrage, parcourir ce sommaire tellement prometeur...

Sommaire

Chapitre Premier: Les Elfes

Chapitre Second: Les Orcs

Chapitre Trois: Les Trolls

Chapitre Quatre: Les Succubes

Chapitre Cinq: Les Anubites

Chapitre six : Les Centaures

Chapitre Sept: Les Anges et les Déchus

Chapitre Huit: Les Lycanthropes

Chapitre Neuf: Les Démons

Chapitre Dix: Les Hommes

Chapitre Onze: Les Vampires

Chapitre Douze: Les Géants

Chapitre Treize: Les Nekothropes

Chapitre Quatorze: Les Fées et Lutins

Chapitre Quinze: Les Sirènes

Chapitre Seize: Les Leprechauns

Chapitre Dix-sept: Les Feux-Follets

Chapitre Dix-huit: Les Nains

Chapitre Premier:

A l'origine de nature assez secrète, étant même appelés " le peuple caché", proche de la nature, les elfes (du norrois elf ou alf), très mal connus, étaient jugés comme des créatures légendaires. Certains les prenaient même, à tort, pour des divinités mineures de la nature et de la fertilité, le plus puissant étant indiscutablement Freyr, seigneur parmi les Elfes. Le fait qu'ils soient l'une des plus anciennes races peuplant les îles n'y est pas étranger. Le point faible des Elfes réside dans leur crainte du fer, qu'ils ne supportent pas.

Plus concrètement, ils sont généralement décrits comme des êtres intelligents, plus grands et élancés que les humains, bien que dotés d'une longévité exceptionnelle. Ils sont même considérés comme immortels, indifférents au Temps et aux maladies mais ils sont soumis à la loi des armes. Les elfes sont souvent décrits comme des hommes et femmes d'apparence jeune et de grande beauté, vivant dans des forêts ou des lieux souterrains. Leurs oreilles sont censées être pointues, ce qui permet de les reconnaître sans ambiguïté. Pour ce qui est du caractère, tous les membres de cette espèce se retrouvent dans une grande dose d'orgueil. Intéressés avant tout par la pureté de leur race, ils ne soucient plus des problèmes d'autrui comme dans les Temps Passés et se concentrent sur les moyens stratégiques de parvenir à leurs fins. Ils partagent également cette idée que leur civilisation, bien que raffinée, est en déclin face à celle de l'homme, elle se retrouve en retrait du monde. Mais pour ce qui est du reste du caractère, cela dépend de la branche elfique à laquelle ils appartiennent

En effet, grâce à cet extrait des Proses Antiques, nous pouvons affirmer qu'il existe deux catégories d'elfes:
« Il y a un endroit là dans le ciel, qui s'appelle la demeure elfe, l'Álfheimr. Les gens qui y vivent sont appelés les elfes lumineux (ljósálfar). Mais les elfes sombres (dökkálfar) vivent ci-dessous dans la terre, et ils ont une toute autre apparence — et très différents d'eux en réalité. Les Elfes Lumineux sont plus lumineux que le soleil en apparence, mais les Elfes Sombres sont plus ténébreux que la Nuit. ». Mais après de plus amples recherches, on a trouvé les traces de divergences plus nombreuses, parfois subtiles.

Outre ceux qu'on peut appeler les Grands Elfes et les Elfes Nocturnes, on différencie les Elfes des bois, et même les Elfes de l'eau.

Les Elfes Solaires, aussi appelés Hauts-Elfes, Grands-Elfes ou Elfes dorés, ont la peau halée, couleur bronze, les cheveux blonds dorés, cuivre ou noirs, et les yeux verts ou dorés. De tous les peuples elfes, ils sont les plus arrogants et hautains. Ils pensent être le parangon du peuple elfique et les dirigeants naturels du dit peuple.

Les elfes dits marins ont une peau pâle, se teintant vaguement d'argent. Leurs cheveux sont généralement clairs, souvent gris, comme délavés par les embruns, parfois accrochant des reflets bleutés. Ils portent sur leur gorge de fines traces droites, comme des cicatrices. Certains disent que ce sont les restes de branchies, qui leur auraient permis de vivre sous l'eau, jadis. Ces elfes possèdent un penchant pour la mélancolie et la nostalgie. Parmi les elfes, ce sont de loin les elfes bleus qui sont les meilleurs navigateurs, entretenant également d'admirables relations avec les créatures marines.

Elfes des bois (elfes sylvains, elfes verts) aussi appelés Elfes sauvages (pour désigner leur caractère de reclus) : ils ont la peau pâle, les cheveux blonds ou cuivrés, les yeux vert clair ou noisette ; ils vivent reclus dans les forêts primitives et s'habillent aux couleurs de leur environnement (brun, vert) ; ils sont forts mais moins malins que les haut-elfes. Il est dit qu'ils ont des pouvoirs tirés de la nature et que beaucoup d'entre eux peuvent parler aux arbres et aux animaux. Ils ont la connaissances des arbres, de la nature, des runes.

Elfes gris: ce sont les elfes les plus puissants, mais aussi les plus rares ; ils ont les cheveux argentés ou or pâle, et des yeux ambrés ou violets qui dénoncent leur grande sagesse; ils vivent reclus dans des prairies isolées et aiment s'habiller en blanc ou jaune, argenté ou doré. Ils sont les plus intelligents parmi les elfes, mais surtout les moins arrogants. Ils possèdent un grand don pour l'observation et l'analyse, ils sont posés et flegmatiques. Ils tirent leur force du fait de ne jamais sous-estimer un adversaire. Mais surtout, ce sont des êtres qui évitent les confrontations, non par lâcheté, mais par lassitude. Ces elfes sont également en froid avec le reste des races elfiques, car ils trouvent ridicule leur manière de s'insurger avec fierté alors que leur civilisation s'effondre. Ils restent néanmoins parmi les personnages les plus respectés de l'Archipel, et leurs apparitions sont aussi rares qu'elles sont importantes.

Elfes noirs ou Drows : Ces elfes ont la peau très sombre ou très claire et les cheveux noirs ou blancs. A croire qu'ils ne connaissent pas les couleurs. Ils vivent dans les profondeurs souterraines, ce qui leur a permis d'acquérir une excellente vision nocturne, mais à l'inverse, ils craignent la lumière du jour. Ce sont majoritairement des êtres maléfiques que les ténèbres ont aigris et corrompus. Leur société est matriarcale, organisée et dominée par les prêtresses de leur déesse araignée. On ne connait pas leur origine.

Chapitre Second:

Les Orcs sont des humanoïdes monstrueux de grande taille, cousins des Gobelins, mais plus grands et plus dangereux qu'eux. Bien qu'ils soient d'aspect aussi variable que les humains la majorité ont une peau grisâtre, un front bas et très incliné, un visage porcin, une mâchoire imposante et parfois des canines semblables à des défenses de sanglier. Leur pilosité hyper-développée est rêche, leurs oreilles sont semblables à celles d'un loup et ils ont les yeux rouges.

Les Orcs sont brutaux et agressifs, vivent généralement de pillage et de maraudage. Leurs ennemis héréditaires sont les elfes et les nains.

Ils sont vaguement organisés en société tribale, intégralement basée sur la guerre, les raids et la puissance physique, encore accentuée par une très grande résistance aux blessures. Cependant, leurs querelles intestines les rendent difficiles à commander, pour ne pas dire impossible. Il n'est pas rare de voir ces tribus d'Orcs s'entretuer.

L'essentiel des connaissances des Orcs est inné. La technologie orque est rudimentaire et très hasardeuse.

Contrairement à ce qu'il pourrait paraître, les Orcs ne sont pas débiles, encore moins stupides. Ils ont juste une vision plus directe des événements qui composent leur vie. On les dit simples par leur combativité permanente, mais cela n'est qu'une culture différente.

Dernière édition par Ether le Mer 25 Mar 2009, 20:57, édité 4 fois

Chapitre Trois

Physiquement, les Trolls ressemblent aux Orques, bien que leur faciès soit moins animal. Ils sont néanmoins plus grand et plus imposant. Leur puissance de frappe est donc elle aussi plus impressionnante. Les membres tranchés d'un troll repoussent en quelques heures, leur très grande vitesse de guérison en fait des adversaires redoutables sur les champs de bataille et seule la décapitation ou l'incinération peuvent en venir à bout. Les trolls n'ont peur que du feu.

La plupart des trolls semblent être cannibales. Ils pratiquent le vaudou, puissance démoniaque et ancestrale, qui les a souvent conduit à appeler d’obscures forces sombres. Tous les trolls ne pratiquent pas cet art occulte, mais il est au moins aussi répandu parmi eux que le cannibalisme. On ne sait pas grand-chose de l'apparition du vaudou chez les trolls, car les tribus qui savent à quoi s'en tenir ne partagent pas leurs informations avec les étrangers.

Ils se distinguent des orcs par leur ruse et leur magie chamanique mais aussi par leur sens de prévision.

Race indisponible pour l'instant.

Chapitre Quatre

Qui peut dire avoir connu autre chose que le vent salé de la mer et le goût sablé de la terre, avant l’Archipel ? Quel naïf croirait aux récits éberlués d’une créature déplumée croyant avoir touché le ciel ? Personne, hum ? Pourtant… Comment saurions-nous à quel point Paradis était beau, et Enfer si chaud, si personne ne se souvenait de quelques bribes de sa vie antérieure ?
Toutes les créatures démoniaques ont subi la fermeture de Enfer. Certaines y ont vu une opportunité, et l’ont immédiatement exploitée. D’autres, désappointées, en manque de repères, ont catégoriquement refusé leur exil sur Terre. Elles se sont alors retrouvées coincée dans un non-monde, un entre-deux si vaste et pourtant si oppressant qu’elles ne pouvaient souhaiter y rester ; les Limbes. Leurs âmes flottantes, déambulant sans but dans cette ère lugubre, n’avaient du temps que pour songer. Lorsqu’enfin elles avaient fait leur deuil de leur terre natale, leur patrie si chère à leurs cœurs, elles purent trouver le passage vers leur nouvelle vie, dénuée de souvenirs. Seule les rares pionnières de cette nouvelle vie eurent droit de conserver en leur mémoire la vie qui était la leur auparavant.

Il en est ainsi pour les Succubes, maîtresses des Terres du Songe. Le terme succube vient du mot latin succuba qui signifie concubine. Une succube est un démon qui prend la forme d'une femme pour séduire un homme durant son sommeil et ses rêves. Des légendes racontent que la succube prendrait l'apparence d'une femme défunte et, faisant croire à la résurrection de celle-ci, s'accouple avec son bien aimé. Elle est de nature ambivalente, puisqu'elle est à la fois redoutée et désirée. « Ce qui fait l'horreur c'est le désir, et le désir devient monstre. » Pour cette raison, on la retrouve à la fois à la source des songes et des cauchemars.
Lorsqu’une nouvelle sœur pose un pied sur une parcelle de terre tiède, bien fraîche par rapport à Enfer mais tellement plus chaude que le repli des Limbes, elle se téléporte instinctivement sur Ghurol. L’appel de ses semblables l’attire à leur royaume, tel le cri du loup rassemblant la meute. Car il existe encore une racine pour maintenir la race. Elle est enfouie dans les profondeurs de l’île déserte, grêle et desséchée par le temps, au fondement du grand rameau des générations. Elle est Celles qui se souviennent. Celles qui redonnent leur nom à chacune de ses consoeurs, et leur réapprend à être des chasseresses.

Elles leur enseigne l’essence des pouvoirs des succubes, et leurs limites. Elles donnent un nom à ces fourmillements qui les démangent : la faim. Ces démones peuvent manger tout ce qu’il existe de comestible, mais une seule nourriture est capable de les repaître : la chair. Chacune trouvera ses préférences dans son origine, sa chasse et sa préparation. Mais toutes comprendront vite combien il est essentiel d’en consommer, sous peine de se dessécher puis de mourir.
Naturellement, elles peuvent jouer les charognards ou tuer au détour d’une ruelle sombre. Néanmoins, un festin sera toujours composé d’une entrée, d’un plat et d’un dessert. Autrement dit, le rêve, la séduction et la dévoration. Pour les débutantes, la première étape est de flairer un dormeur et de le rejoindre. Dans leur royaume, une salle est réservée à un immense planisphère représentant sur chaque île les assoupis par des tâches rouges. Cela ne leur donne pas d’indice sur comment les rejoindre, c’est à elles de maîtriser leur don de téléportation. Ensuite, face à leur proie, plusieurs conditions doivent être réunies pour pouvoir entrer en symbiose avec elle. Tout d’abord, amener le dormeur en phase de rêve. C’est une période durant laquelle le sommeil est très léger, où la victime retrouve quelques réflexes corporels et parfois même des mouvements. En fait, il faut commencer à la réveiller doucement, tout en lui donnant envie de rester endormi. Il est aussi nécessaire de gagner sa confiance, ou tout du moins ne pas éveiller ses soupçons. Les succubes les moins agiles auront du mal, au commencement, à ne pas la réveiller brusquement ou la mettre en alerte. Une fois ces conditions réunies, les démones peuvent se lier physiquement à leur proie, utilisant leur corps comme un portail. Un contact doit être établi, permettant de la sentir et la retrouver dans l’autre monde…

Dans le rêve, la prudence est encore plus de mise. Quand on y meurt, le corps meurt aussi. Si la victime se réveille avant la succube, elle peut y rester coincer jusqu’à ce que son corps, dénutri, succombe à la faim et cesse de vivre. En effet, comme pour y entrer, en sortir nécessite d’utiliser un portail physique pour rejoindre leur chair. N’importe quel contact peut faire l’affaire, du moment que la personne rêve et que la succube sache la retrouver dans les Terres du Songe. Avec le temps et l’expérience, les démones les plus fortes sont capables de garder une oreille dans le monde réel, surveillant le rythme respiratoire et cardiaque de leur proie, ainsi que les bruits de l’environnement. Certaines réussissent même à bouger un peu leur lourd corps endormi.
Cependant, si cet avertissement peut effrayer les débutantes, elles sont vite ragaillardies par des faits plus amusants : dans les rêves, elles conservent leurs pouvoirs mais peuvent aussi manipuler leur entourage. Il existe des milliers de lieux différents dans cet univers, et plus elles connaissent l’endroit où elles se trouvent, plus elles le maîtrisent.

Celles qui se souviennent doivent encore leur enseigner les principes qui régissent la vie de ces créatures. Ils sont simples et peu nombreux, mais sacrés. Ne pas tomber amoureuse, et obéir à la reine. L’ordre est celui d’une monarchie absolue, la souveraine contrôlant tout. Certaines sœurs peuvent être promues au rang de favorites, accédant au rôle de potentielles conseillères, rapporteuses ou espionnent. Cependant, elles n’ont que très peu de privilèges, car la vie des succubes de second rang est déjà très agréable et libre. Les incubes, bien moins nombreux, sont quant à eux traités en esclaves.
En ce moment, c’est Oanig Ain’Hoa qui gouverne le royaume, veillant au bienêtre de chacune de ses sujettes. Elle n’est au pouvoir que depuis une trentaine d’année grâce à un coup d’état qui renversa Oxxaleï Harkaitz, la charismatique mais trop complaisante prédécesseur au trône. Cela lui fut possible uniquement grâce à son pouvoir élémentaliste, la conception et le maniement du feu. En effet, Oxxaleï était l’une des quatre Princes des Démons, maîtrisant les flammes comme Dante se joue de l’eau, Dagon commande à la terre et Damballa domine l’air. Il était donc nécessaire pour atteindre cette autorité que la prétendante au titre sache en faire autant. Le don du feu dans toute sa grandeur est extrêmement rare chez les démons, et depuis qu’elle s’est assise sur le piédestal d’ambre du royaume, Oanig veille jalousement à ce qu’aucune de ses sœurs ne le possède, ou ne donne naissance à un avorton susceptible de le détenir. C’est pourquoi, en dehors des élues destinées à rejoindre la confédération des Vampires, elle fait tuer au berceau chaque rejeton de succube.

Pourtant, cette matière qu’est le feu est à l’origine de chacun de ces corps démoniaques. Les succubes le portent toutes en elles ; il est leur matrice, il imbibe leurs êtres. C’est pourquoi son opposé, l’eau, représente leur plus grande faiblesse. Gare aux corps endormis abandonnés sur la plage, ou sans abris avant la pluie, car si la proie ne s’en souciera guère, la chasseresse, elle, en sera fragilisée. L’eau, dans son cercueil sourd, enferme les cinq sens permettant aux succubes de garder pied dans le monde réel. Elle ramollit leur peau, l’effrite et la fait tomber en lambeaux rapidement. Elle amoindrie leurs pouvoirs jusqu’à les perdre définitivement, fatigant les démones, éteignant leur flamme d’énergie. Dans les rêves, elles doivent aussi s’en protéger, bien que son influence soit plus restreinte. Elle finira par les exténuer, les désespérer, puis les détruire…

Chapitre Cinq

Encyclopédie des races et créatures Anubispitikv3

Les chacals et les chiens sauvages ont longtemps peuplé les étendues désolées, au centre de certaines îles les plus désertiques, où se trouvaient les nécropoles. C'est sans doute par crainte de ces rôdeurs, qui n'hésitaient pas à déterrer les cadavres et ainsi déranger le repos des morts, que les autres races les exterminèrent. Après ce massacre sanglant, quelques étranges créatures firent leur apparition, s'apparentant aux animaux saccagés bien qu'ils soient humanoïdes. On les appela les Anubites.

Leur tête est celle d'un chacal aux petits yeux noirs et luisants, vifs et calculateurs. Un museau long et mince laisse parfois entrevoir ses crocs, et bien que ces dents soient de petite taille, elles sont redoutables par leur nombre et leur affûtage. Le pelage qui recouvre cette tête animale est le plus souvent noire ou brun sombre, parfois fauve. Pour le reste du corps, l'Anubite a les mêmes caractéristiques qu'un homme, bien que sa carrure soit souvent impressionnante et ses muscles finement cisaillés.

Les peuples qui avaient exterminé les chiens errants et les chacals furent pris de terreur. Pour eux, il était évident que ces créatures mi-homme mi-chacal ne pouvaient être qu'une résurrection placée sous le signe de la vengeance. Une malédiction. Ces créatures furent rapidement associées à une idée de mort, autant à cause de leur "côté chacal" -charognard rôdant parmi les cimetières et les âmes défuntes- que pour leur tempérament. Les Anubites étaient déjà rares à cette époque, mais leur caractère placide et indifférent, sanguinaire, devenant lugubre parfois, ainsi que leurs actes peu charitables se répandirent comme une traînée de poudre.

Ne restait plus qu'à trouver une allumette pour embraser le tout. Ce sont les hommes qui prirent ce rôle d'étincelle, lorsqu'ils entreprirent un nouveau massacre, pensant que face à ces créatures infernales qui organisaient leur vendetta, il n'avait pas d'autres solutions que de les railler de la carte. En réalité, les hommes, faibles et lâches, avaient peur. Ils prirent l'initiative de les "tuer dans l'oeuf" avant que les Anubites deviennent plus nombreux. Mais ils avaient sous-estimé leurs adversaires, et même si bon nombre de ces êtres semi homme, semi animal furent anéantis, ils ne purent jamais tous les abattre.

Ainsi, de nos jours encore, une haine tenace sévie entre ces deux espèces. Si un jour vous êtes présent lors d'une rencontre entre deux représentants de ces races, je vous souhaite d'être un simple témoin et non l'un des protagonistes. Car le plus souvent, ces affrontements ne peuvent prendre fin qu'à la suite du décès d'un des deux adversaires. Mais rassurez-vous: à cause du nombre très restreint d'Anubites, vous avez peu de chance d'en croiser un un jour.

Dernière édition par le Jeu 22 Nov 2007, 16:29, édité 2 fois

Chapitre six :

Encyclopédie des races et créatures Centaureduoqx1

Les centaures sont décrits comme possédant le buste d'un humain, et une partie inférieure équine, ce qui leur donne une haute stature dominant la plupart des humanoïdes. Pourtant, cette carrure qui pourrait si facilement être effrayante est rendue plutôt apaisante et rassurante par l'attitude pacifique de ces hybrides. La seule touche doucement menaçante dans leur apparence réside au cœur de leurs carquois pendus à leurs tailles ou dans leurs dos et au cœur de leurs arcs pendus à leurs épaules, souvent en bois d'if, redoutables instruments de mort dont ils font vibrer la corde entre leurs doigts comme celle d'une lyre, avec une efficacité et une rapidité dépassant celle des elfes de la forêt. Mais cette arme est plus souvent là par soucis de dissuasion que par réelle ambition guerrière. En effet, les centaures n'aiment pas le sang et la violence, et aiment encore moins en faire usage.

Avec le peuple elfique, celui des centaures est l'un des plus vieux, des plus expérimentés et des plus sages. Mais contrairement au "peuple caché", ces êtres mi-homme mi-cheval ne retirent aucun orgueil de cette situation, ils ne se jugent pas supérieures aux races plus jeunes. Ce sont des créatures très observatrices et de tempérament calme, souvent serviables, qui favorisent la réflexion à l'action irréfléchie, même dans les situations urgentes. Ce comportement posé et prudent est d'ailleurs un de leurs points forts, et augmente considérablement leurs réussites. Tout représentant de cette espèce mettra un point d'honneur à ne pas juger sur des impressions hâtives et ne prêtera pas attention aux préjugés.

Certaines de ces créatures possèdent des oreilles semblables à celle des elfes, ce qui peut laisser imaginer une lointaine branche commune. Mais ce ne sont là que des suppositions. Le torse des centaures ainsi que leurs bras sont puissants, présentant des muscles élégamment dessinés. Ils portent souvent longs leurs cheveux épais, de couleur semblable à celle de leurs crins, hommes comme femmes. Leurs vêtements se composent essentiellement de cuir et de peaux animales, dans des tons naturels et discrets. Les représentants de cette race portent souvent des bracelets et colliers en cuir, simple ou tressé, d'autres en cuivre travaillé. Par un accord ancestral tenu avec les elfes, leurs alliés séculaires, ils ont banni de leurs vies l'utilisation du fer. Les pointes de leurs flèches sont elles-mêmes en argent ou en cuivre.

Pour ce qui est de la partie inférieure de leurs corps, les centaures possèdent les membres solides et entraînés des chevaux sauvages. Sous leur pelage luisant roulent sans effort leurs muscles sportifs et travaillés. Leurs jambes postérieures démontrent particulièrement leur puissance avec leurs hanches robustes. Au jour d'aujourd'hui, ce sont les créatures les plus rapides de l'archipel, ce qui leur offre une alternative parfaite de retrait en cas de défaite.

Chapitre Sept:

Encyclopédie des races et créatures Whiteangelpetitit7

On sait peu de choses sur l'origine de ces créatures ailées, car des mythes sur d'anciens dieux se mêlent à des faits plus concrets. L'histoire de cette race raconte qu'à une époque heureuse, ils habitaient au cœur des nuages, dans un paradis blanc, étant les messagers d'un dieu inconnu, et veillant également sur les créatures terrestres. Les Anges étaient, et le sont encore souvent aujourd'hui, des êtres altruistes et dévoués à la cause des autres. Beaucoup d'entre eux sont nostalgiques de leur ancienne demeure céleste, et chez certains, c'est même devenu leur seule douleur, n'aspirant qu'à retrouver ce havre.

Les anges étant à la base de purs esprits, ils n'avaient par conséquent pas de corps, mais suite à leur chute du ciel –inexpliquée à ce jour-, ils durent prendre une apparence humaine. Ils sont généralement d'une grande beauté, approchant la perfection, leurs traits inspirent sérénité et pureté, tout comme leurs vêtements, la plupart du temps blancs, pastels ou clairs.

Les Anges n'ont pas tous le même rang, ils sont divisés en neuf classes, qu'on appelle chœurs, suivant leur mission, leur pouvoir, leur importance. Parfois, la différence est visible dans le nombre d'ailes que possède un ange. Généralement, plus il possède de paires d'ailes, plus il est élevé dans la hiérarchie. Les neufs chœurs se regroupent eux-même en trois degrés. Dans le premier degré, qu'on appelle aussi les Six Ailes, on retrouve les Séraphins, les Chérubins et les Trônes, qui incarnent l'amour ardent, la vive lumière et l'inaltérable félicité. Ce sont les êtres les plus puissants. On trouve ensuite dans le second degré –les Quatre Ailes [Pas de jeu de mot xD ]- les Dominations, les Vertus et les Puissances, détenteurs de pouvoir sans limites, force irrésistible, justice immuable. Enfin, dans le dernier degré, les Deux Ailes, se situent les Principautés, les Archanges et les Anges (aussi appelés Anges Messagers). Ils sont l'image d'une bienveillante protection, de sublimes révélations et de constants témoignages de bonté et de modestie.

Voici les neufs chœurs, du rang le plus élevé au rang le plus bas, de manière plus détaillée :

Le chœur des Séraphins:

Le chœur des Chérubins:

Le chœur des Trônes:

Le chœur des Dominations:

Le chœur des Vertus:

Le chœur des Puissances:

Le chœur des Principautés:

Le chœur des Archanges:

Le chœur des Anges Messager:

Lorsqu'ils ont été créés, on leur donna apparemment à tous le libre arbitre, mais la majorité décida d'accepter la mission qui lui était désignée. Ceux qui décidèrent de ne pas suivre le chemin qui s'offrait à eux devinrent orgueilleux et se rebellèrent. Ils sont devenus les Déchus, des anges sans idéaux, de caractère parfois sombre, arpentant le monde sans savoir dans quel but.

Les trois grandes forces des anges sont leur grande maîtrise de l'épée, la guérison et leur pouvoir d'apaisement de l'âme. Néanmoins, un ange ne possède que rarement ces trois pouvoirs à la fois. S'il en maîtrise pleinement un, il fait déjà preuve de chance. Par contre, malgré leurs ailes, les anges ont beaucoup de difficultés à voler. Ils peuvent s'arracher du sol et parcourir parfois de très courte distance, mais rien de plus.

La cause de leur Chute est encore inexpliquée à ce jour, et depuis l'effondrement de leur paradis, ils sont contraint de rester sur l'Archipel, ne pouvant regagner les cieux (comme les demons ne peuvent rejoindre les enfers).

La différenciation entre les anges et les déchus est simple: les déchus possèdent les mêmes caractéristiques que les anges, mais ils ne gardent aucun souvenir du Firmament, ni de leur mission. On suppose que cet oubli est dû à une mauvaise action qui fut punie, mais personne n'a encore pu confirmer cette hypothèse...

Les Anges sont l'une des rares races à ne pas rêver.

Dernière édition par le Jeu 22 Nov 2007, 16:31, édité 2 fois

Chapitre Huit

Encyclopédie des races et créatures Lycan1petityi4

Les Légendes racontent que durant une nuit profonde et obscure, un loup d'une taille impressionnante se jeta sur un homme, le mordant en différents endroits, mais étrangement, il ne dévora pas sa chair, se contentant de laisser les traces de ses crocs sur son corps. Nous ne savons pas ce que cet homme faisait en pleine nuit dehors. Alertés par ses cris, des hommes du village sortirent de chez eux. Ils n'eurent que le temps de voir l'immense bête sauvage s'enfuir vers les bois. Les balles de fusils des villageois ne réussirent à le mordre. On ne revit jamais cette créature monstrueuse, qu'on appela la Bête et qui devint rapidement un mythe, mais les vieillards racontent encore aujourd'hui que cet animal était possédé. On amena la victime et grâce à quelques bons soins, son état se stabilisa. Mais durant la nuit suivant l'attaque, le blessé disparut. On le chercha, des semaines passèrent. Puis un soir, il revint, en bonne santé. Le lendemain matin, il ne restait personne dans le village pour raconter cette histoire. Dans le feu de l'aube naissante, un grand loup s'éloigna tranquillement, sa silhouette se troublant, laissant aux mouches le plaisir de débuter leur festin macabre.

Le terme Lycanthrope provient du grec Lycos: Loup et anthros: homme. Les Lycanthropes se divisent en deux catégories: ceux qu'on appelle les Loups-garous, puis ceux que l'on désigne comme les Lycans. Les loups-garous semblent être des personnes maudites, qui ne peuvent qu'accepter leur sort après la morsure d'un autre Lycanthrope. Homme ou elfe le jour, dès que le soleil se couche, ils deviennent de grands Loups affamés, et il ne reste rien de leur conscience humaine, leur instinct d'animal prédateur domine toute autre chose. Alors ils se mettent en chasse. Et là est le drame pour ces êtres damnés, ils attaqueront avec sauvagerie toute personne qu'ils croiseront, sans distinction, tuant parfois leur famille, amour, amis. Certains de ces hommes-loups essayèrent par divers moyens d'enrayer ce processus, qui se répète chaque soir. La seule technique à ce jour connu pour empêcher leurs massacres –mais non leur transformation- est de les attacher avec de solides chaînes, et ils s'y prêtent souvent. Mais parfois, même cela ne suffit pas. Néanmoins, lorsqu'ils se décident à accepter leur sort, quelque chose change en eux. Et avec un peu d'entraînement, ils deviennent des Lycans.

Les Lycans sont des loups-garous qui ont appris à maîtriser leur transformation, à la modeler à leur convenance. Ainsi, ils ne sont plus soumis à la loi de la Nuit. Ils peuvent se transformer quand ils le désirent. Leur apparence, une fois transformé, est elle aussi un peu différence. Même s'ils s'apparentent toujours à un Loup, ce sont des hybrides se tenant sur leurs deux jambes arrières. Bien que le côté animal demeure toujours, il s'y ajoute quelque chose de plus effrayant, et par delà l'apparence bestiale, on devine quelques attributs vaguement empruntés aux hommes. Leurs pattes avant ressemblent à des bras puissants, avec de solides mains griffues à leur bout. On peut lire dans leurs yeux qu'ils sont conscients de ce qu'ils font.

Mais ces créatures ont un point faible: ils craignent l'argent, tout comme les vampires. Une balle d'argent pure pourra par exemple stopper la métamorphose d'un Lycan et profondément l'affaiblir. Mais l'argent coûte cher dans l'Archipel…

[*Quand vous débutez le jeu en choisissant cette race, vous êtes obligatoirement un Loup-garou. Vous pourrez devenir un Lycan après avoir gagné de l'Expérience. Si vraiment vous voulez commencer directement en tant que Lycan, envoyer un MP à un membre de l'administration, et nous en discuterons.]

Chapitre Neuf:

L'origine des démons est aussi obscure que ces êtres eux-mêmes. On sait très peu de choses sur leur organisation et leur naissance, mais les complots de ces créatures finissent toujours par éclater au grand jour, révélant souvent une intelligence diabolique. Néanmoins, il ne faut pas généraliser, certains démons s'exposent à la rédemption, mais leur nature poussée par la méfiance des autres races tend toujours à faire retomber les rares "bons" démons dans les ténèbres. Etant au commencement des esprits corrompus par le souffre, au fil du temps ces entités ont commencé à se choisir une enveloppe charnelle, pouvant aller de l'extrême et attrayante beauté –notamment pour les succubes- à une monstruosité nullement humaine. Certains présentent des corps humains avec des cornes, des ailes de chauves souris ou encore parfois des queues de lion. Il n'y a donc pas de "physique type" chez les démons, aucun ne ressemble à un autre, et certains se glissent même parfois inaperçu parmi les elfes, les hommes, les centaures ou autres créatures. Leurs caractères sont également très variables et changeants, ce qui rend la tâche d'une description de masse difficile et souvent faussée par des préjugés. On peut néanmoins affirmer sans trop de risque que ce sont des êtres inconstants et enclins à la colère, d'une intelligence astucieuse et cachée. Ils sont de nature sournoise, et tentent de parvenir à leurs fins par des moyens détournés. Leur méfiance est extrême, et ils font régulièrement preuve d'un égocentrisme acerbe, d'un orgueil borné.

Bien que tirant leur puissance dans les ténèbres, la lumière ne les affaiblie pas, contrairement aux vampires ils peuvent vaquer à leurs occupations en plein jour sans voir leurs forces s'amenuiser.

Certains arrivent à influencer les actions des gens, les plus puissants arrivant littéralement à prendre le contrôle des corps. Mais ces personnages sont extrêmement rares. La "possession démoniaque" entraîne des maux physiques et moraux qui excluent de la société humaine ceux qui en sont atteints. Les démons touchent leur victime par contact ou par une véritable "saisie" et sont souvent évoqués sous la forme d'un souffle ou d'un venin; On trouve aussi des démons capables d'accélérer l'aggravation des blessures ou maladies, et d'autres habiles pour provoquer un trouble ou un malaise dans l'esprit de leur cible. Tous les démons voient leur pouvoir néfastes particulièrement renforcés dans les lieux et les moments les moins bien contrôlés par l'homme: désert, ruines, endroits obscurs en général, nuit.

L'histoire de cette race raconte que l'assemblée des Démons est dirigée par quatre "Princes":

· Oanig: l'adversaire, l'opposante, l'accusatrice, Maîtresse du feu, le sud. C'est la Reine des Succubes.
· Dante Bélial - le serpent des profondeurs, l'eau, l'ouest.
· Dagon - sans maître, la terre, l'indépendance, le nord. Il a sous sa coupe tous les génies.
· Damballa- porteuse de lumière, porteuse de la connaissance, l'air, l'étoile du matin, l'est.

Ainsi les démons sont également des puissances élémentaires.

Comme les anges sont privés de leur Paradis, les Démons ne peuvent plus accéder aux Enfers.

Les démons ne rêvent pas.

*Humain* Nombre de messages : 28

Chapitre Dix

Les hommes étaient autrefois des elfes récalcitrants qui quittèrent le sein de leur communauté, préférant la solitude ou la vie en petits groupes. Ils abandonnèrent la vaste forêt au profit des grandes plaines et des collines et l’évolution altéra leurs sens. Les oreilles pointues spécifiques aux elfes s’arrondirent, leurs yeux voyaient moins loin et leur odorat se fit moins précis. Finalement, la racine commune de la race des hommes et de celle des elfes fut oubliée par la plupart d’entre nous. Aujourd’hui, les hommes sont vaniteux, ambitieux et superstitieux.

On doit aux hommes la science des armes qui leur est tout à fait propre. D’une manière générale, l’art des forges et la maîtrise de l’épée sont leurs plus grands talents. Poussés par un désir de pouvoir, ils sont à l’origine des plus grandes guerres qu’a connu l’Archipel et sont mêlés à beaucoup d’autres petits conflits. Installés pour la plupart en Lan Rei Est, il explorèrent bien vite cette partie de l'ile et rencontrèrent d’une part les géants au nord qui tua un bon nombre d’entre eux. Les hommes n’insistèrent pas longtemps et laissèrent le territoire des géants en paix.

Il y avait en Lan Rei un étrange désert. Le climat tempéré et pluvieux de l’île rendait la présence de ce petit désert tout à fait incroyable et elle suscita beaucoup de légendes et de mythes. Il y avait dans ce désert des ruines que l’on supposait vestiges d’une vieille cité autrefois habitée par une tribu humaine, bien qu’aucun document ne l’aie prouvé. La nécropole était infestée de chacals errants. Les hommes les massacrèrent pour fouiller les ruines qui s’avéraient totalement vides. Puis les anubites s’y réveillèrent (pour plus de précisions, se référer au chapitre cinq). Depuis, les deux races sont en conflit permanent. Bien que les anubites aient quitté Lan Rei pour se replier à Ghurol, il n’est pas rare d’assister à des batailles navales entre les hommes et les anubites.

Dernière édition par le Jeu 22 Nov 2007, 16:32, édité 1 fois

Chapitre Onze

Le vampire est un suceur de sang et leurs morsures se divisent en deux catégories: celles destinées à se nourrir, celles donc où le vampire boit réellement le sang de sa victime, de manière mortelle ou non; et celles qui ont pour but d'agrandir la race, les morsures qui transforment le mordu en vampire. C'est une créature à la physionomie humaine, il a le teint pâle ou une peau d'une blancheur blafarde, mais il est immortel et ne peut-être tué que par des pratiques spéciales. Il garde une apparence éternellement jeune et devient plus puissant avec l'âge et le nombre de victime. En vieillissant, il résistera mieux à ses faiblesses et aux symboles qui lui sont nocifs, il deviendra plus fort, plus rapide, et sa vision nocturne, déjà excellente, s'améliorera encore jusqu'à devenir presque parfaite.
Il est dit dans les Proses Antiques que "le vampire est prisonnier, plus qu'un homme condamné aux galères, plus qu'un fou enfermé dans un cabanon. Aller là où il a envie lui est interdit. Lui qui n'est pas un être selon la nature, il doit cependant obéir à certaines de ses lois. Toutes les portes ne lui sont pas ouvertes; il faut au préalable qu'on l'ait prié d'entrer; alors seulement il peut venir quand il le désire. Son pouvoir cesse, comme d'ailleurs celui de toutes les puissances malignes, dès les premières lueurs de l'aube. Ainsi, le vampire peut parfois accomplir sa propre volonté, pourvu qu'il respecte les limitations qui lui sont imposées et se confine dans son domaine: son cercueil à lui, son enfer à lui, ou encore dans un endroit non béni. On dit aussi qu'il ne peut franchir des eaux vives qu'à marée haute ou lorsque la mer est étale. Une branche de rosier sauvage posée en travers de son chemin l'empêcherait d'avancer."

Ainsi, on retrouve chez les vampires de nombreuses faiblesses venant contrecarrer leurs forces:
Un pieu dans le cœur, un clou dans la tête, une décapitation ou une crémation viendra à bout de ces êtres.
Ils ne peuvent franchir un seuil ou pénétrer dans un bâtiment sans y avoir été invités.
Ils ne se reflètent pas dans les miroirs et leurs corps ne font pas d'ombre.
Ils supportent mal la lumière du jour, elle les affaiblit, ils ne peuvent pas sucer le sang le jour.
Ils peuvent être repoussés à l'aide de symboles comme les croix et crucifix, l'eau bénite et les rosiers sauvages.
Ils ne peuvent franchir l'eau courante [les rivières ou fleuves], et ne peuvent rester longtemps en mer, et encore, seulement lorsque la mer est calme.
Ils sont obligés de compter toutes les graines d'un sac renversé devant eux, et de dénouer tous les nœuds qu'ils croisent, et ne peuvent s'en détourner que lorsqu'ils ont fini.

Souvent rattachée à tort aux démons, cette race est au contraire plus proche des elfes ou des hommes par le comportement et la manière de vivre. Ce sont des êtres d'une grande élégance et d'un raffinement visible, souvent d'une beauté infernale et envoûtante, à l'apparence d'androgyne parfois, ils attachent une grande importance à la splendeur des apparences, au bon goût, mais aussi au luxe et au confort. Ainsi le peuple des vampires ressemble dans son ensemble à une aristocratie endimanchée, se vautrant sans égal dans l'or et la soie.

Descendant tous d'un même "père fondateur", les vampires forment une sorte de grande famille, où chaque membre a un ancêtre commun avec tout autre vampire. De quoi resserrer les liens et instaurer une belle solidarité. Cette communauté tout entière est dispersée dans trois domaines fortifiés, et au sein de chacun se trouve l'un des immenses Manoirs, où vivent le cœur des vampires, la fleur de la race: les membres les plus importants, les plus actifs, mais aussi ceux en "apprentissage". Les trois Grandes Demeures sont chacune sous la direction d'un des Aînés, qui est donc le maître de maison, et qui régit la vie de ses "hôtes".

Parmi les Aînés, on retrouve toujours le même schéma: deux hommes et une femme, qui se retrouvent pour discuter des grandes décisions. Cette dernière dirige la Maison Moroi, uniquement constituée de vampires femmes, entretenant d'excellents rapports avec les succubes et leur Reine, vivant plus au Sud. Cette Demeure se dresse au cœur de l'île Ghurol, fort inébranlable dominant les plaines désertiques et les dunes de sable, et le pouvoir se passe de mère en fille. C'est un poste dont le but est de contenir et surveiller les Orques et les Trolls. Le Manoir Casparek se trouve à mi-chemin entre le centre de l'îlot et la côte nord. Le Manoir Miyuk se trouve quant à lui près des rivages, au nord-ouest de l'île, siégeant au sommet des falaises, surplombant les fracas de l'Océan sur les rochers et guettant les éventuelles attaques maritimes, ou simplement les bateaux de Rosyel, gardant une rancœur particulière de la chasse qui leur avait été faite.

Car au commencement, les Vampires étaient établis sur Rosyel. Mais leurs airs de noblesse outragée et vénéneuse rencontra avec fracas la fierté hautaine des Hauts elfes, et l'arrogance des deux cultures engendra de nombreux conflits, d'une violence terrible. Mais la race des vampires était encore faible à cette époque, à peine embryonnaire, ils étaient peu nombreux, et ils durent donc battre en retraite, et n'eurent d'autre choix que celui de fuir et de rejoindre Ghurol, l'île desséchée.

*Humain* Nombre de messages : 28

Chapitre Douze

Comptant parmi les premières créatures de l’archipel, les géants sont, malgré les rumeurs, sages et réfléchis. En nombre considérablement réduit, ils n’en existe qu’une tribu, enfouie dans les montagnes de Lan Rei. Leur nombre si peu élevé est dû à une très vieille tradition qui les anime ; en effet, le plaisir de la chair leur est interdit, hormis lors d’une éclipse solaire (ce point sera éclairci plus loin).

Les géants sont, comme leur nom l’indique, d’une taille pouvant monter jusqu’à cinq mètres et descendre jusqu’à deux mètres, pour les plus petits. Un bébé géant mesure en moyenne trois fois la taille d’un nourrisson humain. Cette propriété physique leur permet d’être identifiés très rapidement par les autres races, quand bien même elles eussent la chance d’en voir un. Leurs cheveux poussent très vites et leur peau est très épaisse, ce qui les rend particulièrement résistants à l’épreuve du froid. D’apparence, ils sont très similaires aux humains et aux elfes, contrairement à ce que prétendent les nombreuses légendes les concernant.

Les géants se nourrissent d’hommes et de créatures intelligentes dôtées de conscience. Les animaux des montagne sont pour eux très peu savoureux et nourrissants, c’est pourquoi ceux-ci ne les craignent pas et savent qu’ils peuvent se placer sous leur protection. Car les géants sont très attentifs et compréhensifs ; ils n’aiment pas voir le mal ; en revanche, ils méprises les races orgueuilleuses et fières qui leur servent de repas, n’hésitant pas à les tuer avec violence. Très peu sont ceux qui sont parvenus à les convaincre de les laisser partir. Bon nombre d’humains de Lan Rei ne sont d’ailleurs pas revenus des montagnes.

Légende contée par les sages géants :
« Il y a fort longtemps, vivaient deux soeurs géantes : Broah et Drihn. Toutes belles qu’elles étaient, nombreux étaient leurs amants. On dit qu’un jour, une voix s’éleva dans la montagne, qui déclencha des avalanches. Voici ce qu’elle dit :
« Vous ne pourrez aimer que sous le cercle de feu. »
L’avertissement n’avait aucun sens pour Broah. Drihn, qui étaient plus intelligente que sa soeur, se garda bien de voir ses amants. Broah se livra au plaisir de la chair avec le plus beau des géants ; tous deux mourrurent la nuit suivante. Drihn fut en deuil.
Arriva l’éclipse de soleil. Drihn osa donner son corps à son plus bel amant. Elle ne mourut point et donna naissance au premier enfant. »
C’est par ce mythe farfelu qu’on explique aux dames que l’enfantement est un honneur rare et dangereux. Les géantes s’en tiennent à cette légende et ne se connaissent le plaisir que durant les éclipses solaires.

Le peuple géant n’a d’autre ennemi politique que les habitants de Fort-du-Col. Les hommes qui vivent là-bas sont courageux, téméraires et robustes. Ils connaissent les points faibles de leurs ennemis et n’ont aucune pitié. Un conflit permanent anime les deux tribu.

Race indisponible pour l'instant.

Dernière édition par Ether le Sam 07 Mar 2009, 22:53, édité 1 fois

Chapitre Treize

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Les nekothropes sont des hybrides mêlant les caractéristiques des félins et celles des hommes. La part "chat" peut être plus ou moins importante, allant d'un aspect animal presque complet (voir l'image) à des détails très discrets. Oreilles, queue, canines, griffes, pelage, les possibilités sont infinies et offrent de nombreuses combinaisons possibles. En principe, les nekos ont un pelage en accord avec leur chevelure, et certains arborent des zébrures des plus esthétiques. Des histoires disent que certains Neko sont dotés de vraies lames rétractiles placées en prolongement de leurs phalanges, mais rien n'a jamais été prouvé, comme beaucoup de rumeur qui circulent sur l'Archipel.

Une autre de ces légendes s'égraine à propos des demi-chats. Beaucoup de "on dit", des versions différentes, mais toutes se recoupent.

La race des Nekos est encore très récente. On ne sait donc pas encore quelle est leur expérience de vie, ni comment ils vieillissent. Même si le temps n'a pas encore réussi à effacer les pistes de la naissance de cette espèce, son commencement est entouré de tellement de secret et de silence qu'il est difficile de savoir la vérité. De grandes puissances sont en action, faisant pression pour qu'aucune information ne soit divulguée, beaucoup d'argent est versé pour clore les bouches bavardes, et quand la corruption ne suffit pas, on trouve d'autres moyens pour fermer définitivement les lèvres bruyantes. C'est la loi du silence, l'Omerta.

Pourtant, on sait qu'une élite de scientifiques a été fondée par une organisation puissante -certains glissent en silence le nom des Brises-Rêve -, tous choisis parmi les meilleurs. Le but de leur expérience reste vague, pourtant, une hypothèse semble assez cohérente: la création d'un être supérieur à tout ceux qui peuplent les îles. Apparemment dans ce but, de nombreuses transformations génétiques furent faites. Sur des hommes volontaires ou non, personne ne le sait...
Toujours est-il que les tentatives aboutirent à des résultats. Ce n'était pas une créature surpuissant, c'était un simple mixe entre deux espèces. Mais c'était déjà une étape. Les hommes-fauves comme on les appelait, étaient déjà une première réussite. Les expériences continuèrent.

Mais il fallait bien que quelque chose arrête cette machine infernale, et c'est durant d'obscurs événements il y a une cinquantaine d'années, pendant lesquels le domaine-laboratoire implanté sous la couverture des arbres fut mis à mal, que plusieurs "spécimens" s'échappèrent. Malgré les battus organisées de toute urgence, un seul des individus fut retrouvé.

Peu de temps après, les chats se multipliaient, évitant par leur agilité et leur ruse la fourberie de leurs anciens créateurs. Maintenant qu'ils sont devenus une petite communauté, l'Organisation ne peut plus se permettre de les détruire, leur disparition ne pouvant plus passer inaperçue.

Chapitre Quatorze

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Le mot fée trouve son origine du latin fata, issu de fatum: la destinée. Ceci s'explique par le fait que l'on a longtemps pensé ces créatures forestières capables d'influencer le futur, avant de découvrir qu'en réalité leurs pouvoirs étaient bien plus diversifiés et que leurs talents n'étaient donc pas tous si puissants.

En effet, ces petits humanoïdes craintifs se complaisent à se cacher dans la forêt, loin des races guerrières ou autrement sanguinaires, entretenant ainsi une part du mystère. Toutes leurs capacités n'ont donc pas pu être répertoriées mais l'on sait que cette espèce se divise en deux catégories distinctes: les lutins et les fées.

Les premiers vivent dans des creux qu'ils aménagent eux-même à l'intérieur d'arbres, en petites communautés anarchiques de partage. L'effort comme son résultat appartient à tous, ainsi que le réconfort. Dépourvus d'aile et ne dépassant pas les quatre pouces, les lutins vivent surtout au rythme du sol et des racines, néanmoins envieux de leurs cousins volants. C'est pourquoi les plus téméraires d'un groupe sont chargés du domptage d'oiseaux tandis que d'autres vaquent aux plaisirs plus simples du bois. Ils sont eux aussi doués de grands pouvoirs par leur maîtrise des plantes et leur relation symbiotique avec la nature.

Quant aux fées, qui contrairement à ce que présage leur nom peuvent être de sexe masculins et possèdent bien une reproduction sexuée (non, elles ne naissent pas dans les roses), elles préfèrent le raffinement des fleurs et leur parfum entêtant pour se lover et s'endormir sous les pétales fermés par le crépuscule (d'où la croyance enfantine de leur mise au monde). Elles sont douées d'un unique pouvoir, plus ou moins important mais surtout plus ou moins embêtant pour celui qui aura eu le malheur de froisser l'une de ces créatures (il est d'ailleurs fortement déconseiller de toucher à leurs ailes, soit dit en passant). Car tout comme les lutins, les fées sont rancunières et facétieuses...

Chapitre Quinze

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Il y a beaucoup de termes différents pour désigner ces êtres: sirènes, tritons, mermaïdes, naïades, océanides, héléades... La plupart des humains confondent tous ces noms, les croyant synonymes alors que certains désignent une partie bien distincte de cette race. Le mot "sirène" (et "triton" pour les individus de sexe masculin) est l'appellation générale, on l'emploie pour qualifier toutes les créatures mi-homme mi-poisson vivant donc la plupart du temps dans l'eau mais qui ont la possibilité d'obtenir pour un temps des jambes à la place de leurs queues et nageoires afin d'aller sur la terre ferme, à condition de ne pas y rester trop longtemps. Elles ont une éspérance de vie de 500 ans, mais jusqu'à il y a quelques siècles les hommes organisaient de grandes parties de pêche dont elles étaient les cibles. Les sirènes peuvent avoir la semi-apparence de toutes les créatures marines, prenant les couleurs et les nageoires de tel poisson ou les tentacules de telle pieuvre. Ainsi les variantes sont infinies. Ces hybrides ont également la peau parsemée d'écailles, de manière plus ou moins importante (c'est comme les poils ça...).
Les sirènes possèdent également l'étrange chant hypnotique qui fait leur réputation de manipulatrices. Elles ne peuvent guère en user de peur de devenir aphone pour une période plus ou moins longue, mais ce pouvoir leur permet occasionnellement de parvenir à leurs fins sans difficulté, ce qui en fait des adversaires ou simples interlocutrices assez imprévisibles.

Là s'arrêtent les caractéristiques générales. Les membres de cette race se divisent ensuite en différents groupes d'intérêt, chacun optant pour un certain mode de vie, une morale.

Les Naïades vivent de préférence dans les fleuves, lacs et rivières et sont donc les plus sociables et ouvertes sur la Terre. Elles sont les reines du commerce, rapportant aux hommes les trésors des fonds marins. Leur vie est fortement influencée par celle des hommes dont elles miment les habitudes. Elles ont oublié depuis longtemps la griserie des grands fonds et l'accès de l'océan leur est désormais refusé par les Océanides qui les considèrent comme des traitresses.

Les Océanides sont quant à elles éprises de l'infinie des mers et elles ne céderaient leur liberté contre rien au monde. Elles sont d'ailleurs tenues par l'Appel de l'Océan qui empêche les rares parmi elles qui auraient l'ardent désir de mener une vie plus terrienne. Elles gardent une secrète rancœur contre les hommes, leurs anciens prédateurs et s'en tiennent donc le plus éloigné possible. Les Océanides sont particulièrement attirées par tous les objets brillants et elles passent une grande partie de leur existence à collectionner perles, coquillages et bijoux. Elles échangent d'ailleurs ces trésors entres elles au sein de leur civilisation libertine. On peut dire que si ce peuple est l'un des plus secrets et renfermés sur eux-mêmes, c'est aussi l'un des plus brillants sur un point de vue social et politique.

Les mermaïdes sont simplement des sirènes à part, des vagabondes qui ne se reconnaissent aucun clan, elles veulent voyager librement. Ce groupe est le plus épars, constitué de tous les caractères et idéaux imaginables. Certaines errent seules et d'autres restent en groupe restreints.

Pour terminer, les Héléades sont des êtres mauvais hantant jalousement les marécages en compagnie des feux-follets. Ce sont des créatures aigries et s'il n'y avait pas leur queue de poisson, rien ne pourrait les lier aux Naïades ou Océanides, personnages solaires par excellence. Leur principal envie? Noyer dans la boue verte des marais les imprudents. Mais pour quelles raisons, personne ne le sait...

Chapitre Seize

Encyclopédie des races et créatures Singininthewoodbypierri

Les Leprechauns. Allez savoir comment ce nom leur a été attribué. Des hypothèses convergent sur l'idée qu'un aventurier aurait découvert la créature, très certainement morte puisque qu'on ne peut voir les Leprechauns de leur vivant, et lui aurait donné son nom, vaniteux comme un Elfe.

Peu importe, puisque vous n'aurez jamais l'occasion de parler de l'origine de cette appellation à un Leprechaun. Ces moyennement petites créatures, 30 pouces pour les plus grandes, sont plus volatiles que des grains de poussières, s'échappant à la vue de l'humanoïde au détour d'un rayon de lumière. Vivant volontiers parmis les arbres en résidence forestière, suspendus dans des niches de branches et de chaume, ils fuient comme les lutins les races trop susceptibles de leur vouloir du mal. Depuis le sol leurs habitations se confondent à des nids et les ponts reliant ci et là quelques voisins fusionnent avec les branches touffues.

Hormis leur capacité d'invisibilité, qui n'a d'ailleurs pas encore pu être identifiée comme un pouvoir réellement magique: n'est-ce pas là une terrible discrétion couplée à l'art du camouflage?, les Leprechaun sont capables de se déplacer à une vitesse fulgurante, laissant pour seules indices de leur passage des empreintes floutées et légères. Ils ne sortent que rarement de la forêt et s'occupent à la récolte de richesses. Pas travailleurs pour deux sous, ces petits hommes aiment que l'argent tombe à eux, et à chaque trombe d'eau on ne peut les voir se précipiter sous la pluie pour vérifier que le ciel ne leur envoie pas de trésor généreusement. Ainsi donc il leur arrive de faire quelques escapades en ville, rapides et discrètes, le nez collés aux trottoirs pour mieux détecter les pièces égarées.

Race indisponible pour l'instant.

Chapitre dix-sept

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Les feux-follets, petit êtres gazeux bien mystérieux ayant longtemps excité les superstitions, restent aujourd’hui des créatures méconnues.
D’aucuns pensaient autrefois qu’il s’agissait simplement de gazs libérés par la décomposition de cadavres, mais ces petites boules de feu sont dotées de conscience.

Ces petites lueurs pâles bleutées (voire parfois jaunâtre ou rougeâtre) plus ou moins diffuses, se déplacent en volant à la surface du sol, ne produisent pas de fumée, ne roussissent même pas les herbes avec lesquelles elles sont en contacts, et ont généralement l’aspect d’une flammèche vacillante terminée par une aigrette irrégulière qui rappelle vaguement la couronne d’une grenade.

Les feux-follets sont les esprits errants de ~~lucioles~~lutins décédés (de même que les fantômes sont les esprits errants des humains décédés). Vous aurez plus de chances d’en voir la nuit, et leur saison de prédilection est l’automne. Ils se regroupent principalement dans les bois ou dans les marais, et évitent les endroits secs, qui ne leur offre pas l’humidité qu’ils aiment.

Tout comme les lutins qu’ils ont été, les feux follets peuvent être autant bénéfiques que maléfiques. Cela dépendra de leur humeur, de votre comportement...
On retrouve d’ailleurs, dans le journal de K.L.I Kasthoa, le célèbre aventurier, cette mention griffonnée à la veille du départ d’une expédition traversant un marécage :

« […]Et Marie à tenu a me remettre une sorte de talisman. Elle croit qu’ils sont porteurs de malheurs. Elle m’as mis en garde, avant mon départ pour les marais, et m’a raconté que souvent, les voyageurs, croyant que c'était les lumières d'un camp ou d'une maison, suivaient les petites langues de feu qui s’allumaient la nuit, et s'égaraient dans la forêt. Plus on se rapprochait, plus les feux-follets s'éloignaient. D'autres fois, ils suivaient les gens, voltigeant autour d'eux comme des moustiques, les étourdissant jusqu'à ce qu'ils perdent la route et s'enfoncent dans les eaux marécageuses. Je ne […]»

Sir K.L.I Kastoa n’est pas revenu de cette expédition.
Méfiez-vous, donc, des supposées indications des petits esprits…S’il vous semble qu’une de ces petites langues de feu vous guide, prenez garde à ne pas vous laisser perdre dans un marécage sordide…

Pour communiquer, ils utilisent un système proche de celui des abeilles. Ils effectuent une danse particulière, selon la situation qu’ils veulent signaler. Ils sont donc très rapides et vivaces.
C'est d'ailleurs ce qu'il leur à valu le nom de feux-Follets.
On sait très peu de choses sur leur civilisation, probablement sont-ils plus proches des animaux communs que des peuples ayant forgés l’histoire de l’archipel. Ont-ils seulement un calendrier, une histoire, une culture ?

Ces créatures possèdent un pouvoir lié à leur élément, à savoir le feu.
La flammèche d’apparence innocente, une fois en colère, pourra cracher une gerbe de flamme, tel un dragon furieux, que vous pourrez difficilement esquiver.
On raconte que pour se débarrasser d'un feu follet, il faut planter un couteau dans un poteau et plier la lame; le feu-follet, attiré par le fer, essayera de passer entre la lame et le poteau et restera pris.

Race indisponible pour l'instant.

Chapitre dix-huit

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La naissance du peuple des Nains ne remonte pas aussi loin que celle des elfes. Ils sont en effet apparus un peu plus tard que le beau peuple (je ne sous-entend pas que les nains sont le Moche peuple, attention u_u ).

De tous temps, d’étranges légendes ont courus sur ces êtres à la fois petits et puissants.

L’on prétendait autrefois que les hommes nains sculptaient leurs enfants dans la roche au moyen d’une pioche spéciale, presque magique, et que le seul moyen d’éveiller cette sculpture était l’amour d’une naine. Celle-ci avait le don que toutes les naines devaient avoir, celui d’animer la pierre… Le couple devait se compléter, et désirer vraiment un enfant, pour qu’alors la statue de pierre naisse a la vie.
Une autre légende raconte qu’un nain et une naine, pour avoir un enfant, devaient le sculpter ensemble. L’un avait la Pioche pour tailler le corps, et l’autre avait le burin pour tailler les traits. Et a eux deux, au cours d’une cérémonie, ils créaient l’esprit du nouveau-né.

Mais de nos jours, nous savons la vérité sur la naissance des enfants nains.

Leurs parents n’ont pas besoin d’être deux pour les concevoir. Pour information, sachez que le célibat est le mode de vie le plus courant, chez les nains, peu portés sur le sexe ou la vie de couple. Ils vivent essentiellement pour travailler, restant tout de même des bons vivants amateurs de bons alcools.

Quelques jours avant le Rêve annuel, les nains et naines ressentant l’appel ou désirant simplement donner la vie se réunissent, et sortent de leur mine.
En procession souvent désordonnée, ils rejoignent les hauts plateaux des hautes montagnes rocheuses de Lan Rei est, vers les Carrières. Là, ils font la fête, comme sait si bien le faire leur peuple.
La nuit du Rêve, ils se réveillent. Et, encore tout bouleversés par l’apparition nocturne de l’île du Rêve, ils sculptent ensemble la génération future.

Après avoir œuvré généralement toute une journée, les nains et naines repartent, laissant leur chefs d’œuvres en proie au vent, à la pluie et a l’abandon.
Cette rude gestation explique peut-être pourquoi les nains ont une résistance au froid quasiment surnaturelle, et ce dès leur naissance. A croire qu’ils se forgent une carapace, dans leur œuf de pierre…

Plusieurs mois plus tard, les sculptures prendront vie, pour des raisons relativement mystérieuses. Leur temps est venu, simplement.
Se libérant de leurs carcans de pierre, les enfants nains s’éveillent, et ont pour première vision la mer infinie…

Mus par un instinct de survie, un instinct grégaire, ils se mettent en quête de La Mine. Leur Mine. Car bien souvent, chaque génération se regroupe au sein d’un petit royaume, et ne rentre pas en contact avec celle des parents…

Ainsi, les anciens finissent par mourir, libérant des mines, qui, peut-être, seront reprises par des plus jeunes bien des années plus tard.

Le peuple des nains est un des plus commerçants de l’archipel.
Comme chacun sait, tout nain est forgeron dans l’âme, et le commerce des armes fait leur fortune depuis la nuit des temps.
Principal fournisseur des autres peuples, celui des nains est plus ou moins considéré comme neutre, ou en tout cas, il a un statut spécial. Ce n’est pas a lui qu’on ira faire la guerre en premier, si un conflit éclate. Mieux vaut avoir les nains dans son camp…
Les nains sont également d’excellents joailliers, leur maitrise des pierres précieuses, du métal, de la forge leur permet de créer les plus beaux bijoux de l’archipel.
Ainsi ce peuple est-il un des plus riches, matériellement parlant.

Les nains, retirés dans leur montagnes, sont en excellent terme avec le peuple des Hommes, avec qui ils partagent d’ailleurs Lan Rei est.
A l’occasion de grandes foires, de grands marchés, les deux peuples se retrouvent régulièrement pour festoyer et, bien sur, commercer.
Les nains raffolent de la bière produite par les Hommes de Lan Rei, dont le savoir-faire est reconnu a travers tout l’archipel. De même, leur bétail élevé sur les vertes plaines de l’île est un met que les nains se font un plaisir de consommer lors de diverses occasions.
Ce commerce est depuis bien longtemps la fondation sur laquelle repose la bonne entente Hommes-Nains.

Les festivités de Lan Rei est font parler d’elles dans tout l’archipel et attirent des gens de tous horizons.
Car contrairement aux apparences qui ne jouent pas en leur faveur, les nains sont un peuple très festif et ouvert, convivial, aimant la nouveauté, et les contacts.

Le physique et le caractère d’un nain sont peu aisés à décrire.

Cela dépend notamment de la pierre dans laquelle il a été taillé.
Les qualités de certaines pierres sont transmises au nain qui en naitrait.

Parmi les pierres les plus prisées, on retrouve le Colia. Vous savez c'est une pierre grise marbrée de noir qu'on trouve partout dans les montagnes. Elle est réputée pour être résistante au temps, elle ne s'effrite pas, et n'est pas très difficile a tailler.
Les parents pour qui la survie de l’espèce est le plus important choisissent souvent cette pierre, qui produit des enfants costauds, parés pour affronter la vie, de vrais petits nains…

Autre pierre aimée des tailleurs d’enfants, la Jenisque, une pierre qui, elle, est plutot dans les tons beiges et blancs. Elle se casse facilement, il faut la tailler avec précaution, mais cette pierre est plus... bénéfique. On l'utilise parfois en poudre, pour certaines potions ou décoctions. Mais son usage premier reste l’enfantement. Ses produits sont plus chétifs et moins vigoureux, mais il est prouvé que les artistes, les altruistes naissent souvent de cette pierre la.

Et si on creuse encore plus profond, on a parfois la chance de trouver des mines d'Autrixe.
Cette pierre est la pierre du caractère. Souvent pâle, et toujours parcourue de veines de couleurs. Rouges, vertes, bleues... C'est une très belle pierre, elle n'est pas aussi tendre que les deux autres et il est difficile de la tailler, mais le résultat en vaut souvent la peine.
Les plus grands nains de l’Histoire ont, dit-on, été taillés dans l’Autrixe.

Bien sur tout dépend de la zone géographique, et ces trois pierres ne sont pas les seules existantes, ce ne sont que les plus communes.

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Encyclopédie des races et créatures

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