Toutoum…Toutoum…Toutoum…
Régulier, le sang d’argent battait à ses oreilles…
Toutoum…Toutoum…Toutoum…
Il s’écoulait dans son corps, passaient par des veines, des artères blanches dans un mélange troublants, inconnus…
Toutoum…Toutoum…Toutoum…
Il venait remplir son cœur, gris…Son cœur qui se trouvait à droite…
Toutoum…Toutoum…Toutoum…

Mais l’être se moquait de son sang, de son corps à la structure anormale, à son sang couleur métal, à ses organes étrangement disposés. Il s’en moquait… Ses yeux étaient fermés, son corps complètement détendu comme rigide…Il était « éveillé » et autour de lui il ne « ressentait » pas leurs présences. Un grondement s’échappa de sa gorge alors que dans un mouvement aussi simple que compliqué, qu’aussi lourd que léger, il se retrouvait debout, la mine « furieuse »…

Où étaient-ils ? Où était son compagnon ? Où était sa chose ? Ils devaient rester prés de lui, ils ne devaient pas s’éloigner. Surtout pas sa chose, sa petite chose, sa fragile chose…
Il tourna comme un lion en cage, comme serpent paresseux. Il était en « colère », ils les « voulaient » immédiatement.
La salle rouge lui échappait alors que cette couleur si vive attirait habituellement ses narines. Des images le représentaient, « petit », « grand »… Ses yeux passaient dessus semblant s’arrêter sans le faire. Il s’en « moquait », ils « voulaient » sa chose. Il « voulait » son compagnon…

Un sifflement passa ses lèvres… Son regard aussi vagabond que statique fini par rencontre des images de sa chose et de son compagnon. Son visage se fit en même temps amusé et furieux, aussi rieur que furieux, sans être l’un ou l’autre, sans être un et l’autre…
Son corps se tourna alors. De sa démarche si lente et rapide il traversait à nouveau la pièce.
Dans un miroir sur pied se reflétât sa silhouette gracile enrobée dans des tissus noir semblant flotté et couler autour de son corps. La peau de l’être est blanche mais dans un mouvement elle devient pèche puis de nouveau blanche. L’être n’est pas très grand, il parait même un peu petit mais quand son menton se lèves, il est grand. Son visage est fait de traits fin et sauvage qui paraissent fantôme et animal. Ses lèvres sont orangés…jaunes ?, fines et dévoila des dents…des crocs ?
Des grands yeux gris- bleu, la seule couleur sure, ils semblent aussi rêveur que présent. Ils vous transpercent, vous mettent à nue sans même vous voir…
Ses cheveux blancs, gris ?tombent sur ses épaules, fins, épais, aussi léger que lourd…

L’être tourna sur lui-même. Ses vêtements tourbillonnèrent semblant le fuir comme l’embrasser… Un éclat blanc parmi eux. Une longue queue apparait, longue, fine, blanche. Une queue de serpent sans écaille dont le bout se scinde en deux. Mais ce détail est-il nécessaire pour comprendre que cet être n’est pas humain ?
Sa main longue, fine et douce, robuste et brutale repousse des mèches perdues et amusées…

Les yeux d’Elky tombèrent sans vraiment le faire sur son reflet. Il ne le voyait pas comme il les scrutait. Dans un claquement, sa queue fouetta l’air comme elle le caressa… Il « voulait » son compagnon. Il « voulait » sa chose…

Sa tète s’était penché sur le coté à la manière d’un animal et d’une marionnette cassée. Sur son reflet de drôle d’yeux étaient apparu. Pendant un instant il se « demandât » si c’était les siens, pensée fugitive elle s’envola au moment où le feu s’embrasait. Cela ne sembla pas l’inquiéter comme en même temps le tendre sous la crainte. Ses yeux accrochèrent la forme présente dans la main de l’autre et comme devant le reflet il tentât de poser sa main sur celle de l‘autre, « désirant » soudainement l’objet liquide. Mais le reflet du miroir se gondola et s’embrasa. Elky restait la main tendue alors que les flammes dévoraient l’autre…

Ses yeux clignèrent, une fois, deux fois…

Le trou noir l’attira comme le repoussa et c’est la démarche aussi hésitante qu’excitée qu’il traversa le passage la queue ondulante.
C’était sombre autour de lui, il n’y avait rien, strictement rien. Ses yeux se plissaient légèrement tentant avec flegme de voir quelque chose, il n’était pas nyctalope mais sa vue lui permettait de tout de même de voir le mieux possible dans le noir…

Un sifflement effrayé et amusé passa ses lèvres alors qu’il faisait un pas en arrière. Des voix venaient soudainement d’attaquer son esprit, passant au travers ans qu’il ne puisse sentir les êtres qui les disait…

Ses yeux clignèrent, une fois, deux fois…

Il tournait sur lui-même mélange de position de garde et de détente curieuse. Sa queue s’enroula autour d’une de ses jambes comme si elle était la seule à être effrayé par ces voix. Ces voix qu’il ne comprenait pas… Leurs intonations, leurs mots arrivaient à ses oreilles, frappaient sauvagement ou suppliantes sans qu’Elky ne puisse en saisir leurs sens… Voici la première chose à comprendre de cet être. Pour lui, les mots n’ont pas la même signification, les mêmes impressions, les mêmes sens… Il n’arrive pas à les comprendre mais il peut en déduire des choses. Il peut arriver à en trouver une signification approximative à présent. Cependant si un sentiment est évoqué il en sera « troublé » et demandera aussitôt une définition de ce sentiment. Car ses sentiments ne sont pas les même que les humains. Il peut poser un nombre étonnant de question que les « humains » ne se posent jamais, amenant sans le savoir ses interlocuteurs à se questionner au plus profond d’eux même.

Ses yeux clignèrent, une fois, deux fois…

Comment décrire un être qui ne résonne pas comme le commun des races ?
Pour toute personne extérieure il n’est pas logique. Mélange de sentiments sans relation on ne semble pas pouvoir le cerner.
L’être évolue pour lui dans un monde d’ignorance, d’illogisme, il n’a aucun repère. Sa chose le considère comme un enfant perdu tentant plutôt maladroitement de comprendre le monde qui l’entoure. On peut dire l’être « curieux », « joueur », « enfantin »…Mais l’être est surtout possessif. Possessif à l’extrême. Tout ce qui lui appartient, tout ce qu’il nomme « sien » il le défendra avec « hargne », violemment avec une « cruauté » sans égale… En çà il a un coté très animal, il a besoin d’un territoire pour se sentir « chez lui », en sécurité.
Il peut être tantôt « doux » tantôt « brutal », tantôt « attristé » tantôt « joyeux » tout en étant les deux sentiments à la fois. Il n’est jamais quelque chose entièrement tout en l’étant, il l’est sans l’être …

Ses yeux clignèrent, une fois, deux fois…


Parfois il « désire » un objet, quelque chose sans importance ou au contraire, quelque chose de beau ou de laid. Il le veut, mais il veut que l’on lui « donne » sinon il ne le supporte pas. Souvent il passe des « serments », cet objet qui l’attire contre un laissé passé sur son territoire. Mais il fait toujours des règles et si des personnes ne les respectent pas ou si quelqu’un pénètre son territoire sans autorisation, il n’aura de cesse que de le harceler jusqu’à qu’il soit mort ou qu’il disparaisse de ses terres…

Un gémissement passa les lèvres d’Elky. Les voix passaient dans son esprit sans qu’il ne soit capable d’en saisir les sens. Il fermi les yeux tentant de soustraire de leurs agressions douloureuse. L’incompréhension, il n’ « aimait » pas çà, il n’ « aimait » pas être perdu comme au jour de sa « naissance »…

L’être était condamné à vivre dans un monde qu’il ne comprenait pas et qui ne le comprenait pas…C’était ainsi et jamais çà ne changerait pour lui…

Spoiler:

Les voix se turent laissant dans les oreilles aiguisées de l’être qu’un faible bourdonnement. Un bruit, métallique, à ses pieds. Un carré blanc face à lui, ses yeux se plissèrent protégeant ses pupilles face à la couleur agressive. A la fois fasciné et dégouté par cette apparition il s’y engouffra avec une lente rapidité…

Les contours de la pièce lui apparurent, blancs, tout était blanc. Il ne prit pas la peine de noter l’eau qui frôlait, caressait, fuyait ses pieds nus. L’ « envi » de la présence de son compagnon et de sa chose revenait, faisait vibrer ses mains inertes et tourner et retourner son regard gris. Sur l’eau tout aussi blanche un reflet sombre attira son attention vacillante. Bientôt un couple apparu, un couple d’humain souriant et jouant avec un petit enfant aux cheveux bruns. Visiblement ils étaient dans la campagne et la vie de la petite famille se mit à défiler, anecdotes futiles et fait important comme la naissance d’un autre enfant…

L’être s’en était déjà désintéressé, ne comprenant pas pourquoi on lui montrait ces gens inconnus et leur vie. Ca aurait été put être une bonne leçon pour tenter de comprendre de nouvelles choses dans le mode de pensée des autres créatures mais, seul, çà ne pouvait que le perdre dans un méli mélo frustrant…. Il lui fallait sa chose pour avoir des explications. Pensant à elle, il se détournât des images incompréhensibles et se mit à tourner dans la pièce, frôlant avec force les murs de ses doits, y posant son oreille pour tenter d’entendre quelque chose… Il « voulait » sa chose ! Il ne comprenait rien à ce qui se passait et çà l’ « énervait »… De ses pieds il créa quelques vagues dans l’eau, jouant à dessiner des courants avec un air sérieux…

Pendant ce temps, l’enfant brun à présent adolescent courait. Il courait tentant d’échapper à ses poursuivants, il était tombé sur leur campement par mégarde et à présent il tentait de sauver sa vie mais c’était inutile… Il fut capturé, assommé et emmené dans de grands bâtiments étranges. Des objets troublant, bruyant et créant des images l’entourèrent rapidement… Des hommes en blancs se penchaient sur son cas, lui prenaient de son sang, rouge, lui injectaient de choses dans le corps…La torture commença, lente agonie terrifiante…

Elky s’assit dans l’eau, plongeant ses mains dans le liquide tiède pour tenter de se saisir des galets blancs qu’il pouvait entre apercevoir. Sa queue s’agitait dans les airs comme un fouet caressant. Elle propulsait des gouttes d’eau qui tombait dans l’onde troublant un instant l’image du garçon brun, criant et suppliant, pleurant et perdu souffrant mille maux sans comprendre pourquoi ni comment… Les hommes tels des vautours blancs tournoyaient autour de lui, prenaient des notes, grognaient de mécontentement, augmentaient les doses et ses douleurs…
Dans un excite ment dés plus calme l’être se mit à essayer d’empiler les galets pour en faire une tour d’ivoire branlante… L’enfant brun se retrouva abandonné dans la montagne, laissé pour mort, cobaye inefficace…Pourtant il se releva, tremblant il se mit à marcher voulant quitter son cauchemars, partir loin, très loin, pleurer et espérer… Mais il s’arrêtât subitement, chutant au sol dans un râle…

La tour d’ivoire s’écroulât, les cheveux de l’être s’hérissèrent alors qu’avec une rude douceur il tournait son cou vers le petit être se contorsionnant… Réminiscence d’un passé oublié, il se pencha au dessus de l’image… L’adolescent hurlait, son corps se convulsait, était prit de spasme, ses os se brisaient se remodelaient, ses organes changeaient de place comme tiraient par des fils d’araignées, le sang jaillissait de sa bouche, de ses yeux. Jamais il n’avait connu de telle douleur, de tel désir de la mort… Son esprit ne put supporter plus, il se brisa, mille morceaux craquelés… Sous les yeux d’Elky le corps de l’humain se mit à se modeler, la couleur de peau se mit à s’éclaircir, ses cheveux poussèrent, blanchirent, les traits de son visage devinrent plus indistincts, plus irréels, à la base de son dos une queue jaillit tel un serpent alors qu’aucun cris ne s’échappait des lèvres devenant oranges, l’humain était mort…mort…mais son esprit tentât de se reconstruire…et Elky se souvint de sa propre naissance …


~*~*~*~*~*~


Toutoum…Toutoum…

Noir…
Il ressentait, se sentait. Par un étrange reflexe il actionna des muscles et brusquement des images, des formes indistinctes vinrent….Des sons, des odeurs, des sensations…Il actionna d’autres muscles. C’était difficile, çà faisait mal et ils étaient tout gourd… Un long gémissement de douleur traversât quelque chose semblant provenir de lui même. Face à lui, quelque chose de blanc scintillait, il actionna d’autres muscles et la chose blanche bougeât faiblement…
Il restât un long moment au même endroit, découvrant peu à peu ce qui bougeait selon sa volonté. Il se laissa emporter par ce qui l’entourait….Soudain un verrou sembla sauter est un trop plein d’informations vint lui faire perdre conscience… Quand il se réveillât, il fut capable de nommer les choses, ses mains, ses cheveux, l’herbe…ect….mais il ne pouvait faire plus, des vagues de connaissances primaires flottaient dans son esprit.
Alors, il se dit qu’il venait de naître…

Toutoum…Toutoum…


~*~*~*~*~*~


Elky se souvenait parfaitement des jours suivants. Perdu, désorienté par ce qui l’entourait, il avait ressentit une incompréhension terrifiante. Il avait croisé quelques humains, êtres pensant étrangement. Il « savait » pourtant qu’il y avait plusieurs races mais il préférait les nommer tous « humains »…
Il s’était réfugié dans une forêt, s’engouffrant parmi les arbres, découvrant le monde. Il y avait trouvé des animaux qu’il comprenait mieux que les humains, mais ces animaux étaient terrifiés par sa présence. Il en avait été « déçu » et il avait trouvait pour unique moyen de les garder prés de lui, leur imposer sa dominance…

Ha ! Il reconnaissait ce nouveau passage, c’était quelque temps après sa naissance. Par contre çà ne lui « plaisait » pas vraiment, que les images de son compagnon apparaissent si facilement…


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L’être s’était lové entre quelques buissons. Il n’ « aimait » pas vraiment cette vie, tout lui semblait loin de lui, incompréhensible. Pourtant des connaissances tournaient dans son esprit mais il n’arrivait qu’à nommer des choses avec… et encore il fallait que ce soit des choses physiques…. Il avait observé des humains pour essayer de comprendre leur manière d’agir….Un échec total….

Il s’étira avec l’élégance féline d’une branche cassante… L’être roula sur le coté, une pluie de feuille tombât sur lui. Il s’amusa un peu avec les morceaux de plante avant de repérer sous le tas de ce qui était son jeu, une petite forme…
Rampant, il s’en approcha et repoussa avec une brusque délicatesse les feuilles… Il découvrit une toute petite boule de poils blancs… L’être la poussa du bout du nez pour en respirer l’odeur. Un faible bruit lui répondit…Curieux, il glissa ses doits sous la boule toute chaude pour se rendre compte qu’elle tenait dans une seule de ces mains… Deux petites oreilles apparurent ainsi qu’un petit nez rose et deux grands yeux jaunes... Un chaton ? Ca devait être le nom… L’être rapprocha son visage du petit animal maigre et sale… Il reçu en résultat un coup de griffe sur la joue, laissant des traces grisâtres à peine perceptible…

Il cligna des yeux, une fois, deux fois…

Le chaton s’échappa de ses doits et il se laissa tomber sur le dos, déçu encore une fois par des êtres incompréhensible…
Pourtant, soudain, il sentit un petit poids sur son torse nu, il baissa les yeux pour découvrir le petit animal blanc se rouler en boule là où il y aurait dut avoir son estomac… Il posa sa main dessus avec un sourire, englobant de ses doits la petite chose comme une cage…
Est-ce qu’il s’était trouvé…un compagnon ?


~*~*~*~*~*~


Oui. Ce chaton était devenu son compagnon. Petite chose blanche qui n’hésitait pas à le mordre, le griffer mais qui acceptait sans problème la brutalité d’Elky ne rechignait pas à le suivre et imposait sa loi…

Les nouvelles images bloquèrent sa queue. Que… ? Non ! Qui avait osé prendre des images de sa chose ? Personne n’avait le droit de toucher, de regarder sa chose. Elle était à lui… Il regarda pourtant aussi tendu que souple face aux premières images qu’il avait eues de sa chose…


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L’être s’était fait un petit territoire, un endroit sur où ils pouvaient évoluer, lui et son compagnon sans crainte. Il sautait d’arbre en arbre avec le chaton sur les épaules. Ses griffes s’encraient dans sa peau laissant échapper une toute petite larme d’argent… L’être était « mal à l’aise » comme à chaque fois qu’un intrus passait dans son territoire…C’était un groupe. Il l’avait repérait prés du petit lac… Il y arriva rapidement, camouflé parmi les feuilles il se mit au soin de faire entrer le chaton dans un trou de chouette déserté pour qu’il soit en sécurité…

L’être se mit alors à observer les intrus…C’était des humains qui devaient en réalité être nommés elfes…Ils étaient trois en tout. Deux tenaient l’autre qui tirait sans grande conviction sur ses bras pour tenter de s’évader. L’être fut immédiatement fasciné par les larges et lourdes boucles noires qui tombaient autour du captif. Leur danse aux reflets de saphir capturait ses yeux comme la lumière attirait un papillon.

Un charabia incompréhensible de mot parvint à ses oreilles. L’humain qui captait son attention fut jeté à terre comme un vulgaire fétu de paille alors que le ton des deux autres montait. L’être restât pensif un moment tentant de comprendre les sentiments véhiculés par les voix…Echec cuisant… Mais il réussit à rapprocher le ton à celui d’une mère ours découvrant la mort de son ourson et se mettant à tout casser sous sa patte…

Pendant sa réflexion les deux humains sortirent des armes et mirent en joue le troisième tremblant et silencieux. Le sang de l’être ne fit qu’un tour, il connaissait les armes, il n’en trouvait plus le nom mais il les connaissait… Elles faisaient mal, très mal, et là, c’était cet humain frêle et fragile qui était menacé. Non… Personne n’avait le droit de toucher cet humain. Personne !… L’être bondit…

Quelques instants plus tard il se tenait à demi courbé dans une excitante fatigue. Non loin de lui se tenait les corps des deux humains menaçant… Il n’avait pas encore l’expérience mais il avait profité de leur surprise à voir un être qui ne peut être décrit. Il avait utilisé la force surhumaine qui se trouvait dans ses petits bras et ses ongles, griffes, pour arrêter leur vie…

L’être retourna vers l’elfe encore en vie, sa queue s’enroulât autour de son poigné délicat. Il tira un coup pour l’inciter à se lever et à le suivre. Il se dirigeât vers un arbre et avec une maladroite adresse grimpa au tronc tenant toujours fermement l’humain silencieux. Dans un bon il redescendit et s’en prévenir poussa l’humain qui se cogna contre l’écorce et tombât assit au sol, un peu sonné. L’être s’installât immédiatement sur ses jambes, s’asseyant à califourchon. Il tendit la touffe de poils à l’air hautain vers l’humain. Ses mains recouvertes du sang rouge et de son propre sang argenté colorèrent immédiatement le pelage blanc du petit animal.

- Il a grandit de taille… Il mange plus que pour vivre ?

Articulât-il avec difficulté pour que ce soit compréhensible pour son captif complètement éberlué et perdu.

Dans une scène dés plus irréelle, entre deux arbres et deux cadavres, un être indescriptible enchaîna questions sur questions assis sur un elfe répondant doucement et avec précision, un chaton blanc recouvert de deux sangs différents ronronnant sur son ventre…

~*~*~*~*~*~

- Comment s’appelle ton chat ?

- Oméga…

Un mot effacé roulant dans son esprit sans signification autre qu’une petite créature blanche…

- Et toi ? Petit démon, comment t’appelle t on ?

-……………On ne m’appelle pas… …

- Mais tu dois avoir un nom. Tout le monde à un nom. Comme ton chat quelqu’un à dut t’en donner un à la naissance…

Mais l’être jouait dans la chevelure noire, n’écoutant plus l’elfe…Après quelques secondes sa voix s’éleva. Une envie soudaine…

- Je te donne nom, Mirrel pour t’appeler…

- Mais…J’ai déjà un nom je m’appelle Caë…

- Non ! Non ! Moi appelais toi Mirrel ! Toi es ma chose. A moi. T’es trouvé comme Oméga…

Un regard furieux de créature ayant choisi sa meute et un silence, puis le sourire affectueux d’un elfe abandonné…

- D’accord… Alors moi je t’appelle Elky…

- Elky ? Hum……D’accord…

~*~*~*~*~*~

Elky enfonça à nouveau ses mains dans l’eau. Les images passaient mais il s’en était vite d’détourné après les premières images de Mirrel. Il reparti à l’assaut des galets blancs, blanc comme le pelage de son compagnon, blanc comme la peau de sa chose,…

Ca allait faire plus de six ans qu’il avait trouvé Mirrel. Sa chose. Il lui vouait une sorte d’amour possessif extrême, le protégeant, le choyant mais lui imposant ses gestes souvent brusque. Mirrel bien qu’un peu réticent au début avait fini par accepter le fait d’être la chose d’Elky et éprouver pour lui une véritable affection. Il se plaisait aussi à expliquer le monde à un Elky studieux…

Les années étaient passées. Elky était devenu plus mature dans sa manière de pensée et dans certaines de ses attitudes, nageant un peu moins dans le brouillard d’un monde incompréhensible. Il parle sans aucun problème bien que souvent il se trompe dans les mots pour êtres compris.

Selon Mirrel, il avait installé son territoire sur l’île de Lan Rei, en bas des monts de Pan Rei. Elky ne tarda pas à agrandir son lieu de vie, acceptant tout les animaux qui finirent par s’habituer à sa présence. Il trouva aussi une nouvelle occupation, enfin, plutôt son instinct et ses envies lui jouèrent subitement des tours. Il désirait soudainement des objets comme il avait soudainement désirait Mirrel bien qu’en moins fort. Il trouva rapidement un moyen de les obtenir. Des humains voulaient souvent traverser son territoire et Elky se charger de les repousser ou de les tuer. En effet, un chemin traversait ses terres de part en part, un des chemins les plus surs pour monter aux monts. Enfin, il était sur avant qu’Elky ne s’en approprie le départ.
En échange d’un objet que souvent la personne portée, Elky se mit à autoriser les personnes à passer. Cependant Mirrel prévenait toujours, ne jamais sortir du chemin sinon… L’être qu’il croyait démon perdait la tète, rentrait dans une folie noire qui ne s’assouvissait que dans le sang de ceux qui l’avaient trahis. Même lui ne pouvait le calmer…

Et voila… La fin présente d’un ancien cobaye inconscient de ses origines et perdu dans un monde déroutant…

Bienvenus!!!