"Homme libre, toujours tu chériras la mer !" "La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent." "La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." "Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter." "Le voyage est une suite de disparitions irréparables." "Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil." "Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais." "Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un." "Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer." "Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…" "Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer." |
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Invité
| Sujet: Le réveil d'un mort Lun 28 Déc 2009, 05:26 | |
| Tout était plongé dans un silence à la fois appaisant et surréaliste. Aucun son ne venait troubler cette paix, pas même celui régulier d'une respiration, pas même celui d'un battement de coeur, bien qu'une personne se trouvait bel et bien étendu dans la pièce rouge. Un corps aux airs sans vie restait la, immobile comme une statue, ses longs cils sombres tombant légèrement sur ses joues pâles et sans couleur. Les yeux clos, l'être était pourtant bien vivant et bien réveillé. Son ouïe percante cherchant des sons, son odorat surdéveloppée cherchait des odeurs, mais rien ne lui venait, si ce n'est une étrange odeur de vieux papiers et de peinture a l'huile. L'être d'une blancheur extrème leva finalement la main, ne rencontrant aucune résistance. Il N'était donc pas entre quatre murs, il n'était pas dans son cercueils. Ses doigts effilés se refermèrent sur le vide et il ramena sa main à lui avant de finalement ouvrir les yeux. Totalement calme, il fixa un long moment le plafond carmin, aimant plus que tout cette couleur. La couleur du sang, du sang qui ne coulait pas dans ses veines mais qui de nombreuses fois avait coulé entre ses lèvres et dans sa gorge. Un instant cette idée lui donna faim, mais rien ne vivait dans cette pièce apars lui et il le sentait.
La créature se leva finalement, se redressant lentement, déliant son corps légèrement parcouru de picotements, il avait semblé resté immobile si longtemps. Et pourtant, il ne s'était endormit que quelques heures plus tot, bien étrange tout ça. Son regard aussi rougeoyant que la pièce dans lequel il était fit le tour, on ne pouvait pas y lire grand chose, sauf peut-être une très légère pointe de curiosité. Chaque objet fut détaillé, même s'il était loin des murs, debout au centre de l'espèce de sanctuaire. Sa vue perçante vit les miroirs, le détail de leur cadre, mais son attention se détourna bien rapidement de ses lacs d'argents qui ne pouvaient réfleter son visage. Les vampires ne pouvaient se voir dans aucune glace, c'était bien connus, ce qui était bien dommage, vu leur ténébreuse beauté. Comme il ne pouvait se voir qu'en image ou en peinture, c'est donc les nombreux portrait de lui accroché ci et la sur les murs qui captèrent son attention.
Un sourire étira ses lèvres fines et légèrement rosés alors qu'il regardait une peinture de lui. Elle semblait vieille, un peu usée, elle semblait même avoir un jour été la proie des flammes.Tout en bas, il était possible de distinguer encore le nom du model qui avait posé ''Castiel Damian Dominiak''. Il se souvenait de ce portrait, fait il y a de cela 900 ans environ, quand il était humain. Bien que les traits restaient les même, la personne sur la toile semblait complètement différente de celle qu'il était devenu. L'adolescent souriant, a la peau légèrement ambré, aux yeux noirs et rieurs, aux cheveux sombres jusqu'aux épaules avait fait place à un tout autre personnage.
Les cheveux cours s'étaient allongés pour faire place à de longues mèches ébènes aux reflets bleutés et aux extrémités étrangement rouges, à la fois rebelle mais d'une grande beauté, cette nouvelle coiffure s'étalait jusqu'aux creux de ses reins. Cela faisait des siècles qu'il ne les avait pas coupé, il ne comptait plus les mortels qui y avaient glissés leur doigts après une nuit de luxure ou avant une mort douce. Ses yeux sombres remplit de vie avait prit la couleur du sang qu'il buvait tous les jours depuis des siècles. l'age les avait rendu plus sérieux que d'ordinaire, ils avaient tout vu, plus rien ne pouvait mettre en eux une lueur de surprise. Sa peau bronzé était devenu beaucoup plus pâle, aucune couleur ne venait troubler la perfection de cette étendu parfaite, rien ne pouvait plus la faire rougir, sauf quelque fois après avoir bu une délicieuse quantité de sang.
Le reste de son visage n'avait pas réellement changé, son nez était toujours fin et droit, légèrement pointue. Ses lèvres fines et bien dessinés qui donnaient envie d'y déposer baisers étaient semblables a celles sur le portrait, bien que la couleur n'était plus aussi vive qu'avant. Elles avaient palit, presque aussi blanche que le reste du visage, mais il était encore facile de les faire légèrement rosir pour quelques temps. Un autre détail attira l'attention du vampire, le jeune homme qui souriait sur la toile avait de belles dent droites et blanches... Maintenant, les canines qu'il avait était devenu largement plus longues et pointues. Comme il trouvait drole de voir cette image de lui, le jeune noble insouciant et moqueur qu'il avait été semblait bien fade a coté de l'être qu'il était devenu maintenant. Regrettait-il d'être devenu un monstre ? Oh que non. Jamais, un seul instant il avait voulut redevenir un humain. Il était fier d'être un vampire, il était fier d'être devenu encore plus beau et irrésistible qu'il ne l'était.
C'est avec un léger air de fierté qu'il regarda les autres portraits, dessins et peintures de lui. Il n'y avait pas de photos, les vampires ne pouvaient se voir dans les miroirs ni s'imprimer dans une photos prise avec un appareil. C'était pourquoi ils aimaient tant être peint, c'était leur seule manière de voir a quoi ils ressemblaient. Et dieu seul savait combien Castiel aimait se regarder a travers ses autoportrait. Plusieurs toiles le représentaient au complet, de la tête au pied, sur une noble monture ou encore dans un luxueux fauteuils, son corps élancé de jeune homme de 25 ans était le même. Même s'il était grand et gardait une certaine minceur, il cachait sous ses habits des muscles bien réels, finement dessinés. D'autres images ne montraient que son torse et la beauté de ses traits. Un visage d'ange... Castiel, le nom d'un ange donné à un enfant qui ressemblait à un ange. Comme c'était ironique, il était devenu un monstre, une créature des ténèbres.
Longtemps il se serait regardé, se trouvant lui-même très beau, mais être narcissique ne devenait pas devenir une faiblesse. Il était vampire et son estomac commencait à se tordre sous la faim, du sang, c'était ce dont il avait besoin. Son regard percant fouilla la pièce pendant quelques secondes, ce même regard qui faisait si facilement trembler de peur et de désir tout ceux qu'il daignait regarder, mais il du bien se résigner. Même sa vue si fine ne pouvait trouver de sortie. Aucune porte n'était visible, même en scrutant les parois, il n'avait vu aucune ligne qui pouvait indiquer une porte cachées. Le plafond légèrement vouté non plus ne laissait voir aucune trace de trappe. S'Il n'y avait ni entrée, ni sortie, comment était-il entré dans cet étrange lieu ? Le vampire d'un calme olympien porta ses prunelles de sang dans l'un des miroirs, comme s'il cherchait une réponse et qu'il pensait la trouver la. Il ne pensait pas alors être si prês de la vérité... |
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| Sujet: Re: Le réveil d'un mort Lun 28 Déc 2009, 22:19 | |
| Ah non, pas encore un!
Vampire, n.m: Mon pire cauchemar.
Quoi de plus frustrant pour moi, que ces êtres que je ne peux même pas refleter?! Il se pavane devant moi, il me nargue, intouchable, sans même le savoir. Quel snob! Pourtant, Je ne peux le quitter des yeux, envieux, jaloux. C'est un caprice, mais je le veux! JE LE VEUX! On désire toujours ce que l'on ne peut avoir, c'est bien connu...
A défaut de voler son apparence, je l'observe sous tous les angles. Je note chaque detail, les desirant mieux. Accroché au cadre de mon miroir, j'essaie de le secouer de mes mains invisibles, de l'ébranler. Je voudrais tant briser cette barrière qui m'éloigne de lui... Mais mes attaques sont pareilles à des caresses.
Il s'approche! Il est tout près, ahhh, JE LE VEUX! Ses iris rouges me transpercent, et soudain, comme un éclair, à l'endroit même où son regard aurait du se refleter, apparait le mieux, prunelles de vieux reptile sans paupière. Au même moment, mes assauts parviennent enfin à malmener le miroir. Il se brise enfin, et mon bras ténébreux, vague volute de fumée noire, s'empresse dans l'ouverture, l'agrippant pour mieux l'entrainer de l'autre côté du miroir, dans le pays des ombres.
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| Sujet: Re: Le réveil d'un mort Mar 29 Déc 2009, 07:56 | |
| Le vampire plissa ses yeux couleurs de rubis alors qu'il fixait le miroir sur lequel son regard c'était fixé sans qu'il ne puisse réellement comprendre beaucoup. Avec sa vue aiguisé, il avait presque l'impression de percevoir un léger mouvement dans la glace qui ne pouvait le réfléter, comme si de l'autre coté quelqu'un était entrain de le secouer. Légèrement curieux malgré lui, l'être d'une pâleur et d'une beauté extrème approcha de cette objet inanimé qui pourtant avait des airs si vivants. Un moment il observa le cadre doré, cherchant ce qui pouvait rendre cet objet si attrayant, puis finalement il observa la surface lisse et brillante la ou seule la pièce était visible. C'est à travers les divers images de cadres, de peintures et de dessins qui s'y réflétaient que l'être de la nuit vit quelque chose de bien surpprennant. Là, au milieu du miroir, des yeux sans corps, et même sans paupières, le fixait comme si quelque chose était entrain de l'observé. Légèrement étonné par cette apparition, Castiel recula d'un bas, haussant les babines par automatisme. Ses crocs bien visibles comme une mise en garde, il défia les prunelles reptiliennes du regard. La peur, il ne connaissait plus ce que c'était avec le temps, plus rien ne pouvait effrayé le vampire qu'il était, mais si la chose derrière la glace voulait l'attaquer, il était déjà prêt à répliquer.
Un moment les yeux sans corps le fixèrent, le détaillèrent, avec un désir évident. Un sourire charmeur et amusé étira les lèvres légèrement rosé du vampire, comme il aimait éveillé le désir chez les autres, même chez les créatures qu'il ne pouvait nommé. Le vampire perdit cependant quelque peu son sourire en voyant le miroir commencé à se craqueler, et lorsque celui-ci explosa complètement, il ne souriait plus du tout. Plusieurs morceaux de verre tombèrent sur ses pieds et il voulut reculer pour les éviter, mais quelque chose d'une force surnaturel avait été plus rapide que lui. Un bras, noir et flou comme de la fumée de charbon, c'était agrippé au col de son manteau et l'avait attiré avec une force surprennante dans ce qui semblait être la porte de sortie qu'il cherchait tant depuis quelques minutes, Surpris, il faut bien l'avouer, le vampire perdit pied sous la force de l'attraction et tomba presque tête première sur un sol dont il ne pouvait réellement distinguer la couleur. Légèrement courbaturé, il se redressa lentement sur ses pieds alors que derrière lui, l'ouverture qui lui avait servit d'entrée se refermait comme par magie. Décidémment, il était dans un monde bien étrange, de toute sa longue vie, il n'avait jamais vu quelque chose de semblable.
Tout autant de lui était noir, à la fois parce qu'il n'y avait dans la nouvelle pièce aucune source de lumière, mais également parce que les murs eux même étaient sombres. Sa vue percante et nocturne pouvait aisément tout voir, même s'il n'y avait absolument rien à voir dans la pièce entièrement vide. Si celle d'avant était surchargée avec ses miroirs partout et ses cadres presques empilés les uns sur les autres tellement il y en avait, cette nouvelle salle était nue et sans intéret. Quelque peu ennuyé de ne plus pouvoir s'admirer a travers les peintures et les dessins, le vampire s'avança en longeant tranquillement le mur. Ses ongles plus pointues que la normal glissait sur la parois froide et lisse en faisant un léger son strident, peut-être allait-il trouvé quelque chose, une ligne qui allait lui permettre de trouver l'emplacement de la porte. Il avait aimé son moment d'avant, mais cette pièce sans intéret l'ennuyait plus qu'autre chose, il espérait vite en sortir.
Rendu à la moitié de la salle, le vampire s'arrêta, aux aguets. Son ouie fine avait semblé percevoir quelque chose. Quoi ? Il ne savait pas trop, mais à force d'écouter et de se concentré, le simple son se changea en voix. Et finalement, la voix devient des mots, d'une clarté impressionnante, comme s'ils étaient murmurés à son oreille. L'être nocturne se retourna, cherchant des yeux ce qui pouvait bien lui parler, mais il n'y avait de toute évidence personne dans la pièce noire qui pourtant était si clair pour le vampire qu'il était.
-Vampire... Tu cherche pour rien...
Le dit vampire haussa un sourcil interrogateur, la voix était bien étrange maintenant qu'il la distinguait bien. Elle n'était pas féminine, elle n'était pas vraiment masculine non plus, tout comme ce n'était pas clairement celle d'un adulte ou celle d'un enfant. C'était une voix à qui on ne pouvait ni donner d'age ni donner de sexe.
-Tu crois tout savoir... Tu cherche toujours des réponses partout... Si narcissique, être beau ne te suffit pas. Tu veux tout savoir plus que les autres, tu veux être meilleur que tout le monde.
Castiel ne répondit pas a l'accusation, de toute facon, qu'avait-il réellement à dire ?
-Vantard... Hautain...Et cruel, tu n'est rien d'autre qu'un vampire typique.
L'être de la nuit toussa légèrement et daigna enfin répliquer à celui, ou celle, qui lui adressait la parole et osait ainsi lui dire ses 4 vérités.
-Typique ? Moi ? Je crois que vous vous trompez de vampire très cher. Je suis exceptionel, il n'y en a pas deux comme moi. Je sais tout faire, je sais tout, mes connaissances et mes capacités sont illimités. Alors ne me comparez pas aux autres vampires par pitié, certain sont si tristement pathétique alors que moi, je suis simple et complètement parfait.
La voix lui répondit avec un petit rire amusé.
-Vantard c'est bien ce que je disais...
Castiel haussa les épaules tout en repoussant une longue mèche sombre mais bleuté de devant son visage, ses cheveux soyeux roulèrent gracieusement sur ses doigts effilés dans un geste gracieux. Tout ce qu'il faisait était fait avec une certaine élégance, après tout, il avait été élevé dans la noblesse et les vampires étaient en plus connus pour être bien raffiné.
-Disons juste que je suis simple conscient de mes qualités, ce n'est pas totalement de la vantardise. Je suis beau, pourquoi ne pas l'exploité ? Je suis intelligent, autant le montrer. Je suis talentueux, il faut bien que je me serve de tous mes talents. Au fond, je suis bien bien modeste...
Il ne comprennait décidément pas pourquoi on l'accusait ainsi. C'est donc l'air un peu lasse qu'il écouta la voix continuer sur sa lancé, il était complètement indifférent à ce qu'elle lui disait.
-Menteur en plus... Il N'y a aucun vampire plus vantard que toi... Il n'y a aucun vampire plus seul que toi non plus. Oh, bien sur, rare sont tes nuits passés seul, tu trouve toujours de la charmante compagnie... Que tu tue toujours d'ailleurs. Mais ton coeur est vide et dur comme une vieille pierre usée et émoussé par le temps. 952 ans de vie sans jamais une seule fois avoir réellement ressentit le sentiment d'amour. Tu t'aime toi, mais tu ne sais pas aimer les autres et les apprécier à leur juste valeur. C'est pour ca que tu est seule. Cette solitude ne commence t-elle pas à te peser avec le temps ?
La voix fit une pause avant de reprendre.
-Je sais que oui. Tu est curieux. Toi qui a tout vécus, tout vu, tu n'as jamais ressentit d'amour et ce sentiment jusqu'alors inconnus t'attire comme un enfant est attiré par une coloré sucrerie... Et tu est si lassé de ta vie. Plus rien ne t'étonne, plus rien ne t'intéresse réellement. Est-ce pour cela que tu t'amuse à aller dans les endroits dangereux ? Est-ce pour cela que tu prend tellement plaisir à aller dans les endroits qui te sont interdit ? Tu cherche à pimenter ta vie ennuyante et trop longue. Voleur, assassin, menteur, provocateur, hautain, tu cherche le trouble partout ou tu va, tu veux qu'on essaye de te tuer, tu veux qu'on te pourchasse, pour avoir une vie palpitante et remplit d'action... Comme c'est pathétique tout ça. À la fois si mature mais si enfantin dans son attitude.
Ennuyé par tout ces commentaires, le vampire fit un vague mouvement de la main, comme s'il voulait chassé cette voix qui semblait essayer de le piquer au vif. Mais s'il y avait bien quelque chose que le vampire possédait, c'était une grande patience, rien ne pouvait réellement l'énerver ou le provoquer... Sauf peut-êtres les petites manies vampiriques qu'il avait et dont il ne pouvait se détachés. Compter les graines d'un sac renversé devant lui et défaire chaque noeud qu'il voyait, c'était sincèrement très très énervant comme habitude. Les anciens vampires arrivaient parfois à combattre cette espèce de malédiction qui pesait sur leur race, mais lui, il n'avait jamais réussit à s'en défaire. C'était son obsession, surtout les noeuds, il n'avait d'Ailleurs rien de lassé sur lui. Tout ses vetements était attachés soit avec des boutons soit avec des sangles.
-Certe certe, je suis sans aucune doute tout ce que vous avez dit... Et alors ? Je ne trouve pas que ce sont des défauts. En ce qui concerne l'amour, je ne suis pas pressé, après tout, ne suis-je pas vampire ? J'ai toute la vie devant moi pour tout apprendre sur ce sentiment si complexe et mystérieux. A quoi sert toutes ces remarques d'ailleurs hum ? Oh et avant que j'oublis, ou suis-je ?
Le vampire n'eu pour réponse qu'un subtille soupire d'Énervement. Si la voix avait essayé de le provoquer, de l'énerver ou encore de l'embêter, elle avait lamentablement échoué. Rien ne semblait pouvoir réellement l'atteindre, comme si la créature vieille de plusieurs centaines d'années avait depuis longtemps percer les limbes de son esprit. Castiel avait plus de 900 ans, il avait apprit à connaitre ses défauts et ses qualités, il avait appris a exploiter les bons cotés de sa personnalité et à dissimuler ses faiblesses ou à les changer en force. On ne pouvait réellement lui ''Dire ses 4 vérités'' car il connaissait tout de lui même. En 900 ans, il avait eu énormément le temps de penser et de ce poser des questions sur luimême.
Pour une fois, la voix quitta la salle plus tôt que prévus, laissant seul le vampire qu'elle ne pouvait atteindre. Comme c'était embêtant tout ça. Attendant une réponse qui ne viendrait jamais, Castiel haussa finalement un sourcil interrogatif.
-Et bien.... je crois qu'on vient de me pauser un lapin.. Hum... J'en suis presque vexé . |
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| Sujet: Re: Le réveil d'un mort Mar 29 Déc 2009, 16:38 | |
| Nous sommes les Seigneurs de ce monde. Nous sommes les Gardiens des molécules. Nous sommes les Maîtres de cette créature et de toutes les autres. Nous savons tout, infini est l'étendue de notre conscience. L'araignée en tissant une toile ne fait que plagier une infime représentation de notre omnipotence. Tels des sondes, tel un courant de force, une entité intouchable. Nous sommes les Juges et les Coupables.Nous sommes la voie que choisit de suivre une cellule naissante, Nous sommes un courant de sodium dans cette cellule, Nous sommes la contraction de cette cellule, Nous sommes le spasme de l'homme.
Nous existons. Dans le choc parfois, le dénie, le refus. Et la colère souvent. Mais cette créature là ne se braque pas contre Nous, ni contre Elle. Il n'y a que son ennui. Nous nous en contenterons. Et Nous approuvons ça.
Alors seulement se tisse la Clef. Lentement, dans des faisceaux lumineux faibles et peu nombreux d'abord. Ils tournent, ils éclatent, ils claquent. La consistance se fait, les rayons baignent bientôt l'endroit, une eau limpide accueille en son sein, sans une onde, l'objet de la libération de l'esprit. Mais le plus dur est devant. Nous voulons disséquer le coeur, Nous vouloir le voir à l'intérieur...
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| | | Invité
| Sujet: Re: Le réveil d'un mort Mer 30 Déc 2009, 23:07 | |
| Le vampire resta un instant silencieux, ce demandant si la mystérieuse voix allait finir par revenir le voir, mais au bout de quelques instants, il du bien se rendre à l'évidence qu'elle lui avait bel et bien pausé un lapin. Lègèrement vexé, l'être de la nuit se remit à chercher une sortie, mais elle se présenta à lui sans qu'il n'ai réellement eu à la chercher. Au fond de la noirceur, son regard rougeoyant avait aussitôt capté la légère lueur qui se formait dans les airs. Il ne savait trop ce que c'était, mais il regarda ce phénomène avec une certaine curiosité. Des fils d'argent semblaient se souder et se mêler lentement dans un gracieux ballet, un moment ils tournoyèrent, se liant, se déliant, avant de finalement former ce qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à une clée. Par plus réflexe, sachant qu'était là sa porte de sortie, le vampire tendit une main pour la prendre, mais avant que ses doigts effilés puisse la toucher, cette objet de libération avait disparu dans un éclat lumineux et aveuglant. Protégeant sa vue sensible à la lumière de son bras, le vampire resta un moment immobile avant de dégager ses yeux. Une moue de dégout étira bientôt ses traits parfait. Il ne restait plus rien de la pièce sombre ou il avait été quelques secondes plus tôt, à la place se dressait autour de lui une salle d'Une blancheur extrème. Comme il détestait les endroits trop clairs...
Ayant quelque peu de difficulté à s'habitué à cette trop vive lumière, le vampire gardait ses yeux légèrement plissés alors qu'il essayait de percer la clarté de cet endroit et de trouver ce qui lui permetterait de l'en faire sortir. Tout était si blanc, comme en plein jour, mais il n'y avait aucun soleil pour le bruler et l'affaiblir. De toute les pièces qu'il avait vu, c'était sans aucune doute celle qui l'agressait le plus. C'était bien trop clair pour sa vue nocturne, il avait l'impression de tout voir flou et de ne pas être capable de distinguer quoi que ce soit. Il avança d'un pas et le son distinct de l'eau parvint à ses oreilles. Lorsqu'il baissa la tête, il fut bien surpris de voir une véritable rivière couler lentement sur le sol si lentement qu'on ne la sentait presque pas. Cet endroit était de plus en plus étrange. Un autre pas et il s'arrêta, il avait entendu quelque chose, une voix. Était-ce la voix de plus tôt qui avait cesser de le bouder et revenir discuter avec lui ? Elle semblait différente, beaucoup plus facilement identifiable, le vampire la trouva même étrangement familière, comme si elle appartenait à quelqu'un qu'il avait connus dans un passé lointain.
Castiel tourna sur le même lentement, les yeux encore et toujours plissés. Ils étaient si petits maintenant, alors qu'il fouillait la clarté de la salle à la recherche de réponses, qu'on ne voyait plus qu'une simple lueur rouge à travers ses paupières presque closes. Ce ne fut qu'après un tour sur lui même qu'il remarqua quelque chose d'étrange au niveau de la rivière, quelque part à sa droite. Des formes flous et sombres semblaient vouloir se former, lorsque le vampire s'en approcha, il se fit aussitôt happé par ce qui semblait être une espèce d'apparation. Ne pouvant lutter contre cette étrange magie, des images s'imposèrent dans son esprit, des scènes connus du passé qu'il n'avait jamais oubliés.
**** Une jeune femme était penchée sur un corps presque sans vie, de ses lèvres pulpeuses coulaient une petite quantité de sang. C'était le sang du jeune homme qu'elle venait de mordre, c'était le sang de celui qu'elle avait choisit comme compagnion. Elle ne lui avait pas donné de choix, elle avait prit sa vie comme si elle était dieu et comptait faire de lui son enfant. Quel bel enfant elle aurait, dès que son regard rouge avait croisé le sien, elle avait su qu'elle le désirait. Comme un venin puissant, cette envie l'avait longuement grugé, et même si le jeune noble n'avait semblé n'avoir aucun intéret envers elle, elle l'avait prit quand même. Doucement, elle se pencha à l'oreille du corps qui perdait de plus en plus sa vitalité et lui parla d'Une voix apaisante et charmeuse, ses doigts aux longs ongles dégagèrent quelques mèches sombres du visage de plus en plus pâle de l'humain. Il mourrait, et la seule qui pouvait le sauver, c'était elle.
-Tu va mourir mon bel amour... Je t'ais prit toute ta vie, tu agonise. Sens tu ton sang qui s'échappa de ton corps mortel ? Mais je ne suis pas cruelle mon aimé, oh que non... Je peux te redonner ce que je t'ais prit. Tu n'as qu'un mot à dire, un simple petit oui, et je te donnerais le don d'immortalité.
La vue du jeune homme se brouilla. Avait-il peur de la mort qui était entrain de le prendre ? Bien sur que non, malgré la situation critique, il n'arrivait pas à sentir de peur, mais une chose était sur, il ne voulait pas mourir si jeune. Il n'avait que 25 ans, la vie ne venait que commencer, il avait encore de nombreuses choses à faire et à découvrire, il ne devait pas quitter ce monde maintenant. Alors à contre coeur, ses lèvres rendu aussi pâles que ceux d'un mort prononcèrent le mot qui scèlla à jamais son destin ''Oui''.
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Comme un diaporama interminable, les visions du passé s'imposèrent à lui sans qu'il ne puisse arrêter de flot continue d'images. Figé comme une statue, le vampire ne pouvait se détourner, ne pouvait même pas fermés les yeux. Il était condamné à tout voir et tout entendre.
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Cent ans avaient passé et maintenant, comble de l'ironie, c'était les roles qui étaient inverser. La jeune femme était couchée par terre, de sa gorge pâle une quantité impressionnante de sang s'échappa, son corps semblait avoir rencontré une bête atroce. Ce n'était pas une humaine qui agonisait... Castiel regarda avec une certaine indifférence la vampire étendu sur le sol, elle leva vers lui une main suppliante qu'il ignora royalement. C'était sa mère, celle qui l'avait crée, celle qui avait été son amante pendant plus de un siècle. Comme elle était idiote de croire qu'il resterait toujours à ses cotés, lui qui n'aimait même pas les femmes, lui qui n'aimait pas tout court. Elle avait été si naïve de croire qu'il se laisserait dressé comme un gentil chien chien, si naïve de croire qu'un jour il aurait des sentiments pour elle. Ce qu'elle avait créer c'était finalement retourner contre elle et avec astuce et ruse, l'avait finalement assez affaiblit pour pouvoir l'attaquer sans crainte de perdre. Ça avait été si simple au fond... Un jeu d'enfant, elle ne se méfiait pas de lui, il avait frappé vite et fort, avant même qu'elle ne puisse comprendre ce qui se passait.
-Castiel... Mon Castiel....
Sa main pâle retomba sur le sol, elle n'avait plus la force de lever le bras, elle avait perdu beaucoup de sang. Sans l'ombre d'une hésitation, le jeune vampire à a longue chevelure d'ébène joua un instant avec le pieu qu'il avait entre les doigts, son regard de sang n'avait aucune pitié, aucune sympatie envers celle qui l'avait rendu immortel. C'est avec cette même indifférence qu'il acheva la femme qu'il avait déjà trop longtemps supporté. Dans un cris de douleur, son corps frêle se tendit alors que le pieu traversait son coeur pourtant mort depuis longtemps, quelques secondesplus tard, il ne restait rien de elle, sauf des cendres encore fumantes et rougeoyantes..
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Une moue de dégout étira les lèvres du vampire, comme il avait hait cette femme qui c'Était ainsi imposé dans sa vie sans même le consulté. Elle lui avait tout prit et ensuite, tout donné, mais sa haine envers elle ne s'était jamais éteint, au contraire, avec les années, les décennie, elle n'avait fait que grandir jusqu'au jour ou elle avait explosé.
Les restes des visions qu'il n'eu ne furent guère intéressantes. Castiel était de ce genre de personne qui n'avait jamais souffert dans sa vie, qui avait eu une vie aisé. Né noble, il n'avait jamais manqué de rien dans son enfance et son adolescence. Adulte, il avait hérité de la fortune de sa famille et avait vécus en riche jusqu'au jour de sa mort et même après celle-ci. Après son siècle de torture, après le décès de sa mère vampire, il avait alors pu vivre la vie qu'il avait voulut. Assassin et voleur, il avait dérobé des choses de valeur pour augmenter sa richesse et ne jamais etre dans le besoin. Nombreuses furent les visions qu'il eu de ses victimes, il en avait tant mordu durant ses 900 ans de vie. Tantôt il se vit prendre la vie courte d'une jeune adolescente qui n'avait pas dépassé la quinzaine, tantot il se vit prendre celle d'une jeune femme quelques jours avant son mariage. Tout cela le laissa indifférent, il N'avait pas de pitié pour ce qui lui servait de nourriture. Il était mauvais, il était un vampire, tuer chaque jour était normal pour lui, il devait bien se nourrir après tout. Quelques peu énervés par tout cela, le vampire perdit quelque peu patience.
-A quoi tout cela sert ? Je connais mon passé, je sais le monstre que je suis, je sais combien mes mains sont lourdes du sang des innocents. Je n'ais pas honte, je n'ais pas de remords. Je suis ce que je suis et je suis fier d'être un vampire ! Je nais pas de regrets et jamais je n'en aurais ! Je vais continuer de tuer, je vais continuer de voler pour augmenter ma richesse, je vais continuer de provoquer la mort qui pourtant ma déja prit dans ses filets ! Je ne veux plus voir tout ça, ma mémoire est déjà bien remplit de souvenirs, je n'ais pas besoin de voir tout ça !
Un moment les visons continuèrent avant de brusquement cessés, comme si la force invisible qui le retenait en ses lieux l'avaient écouté. Ou bien peut-être avait-elle comprit qu'elle ne pourrait rien retirer de cet être qui semblait dénuder de presque tout sentiments humains. |
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Nombre de messages : 10629 Localisation : ¤ Là où la mer et le ciel se rejoignent, sur l'horizon, là où le Rêve existe encore ¤ Métier/Fonction : ~¤Maître du Jeu¤~ / ~*Conteuse*~
| Sujet: Re: Le réveil d'un mort Jeu 31 Déc 2009, 17:36 | |
| Voir ces gens s'apitoyer sur leur passé, se souvenir, regretter, vouloir oublier... C'était mon opium. Pire qu'un vampire attendant du sang nouveau, pire qu'un junkie réclamant sa dose. Il me fallait des vies à défleurer, des souvenirs, des enfances malheureuses, des amours contrariés, des proches morts, des combats, des réussites et des échecs. Je m'en contentais, faute de n'avoir une vie qui me soit propre. Je vivais par procuration, j'essayais d'imaginer la douleur ou le bonheur. Des termes tellement lointaines pour le passeur que je suis. Celui-ci avait eu une vie hors du commun. Comme tant d'autres. Je savourais ses moments de vie romanesques, mais j'appréciais encore plus de contempler ce visage étrange, pâle, tiraillé par divers sentiments. Ce n'était parfois qu'un masque et d'autres fois un vrai visage. Je me plaisais à distinguer ces différences. J'admirais son impatience. Apparaissant dans une serrure inexistante jusque là, une petite clé blanche apparut. Ma main invisible s'occupe de la tourner. C'est comme avoir placer son coeur à fondre dans les forges. Je suis satisfait. Une ouverture apparait et toute l'eau s'y deverse, entrainant le vampire. [ Soit officiellement le bienvenue!
Je n'en dirais pas plus, il me semble que tu connais le chemin
Bon Jeu!] |
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