Kaplen, rêvassait en regardant les gens autour de lui. N'attendant rien ni personne en réalité, il ne savait ce qu'il allait faire des soirées qui l'attendaient. Contrairement aux autres marins, et bien que les voyages en mer soient par moment particulièrement long, il se plaisait plus au dessus de l'océan que sur la terre... Contrairement aux autres marins également, il était quasiment né sur un bateau...

Une voix l'interpela derrière lui. Pris par surprise, il se retourna vivement avant de dévisager son interlocuteur de haut en bas.
*Etrange*
Il allait répondre lorsqu'il aperçut la petite fée qui se trouvait sur l'épaule du... chat?
-Le port? Ce n'est pas vraiment compliqué...
Se remémorant le périple qu'il avait fait pour atterrir jusqu'ici, il soupira. S'il savait très bien se repérer sur la mer, s'il maniait le compas avec dextérité, et la boussole avec adresse, dès qu'il se retrouvait sur terre et sans repères, il était perdu. Et comme à son habitude, aurait erré dans les rues de la ville jusqu'à retrouver le port et son propre navire, enfin... Celui qu'il avait prêté pour un temps à cause d'un pari débile.

-Je peux vous poser une question? Pourquoi...?
Non, trop direct...
-Que... Que cherchez vous exactement?
Il aurait pu faire mieux, mais sa curiosité dépassait tout le reste.

Alisia était heureuse, en effet ses ailes avait enfin guérit et elle pouvait de nouveaux voler ce qui lui permettait de s’amuser de nouveaux complètement avec son ami. Il faisait beau, a peine quelque petit nuage blanc inoffensif dans le ciel et elle en profita largement, allongé sur l’épaule du neko, elle se chauffait tranquillement au soleil. Ils passèrent de grande porte, celle de la capital et se retrouvèrent dans une véritable fourmillère avec beaucoup de bruit. Aymas acheta de quoi manger et lui passa une pomme qu’elle dévora avidement, savourant chaque boucher de ce fruit juteux et bon. Elle mangeait sa pomme lorsque le neko interpella quelqu’un pour lui demander le chemin du port.

"- Bonjour, excusez moi de vous dérangez mais pourriez vous m'indiquer le port s'il vous plait ? Je cherche une amie avec qui je doit prendre la mer !"

L’homme se retourna, surprit et les dévisagea, elle interrompit son repas pour le regarder, il ne restait plus que le trognon de la pomme. Il avait des cheveux brun et une longue cicatrice barrer son nez et ses pommette.

"-Que... Que cherchez vous exactement?"

La petite fée réfléchie quelque seconde a la réponse qu’elle allait fournir est dit:

" Nous recherchons le port, nous avons rendez-vous las bas avec une amie pour traverser l’eau "

Elle recommença ensuite a manger la fin de sa pomme regardant toujours du coin de l’œil pour voir ce qu’il faisait.

"- Pour être plus exact, nous cherchons un bateau sur lequel nous pouvons embarquer et une amie qui doit nous accompagner. Donc peut-être seriez vous en mesure de nous indiquez au moins le port, car il se trouve que nous ne connaissons pas cette ville !"

Kaplen acquiesça lentement avant de lancer un nouveau regard à la petite fée. Homme de mer, il avait rarement eu l'occasion de rencontrer et de vivre avec ce genre de races, habituellement peu habituées par cette immense étendue d'eau qu'était l'océan.
-Hey bien... Tout cela tombe bien puisque je cherche moi aussi à retourner au port...
Il passa sa main droite sur sa nuque en lançant un sourire qui se voulait sympathique, mais qui visiblement le fit passer pour un imbécile. Il soupira.

*Bravo, quelqu'un te pose une question et tu n'es même pas capable d'y répondre!*
Il ne savait comment passer outre cette situation désagréable (surtout pour lui). Finalement, il décida de les inviter à le suivre, ne savant s'ils étaient pressés ou non. Bien qu'il ne sache pas exactement le chemin à suivre pour retourner au port, il s'en souvenait d'une bonne partie. Vu qu'il avait lui aussi besoin d'y retourner, au moins pour aller voir comment se portait son bateau et son équipage, il suffirait de demander à quelqu'un la fin du chemin.
-Si vous voulez, je travaille sur un bateau, et je connais une partie du chemin pour y retourner, ça vous dérange si on y va ensemble?
Il était toujours aussi peu délicat dans les amorces de ses questions. Tant pis, ces gens ne semblaient pas s'offusquer de tout cela.


Hs: Désoler pour le retard... Petits problèmes de connexion...

Alisia soutint le regard, elle avait l’habitude qu’on l’observe, il faut dire que une fée et un neko ensemble ce n’est pas banal a voir. Surtout que ces semblable rester souvent entre eux et éviter de ce montrer aux autres pour éviter d’être ennuyé. Elle c’était donc habituer au regard des autres et faisait avec, elle-même l’observait avec curiosité, il avait l’air d’un marin et il sentait la mer a plein nez.

"-Hey bien... Tout cela tombe bien puisque je cherche moi aussi à retourner au port... "

*et ben on est mal barrer si on veut y aller, surtout qu’il y est déjà aller et qu’il ne se souvient déjà plus du chemin*

La petite fée continua de le regarder, il avait l’air légèrement gêner et tenta de se rattraper quelque seconde après.

"-Si vous voulez, je travaille sur un bateau, et je connais une partie du chemin pour y retourner, ça vous dérange si on y va ensemble? "

*Il travaille sur un bateau et ne sais pas comment le rejoindre?*

La petite créature haussa légèrement les épaules et regarda le neko.

" Moi sa me dérange pas, au moins on avancera un peux "

Elle se retourna vers le marin et lui sourit.

" Au faite qu’elle est votre nom? Moi c’est Alisia "

Kaplen acquiesça, le sourire aux lèvres. Au moins avait-il réussi à faire passer outre sa gène. Il se tourna et montra une ruelle étroite dessinée par les maisons.

-Le port est dans cette direction, on va descendre un peu, je ne connais pas les chemins par les grandes artères...
Il jeta un regard à l'avenue sur laquelle ils étaient, constatant la foule toujours plus grande en ce jour de marché.

-Mais je pense que c'est mieux en fait... Mon nom est Kaplen.
Il se retourna et s'avança dans la direction de la ruelle. Il faisait encore jour, et une petite brise soufflait en courant d'air entre les maisons, ce qui rendait tout cela particulièrement agréable. Non mécontent de retrouver l'océan, il avançait d'un bon pas tout en surveillant les voyageurs.

-Vous savez déja sur quel bateau vous allez embarquer?
Quitte à marcher ensembles jusqu'au port, autant faire la conversation... De toute façon il repartirait dans quelques jours, retrouvant enfin son bateau après de longs voyages et vagabondages dans tout le pays, il avait réussi à retrouver pas mal de réponses... Lui restait à retrouver ses vrais parents... Mais il savait qu'il y arriverait.

Le port de Reilor grouillait de monde, comme à l'accoutumé. Surement le jour de marché...
Les quais étaient remplis d'étals de poissons, étonnamment bien fournis alors qu'il était déjà tard dans la journée. Vu le nombre de pouilleux qui erraient sur les docks Praxis en déduisait que les habitants de Reilor ne devaient pas être bien riches où alors quelque chose d'anormal était dans l'air.

Il était arrivé dans cette ville depuis peu et il avait déjà eu son lots d'anormalités, d'abord il a rencontré des chats marchants debout, des petits humains volants et aurais bizarreries. S'il ne s'était pas pincé pour vérifier il aurait cru être dans un rêve. Mais même si tout parait onirique, il s'agissait bien de la réalité.

Alors qu'il marchait, songeur, Praxis renversa une caisse de pomme ce qui eu l'effet de le ramener sur terre immédiatement… Se confondant en excuse auprès du marchand, il ramassa les fruits et les épousseta même avec sa chemise. Elle était blanche quand il est arrivé dans cet endroit étrange, et maintenant elle est grise. Tellement sale qu'il aurait été préférable qu'il n'essaie pas de frotter les fruits avec…

Alors qu'il était baissé pour ramasser les dernières pommes, il fut légèrement poussé par des gamins. Il se retrouva les quatre fers en l'air. En se relevant, il constata que la seule chose qui lui restait de "son monde", sa montre gousset avait disparu.


DES VOLEURS !!

Sans prendre le temps de ramasser les dernières pommes, il se lança à la poursuite des voleurs… Les gamins courraient droits devant eux, étrangement, comme possédé par une force surnaturelle… Il n'essayaient même pas de semer leur poursuivant. Ils courraient droits devant eux, pas trop lentement, pas trop rapidement non plus juste assez pour rester en vue, mais trop que pour être rattrapé…

Praxis courrait a présent dans une ruelle étroite en direction de l'Est… Heureusement pour lui, deux passants se dirigeaient vers le port, autrement dit, ils venaient vers lui… Ils allaient pouvoir coincer les voleurs.

Vite il fallait avertir les passants avant que les détrousseurs ne les dépassent...

-Au voleur!!! Au voleur!!!

-Vous savez déja sur quel bateau vous allez embarquer?

Kaplen avait juste eu le temps de formuler sa question, qu'il entendit des cris un peu plus bas. Deux enfants visiblement très pauvres remontaient la ruelle en contre sens, les jambes à leur cou, poursuivis par un homme qui ne cessait de crier. Ce dernier, bien que visiblement essoufflé, ne se laissait pas distancer par les deux enfants. Ils arrivaient à grande vitesse dans leur direction, et vu la largeur de la ruelle, allaient leur rentrer dedans.

-Au voleur!
Surpris, Kaplen eu juste le temps d'attraper le premier enfant tandis que l'autre se faisait la mal derrière lui. Ce dernier se débattait pour essayer de s'enfuir. Il criait, essayait de le griffer, de mordre, mais Kaplen le tenait fermement de façon à ce qu'il ne puisse pas l'atteindre. Le jeune homme raffermit sa prise et lui pinça le haut du trapèze pour qu'il se tienne tranquille.

-Calme toi, si tu ne veux pas que ça te fasse plus mal!
Lorsqu'il était petit, un des marins de l'équipage ne cessait de le réprimander de cette façon, et cela se révélait souvent plus efficace que les cris ou les coups de fouet. S'il se raidissait, une douleur lancinante lui prenait le bras et l'épaule, encore plus s'il se débattait. Tandis que lorsqu'il se calmait, tout redevenait normal. Cette méthode marcha également pour le garnement qui arrêta rapidement de se débattre mais conserva une grimace de douleur sur son visage. Il ne lui avait pas laché l'épaule et ne le ferait pas de toute façon. Il dévisagea un instant l'enfant qui était dans un sale état. Ses vêtements étaient déchirés et tellement rapiécés qu'on ne savait plus quelle était le tissu originel, dans ses chaussures avaient été faits deux grands trous, pour lui permettre de pouvoir les mettre alors qu'elles lui étaient beaucoup trop petite. Soudain il entendit un bruit derrière lui, curieux, il tourna la tête pour essayer d'apercevoir le deuxième voleur.

[HRP : Le nouvel ordre d'écriture des RP sera : Praxis > Kaplen > Aymas > Alisia. Merci]

Alisia regarda tranquillement l’action, elle savait que son ami n’avait aucun problème pour immobiliser un gamin de cet taille mais fût beaucoup plu surprise en voyant la position de Kaplen qui était pourtant efficace vue que l’autre gamin ne bougeait pas. Les deux voleur était jeune et mal habiller et vivait sans doute dans la pauvreté.

"- Ceci est à vous ?"

Aymas tendait un objet, elle n’en avait jamais vue et se demandait bien ce que sa pouvait être.
*je demanderai plus tard* pensa-t-elle et elle regarda l’homme qui s’arrêta essoufflé devant eux, Il avait l’air jeune et un peux perdu, plus elle regardait, plus elle était convaincu que celui-ci avait l’air gentil. Elle resta silencieuse, attendant la réaction de l’homme qui espérait-elle serait sympathique et connaîtrai la direction exact pour arriver au port rapidement et sans problème. Elle tenait toujours son trognon de pomme et elle ne savait pas ou le mettre *faut-il le jeter? Ou le mettre dans un endroit spécial?*. Elle avait l’habitude de la nature ou elle mettait les trognons dans des endroit un minimum utile au cas ou les graine germerait mais en ville elle ne savait absolument pas quoi en faire. Prenant subitement une décision en voyant l’état des jeune voleur elle s’envola et s’approcha de celui qui était tenu par son ami et lui tendis le reste (enfin le trognon mais il en reste un peu) et lui dit:

" Tu veux le reste? "

Ce n’était pas beaucoup et elle n’avait rien d’autre a donner et c’était toujours mieux que rien après tout comme le dit le dicton:
si tu donne une pomme a un pauvre il mangera un jour, donne lui des pépins et dans 5 ans il mangera toute sa vie. Elle faisait d'une pierre deux coups, elle donnait une possibilité de manger à un pauvre et en même temps elle se débarrassait du trognon inutile pour elle.

Praxis approchait des silhouettes qui venaient d'intercepter les deux délesteurs… les gamins semblaient bien calmes, Praxis voulait récupérer sa montre rien de plus mais il entendait quand même donner une bonne correction aux garnements...
Un homme-chat et un humain comme lui (l'espérait il…) tenaient en respects les enfants par une clef de bras et une prise plus exotique, mais néanmoins efficace... Mais ce n'était pas le plus intrigant, ce qui attira le regard de Praxis c'était la demoiselle ailée cachée dans l'ombre du chat-homme…

Ceci est à vous?
Praxis n'avait apparemment pas entendu trop absorbé par la fée...

Voilà que la fille aux ailes donnait son trognon aux garnements, ils n'allaient pas les remercier aussi…

CECI est à vous?

Désolé!! Oui c'est à moi

Et d'un geste brusque il reprit sa montre. Sa brusquerie était plutôt du à sa honte de s'être fait avoir par deux gamins, il grommela tout de même un "merci" les yeux rivés sur les ailes de la fée. Quelle finesse quelle délicatesse quelle beauté...

Désolé mais je n'ai pas de quoi vous remercier…

Praxis se mis à raconter l'histoire qui les avaient faits se rencontrer, le port, les pommes puis la course. Il avait le sentiment qu'il pouvait faire confiance aux trois devant lui, puis la fille malgré ses ailes et sa taille était plutôt mignonne. Même si il ne savait pas où il était et que personne ne savait qui il était, qu'il pouvait recommencer une vie neuve et sans tâche, certains traits de son caractère ne changeraient pas… Charmeur et corrupteur dans l'âme.

"Mais si je peux faire quelque chose pour vous"

-Désolé!! Oui c'est à moi

Kaplen relacha doucement son étreinte au niveau de l'épaule de l'enfant en lui lançant un regard entendu. Ce qui lui permit de s'accroupir, toute en maintenant une menace au cas où il aurait voulu s'enfuir à nouveau.

-Tu bosse pour quelqu'un?
Le jeune garçon commença par refuser, avalant sa salive avec difficulté, il le toisait du haut de sa petite taille, lui lançant un regard de défis.
-Le fait de le nier ne changera rien. Quand tu y retournera tu te fera tabasser par ce que tu n'aura rien rapporté... Ne me regarde pas comme ça, je sais exactement comment vous vivez toi et ton acolyte... Donc je redemande une nouvelle fois... Vous bossez pour quelqu'un?
Cette fois ci le gamin acquiesça en silence. Le vol n'était pas leur propre initiative, et Kaplen savait d'expérience que ce genre d'exploitation n'était pas rare dans cette ville.
Il soupira et se releva, en lançant un regard attentif à l'autre enfant. Celui ci était aussi maigre que le premier et semblait un peu plus vieux... Il devait travailler depuis plus longtemps puisque c'est lui qui avait gardé la montre. Un objet très rare ici que Kaplen avait eu l'occasion de voir et de toucher lorsqu'il travaillait sur le navire marchand.

Pendant ce temps, ses deux compagnons de route avaient eu le temps de rendre l'objet à l'homme, toujours essoufflé, qui s'en était emparé comme s'il y tenait énormément. Il ne cessait de fixer la fée et gardait la montre gousset bien serrée dans sa main. Il raconta sa mésaventure avec beaucoup de zèle et une pointe de fatalisme puis s'arrêta soudainement avant de reprendre:

-Mais si je peux faire quelque chose pour vous
Kaplen eut un petit sourire gêné. Il tenait toujours l'enfant par l'épaule et ne savait que faire. Il savait que s'il le relâchait, soit il retournerait chez son employeur et se ferait battre avant de retourner voler d'autres gens, soit il s'enfuyait et survivait, s'il avait de la chance, de petits vols pour pouvoir au moins se nourrir. Il avait de la place dans son bateau, mais connaissait la difficulté de la vie en mer, surtout pour des enfants avec une telle condition. Au moins seraient-ils nourris et logés correctement... Mais les coups de fouets n'étaient pas exclus, il connaissait son équipage.
*On verra ça tout à l'heure*

-Hey bien à vrai dire, nous cherchions le port! Mais j'imagine que nous ne sommes plus très loin...

Alisia continua quelque secondes a regarder l’enfant a qui elle avait donner la fin de sa pomme, puis elle retourna s’assoir sur l’épaule de son ami pour regarder le propriétaire de l’objet raconter son histoire. Elle n’était pas très glorieuse mais néanmoins elle espérait que cet homme s’en tirerai sans trop de problème. Elle écouta le neko s’adresser a l’homme, la présentant en même temps que lui. Elle adressa rapidement un petit signe de la main a l’homme et écouta la suite de la phrase.

"On va devoir vous laissez ici, on ne peut pas vous trimballez partout... Voici une pièce chacun et tâcher de trouver un petit boulot correct et d'arrêter de voler, la prochaine fois les gens ne serons peut-être pas aussi gentils !"

Elle était parfaitement d’accord avec lui et approuva en posant sa main sur son coup. Elle était fier d’avoir un compagnon comme lui. Puis elle retourna son attention sur l’homme qui se tenait devant eux et lui dit.

" Votre histoire est intéressante mais qu’elle et donc votre nom? "

Elle n’aimait pas spécialement parler avec quelqu’un sans connaître son nom, c’était dans sa nature et par conséquent une des première chose qu’elle faisait en parlant a quelqu’un était de lui demander son nom et de donné le sien.

"Mon nom?"

Répondit Praxis d'un air distrait, regardant avec un léger émoi les deux chenapans s'en aller, après tout se disait-il tout le monde avait droit à une deuxième chance, et lui était justement en train à sa deuxième chance, celle qui l'a amené ici…

"Je m'appelle Praxis et je suis enchanté de faire votre connaissance… Effectivement, je peux vous indiquer le port…"

Praxis indiqua la direction d'où il venait, il suffisait simplement d'aller tout droit, et au Y de prendre la branche de gauche. En expliquant le chemin Praxis se demanda vraiment pourquoi les gamins n'aient même pas essayé de le semer dans les ruelles tortueuses qui serpentaient de gauches et de droites.

"Si vous le permettez, je vous guiderai jusqu'au port, j'imagine que de là vous serez capable de vous débrouillez… A vrai dire, vous m'avez l'air plus débrouillards que moi dans cette ville…"

Praxis fit volte face, et se dirigea dans la direction du port en lançant un jovial

"En avant…"

Après tout, dans une ville inconnue, choisir entre le port et une ruelle sombre, mieux valait pour Praxis de revenir au port, il ne s'agissait nullement de sympathie gratuite…

-On va devoir vous laissez ici, on ne peut pas vous trimballez partout... Voici une pièce chacun et tâcher de trouver un petit boulot correct et d'arrêter de voler, la prochaine fois les gens ne serons peut-être pas aussi gentils !

Kaplen relâcha le gamin qu'il tenait par l'épaule et le laissa courir en direction de son confrère. Il savait que le geste du neko était de la pur bonté, mais quelque chose lui disait que les enfants n'avaient pas finis d'être exploités... Il poussa un soupir et se concentra sur l'homme qui venait d'arriver. Quelconque, c'est le premier mot qui lui passa par la tête. Rien en lui n'attirait l'oeil. Kaplen eut une pointe de jalousie, puis se ravisa lorsque son regard tomba sur ses deux compagnons de route. Eux non plus ne passaient pas inaperçus et devaient avoir vécus quelques brimades par simple faute d'avoir été différents.

-Si vous le permettez, je vous guiderai jusqu'au port, j'imagine que de là vous serez capable de vous débrouiller… A vrai dire, vous m'avez l'air plus débrouillards que moi dans cette ville…

Le jeune homme acquiesça, un léger sourire sur les lèvres. Plus il se rapprochait du port, plus il se sentait léger, son bateau attendant qu'il ne pose a nouveau les pieds sur le pont pour pouvoir repartir en mer.

-Ce serait avec plaisir.
Il avait plein de question à poser, mais se dit que ses deux compagnons de route seraient plus loquaces que lui, et qu'il pourrait apprendre ce qu'il désire. Si son prénom ne l'intéressait pas, au contraire de la jeune fée, il se doutait que l'homme venait de poser le pied dans cette ville, et voulait savoir d'où il venait, ainsi que sa montre gousset qu'il n'avait pu voir de près.

''- Tu devrais aller faire la conversation avec Praxis pendant que je vois certaine choses avec Kaplen."

Alisia acquiesça doucement, comprenant ce que voulait son ami. Elle s’envola doucement se dirigeant vers praxis, elle faisait entièrement confiance au neko et le laissa donc régler les affaire pour le bateaux. Arriver près de praxis elle se posa par reflexe sur son épaule droite et le regarda de près. Elle ne savait pas trop quoi lui dire et se décida pour une question simple.

"Et sinon vous vous plaisez ici? "

Elle parla doucement, sa voix ne pouvait se faire entendre que de l’homme puisqu’elle n’était pas loin de son oreille. Une brise commençait a souffler, elle était charger de sel et venait de la mer, en même temps le soleil chauffer agréablement le corps ce qui donnait dans l’ensemble une température acceptable pour n’importe qui dans un monde comme celui-là. Elle attendait la réponse de l’homme pendant que Aymas discuter derrière eux avec le marin, essayant sûrement de trouver un bateau pour le voyage

-Tiens j'aimerais bien savoir Kaplen... Vous êtes sur un bateau ? Car nous ne savons pas encore quel bateaux nous prendrons... et nous ne connaissons pas les prix non plus !

Kaplen ralentit l'allure de façon à se placer en retrait avec le nekothrope. Il lui sourit, et commença son explication, branché sur un sujet qu'il connaissait plus que par coeur et sur un discours qu'il avait l'habitude de prononcer.

-En effet, je travail sur un bateau . Je connais quelques embarcations très fiables, mais il faudra vider porte feuille pour cela... Sinon vous pouvez voyager pas très cher avec l'armée... Mais je ne vous dis pas dans quelles conditions... Si vous aimez un minimum de confort, ce que je comprend fort bien...

Le jeune homme croisa les bras. Il réfléchissait à plusieurs choses à la fois. A son équipage par commencer, il espérait que tous ceux qu'il avait réussit à réunir sur le pont et les anciens de son père qui étaient resté au poste s'entendaient plutôt bien... Ils manquaient d'argent, et il ne servait à rien de faire des réparations inutiles à cause de bagarres d'ivrognes... Puis aux différents navires qu'il connaissait et qui embarquaient pour peu.

-Au fait, vous comptez aller jusqu'où?