Seul l'Avenir Donne Un Sens Au Passé [Ancien mode d'Entrée]

Invité

L'aube était en train d'arriver, naissante et dorée; le temps était frais, doux, frissonant. La rosée luisait à l'apparition des premiers rayons du soleil. Tout autout était calme, seul le chant des oiseaux rompait le silence, discret et paisible. Nilen n'avait pas dormi de la nuit.

Un vent frais découvrit ses oreilles légérement en pointe, et lui ébouriffa la masse épaisse de cheveux ébènes. Ses yeux en amande aux troublantes nuances argentées, reflétant le lever du soleil, scrutait l'horizon, comme à la recherche d'une apparition, aussi minime soit-elle. Mais la jeune centaure, était tout simplement plongée dans ses pensées. Elle plia ses pattes avants avec élégance, la tête maintenue avec un joli port, afin de se coucher dans l'herbe fraîche; elle frissonna, sa peau se couvrit de chair de poule. Elle ferma les yeux, bascula la tête en arrière, essayant de vider son esprit de cette image entêtante. Sa peau doucement basanée scintilla sous la timide clarté du jour.

Ca y est. Le soleil apparait en entier, fier et imposant, rappelant à Nilen la couleur des crèmes brûlées. Elle le fixa le plus longtemps possible, à s'y flamber les yeux, comme souhaitant risquer sa condition mortelle, se prouver à elle même qu'elle n'est pas immortelle. Elle en avait besoin, elle aimait cette sensation de se "brûler les ailes". C'était un trait de famille, et elle ne voulait pas perdre ce souvenir, ce trait de caractère commun à sa lignée. Ils lui manquaient tellement... Elle donnerait tout pour ne vivre, ne serait-ce que quelques heures, en leur compagnie. Elle priait beaucoup, d'ailleurs. Peut-être était-ce sa façon de conserver un lien avec eux...

Le soleil montait encore, fort. Elle le trouvait arrogant d'apparence, la Lune lui plaisait plus; elle, était discrète, et pourtant diffusait une lumière si douce, ne cherchait pas à éblouir qui que ce soit, à s'embellir. Nilen se baissa délicatement, caressa les pétales d'une pivoine, faisant glisser ses doigts le long des feuilles. Elle aimait sa Terre; sa nature l'envoûtait.

[La voilà enfiin! xD J'espère que ça convient (yn) ;p ]

[Coucou Nilen de mon coeur =) Plaisir de te voir enfin sur Aik! Ton entrée est très bien, juste un tit problème: tu ne respecte pas l'heure du bulletin météo qui est sur la page d'accueil. Décidemment, on a des problèmes avec ce truc =s Mhh, Jvais voir avec Ulysse si on prend en compte les heures pour les entrées! Désolée de te faire attendre! ]

~¤ Maître du Jeu ¤~ Nombre de messages : 2

L’aube était déjà terminée. Le soleil sétait détaché de la sombre ligne d’horizon depuis une bonne poignée de minutes, ses rayons transperçant les feuilles des chênes, des frênes et des hêtres tandis que la verdure de l’herbe luisait, encore baignée de rosée. Non contente de la beauté du paysage, l’eau claire et plane d’une étendue isolée le réflètait avec grâce et douceur. La Lumière revenait, comme à son habitude, chassant la nuit, la Lune et les étoiles. Elle attrapait parfois un peu de poussière volatile et jouait avec elle pendant un moment avant de la laisser retomber au sol.
La Lumière était là, contemplant la centaure qui avait attiré son attention. Elle était de toute évidence profondément mélancolique, ce qui jurait avec son environnement matinal. Le chant des oiseaux, le cri des insectes paraissaient ternes et sans couleur. Observant avec fascination la créature, Lumière la survolait, l’entourait de tout son être. Lumière, elle ne pouvait apporter que la lumière ; pourtant, elle aurait bien aimé voir sourire la centaure. Elle ne s’intéressait qu’à très peu d’êtres vivants, mais et celle-là en faisait partie. Les rayons grandirent un peu réchauffant le front du centaure, comme s’ils y déposaient d’innombrables baisers. Puis, sans vraiment s’en aller, le maître s’envola vers le soleil.

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