Rui le solitaire (comment ça en jette)

D’habitude, les nuits étaient bien plus calme, sereine… Les songes n’avaient pas pour habitude de venir hanter le sommeil de Rui, il dormait pour reposer son corps, non pour laisser vaquer son esprit à de frasques rêveries. Mais cette nuit-là n’était pas tout à fait comme les autres… Il se réveilla, pas un réveil complet, c’était le genre de réveil qu’il subissait quand le danger approchait, que ses sens lui indiquaient qu’il avait tout intérêt à fuir, à se cacher et à attendre… Attendre que cette crainte quotidienne passe… Il n’avait pas le temps de se remémorer sa vie de tous les jours, il n’en avait pas besoin, puisqu’il la vivait ! Mais aujourd’hui semblait bien différent… Il n’était pas sur la paillasse de feuille qu’il jurait avoir utilisé pour s’endormir plus confortablement que sur un lit de terre et de racine, ce simple signe lui signala qu’il n’était pas en sécurité, et que le danger était trop proche pour fuir… On l’avait déplacé ! On l’avait peut-être même dépouillé de tout vêtement et de toutes armes ! Il glissa sa main contre sa cuisse, son couteau en os était toujours là… *Les idiots* pensa-t-il, idiots d’avoir laissé un Drow en possession de son arme ! Rassuré, il prit une grande inspiration et bondit sur ses pied, prenant un appui stable et dégainant son armes dans un cri sauvage, ouvrant grand les yeux, aux aguets… Il se stoppa net, abaissant son arme, surpris par sa découverte… Il n’était, c’est sûr, plus en pleine forêt, mais désormais dans une immense salle au couleur rouge qui lui agressé les pupilles, habitué au teinte vertes sombre de l’épaisse frondaison qui lui servait de toit… Il cligna des paupières, regardant tout autour de lui d’un œil prudent, vif et perçant… La pièce était étrangement calme… Et tout aussi étrange que cette pièce, Rui ne s’y sentait plus menacer, les crainte était maintenant passé, tellement ces murs lui était intriguant… Il fit un nouveau tour sur lui-même, jaugeant l’immensité de la salle, qui n’était pas si grande que ça mais qui impressionna beaucoup l’homme des bois…

Il se rapprocha d’un mur, les yeux partout, essayant de comprendre comment il avait pu atterrir en ces lieux… Jamais il ne songea à un rêve, il crut une quelconque magie responsable de sa téléportation, alors il se fia à cette idée et reprit son examen plus approfondie… Les murs étaient recouverts de chose étrange, qu’il reconnaissait parfaitement… Tantôt un gamin, le même teint et les même cheveux, mais qui cette fois-ci tentait de supporter le bois d’un lourd arc en if, et qui se forçait à tirer droit dans cette malheureuse cible… Rui ne savait pas ce que cela pouvait bien vouloir dire… Alors il continua, observant les différentes images de cet homme qui lui semblait bien familier… Ses doigt parcourait le tissu tandis que ces yeux différencier et adapter pour son cerveau els couleur, et lui permettait d’identifier l’homme… C’est un elfe, un elfe de la nuit, sa peau était sombre et ses cheveux clairs, ses yeux étaient gris et perçant, sa mine démontrée une épreuve constante contre la vie… L’homme qui était représenté semblait être constamment sous l’effet du stress, le stress de la survie, et cela se voyait sur son grand visage émacié par le temps et la faim, cela se sentait à sa musculature saillante et fine, à sa taille haute, mais à son agilité certaine… Sa carrure était celle d’un coureur, celle d’un pisteur qui chassait sans relâche depuis sa plus tendre enfance… Puis tout à coup, alors qu’il avançait, il vie un mur d’eau s’abattre devant lui, il fit un bond en arrière, se protégeant de ses avant-bras, fermant yeux et bouche pour ne pas se noyer… Pas une éclaboussure ne l’atteint, il ouvrit un œil et vit que le mur d’eau était toujours présent là où il l’avait laissé, il se redressa et jura, entre ses dent :

« Maléfice… Un mur d’eau qui ne tombe pas… »

Il s’approcha… Et il ne se douta pas que ce mur était en fait une porte qui menait sur celui qu’il avait vu tout au long de sa marche, à observer cette gigantesque fresque… Il était en face de lui, debout, l’affrontant de tout son corps, et le Drow lui répondait par le même air de défi… Ils se jaugèrent, sans un mot… Puis Rui ouvrit la bouche, l’homme fit de même, il la referma alors, estimant plus poli de lui laissait la parole… Mais l’homme referma à son tour la bouche, semblant attendre qu’il parle… Rui leva la main, et l’homme à son tour la leva, il fronça alors les sourcils, et l’elfe fit de même… Surpris il posa sa main à la surface du mur d’eau, et rencontra le contact glacé de la main de son interlocuteur muet… C’est alors qu’il comprit que ce mur d’eau improbable reflétait lui aussi la personne qui y boit, même sans y boire ! Il fut surpris de ce voir alors ainsi sur un mur, il recula même d’un pas pour accusé le coup, avant de se rapprocher, se jaugeant :

« Ce… C’est moi… C’est moi dans l’eau… Alors… C’est moi sur… »

Il se tourna vers la tapisserie, l’immense fresque qui représentait en fait des milliers d’image de… Lui... Ce n'était autre que lui… Et il avait bien changé, du moins par rapport à l’image qu’il se faisait de lui avant de s’endormir au pied de cette arbre… Il avait l’air aigri par le temps, aigri par la vie… Et pourtant qu’il continuer de s’y attacher avec rage et détermination…

[Je sais pas du tout si j’ai assez décrit ou quoi >.< j’ai du mal avec cette méthode, c’est beaucoup plus marrant et original mais c’est pas facile]

Rui le solitaire (comment ça en jette) Eyemq6

Timide, peu farouche, j’apparaissais et disparaissais dans cet encadrement me servant de prison. Reflet qu’il ne remarquait pas, je suivais pourtant chacun de ces gestes avec une infime précision, je les recopiais jusqu’au plus petit détail. On devrait me remarquer pour çà, non ? On devrait me voir, me féliciter, moi qui suis capable de mimer l’autre jusqu’à la perfection. Non ?

La créature, cet être gris, finit par se rapprocher de moi, il va me regarder, il va me fixer, il va me remarquer…n’est-ce pas ?
Il passe, il m’ignore, il préfère regarder ces images fixes. Pourquoi ?! Elles sont sans vie ! Moi je bouge, je suis vivant, j’ai le même visage que lui, je suis son jumeau parfait ! Pourquoi ne me remarque-t-il pas ?!

Ah ! Il m’a vu ! Il me voit ! Mais, pourquoi a-t-il peur ? Suis-je si horrible ? Il ne m’aime pas… ? Il me défit du regard, il me menace…Qu’ai-je fait pour mériter cela ? Je ne suis qu’un reflet parfait. Pourquoi… ? Et soudain, il pose sa main contre la prison qui m’éloigne de lui. Je fais de même et je sens la joie m’envahir, il me voit, il me voit, il me voit !

Puis, soudain, il se détourne de moi, préférant les images inanimées…Il m’abandonne…

La jalousie me brûle les entrailles, la colère m’envahit comme un torrent sans fin.

Je veux le tuer…

Je m’arrache de mon mimétisme avec force. De mes chaînes qui m’emprisonnent à lui ne reste plus que son physique. Mes yeux sont là, rouges, brulant de rage, mes yeux de serpents qui m’ont toujours fait préférer ceux des créatures qui daignaient me regarder.
Furieux mes mains s’abattent sur la glace qui me barre la route. Je veux le tuer ! Je veux le tuer ! Il ne pourra pas m’ignorer, il me verra l’étrangler. Je continue de frapper mes yeux fous rivés sur lui. Chaque coup résonne, le miroir se fissure, se craquèle sinistrement. J’arme mon bras droit, dans ma main une clef rouge apparaît soudainement. Je vais le tuer !
La clef rentre en contact avec la glace et le miroir explose dans des millions d’éclats qui viennent immédiatement lacérer la fresque.
Le passage s’est alors ouvert dans mon encadrement, ouvert vers le noir absolu…

Et moi, moi encore une fois, j’ai tout perdu en voulant le garder pour moi…

Rui le solitaire (comment ça en jette) Clrouge2ch7

Rui le solitaire (comment ça en jette) Clrouge2ch7

(Déjà Bienvenue !
Il y en a peut-être pas beaucoup, mais ce n’est pas grave on va passer à la suite vu que c’est tout même très bien écrit. Peut-être qu’en t’habituant tu voudras étoffer ta description avant la fin. Dis-le-moi juste si tu le fais ! ; ) Bonne suite ! )

Spoiler:

Un grand fracas retentit à travers la pièce, Rui se retourna vivement, si une autre personne avait demeuré par hasard à ce moment, il aurait cru voir un chat fou se retournant, entendant un bruit suspect… Ou bien un tigre en plein repas que l’on dérange, car ses oreilles, longue et pointu, semblant se dressé sur sa tête, tandis que ses pupille se dilater pour augmenter sa prudence… En fait, mieux valait que personne ne se trouve à cet endroit, d’où le bruit provenait, car je doute que Rui n’apprécie d’être autant surpris, son couteau se serait retrouvé planté dans la gorge de la personne, sans même qu’elle est eu le temps de penser : « ouille ». Malheureusement pour ses envies meurtrières, il n’y avait personne… Par contre une chose avait changé… Le mur d’eau qui l’avait tant intrigué était tombé, mais pas comme tous les ruisseaux dans lequel Rui c’était lavé et abreuvé… Il c’était rompu telle la glace des lacs en haute montagnes, lors de la saison blanche ou tout ce qui est vert est recouvert par cet amoncèlement blanc et gelé tombé du ciel… Ce miroir brisé lui rappela cet affreuse saison où le gibier ce caché et où les nuit était rude… Il pesta contre cette eau magique, s’approchant des morceaux brisé pour les observer, par pure curiosité… C’est alors qu’il remarqua que derrière le mur aquatique se cachait véritablement une porte qui menait vers un monde de ténèbres… Les sens aux aguets, Rui lança toute sa perception dans ce corridor inquiétant, sans y déceler une once de danger… Il regarda alentour, il remarqua alors que la fresque était réduit en charpie par les morceaux de miroir qui gisait partout autour de lui, il fut d’ailleurs étonné de marché dans aucun des mille petits miroirs qui peuplé désormais le sol… Il releva les yeux vers l’orifice qui lui laissait tout juste la place pour passer, une envie oppressante l’étreignit, il devait passer, il devait passer par là… C’est ce qu’il fit, sans aucune hésitation et question, s’engageant vers l’inconnu, les bras tâtonnant à la recherche d’obstacle, mais rien n’arrêta sa marche… Mais de toute façon, sa vue nocturne lui permettait de voir, malheureusement pas assez pour être sûr de déceler un trompe-l’œil que son touché pouvait trouver… D’un coup le couloir s’ouvrit, puis ses pas lui semblèrent résonner, le couloir n’avait plus de mur sur les côtés et ses pas rebondissaient sur des murs plus loin… Il était arrivé dans une salle entièrement baigné dans le noir, mais de par sa nature noir elfique, il la voyait clairement, enfin presque, car bientôt la seul source de lumière qui venait de la salle entièrement rouge disparut, sans qu’il ne sache pourquoi, et la plus obscur des nuit tomba sur lui et son environnement. Il ne voyait plus, il tenta un léger cri, pour tenter de se repérer au son tel une chauve-souris, mais il ne parvint pas à sentir la présence des murs, il ne sentait plus rien, comme s’il flottait au milieu… De rien…

Même si le stress montait, il ne laissa rien paraître de sa panique, il resta stoïque, fermant les yeux rendu inutile… Mais soudain sa voix lui revint, déformé par l’écho, il s’entendit crier… Mais quelque chose cloché, sa voix crié sans s’arrêter, le cri devint de plus en plus puissant, faisant trembler sa poitrine, l’air de ses poumons vibrant sous la puissance sonore… Il ne se déstabilisa pas pour autant, se concentrant pour oublier la douleur de ses tympans, alors que le cri se mua en des paroles, au début inaudible, mais bientôt il comprit, les sons formait des mots, puis les mots des phrase… Et les phrases un sens… Elle lui annonça quelque chose qui le fit rouvrit les yeux, de surprise et… de terreur…

« Souviens-toiiiiii ! Souviens-toi les souffrances que tu as enduréééé, sale caractère ouiiiii ! Très sale caractère ! »

Rui fronça les sourcils et regarda autour de lui, personne ne lui parlait, personne n’était à son côté, et pourtant la voix résonner comme si elle était juste à côté de lui, elle continua

« Souffrances ! Caprices et entêtement, tu étais l’enfant que tous devait connaître, que tous devait regarder, que tous devait aimer ! Égoïste, égocentrique, égo égo égo ! Tout tourne autour de toi, tu te sens le centre du monde ! Souviens-toi à quel point tes caprices faisait souffrir le monde autour de toi ! Tu voulais ces choses, si tu ne les avais pas tu partais, tu t’affamais, tu voulais l’attention des autre, tu voulais qu’on t’apprenne tout ce qu’on savait, ce qu’on ne savait pas, sinon ta colère était terrible, tu n’as jamais su rester calme, toujours râler, à pleurer, à geindre ! Mauvais garçon ! Mauvais enfant ! »

Rui sera les dents… Qui était-ce pour lui faire la morale sur son comportement étant jeune ? Jamais il n’avait entendu personne lui faire autant de reproche… Certes, c’était entièrement réel, mais c’était le passé aussi ! Jamais plus il ne serait pareil, jamais il ne ferait autant souffrir sa famille qui souffrait déjà bien assez du rejet… Il cria, bien déterminé à se faire comprendre :

-Jamais… Jamais plus cela ne m’arrivera ! J’étais gosse à l’époque, n’importe quel enfant veux l’attention de ses parents, surtout si ceux-ci préfèrent ses prédécesseur, jamais l’on ne m’as porté attention, et je m’en suis plains… J’ai fauté et j’en suis conscient, mais j’ai changé ! Jamais plus je n’hausserais la voix contre quiconque, vous croyez vous assez malin pour penser qu’on ne change jamais ?
-Erreur ! Terrible Erreur de pensé que jamais plus tu ne feras les même erreur ! Qui es-tu toi pour décider de ton avenir ? Dieu ? Tu te crois Dieu après les souffrances que tu as engendré ? Certes, tu as changé, mais parce que maintenant tu es seul ! Tu ne peux pas te plaindre, puisqu’on se plaint à quelqu’un, et non pas à un arbre ni même à un cadavre ! Tu resteras cet enfant gâté que tu étais, dès que tu retrouveras le monde civilisé, si jamais l’on t’accepte !
-Jamais… marmonna Rui, Jamais plus je n’accomplirais les mêmes erreurs… Je vous interdis d’annoncer mon destin certain alors que je suis en pleine possession de mes moyen, ne sous-estimez pas un esprit seul qui n’a plus jamais envie de l’être… Je pourrais vous sortir mille fois que jamais plus je n’accomplirais les mêmes actes, odieux et cruels, que j’ai commis dans ma jeunesse !
-Détermination, oui ! Bien sûr ! Cela aussi fait partie de toi, tu es entêter, têtue, une vrai tête de mules ! Jamais tu n’as lâché prise… Serait-ce aussi une qualité ? Pourtant tu n’en as montré que les point négatifs petits elfes téméraire, tu osais et tu résister, tu n’as pas peur, tu te crois intouchable, ainsi les autre le crois aussi, et les autres te voit comme une divinité ? Erreur ! Tous te haïssait, te trouvé arrogant et pas un poil courageux ! Tu n’as jamais était aimé comme tu le voulais, et tu ne le voyais pas… Tu es borné et entêter !

Rui n’en revenait pas… Cette voix accusait ses méprisables erreurs de l’enfance ! N’était-on pas enfant pour apprendre, et n’apprend-on pas en commettant moult erreur ? Le Vieil lui avait pourtant mainte fois répétait que, malgré son sale caractère, quand il serait grand il serait surement le plus gentil des hommes, car il était sûr que Rui se rendrait compte de la souffrance et la méprise qu’il répandait dans son sillage… Il était conscient de ses gaffe, cela ne le touchait guère, mais c’était la dernière phrase qui faire jaillir les larmes de ses yeux… Personne ne l’aimait ? Comment peut-on prendre au sérieux un gamin ? Comment peut-on être autant à cheval sur les dire d’un enfant ? Il grommela et se ressaisit, il ne pouvait pas croire cette voix ! Mais elle paraissait tout savoir…

-Vous… Vous n’êtes qu’une voix… Une voix qui assourdit, vous ne pouvez comprendre les erreurs d’un gosse, ni même les résolutions d’un homme… Et puis même si vous aviez raison, jamais plus je ne ferais souffrir les gens, je suis seul désormais, je mourrais seul, tel est ma destinée, vous l’avait affirmé vous-même !
-Méprise ! Jamais je n’oserais parlais aussi vaguement de ton destin, je sais juste que tu resteras le même… Déterminé et voulant plaire, jamais un homme ne voudra autant d’attention que toi… Tu ne pourras vivre tout le temps seul, tu vas très vite vouloir la présence d’autrui, c’est en toi ! Tu veux être entouré, ne serait-ce que par une autre personne autre que toi, cela te rassure de savoir qu’on vit autour de toi, vivre avec la forêt t’es extrêmement terrifiant, mais tu es en deuil, depuis plus d’un siècle tu refuses de revoir du monde de peur de le détruire comme le tien… Tu culpabilise pour les erreurs des autres, tu ne veux plus faire souffrir… C’est compréhensible… Je n’ai jamais pensait que jamais tu ne changeras, je t’ai juste dis que tu resterais le même, mais c’est à toi de choisir dans quel voie tu vas portait ton égocentrisme et ton entêtement… Vas-tu user de ta détermination pour protéger ceux qui te sont cher ? Ou bien l’utiliser pour conquérir le cœur des hommes, et imposer ton pouvoir à eux ? Et ton incroyable pouvoir de ne penser qu’à toi ? Tu vas l’utiliser pour que les gens se plaisent en ta présence ou pour que tu te plaises en la présence des gens ? Choisis bien ton camp ! Tu ne feras pas de mauvais choix, tu feras le choix qui te convient… Mais tu ne devras jamais t’en plaindre, car tu es le seul responsable de tes erreurs et de tes réussites, et tu le sais…

Rui s’écroula, les genoux claquant sur le sol froid, ses mains plaquait sur ce même plancher dur et froid, il ressentit ce froid intensément et grimaça… LA voix avait parfaitement raison et lui récitait son plus grand choix dans la vie… Mais allait-il l’écouter ? Devait-il réellement retourné au contact des hommes ? Devait-il réellement croire que la voix disait vrai ? Il ne savait plus, elle avait semé la confusion dans son esprit… Et si tout ceci n’était qu’un rêve ?

[spoiler] [Wouaw deux HRP en un post, quelle arrogance ! Bref, pour dire que voilà, c’est dur de parler de son comportement potentiel alors que je ne peux pas encore raconter son histoire >.<, car elle explique en grande partie son caractère, et son physique un peu aussi, comme il vit seul se dessine sur son visage un masque dur qui prouve la vie effroyable qu’il mène Surprised

d’où le fait que j’ai du mal >.<]

Rui le solitaire (comment ça en jette) Boucheqv6

L'entrée dans notre antre ne se fait jamais sans dommage. Nos visiteurs ne devraient pas entrer avec tant de désinvolture et comme des harpies jalouses de leur territoire, nous le leur faisons comprendre. Nous sommes des oiseaux cruels qui s'acharnent sur leur victime et nous sommes toutes les douleurs du monde. Toutes les peines que cet démon a créé. Il y en a tant. Je le haïs. Comme les autres, je me jette sur lui, le bec en avant, ma voix plus accusatrice que la plus outragée des victimes. J'ai la même voix qu'une femme trompée, la même intonation qu'un ami à qui on a volé, les mêmes inflexions que celles d'un enfant à qui on a promis la lune sans la lui donner. Et puis je hurle, de temps en temps. C'est l'expression pure de mon accusation. Toi qui te tiens au milieu de notre cercle, pourquoi as-tu abandonné? Nous aimerions entendre tes réponses mais tu n'articules que quelques phrases sans goût. Nous ne sommes pas là pour trouver le pardon. Simplement pour comprendre. Trouver la vérité. Au fur et à mesure, nos cris se perdent, se font moins sûrs, hésitants, plus faibles. Une à une, on se tait, le noir se perce de ce silence alourdi par nos présences devenues lettres mortes. Les charognes sont rassasiées. Un peu confuse de notre comportement toujours si emporté, le repentir apportant une sorte de honte, je viens mordre la peau de notre victime, une dernière fois. De mes dents tombe un objet qui émet à la rencontre du sol un tintement léger. Par terre, un carré de lumière se dessine. Nous sommes condamnées à toujours voir nos visiteurs disparaitre par cette bouche blanche.

Rui le solitaire (comment ça en jette) Clnoireyv6

Rui le solitaire (comment ça en jette) Clnoireyv6

(Ha non ha non, je trouve ça trés trés bien! Ne t'inquiétes pas! Allez dérnière étape maintenant! Courage! ; ) )

Rui releva la tête, doucement, bien décidé à ne pas se laisser abattre par ces cri qui l’assassiné au plus profond de son âme… Après tout, il n’avait aucun compte à ne rendre à personne ! Il avait vécu, il avait survécu, maintenant il allait vivre, et jamais le passé et le futur ne devrait être lié. C’est alors que les voix commencèrent à s’éteindre, elle semblait s’évaporer dans un bruit effrayant de souffrance, alors qu’un carré de lumière vive jaillit du sol, offrant une ouverture, et surtout un échappatoire de cette pièce sinistre, il s’y engouffra sans aucune hésitation, se retrouvant bien vite dans une salle entièrement baigné de blanc, un blanc infini qui semblait s’étendre tout autour de vous… On se croirait dans un rêve… Il ne croyait pas si bien penser. Il fit quelques pas, et ses pieds rencontrèrent une résistance, une sorte de courant froid qui lui retenait le moindre pas, tout en provoquant un petit clapotis qui résonnait doucement contre des murs invisible, il marchait dans un cours d’eau, d’eau fraîche, agréable au toucher… Il se sentit étrangement apaisé en ces lieux, ou les murs semblaient du coton, et l’atmosphère si douce et chaleureuse qu’on croyait pouvoir s’affaler dans l’air et s’y reposer, come sur un gigantesque matelas… Pourtant il n’eut pas de temps pour la relaxation, car de l’eau, plus loin au-devant, jaillit une faible lumière, qui s’intensifia et le rendit terriblement curieux… Il s’en approcha avec méfiance, et regarda au milieu de ce cercle scintillant… Il fut happé à l’intérieur…

Il se retrouva dans une grotte, il entendait parfaitement le doux clapotis de l’eau qui ruisselait contre le calcaire des parois, provoquant d’étrange formes qui dansaient à la lueur fébrile d’une torche… Il y avait un petit garçon, qui tenait cette torche et qui marmonnait dans sa moustache, sans avoir aucune pilosité encore, tout en s’engouffrant vigoureusement dans un passage escarpé creusé dans la roche, au niveau du sol, où coulait un mince filet d’eau. Rui n’eut pas le choix, son corps suivit cet enfant, et il ressentit comme lui l’eau qui rencontrait son ventre nu, et qui lui faisait claquer des dents. Il se souvenait parfaitement de ce moment… C’était lui le petit garçon, et il se souvenait aussi être bien déterminé à fuir… Fuir ? Fuir l’autorité de ses parents ? Non, il voulait fuir leur incompréhension, incompréhension auprès du 6 eme fils d’une famille modeste Drow, dernier fils qui n’était doué dans aucun talent en particulier… Mise à part le tir à l’arc probablement. Les souvenirs se remettaient en place… Il voulait tirer, user de l’arc de son père pour parfaire son entraînement et son adresse déjà bien évolué, le père lui était opposé, il avait d’autre chat a fouetter que de surveiller son fils, et l’avait brusquement réprimé pour avoir insisté… Rui n’avait pas réfléchit deux fois avant de s’enfuir, et de se réfugier dans cette petite grotte qu’il aimait visiter… Seulement, jamais auparavant il n’avait osé passer par ce mince boyau de roche qui l’intriguait tant, mais que le manque d’audace avait empêché l’exploration. L’indignation de son caprice non réalisé lui avait donné la mauvaise idée de s’emparer d’une torche pour enfin procéder à cette exploration… Rui le suivait donc, et son cœur se serrait. Ce souvenir était particulièrement douloureux, il avait franchi une borne qu’il ne pourrait plus jamais passer en sens inverse… A l’époque il n’en était pas conscient, mais une fois le souvenir remit en face de lui, il regretta cent fois son geste… Surtout que la suite aggrava son cas… Le boyau menait à une salle, gigantesque, ou l’eau courait vers un immense bassin d’eau froide… Il en fut tellement émerveillé qu’il laissa tomber sa torche sur le sol humide, elle roula et s’éteignit, impossible à rallumer avant de l’avoir laissé sécher… Mal lui en prit, il se perdit dans la grotte plus noir qu’une nuit sans lune, il avait crié, pleuré, frappé de toute ses force contre la paroi, sans jamais parvenir à retrouver l’issue qu’il avait utilisé pour entrer… Trois jours passèrent, ou les murs renvoyait un cri perpétuel, un pleur sinistre, Rui était faible, il n’avait pas mangé, il croyait mourir quand une lueur parvint à l’intérieur de la grotte, prenant la forme du boyau qui lui avait servi d’entrée… Dans sa précipitation et sa panique, il n’avait pas cherché au sol, son esprit avait totalement rejeté le fait qu’il puisse trouver une issue… Mais elle était juste la, devant lui, et un Drow approchait, le soulevait, le pousser dans le mince chemin de pierre et le sortit vivant de sa prison. Jamais plus il ne retourna dans cette grotte, mais jamais plus son père ne voulut lui laisser son arc, il fut punis sévèrement pour avoir autant abuser de l’autorité parentale et surtout d’avoir autant inquiété ses deux parents…

Quand Rui revient dans la salle blanche, il comprit enfin pourquoi ces parent avait était si dur… Il avait jouait avec leurs nerfs et leur bonté… Son père lui avait quand même laissé tirer à l’arc toute sa jeunesse… Pourtant il avait osé leur tenir tête… Il s’en voulut et une amertume gagné sa langue… Il grimaça, puis remarqua qu’un nouveau cercle lumineux c’était formé devant lui, il ne voulait pas en voir plus, mais il ne résista pas à la tentation d’y jeté un œil… Cette fois-ci, les funérailles de son père, ou plutôt juste avant sa mort, son père sur son lit de mort, tendant à bout de bras un arc magnifiquement taillé, ornée d’arabesque tranchante, accompagné d’une corde scintillante enroulé autour de la poignée… Son père était maigre ce jour-là, et ne parvint pas à formuler une phrase, pourtant son geste voulait tout dire… Il léguait son arc à son fils, tel le voulait une tradition dans sa famille… Seulement il n’était pas l’ainé, et ne comprenait pas, c’est pourquoi il se souvint avoir longtemps refusait de l’utiliser, utilisant un arc qu’il avait fabriqué lui-même, et qui n’était pas d’une franche précision… Mais désormais il savait que son père voulait à tout prix que ce soit lui, car il avait un donc pour le maniement des flèches, et que son gauche de frère ainé, si habile dans la langue et si maladroit dans les bras, n’aurait fait que porter cet arc sans jamais réussir à s’en servir… Rui ravala ses larmes tandis que la vision se terminait, et qu’une autre lumière dans l’eau apparut.

Cette fois-ci, il se voyait, jeune adulte, courant dans les méandres de la grotte où il vivait avec sa famille… Il fuyait, mais le pourquoi lui échappa… Il se souvient surtout quand il atterrit dehors, en plein jour, où le soleil lui brûla la peau et la rétine… Il avait continuait de courir, s’enfonçant dans les bois, gagner la douce couverture des arbres qui le protégé des rayons incendiaire d’Hélios… Il avait gagné sa nouvelle patrie : La forêt… C’est là qu’il vivait désormais, dormant sur des feuilles et vivant de sa chasse… Il avait fui les siens sans se souvenir de la raison… Cela faisait plus d’un siècle maintenant, et sa mémoire n’était pas des meilleures, la seule choses qui lui restait… C’était cet arc, et sa façon de tirer… Il fut projeté hors du cercle d’or, et versa une larme en souvenir de sa vie en tant que Drow des cavernes… Il n’avait jamais osé se l’avouait, mais cela lui manquait énormément…

Spoiler:

Sujet: Re: Rui le solitaire (comment ça en jette) Dim 19 Sep 2010, 20:16

Rui le solitaire (comment ça en jette) Coeur1dp0

C'était toujours un déchirement d'infliger cela aux voyageurs. Je voyais cet homme s'écrouler sous le poids du passé et pourtant je continuais imperturbablement à propulser sur l'onde les fragments de son cœur, de ses entrailles. En cela était ma seule finalité, je n'existais que dans ce but, je ne me réalisais que lorsque j'égrenais le chapelet de l'histoire, le reste du temps je n'étais qu'une idée abstraite et avortée. Mais en vérité, j'aurai eu le choix, j'aurai pu tout arrêter, mais le drow n'aurait jamais pu quitter l'endroit et il serait resté prisonnier de cette salle. Il fallait donc toujours que je choisisse entre le meurtre et l'assassinat, en espérant faire ce qu'il y avait de mieux pour tous ces passants. J'observais avec eux leurs histoires, leurs souvenirs, discrètement penché au dessus de leurs têtes, j'espérais qu'aussi insaisissable qu'il soit, mon souffle puisse leur apporter une once de réconfort. J'avais vu tellement de passés que finalement ces moments de vies n'arrivaient plus à m'atteindre. Il n'y avait que la tristesse et la joie présentes, enfermées dans cette pièce, qui m'émouvaient encore.
La petite clé lumineuse, apparu dans un souffle, fila comme un carreau d'arbalète, s'extirpant des flots comme une improbable figure de proue. Elle barra l'air d'un soupir et se ficha dans la poitrine du malheureux. Déchirant la chair, je pu m'extirper enfin de cette cage, libéré par toutes ces épreuves. Un homme ne devrait jamais voir son cœur à nu. C'est pour cela qu'aucun ne se souvient de cette partie du Rêve.
Lourd cœur de métal, je flotte un instant puis je m'abats sur le sol, disparaissant dans l'ouverture que je dessine. L'eau s'enfuit dans le trou noir, il aspire tout, le triton est entrainé, comme tiré par les chevilles, les poignets. Maintenant qu'il a réussit, il peut tout oublier.

Rui le solitaire (comment ça en jette) Clblancheyq8

Rui le solitaire (comment ça en jette) Clblancheyq8

(Bienvenue enfin! ^^ Je pense que tu as déjà deviné comment tout fonctionne, le topic ou des mps pour te trouver un partenaire rp.
Bon jeu!)

Sujet: Re: Rui le solitaire (comment ça en jette) Dim 19 Sep 2010, 21:07

Bienvenue!

*Humain* Nombre de messages : 15

Enfin Rui ! xD Bienvenue ! Very Happy

hé hé...

Sujet: Re: Rui le solitaire (comment ça en jette) Lun 20 Sep 2010, 19:36

Ehh bienvenu parmi nous ^^

Sujet: Re: Rui le solitaire (comment ça en jette) Lun 20 Sep 2010, 19:47

Merci merci *courbettes*

Je l'ai fait! ~~J'ai ouvert un compte chez INGdirect!~~ J'ai finis ma présentation *émotion contenue après moult effort*

Encore merci Razz

j'espere passer de grand moment de RP par ici Surprised

Sujet: Re: Rui le solitaire (comment ça en jette) Lun 20 Sep 2010, 21:32

Bienvenue jeune disciple! Tu vas apprendre parmis nous beaucoup de chose! Tu vas te plaire j'en suis sur!

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Rui le solitaire (comment ça en jette)

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