"Homme libre, toujours tu chériras la mer !" "La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent." "La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." "Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter." "Le voyage est une suite de disparitions irréparables." "Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil." "Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais." "Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un." "Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer." "Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…" "Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer." |
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| Sans se faire remarquer [Unded] | |
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| Sujet: Sans se faire remarquer [Unded] Jeu 10 Mar 2011, 00:43 | |
| J'étais légèrement tendue. Le ciel gris semblait bas, et la pluie n'allait surement pas tarder. Tout était encore gris, l'aube pointait à peine le bout de son nez. Je regardais les alentours, anxieuse, mais rien ne signalait une présence mal intentionnée. Unded m'attendait, quelques pas avant moi. Ils portait un long manteau, et une capuche baissée sur les yeux. Cela lui donnait un air d'assassin. J'avais aussi revêtu une couverture qui recouvrait toute ma partie équine, et une parka en peau était posée sur mes épaules.
Même si je n'avais pas trop compris pourquoi, Kaplen et tous les membres de l'équipage étaient recherchés sur l'île. J'étais en théorie la seule à pouvoir me balader tranquillement sur ces terres, mais je me doutais bien que cela n'allait pas durer longtemps. Unded avait décidé de m'accompagner, ou les autres l'avaient un peu poussé à venir, malgré le danger. En fait, il aurait bien plus de chance de s'en sortir qu'eux si nous avions un problème, comme il était Lycan. Et puis, je crois que ses siestes interminables commençaient à irriter Kaplen, qui était soit dit en passant très irritable en ce moment.
Bref, je continuais derrière Unded. J'avais une liste précise de choses à acheter, un peu pour tout le monde. Et une sacrée somme d'argent avec moi. Chacun d'entre nous voulait des choses plus ou moins chères, et dans mon cas, pas données du tout. Au final, j'avais plus peur de me faire voler que les gardes nous repèrent. J'aurais du prendre Unded en laisse. Je suis sûre que les marchands auraient été compatissants et m'auraient fait de larges réductions. Mais bon, ne tentons pas le diable.
Les premiers stores s'ouvrirent peu à peu, tout comme la lumière du jour se faisait plus présente.Je savais quel serait le premier arrêt. L'herboristerie était la première boutique ouverte, mais aussi celle dans laquelle on passait le plus inaperçu. Unded entra, et je le suivis.
La pénombre ambiante était suffocante, d'autant que les herbes pendaient partout. Leur odeur était enivrante, et quelque chose me disait que cela devait inciter à l'achat. Je regardais ma liste. L'écriture toute en finesse de Niüna était claire. En quelques minutes, je repérais les herbes inscrites, et payait.
Nous sortîmes. Maintenant, tout se corsait. Les rues étroites s'étaient remplies à une vitesse phénoménale. Je regardais Unded. Le second arrêt était bien plus risqué. C'était la ferronnerie, juste à côté de la principale taverne de la ville, où les gardes prenaient le premier repas de la journée.
« Il ne faudra pas traîner. C'est l'étape la plus risquée. »
Je m'étais approchée de Unded. Il marchait sans faire mine de m'entendre, et je ne voyais pas sa tête. L'étape dangereuse était pourtant cruciale, vu que c'était là ou je devais aller, et que la plupart des commandes avaient été demandées. Kaleya voulait une pierre à aiguiser, Kaplen de morceaux de bateau dont je n'arrivais pas à retenir le nom, et de la poudre à canon, tandis que je désirais des pointes de flèches.
- Spoiler:
J'espère que ça te va, j'ai vite fait posé le contexte. Envoie moi un mp si tu veux que j'édite.
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| Sujet: Re: Sans se faire remarquer [Unded] Mar 15 Mar 2011, 23:56 | |
| Je marchais, silencieux, wilaine derrière moi, et dire qu'en ce moment j'aurais pas être au lac Olia ou tout autre lieu bien plus agréable que Reilor... En parlant de Reilor, la ville n'avait pas changé, elle puait toujours autant. Je n'avais aucune envie d'y revenir mais j'avais été comme qui dirais forcé par Kaplen, qui m'accusait d'être trop passif sur le navire, qu'est-ce que j'y pouvais, je m'y ennuyais énormément, je ne parlais à personne et personne ne semblais avoir envi de me parler... Enfin bref, nous déambulions dans les rues, faisant bien attention à ne pas nous faire repéré. Premier arrêt l'herboristerie, j'entrais, suivis de Wilaine, je me postai à l'entré attendant qu'elle fasse ses achats. Très vite la centaure revint et nous pûmes nous dirigé vers la seconde boutique, la ferronnerie. Sur le chemin, j'aperçus deux trois affiches de recherche me représentant, à chaque fois que nous croisiond des groupes de gardes je m'enfonçais dans ma capuche, essayant de me faire le plus discret possible. Enfin, la boutique, l'étape la plus dangereuse. « Il ne faudra pas traîner. C'est l'étape la plus risquée. »
Je ne répondis pas, je fixais la taverne, une envie me pris de retrouver une de ces atmosphères si particulière. Je fis signe à Wil d'y aller toute seule, et de me rejoindre à côté quand elle aura fini. Elle me jeta un regard mécontent et pénétra dans la boutique. Entré dans le bar, tout de suite les vapeurs d'alcool et autres odeurs me montèrent au nez, ça m'avais manqué... je me dirigeais vers le comptoir, dans un coin des types louches faisaient un poker. Je m'installais et le patron de l'établissement vint à ma rencontre, je commandais une bière et demandais : - Ça fait pas mal de temps que je suis pas venu, y quoi de nouveau en ville ? L'homme réfléchit un moment, un voile sombre passa sur son visage. Il répondit : - Bah pas grand chose... a part que depuis qu'l'assassin à rater l'un des nobles de Reilor on nous mène la vie dure. Il y a plus de garde en ville, le noble lui se pavane en ville, l'air tout puissant d'avoir survécut et nous méprise encore plus, l'autre jour j'l'ai vu cracher sur un gosse pauvre... Il me servit ma boisson et s'en alla servir d'autre client. Je bus lentement, perdu dans mes pensées, j'avais une impression de défaite, de travail inachevé... peut être que j'avais le temps de le finir... et de tuer ce noble. L'un des joueurs m'invita à leur table, voyant sans doute en moi un pigeon... pour me changer les idées j'acceptai. 30 minutes plus tard, j'étais en train de plumer ces idiots, lorsque Wil entra dans la taverne, l'air pressé, elle m'interpella, je luis fait signe d'attendre encore 2 minutes, je finis la partie en annonçant une quinte flush, j'empochais mes gains et me dirigeais vers Wilaine qui m'attendait lorsqu'un des hommes m'accusa de trichera et me glissa un couteau sous la gorge, voulant que je lui rende l'argent... - Spoiler:
Voila, pinaise j'étais rouillé x). Désoler si Unded laisse Wil, si tu veux que je changes quelques chose tu me le dis ^^
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| Sujet: Re: Sans se faire remarquer [Unded] Mer 16 Mar 2011, 13:39 | |
| - Spoiler:
C'est parfait
Le regard d'Unded se porta vers la taverne. Le connaissant, il allait y aller. Il se tourna vers moi, et me fit signe d'aller faire mes achats toute seule. Merci de ton utilité, aller, va te foirer dans les ennuis, j'irais pas te rechercher.
Je continuais donc ma route et entrait dans la boutique sombre et poussiéreuse de limaille de la forge. Du côté droit se tenait une armurerie, pour les soldats, mais aussi quelques armes à vendre. Des flèches de mauvaise qualité et des épées aussi friable et légères que possible, tout cela pour une fortune. De l'autre côté, la caisse du magasin, et une porte menant aux fourneaux, ainsi que quelques barils de poudre et des pièces rares achetées et revendues par le propriétaire.
Je commençais donc mon petit tour par la partie droite du magasin. Mon épée à deux mains, bien que cachée en grande partie par la cape, semblait venir d'un autre monde par rapport aux objets de ce lieu. Le fer était même rouillé sur certaines armes, les lames émoussées paraissaient être attachées à leur pommeau grâce à un sortilège inconnu.
« On ne touche pas aux armes. »
Je me retournait. Un garde de la ville se tenait près du comptoir. C'était donc une ferronnerie qui appartenait à la ville, et qui devait faire rentrer quelques sous pour les gardes. L'homme, plutôt jeune et prétentieux, semblait pourtant bien mieux loti que ces pauvres armes, et très ben équipé. Je le regardais, l'air dédaigneux.
« J'aurais trop peur de les casser. »
Je lui tournait le dos et repris ma contemplation. Une pile de flèches de différentes tailles et des arcs. Mon dieu. Le bois utilisé était tellement peu adapté que des échardes sortaient de toute parts, et que les arcs se fissuraient. Les pauvres plumes utilisées pour les flèches n'avaient point d'aérodynamisme. Je me retournais.
« Vous n'auriez pas du matériel de qualité, par tout hasard ? » « Vos moyens ? » « Suffisants. »
Le garde me fit signe de passer dans l'arrière boutique. Les mêmes armes que les siennes se trouvaient çà et là, mais surtout des flèches, en relativement bon état en ce qui concernait la pointe, mais pas le bois.
« J'aimerais uniquement des pointes de flèches, comme celles-ci. Deux douzaines, argent et bronze uniquement, or si vous avez. Ainsi que deux barils moyens de poudre et la meilleure pierre à aiguiser que vous ayez, une qui vienne de Ghurol, ce serait parfait. Ainsi que des... »
Je retrouvais mon papier et lui citait les pièces pour Kaplen. L'homme me regarda, ahuri. Il ne s'attendait certainement pas à cela. Je devais être la meilleure affaire du siècle.
« Tout de suite. »
Il prépara ma commande et me fis payer. Une petite fortune, mais pour du bon matériel. Je n'étais pas pauvre, je pouvais en profiter. Je sortis de l'établissement, accrochant les barils de poudre sur mon dos tandis que le garde regardait avidement la petite bourse de pièces d'or que je venais de lui laisser. Il me resterait à trouver du bois pour mes flèches, mais j'avais accompli le plus gros de la mission.
Unded n'était pas dehors. L'avantage d'être grande, c'est que je pouvais repérer rapidement les gens dans la foule condensée de la rue. Le soleil m'indiqua que j'avais passé bien plus de temps que prévu dans la ferronnerie, et que nous avions intérêt à partir rapidement. J'entrais donc sans plus tarder dans la taverne.
Le plafond était assez haut, les murs de pierre apparentes sales et l'odeur répugnante. L'alcool coulait à flot, pourtant il n'était même pas encore l'heure de l'apéritif. Je m'approchais du comptoir, et repérais Unded assis à une table, en train de jouer au poker. Il me vit, et me fit signe d'attendre un peu. Je lui lançais un regard énervé et impatient, puis souris lorsqu'il reprit sa partie. Vu la somme d'argent qu'il avait l'air d'empocher, je pouvais bien attendre. Je commandais une boisson fraiche à base de citron et la but tranquillement, observant l'ambiance du lieu.
Je repérais une affiche au fond de la salle, montrant à visage découvert toute la joyeuse bande de l'Opale. J'allais m'approcher lorsqu'un cri fit taire toutes les conversations de la salle.
« TRICHEUR ! »
Bravo Unded. Il avait à peine eut le temps de se lever qu'un des autres joueurs lui avait posé le couteau sous la gorge. Super. Plusieurs solutions s'offraient à moi : 1) laisser Unded dans sa merde, 2) provoquer une bagarre générale, 3) faire sauter un baril de poudre, mais cela voulait dire qu'on crèverait tous, donc sans intérêt, 4) faire croire qu'Unded est un mage, donc doit finir au bucher, non. J'optais donc pour la solution 5, improviser avec diplomatie.
« N'accusez pas les gens à tort. Si il gagne, c'est que vous avez un niveau de jeu inférieur au sien ou qu'il a de la chance. Et puis si il triche, vous n'aviez qu'à pas l'inviter à votre table. Maintenant laissez-le partir, vous me fatiguez avec vos engueulades à la con. »
Quelle diplomatie !... L'homme vira au rouge. Cette technique s'appelait "Comment attirer l'attention ailleurs en espérant que son coéquipier dans la merde comprenne qu'on lui offre la possibilité de fuir incognito". Il ne restait plus qu'à espérer que le coéquipier comprenne, et c'était pas une mince affaire. Pourtant, l'homme enleva son couteau et s'approcha de moi (ainsi qu'une dizaine d'autres personnes dans le bar) pour lever son couteau le plus haut possible et me menacer.
« Vous n'êtes qu'une étrangère ici, et moi je suis apprécié, tous les hommes que vos voyez peuvent se joindre à moi et vous mettre à mort sur la place publique. »
J'avais regardé l'homme droit dans les yeux, mais de haut. Je ne savais pas si Unded avait bougé, mais je l'espérais de tout coeur. |
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| Sujet: Re: Sans se faire remarquer [Unded] Jeu 21 Avr 2011, 01:20 | |
| Je sentis le contact froid de l'acier sur ma gorge, le léger picotement d'une coupure, quelques gouttes de sang s'en échappant. L'adrénaline montait, cela faisait longtemps que je n'avais ressenti pareil sensation. J'avais envi de rire, l'homme qui me menaçait tremblait, il était fébrile, j'aurais pus me libérer facilement mais Wilaine intervint. - N'accusez pas les gens à tort. Si il gagne, c'est que vous avez un niveau de jeu inférieur au sien ou qu'il a de la chance. Et puis si il triche, vous n'aviez qu'à pas l'inviter à votre table. Maintenant laissez-le partir, vous me fatiguez avec vos engueulades à la con. Mon envi de rire redoubla, elle avait seulement énerve l'homme, attirant son attention pour que je m'échappe. L'homme me lâcha et s'approcha de la centaure, le couteau en avant. Dans l'action, ma capuche avec glissée et laissée mon visage à découvert, avant que je puisse esquissé un mouvement, un autre homme me reconnut et cria : - Regardé, c'est l'assassin ! Choppez le ça tête est mise à pris ! Tout à coup, toutes les personnes présentes dans la salle ce tournèrent vers moi, l'homme qui était en prise avec la centaure s'avança vers moi, très prés et me dévisagea, malgré mon envi de me battre je dis tentant de calmer la situation : - Et bien messieurs, vous faites erreurs, je vous l'assure, il est vrai que cet homme et moi nous nous ressemblons beaucoup mais... Personne ne me croyait je le voyais bien, alors changeant de tactique, et en priant pour que Wilaine est l'intelligence de ce faire oublier, je pris rapidement le poignet du joueur et le lui brisais d'un coup sec, pour ensuite lui mettre mon propre couteau sous sa gorge, puis hurlais : - Et bien messieurs, la situation à changé à ce que je vois ! Maintenant je vais partir et n'essayez même pas de me suivre, ou je lui coupe la gorge.
Je n'avais aucune idée de ce que je faisais, j'improvisais, en général ça me réussissait plutôt bien... en général, je comptais surtout sur l'effet de surprise pour m'enfuir rapidement, je ne vis qu'au dernier moment le garde, il se tenait tranquille, mais dés que je me serrais enfuit, il sonnera l'alerte, je ne pouvais malheureusement pas lâcher mon otage pour m'en occuper. J'étais dans la merde... J'emmenais mon otage à la sortie, fis signe à Wilaine de sortir, attendant qu'elle soit suffisamment éloigné, puis donna un coup dans la jambe de l'homme que je menaçais, la lui brisant net, pour ensuite m'enfuir, à peine les autres avaient esquissé un mouvement que, tel une ombre, j'avais disparut dans la foule... Une fois à l'abri, je me demandais ce qu'il fallait faire, maintenant, l'alerte avait surement été sonné, je devais être recherché, il fallait que je retrouve Wil et que l'on se tire de la ville, mais une fois la centaure retrouvé, comment s'enfuir, tout les gardes de la villes étaient à mes trousses, ainsi que, j'en étais sûr, les potes de l'homme auquel j'avais brisé le poignet et la jambe. Enfin, j'avais quand même gagné une petite fortune ! Après ce petit temps de réflexion je me mis en route... - Spoiler:
Et voila, désoler pour l'attente, je serais plus rapide pour la prochaine fois.
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| Sujet: Re: Sans se faire remarquer [Unded] Lun 25 Avr 2011, 21:13 | |
| « Regardez, c'est l'assassin ! Choppez-le sa tête est mise à prix ! »
Je redressais vivement la tête, tout comme l'homme qui me menaçait. La capuche d'Unded était tombée, et l'un des hommes, aussi bourré soit-il, l'avait remarqué. J'allais finir par croire qu'il le faisait exprès ! L'homme au couteau se détourna de moi, et s'approcha avec une joie presque palpable du Lycan. Comme si il allait pouvoir le capturer, tiens ! J'étais, pour le coup, vraiment prise au dépourvu. Je restais immobile et laissais Unded se se débrouiller. D'un certain côté, c'était lui qui s'était mis dans cette situation !
« Et bien messieurs, vous faites erreur, je vous l'assure, il est vrai que cet homme et moi nous nous ressemblons beaucoup mais... »
Quel ton convaincu. Je lui lançais un regard désespéré, d'un air de dire " T'aurais voulu faire pire, t'aurais pas mieux réussi. " Bien entendu, aucun des hommes de la salle ne le crut. Certains se mirent même à rire au fond. J'avais envie de les imiter, mais je me retins.
Et Unded me surpris. Il se retourna vivement, attrapa l'arme de l'homme tout en lui bisant le poignet, et reprit le contrôle de la situation. Ses yeux trahissaient trop bien son plaisir à dominer la bande d'ivrognes qui emplissait le bar...
« Et bien messieurs, la situation à changé à ce que je vois ! Maintenant je vais partir et n'essayez même pas de me suivre, ou je lui coupe la gorge. »
Ahh, tu vois, quand tu y mets le ton, on y croit beaucoup plus ! Pour le coup, je ne pus retenir un sourire. Unded s'avança fièrement de la sortie, même si il était préoccupé par un garde. Heureusement pour lui, c'était celui qui m'avait vendu tout mon barda quelques minutes auparavant. Avec un peu de chance... En deux temps trois mouvements, Unded avait fracassé son otage et s'était volatilisé dans la foule dense qui marchait dans les rues. Le garde, d'un bond, s'élança en direction de l'armurerie pour donner l'alerte. Comme si j'allais le laisser faire ! Je me ruais à sa suite, me plantais devant lui, l'épée à la main.
« Laisse cet homme en paix ou je t'égorge. »
Hélas, je n'avais pas pensé que les ivrognes amis de l'ivrogne ex-otage soient encore assez sobres pour aller lancer l'alerte eux-mêmes. En quelques minutes, la rue se trouva encerclée de gardes. Mais il me restait un sérieux avantage.
« DÉGAGEZ LE PASSAGE ! »
J'allais finir par être habituée, entre les Elfes noirs et les rues bondées à galoper entre les foules denses. Quoique, je préférais encore les rues bondées. Au moins, ici les habitants n'essayaient pas de me tuer. Je tournais dans plusieurs rues, pour finir dans des ruelles plus ou moins fréquentables. Les gardes étaient à mes trousses, mais leurs chevaux étaient bien moins maniable que moi. Je ralentis ma course, fatiguée par le poids des barils de poudre de Kaplen. J'entendis alors quelques cris des gardes, et me cachais dans la première échoppe à ma droite.
Au choix, j'aurais du aller à gauche. J'avais toujours eu du mal à comprendre le principe des maisons closes, et là, la patronne me lança un regard pour le moins noir lorsqu'elle me vit entrer.
« T'cherches quelqu'chose ma jolie ? 'n a rien pour toi m'belle. Va pl'tôt voir aux écuries ! »
Là, c'était vraiment mal passé. Je m'approchais d'elle, mâchoire serrée, avec une forte envie de la décapiter. J'inspirais une grande bouffée, et lui souris.
« Nan mais j'hallucine, t'en a même pas un digne d'un cheval, de gigolo, il est nul à ce point, ton établissement ? »
Elle vira au rouge. Bingo !
« Sors d'ici imm'diatement s'le pute ! » « Heu, je voudrais pas vous vexez, mais la pute, dans le lot c'est pas moi je crois... » « DÉGAGE ! » « C'est par où la sortie "discrète" s'il vous plait ? » « LA P'RTE EN BAS A DROITE ET QU'J' TE R'VOIS J'MAIS ICI ! » « Merci beaucoup, et vous inquiétez pas, j'irais directement aux écuries, la prochaine fois ! »
Je lui claquais la porte au nez avant qu'elle n'ait l'idée d'hurler encore plus fort. Je me retrouvais donc dans une petite ruelle sombre, où deux chevaux de front n'auraient pas pu passer. Les cris des gardes semblaient s'éloigner. Il fallait faire vite et trouver Unded. |
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| Sujet: Re: Sans se faire remarquer [Unded] Sam 07 Mai 2011, 00:53 | |
| Après une demi-heure de recherche je n'avais toujours pas trouver la centaure, c'était comme rechercher une aiguille dans une botte de foin, et en plus les gardes étaient activement à ma recherche ainsi que quelque chasseur de prime... quels casses-couilles ceux la. Très vite, j'en eu marre de trainer dans les ruelles sombres sans aucun résultat, il me restait bien une solution mais j'étais très réticent à l'utiliser, elle posait deux problèmes : premièrement, j'allais avoir une tripoter de garde au cul, et deuxième, j'allais perdre mes fringues... Enfin bref, il fallait ce sortir de ce merdier et vite... je me résolus donc à appliquer mon plan B... Je me mis don à la recherche d'un coin tranquille, chose ardue en somme. Après quelques recherches infructueuses je me décidais à le faire dans une ruelle déserte, un de ces coupes-gorges que l'on trouve dans n'importe quelle ville... Un doute me pris alors que j'allais me transformé... Allais-je y arriver, après tout je ne l'avais fait qu'une seule fois volontairement ! Mais bon, qui ne tente rien n’a rien qu'on dit. Je me concentrai alors, au début rien ne se passa, je fus pris d'un doute, puis je sentis quelque chose changer en moi, une douce chaleur, ainsi que la sensation que mon esprit s'en allait, remplacé par une succession d'image et d'odeur. Puis se fut la brulure habituelle dans mes membre, mes bras s'allongèrent, ma tête prit la forme de celle d'un loup, mon corps se couvrit de poil noir... D'un seul coup une nuée de sensations différentes s’engouffrèrent dans mon cerveau, plus de conscience, cette petite voix à l'intérieur de ma tête fut remplacer par un tas d'images brouillonnent ainsi que par une nuée d'odeur. J'étais fasciné par cet état et me promis de me transformer plus souvent, puis je me remis à la recherche, il fallait que je détecte l'odeur de la centaure. Ce fut chose facile, parmi toutes les odeurs nauséabonde de la ville, une se détachait nettement, ne sentait pas Reilor, je compris instantanément que c'était Wilaine, je m'élançais à sa poursuite. Difficile d'être discret sous cette forme, je m'élançais donc dans la grande rue, semant la panique, toutes les personnes qui me croisaient s'enfuyaient en hurlant, j'inspirais vraiment la terreur, mais je n’eus pas le temps de m'en occuper, j'avais du mal à suivre l'odeur de la centaure. Sans m'en rendre compte, une multitude de garde me courraient après, il en venait de plus en plus, au bout d'un moment c'était tout les gardes de la ville qui étaient à mes trousses ! En y repensant c'était une scène vraiment étrange ! Parfois l'un d’eux se trouvait sur mon chemin, une morsure suffisait à l'envoyer ad patre. Enfin, je vis la centaure, mon idée avait fonctionner ! Maintenant il fallait sortir de la ville, chose très compliqué ! Wilaine resta perplexe, surprise en me voyant courir, puis en voyant la troupe qui me suivait elle commença à s'enfuir ! Entre-temps j'avais réussi à l'atteindre et je courrais à ses côtés. La course poursuite fut longue et fatiqante. Nous étions presque arrivé lorsque les portes se refermèrent, juste devant nous, nous étions adossé à un gros morceau de bois, entouré d'une tripoté de militaire armés jusqu'au dents et prêt à nous égorger. Il ne restait qu'une chose à faire... Je repris ma forme humaine alors que Wilaine se préparait à attaquer, avant qu'elle n'esquisse un geste j'hurlais, nu comme un ver : - Allons, inutile d'en venir aux armes, nous n'aurions aucune chance ! Nous nous rendons...Il n'y avait plus un bruit, je me sentais affreusement ridicule, humilier, les minutes s'écoulèrent, chacune plus longue que l'autre, puis un homme avança... - Spoiler:
Et voila, j'espère que ça va te plaire ^^
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| Sujet: Re: Sans se faire remarquer [Unded] Sam 07 Mai 2011, 23:26 | |
| - Spoiler:
C'est parfait ;D
Je regardais des deux côtés de la rue étroite, ne sachant pas vraiment où aller. Les voix des gardes s'étaient tues au loin, et le calme qui régnait dans la place me semblait presque malsain. Le temps semblait s'être arrêté, dans cette ville pourtant si agitée en temps normal. Contrairement aux apparences, cela ne m'aidait pas le moins du monde. Plutôt que de me mettre à réfléchir, mon cerveau aussi se bloqua sur le mode off, et je restais plantée comme une abrutie dans cette rue étroite en regardant des deux côtés.
Les cris au loin de la foule ne me réveillèrent qu'au bout d'une bonne dizaine de secondes, et la situation commença soudainement à m'inquiéter. Même l'énorme chien noir qui entra en dérapant dans la ruelle ne me fit pas plus réagir que ça. Par contre, les cavaliers de la garde eurent plus d'effet, et mes pattes se mirent elles-même à galoper dans la direction opposée.
Je compris seulement à ce moment que le chien noir était en fait un Lycan qui n'était autre que Unded. Il allait sérieusement falloir m'apprendre à réfléchir vite.
Le loup-garou me rattrapa aisément, et je le laissai prendre les devants. Il connaissait la ville mieux que moi. Heureusement pour nous, les gardes n'étant pas des Elfes ou des Centaures, ils étaient incapables de se servir de leurs arcs sur des cibles mobiles. Je maudissais la perte de mes flèches lors du combat avec Kaleya, car j'aurais sans aucun mal atteint au moins plusieurs des cavaliers de tête, qui auraient chuté et entrainé les autres dans leur suite.
Je m'obstinais donc à suivre Unded, qui semblait nous mener vers la sortie, en passant dans des rues plus étroites et tordues les unes que les autres. Hélas, j'étais moins maniable que le loup, et je peinais à prendre des virages aussi serrés que lui. Mon seul réconfort était de voir les chevaux de la garde s'épuiser plus vite que moi et peiner tout autant.
Après une longue course poursuite - je n'avais d'ailleurs pas compris pourquoi aucun de leur hommes n'était parti nous bloquer à la grande porte - nous arrivâmes devant cette grande porte, qui se ferma juste sous nos yeux.
Je dépassais le Lycan et foncais comme une furie vers les battants tout juste refermés et me jetais dessus de tout mon poids. C'est à peine si ils tremblèrent. Essoufflée, je me retournais sans un doute et dégainais mon épée, lançant un regard glacial à tous les gardes qui nous encerclèrent.
Mais Unded prit les devants. Je n'avais pas remarqué qu'il était si épuisé. Il reprit subitement forme humaine pour me couper dans mon élan, et hurla aux gardes :
« Allons, inutile d'en venir aux armes, nous n'aurions aucune chance ! Nous nous rendons... »
J'acclamais silencieusement son courage. Ce n'était agréable pour personne de se retrouver nu devant ses ennemis, et encore moins pour leur annoncer notre défaite. L'un des gardes s'avança vers nous. J'avais toujours mon épée en main, j'avais bien trop peur pour la leur laisser. Il me regarda tandis que plusieurs des cavaliers sifflèrent la nudité d'Unded. Je leur lançais un regard glacial, repérant leurs têtes. Leurs chevaux étaient épuisés et renâclaient... Ils étaient cuits. Le garde se plaça face à moi et me demanda avec un sourire en coin, l'air supérieur.
« Dans ce cas, si madame veut bien rendre les armes... »
Je lui fis le même sourire supérieur, l'insultant dans ma tête, et plantait avec toute ma force mon épée dans le bois épais de la grande porte. Elle s'enfonça quasiment jusqu'aux trois quarts. Pas mal...
« Oups, j'ai loupé le fourreau. Je pense que vous n'aurez aucun mal à la récupérer... »
Il descendit de son cheval et tendit la main pour prendre ledit fourreau, puis s'avança tout autant supérieur vers la porte. J'en profitais pour poser ma parka et la donner à Unded. Elle était longue, heureusement. J'entendis alors un juron de la part du chef de la garde. Mon épée avait l'air de lui causer des soucis... Je souris avec satisfaction. J'avais même envie de ruer et d'exploser sa tête contre la porte, mais cela aurait été suicidaire. Il se retourna et passa entre Unded et moi énervé. Il remonta sur son cheval et d'un mouvement de tête, ordonna à ses soldats de nous emmener.
Plusieurs s'approchèrent en ricanant d'Unded, les mêmes qui l'avaient sifflé. Leurs chevaux, apeurés par l'odeur de loup commençaient à piaffer. J'en rajoutant une couche en leur hennissant de fuir, et ils s'exécutèrent avec une telle fougue qu'ils mirent au sol deux des cavaliers, et que les autres mirent plusieurs minutes à les calmer. Ça, c'était fait.
J'aurais peut-être dû me retenir vu le coup de fouet magistral que l'un d'eux me donna. Je ne pus retenir un cri, et me retournais en lui lançant un regard furieux. Il s'approcha alors de moi avec plusieurs de ses hommes qui s'empressèrent de me dépouiller de tout mes biens, excepté mes habits et ma couverture, ainsi qu'une petite bourse cachée dans mon haut. Même mon harnachement auquel je tenais tant eut le droit à un traitement misérable. Ils le laissèrent traîner au sol toute la durée du trajet que nous effectuâmes, menottés dans le dos, en direction de la prison centrale.
Le bâtiment avait vraiment tout d'une prison. Ses murs devaient faire au minimum un mètre s'épaisseur, et même à deux cents mètres, on pouvait sentir la puanteur ambiante. Bien entendu, histoire d'en rajouter une couche, le bourreau nettoyait sa lame encore humide de sang dans la grande esplanade qui jouxtait le bâtiment. Super.
Nous entrâmes donc dans la prison, et je me forçais à chercher un détail qui puisse nous être utile, mais rien ne venait, et j'étais trop fatiguée et énervée pour me concentrer. Les gardes nous menèrent donc dans une longue allée, bordée des deux côtés par des portes de cellules. Les cellules non ouvertes étaient réservées aux prisonniers dangereux et aux nobles, les autres aux pauvres et pour les crimes mineurs. La seule chose que j'espérais, c'était être dans la même cellule qu'Unded. Quoique, si ils pouvaient aussi lui filer des habits, ce serait sympa. Pas qu'il soit entièrement nu, vu qu'elle lui avait passé sa parka, mais quand même...
Le garde ouvrit une porte sur sa droite. Là, je priai pour qu'Unded soit en réalité un noble de la ville, et que nous n'entrions pas dans cette cellule pour avoir commis un grave crime. Par chance, mon premier voeu fut exaucé, et ils nous firent entrer dans la même cellule. Par contre, pour les habits, c'était pas encore ça.
La porte se claqua derrière nous, suivie du grincement caractéristique d'une clef que l'on tourne dans une serrure, bruit signifiant "vous êtes cuits.". Je me laissais tomber au fond de la cellule, près de la fenêtre. J'étais épuisée, incapable de quoi que ce soit à part déprimer. J'avais eu de la chance une fois avec Kaleya, mais apparemment, elle ne semblait pas vouloir se répéter. C'était quand même un comble d'arriver à fuir une horde d'Elfes Noirs et de se faire piéger par des crétins d'humains. Je jurai. J'avais toujours eu horreur de ces moments où on ne sait pas quoi faire tant la situation semble complexe, et n'ayant jamais cru en u quelconque Dieu, je ne pouvais même pas me mettre à prier ou quoi que ce soit. Je n'avais plus qu'à prendre mon mal en patience...
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