"Homme libre, toujours tu chériras la mer !" "La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent." "La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit." "Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter." "Le voyage est une suite de disparitions irréparables." "Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil." "Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais." "Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un." "Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer." "Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…" "Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer." |
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| Au rythme d'une aventure épique [Areus] | |
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*Elfe*
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| Sujet: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Jeu 30 Juin 2011, 15:42 | |
| La chasse l'avait menée ici. Elle posa un pied à terre et quitta le reste de l'équipage. Chacun avait quelques petites courses à faire, elle aussi. Il se retrouverais donc plus tard.
Tout d'abord, glaner des informations et faire un rapide tour des lieux. Elle s'aventura donc sur cette terre. Elle n'avait jamais mi le pied sur Ghurol, avait vu cette île seulement de loin mais n'avait jamais foulé cette terre. S'était donc une nouvelle aventure intéressante. Elle se promena un peu. D'après ce qu'elle avait entendu, cette île était habitée par des anubites, des succubes et des vampires. Elle sourit. Des vampires. De tous les endroits du globe, c'était ici qu'il y avait le plus de chance qu'elle trouve sa proie.
Bien qu'imprévisible, sa proie restait traquée et avait besoin d'un endroit sûr où rester. Elle avait fouillé beaucoup de lieux mais pas encore celui-là. Il était donc temps. Surtout que sa vengeance devenait longue. Douze ans déjà, sa proie devait aussi en avoir marre. Mais elle bougeait sans cesse, sachant très bien que la chasseresse n'était pas loin derrière. Alors elle fuiyait. Depuis douze ans maintenant.
Lunielle se fichait du temps que cela allait prendre. Elle avait du temps devant elle, 20 ans de plus ce n'était rien. Le problème, c'était que sa proie avait l'éternité ou presque. Il y avait une chance certes infime, mais une chance quand même que la chasseresse trépasse avant la proie. Elle chassa cette idée de sa tête et continua d'avancer.
Traversant une plaine aride, elle interrogea les animaux du lieux mais aucun d'eux n'avait fait attention à ce genre de personnes. Elle soupira. La chasse allait être longue. Comme d'habitude. Elle s'était peu à peu habituée à une vie sans cesse en mouvement. Pendant sa période de bannie, elle en avait parcourue des contrées, vécue des choses, elle était fière de la vie qu'elle avait menée. Mais la chasse n'était pas encore terminé. Elle se dirigea vers le flan d'une montagne qu'elle commença à gravir.
Soudain, un bruit retentit de derrière un rocher. Tout de suite, elle dégaina ses deux lames, une d'argent, l'autre d'acier. Faisant doucement le tour de l'immense rocher, elle s'arrêta soudain et se plaça en position d'attaque, presque à quatre pattes, les genoux fléchis, elle attendit. - Spoiler:
Bon, pour un début j'ai fait simple, à toi de jouer
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Dernière édition par Lunielle Elwindor le Ven 01 Juil 2011, 12:44, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Jeu 30 Juin 2011, 23:18 | |
| [Je vous dérange pas longtemps, juste pour te parler un peu de Ghurol Lunielle, vu que tu n'as pas l'air de trop connaître l'île. C'est une île très hostile, et aride. Il est difficile d'y accoster sans danger, encore moins pour simplement y faire quelques "courses", donc dans la suite de votre rp, veille à ce qu'on ai pas l'impression d'une promenade de santé De plus, c'est quasiment un désert, de la roche, et pas grand chose d'autre, donc pas de foret, il faudrait que tu changes cela. Ceci dit, je ne vais pas vous embetez plus, mais c'était tout de même important, pour que le décor soit respecté, que tout reste plausible.] |
| | | Invité
| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Ven 01 Juil 2011, 11:46 | |
| La faim m’empêchait de réfléchir calmement. Cela faisait un bout de temps que je n’avais pas mangé et cela me mettait de mauvaise humeur. En plus, la faim m’empêchait de me concentrer et donc de chasser en toute tranquillité, ce qui était un paradoxe. Le manque de nourriture dans le ventre m’empêcher de me remplir la panse. C’était terrible et ce n’étais pas une blague. J’arrivai miraculeusement à me concentrer sur des traces de pas. Mais cela faisait plus d’une demi-journée que je n’avais rien eu sous la dent et donc j’espérais que ce serait une bête mangeable mais pas trop forte, je ne me sentais pas trop pour un combat palpitant mais juste pour un repas appétissant. Je suivis donc la piste de ma future cible. La piste me guida bientôt à une bête comestible. Son nom m’échappait totalement mais je savais que c’était un herbivore, ce qui m’encouragea à l’attaquer. La bête était seule et broutait tranquillement et, au fur et à mesure qu’elle broutait, j’avançais tranquillement vers elle. J’arrivais discrètement derrière elle et, d’un coup sec, je l’abattis froidement. Apparemment, elle devait avoir quelques problèmes auditifs pour ne pas m’avoir entendu mais cela m’aidait plutôt alors je n’allais pas m’en plaindre. J’avais enfin un bout de viande à manger et pour le moment, c’était tout ce qui comptait. Bon, j’aurais préféré me faire un bon feu mais quand on est un vagabond, on ne fait pas la fine bouche. Je ne savais pas faire de feu, je n’en ferais pas et tant pis pour moi. Je mangeai donc cru, ce qui n’était, au fond, pas bien grave. J’en avais l’habitude. La viande était appétissante et, lorsque j’eus fini de me remplir la panse, je m’essuyai d’un revers de la main, enveloppa le reste dans un bout de tissus, enfin plutôt ce que je pouvais transporter. Certes, ce n’était pas la solution la plus hygiénique mais c’était aussi la seule que j’avais. Et puis, je n’allais pas laisser le temps à la viande de puer ou de pourrir. Une fois le ventre plein, mes sens retournèrent à leurs états normaux et je pus enfin me concentrer sur ma route. Non pas que j’allais quelques parts en particulier, mais je préférais être aux aguets. Il semblerait que peu de personnes ne soient pacifiques sur cette île et que je me sois mis à dos avec mon clan, alors… C’est alors que je sentis une drôle d’odeur. C’était floue, certes, mais cela sentait étrangement. Apparemment, il y avait une créature que je ne connaissais pas. Ce n’était pas un humain mais son odeur s’y rapprochait, c’était étrange et j’étais prêt à parier que ce n’était pas une bête de Ghurol. L’être venait d’ailleurs, c’était sûr, sinon, j’aurais reconnu son odeur. Mes sens revenu à leurs maximums, je suivis la piste de cette odeur pour arriver en vue d’une personne assez étrange. C’était une elfe blonde, ce qui était rare chez nous. La dernière fois que j’en avais vu une, c’était dans un livre ou alors c’était un ancien qui m’avait raconté ca, je ne sais plus trop. En tout cas, trouver une elfe n’étais pas courant à Ghurol. Elle semblait chercher quelques choses sinon je ne vois pas ce qu’elle faisait ici. Caché derrière un rocher, je regardais ses gestes avec curiosité. Ce n’étais pas tout les jours qu’on voyait une elfe gravir une montagne, si ? Et puis, je commis l’erreur du débutant et je glissai. Parvenant à retenir ma chute, je ne pus empêcher de faire bon nombre de bruit. L’elfe dégaina deux dagues et se prépara aux combats. Elle ne savait sans doute pas ce qui avait fait ce bruit mais se tenait prête à l’assaut, au cas où. Vu que rester dans l’ombre ne servirait à rien, je décidais de quitter ma cachette et de me présenter, après tout être vagabond ne signifie pas qu’on n’a pas de manière :
- Heu, excuse-moi si je t’ai effrayé. Je suis Areus, un anubite banni et je ne voulais pas te faire peur. TU peux baisser tes armes, s’il te plait ? Ca me rend légèrement nerveux…
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| | | *Elfe*
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Ven 01 Juil 2011, 13:09 | |
| - Heu, excuse-moi si je t’ai effrayé. Je suis Areus, un anubite banni et je ne voulais pas te faire peur. TU peux baisser tes armes, s’il te plait ? Ca me rend légèrement nerveux…
Lunielle regarda l'étrange créature sortir de derrière le rocher, les paumes bien ouvertes, faces au ciel. Elle leva un sourcil interrogateur. Tiens, un anubite. Il lui rappella un ancien ami qui avait fréquenté LODOLA pendant un certain temps. Soali. Les deux êtres se ressemblaient. Même posture, même intonnation dans la voix, même particularités physiques ... Elle soupira et chassa de sa tête l'image amie.
Hésitante, elle bougea doucement ses mains. Voyant que l'anubite n'avait visiblement pas l'intention de lui sauter dessus et comme à regret, elle rangea ses lames mais resta néanmoins sur ses gardes. Et ne changea pas sa position pour autant, se dressa un peu seulement. Après tout, elle ne le connaissait pas.
Seulement, il venait de se présenter à elle, désarmé et visiblement pas très méchant. Areus ... voici donc son nom. Il avait commencé par se présenter, c'était poli de sa part et elle se devait de lui répondre. Elle sourit et mit à l'écart son côté guerrier. Ainsi donc, lui aussi était banni ...
-Je suis Lunielle Elwindor, chevaucheuse du Vent et de la Nuit, dit-elle en baissant la tête sans pour autant quitter l'anubite des yeux.
Visiblement, il avait peur d'elle. Tout en lui le clamait : l'intonation de sa voix, le rythme de ses phrases, la façon dont il se tenait, le regard rapide qu'il posait sur elle, tout. Elle sourit. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas senti un tel sentiment de supériorité. Pourtant, l'inconnu n'avait pas l'air bien méchamment mais elle resta sur ses gardes, ayant apprit longtemps auparavant qu'il faut se méfier des apparences. De plus, sa musculature prouvait sa force et elle n'avait pas besoin de preuves supplémentaires pour penser qu'Areus était puissant.
-Alors, toi aussi tu es un banni ? Demanda-t-elle en s'asseyant.
Ils se trouvaient dans un endroit pas trop mal, elle pouvait bien prendre le temps de discuter. Elle avait plusieurs jours devant elle, le temps que l'équipage se réunisse à nouveau. Le débarquement n'avais pas été facile, elle avait du sauter à la mer, préférant partir avant les autres et débarquer à cet endroit-là, plutôt que chercher une plage ou une crique pour débarquer. Elle se demanda si ses camarades avaient réussi. Sûrement.
D'un geste, elle l'invita à s'assoire pas trop loin d'elle, mais pas trop près non plus. Elle avait marché pendant toute la journée et était fatiguée. Le flan de cette montagne lui semblait un bon endroit où passer la nuit. Ils étaient en hauteur, elle pouvait ainsi observer tranquillement les alentours et réagir vite en cas de nécessité. De plus, elle avait toujours aimé admirer les étoiles.
La nuit n'allait pas tarder à tomber et l'air commençait à être frais. Elle soupira et regarda Areus dans les yeux afin de savoir si elle pouvait lui faire confiance ... - Spoiler:
Alors merci Ether pour ce petit renseignement, c'est vrai que je n'avais pas beaucoup d'idée sur le paysage, je pense que c'est mieux maintenant. Sinon, Areus, à ton tour
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| | | Invité
| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Ven 01 Juil 2011, 15:57 | |
| Lunielle Elwindor, chevaucheuse du Vent et de la Nuit, c’est ainsi que se présenta cette elfe. Chevaucheuse du vent et de la nuit ? Cela me faisait penser à un traqueur, rien de plus. Peut-être que c’était ça après tout, c’était peut-être une femme chargé d’abattre quelqu’un. Mais une chose m’attira chez elle. Elle était banni, comme moi, c’était assez étrange dans un sens. Je ne me prétendais pas unique mais bon, si c’était bien un chasseur comme je l’imaginais alors le chasseur était à la fois une proie ? Chasser et être chassé en même temps devait être étrange, et terrible aussi, peut-être. Je ressentais une sensation assez bizarre au fond de moi. Je ne savais pas trop si cela était la peur d’une elfe, race que je voyais pour la première fois, ou de la curiosité, après tout, elle ne ressemblait pas vraiment aux humains ou aux anubites. J’aurais dit que c’était un mélange des deux en ajoutant une pointe de méfiance, au cas où. Elle m’invita à m’asseoir à côté d’elle, ce que je fis, tout en prenant soin de garder mes distances, bien sûr. La nuit commençait à tomber mais bon, mes sens étaient suffisamment nourris pour me permettre de me passer de la vue. En fait, ce n’est pas ca qui me préoccupait. Sa question me rappelait de lourds souvenirs et, presque malgré moi, je lui racontai mon histoire :
-Oui, je suis un banni anubites…Je suis né orphelin, mes parents ayant été tué par des humains. Mon père avait été forcé de trahir les siens pour sauver ma mère mais au final, ils moururent tous les deux après ma naissance. Ce fut un officiel qui me recueillit. Mais bon, au final, j’étais plutôt seul. Ensuite, j’ai assassiné un homme à cause d’une plaisanterie au gout douteux qu’il a fait et ca m’a valu ma place au sein du clan. J’ai été enchainé et banni par Khéti, le chef de mon clan. C’est ainsi que je suis devenu un vagabond banni…
Je me tus alors, préférant me taire plutôt que de revoir les horreurs qui avaient trempés mes mains dans le liquide écarlate. A côté de moi, l’elfe ne parlait pas. Au fait, si elle parlait pendant ce moment là, je ne l’entendis pas… Les souvenirs jaillissaient dans ma tête comme des geysers cramoisis qui me montraient le chemin sanglant que j’avais suivis. Et si on l’écoutait, il avait eu raison, l’anubite que j’avais tué avait eu raison, j’étais devenu un renégat… Comme la nuit se faisait fraîche et que la dernier chose dont j’avais besoin, c’était d’entendre le silence, je lui posai la plus prévisible question jamais inventé. Pour cacher la remontée atroce de souvenirs douloureux, je lui demandai :
-Et toi ?
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| | | *Elfe*
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Ven 01 Juil 2011, 16:38 | |
| -Et toi?
Une question simple pourtant lourde de conséquences. S'il la lui posait, c'est qu'il était prêt à l'écouter or, ce qu'elle avait l'intention de lui raconter allait être douloureux à dire. Elle soupira. Elle avait déjà raconté cette histoire-là plusieurs dizaines de fois, à chaque fois pour des personnes différentes et toujours avec ce petit tremblement dans la voix.
Elle sourit. Orphelin ? Elle connaissait. Seul ? Abandonné ? Banni ? Tout ces mots lui étaient familiers. Laissant son regard se perdre au loin, elle commença.
- Les âges que je vais te donner sont l'équivalent de mon âge en âge humain, je suppose que pour les anubites c'est pareil mais les elfes vieillissent 5 fois moins vite que les humains. Quand j'avais cinq ans, mes parents ont été assassinés par une démone que j'ai ensuite rayée de la carte. Mon grand-père m'a recueilli mais ce vieux débris me battait plus qu'autre chose. Juste par ce que ma mère avait choisi mon père, un elfe étranger. J'ai donc fugué à maintes reprises. Je me cachais dans la forêt, parmi les loups, les cerfs et les renards et on peut dire que ce sont les animaux qui ont fait mon éducation. Cet apprentissage m'a été très utile.
Elle fit une pause et respira calmement. A chaque fois qu'elle y pensait, les souvenirs violents l'assaillaient comme des adversaires tenaces. Elle reprit.
- Je rentrais souvent néanmoins mais les corrections étaient de plus en plus violentes. Et un jour, je me suis battu avec un des gosses du village. J'avais alors 10 ans. J'ai pratiquement tué le gamin. J'ai ensuite été jugé par le conseil des anciens et bannie de toutes les forêts alentours pour 50 ans. Faut dire que les villageois avaient peur de moi, car je possède les pouvoirs elfiques les plus puissants, mes parents étant les deux plus forts guerriers. J'ai donc errée beaucoup, voyagé par ci, par là. Puis quand j'avais 19 ans, j'ai rencontré Draren et ça a été le coup de foudre. Mon fiancé lycan et moi avons ensuite rencontré d'autres gens et formé un puissant groupe de combattants appellé LODOLA. Mais, à cause d'un conflit qui m'a opposé à l'un des membres du groupe, Draren a été tué. Il est mort dans mes bras. J'avais alors 21 ans. Depuis ce jour, je poursuis la fautive, Laralen. Je la cherche depuis douze ans maintenant et le problème c'est qu'elle joue à chache-cache avec moi et que nous sommes de niveau égal.
Elle lui sourit et ajouta.
- En fait, je ne suis plus bannie depuis 17 ans maintenant. Les anciens du conseil s'intéressaient à mes prouesses guerrières et du coup n'ont pas prolongés la peine. Je ne suis plus bannie mais quand ceux de mon espèce entendent le nom Elwindor, tout de suite ils pensent à une guerrière et chasseresse bannie. Mais c'est comme ça et je n'y peux rien
Soupirant, elle s'allongea et observant malicieusement le ciel étoilé. C'était magnifique. Elle se guidait aux étoiles et au vent. Ces deux-là ne l'avaient jamais abandonnés, eux. Elle regarda ensuite l'anubite.
- Je suis sur Ghurol car je la cherche et d'après ce que j'ai compris, tu erre ici. Je suppose que le nom de Laralen Black ne te dit rien. J'ai l'intention de passer la nuit ici, visiblement, tu n'as pas l'air de me vouloir du mal, donc je pense pouvoir dormir sur mes deux oeilles. Si tu n'as nul part où aller, tu peux rester ici. Je ne te tuerais pas dans ton sommeil.
Elle lui sourit et ajouta une dernière phrase.
- Au fait, Laralen est une vampire. |
| | | Invité
| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Ven 01 Juil 2011, 19:13 | |
| Je lui avais raconté mon histoire, elle m’avait raconté la sienne, c’était logique. Nous étions deux orphelins, deux bannis mais plusieurs choses nous différenciaient. Déjà, je n’avais connus ni la camaraderie ni le grand amour. Ensuite, je n’étais pas à la recherche de quelqu’un et enfin, j’étais toujours banni. Elle cherchait un vampire du nom de Laralen Black, nom qui ne me disait rien, bien sûr, mais bon. Je ne connaissais même pas le nom du chef des vampires alors pourquoi connaitrais-je celui d’une simple tueuse ? Ma survie prenait déjà beaucoup de mon temps pour que je ne m’attarde à étudier les noms vampires. Apparemment, elle était très confiante. Elle me prenait sûrement pour un paysan perdu ou je ne sais quoi parce que, selon elle, je n’étais pas menaçant, ce que je trouvais à la fois vexant et gênant. Mais bon, on n’allait pas se battre pour lui prouver que j’étais menaçant, c’était stupide. Et puis, voir quelqu’un qui n’avait ni peur de moi ni envie de me tuer et qui n’étais pas un anubite était assez sympathique. En fait, elle se sentais légèrement supérieur. A l’entendre parler, c’était déjà son territoire et, dans sa grande magnanimité et son infini miséricorde, elle m’accordait l’insigne honneur de pouvoir dormir à quelques mètres d’elle. Quelle chance ! Le sale cabot que j’étais devrait se mutiler affreusement suite à cet affront. Certes, elle me l’avait proposé, mais comment avais-je eus l’audace d’accepter d’approcher la déesse, je suis un misérable ! En revanche, elle avait raison sur un point, je ne lui voulais pas de mal, je n’en voyais même pas l’utilité. Par contre, elle repartit bien vite sur une auto-proclamation de sa toute puissance. Elle acceptait bien de me voir dormir ici sans avoir la pulsion de me tuer pendant mon sommeil. Je pense qu’elle me sous-estime vraiment. Je ne me considère pas comme un maître d’arme mais je ne suis pas un caniche bien dressé et, malgré ce qu’elle pensait, je suis à peu près sûr que dans un combat, je lui donnerais plus de fil à retordre qu’elle ne le croit. Quant à gagner, ca, j’aurais du voir sa puissance pour pouvoir le dire. Je décidais d’encaisser, vaincu par la faim malgré mon repas d’il y a peu, je devais me rationner même si je mourais de faim, et par la fatigue, ces deux choses allant souvent ensemble. Je m’assis contre un rocher et posa ma buveuse d’âme à côté de moi. Pour la « rassurer », je lui dis :
-Ne t’inquiète pas, moi non plus, je n’ai pas l’intention de te tuer. Tu peux donc bien dormir tranquille. Et si tu veux, vu que comme tu la dis, j’erre sans but, je pourrais t’aider à ta traque…. Mais bon, on verra ca demain.
Je lui souhaitai bonne nuit et m’endormit contre ce rocher. J’avais l’habitude de dormir à la dure mais jamais à côté d’une elfe. Par pure précaution, je décidai de garder un œil ouvert, aux cas ou.
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| | | *Elfe*
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Ven 01 Juil 2011, 19:55 | |
| Areus se plaça contre le rocher et s'endormit. Bon, puisque la conversation était terminé, elle n'allait pas rester là à rien faire. Se tournant vers le côté bas de la montagne, elle observa une dernière fois les alentours. Rassurée ou, du moins pas vraiment inquiète, elle s'efforça de dormir.
Elle fit alors un rêve étrange. La scène se déroulait quelques années auparavant, quand elle avait 105 ans. Elle courait avec ses compagnons de bataille. LODOLA. Ils étaient tous là : Owen avec son sourire bête sur les lèvres, Apaat, volant dans les airs et tirant la langue comme un chien, il amusait Ondia, qui nageait dans un cours d'eau à proximité, enfin Laralen, le visage ferme et concentré et enfin Draren qu'elle tenait par la main. Son coeur ne se serra pas au contact du jeune lycan. Au contraire, elle se sentait bien, comme autrefois.
Ils arrivèrent bien vite à la cité où une foule de créatures étranges les unes plus que les autres les acclamèrent. Ils traversèrent la foule qui scandait leurs noms et se dirigèrent vers un grand bâtiment au centre de la ville. Après avoir fait le rapport de leur mission, Tia, une neko rousse, membre elle aussi de LODOLA, leur donna tout de suite une autre mission. Alors ils repartirent. Elle se sentait heureuse à leur côtés. Cette mission ... c'était la dernière ...
La scène changea brutalement et elle se retrouva dans le noir. Ouvrant difficilement les yeux et se redressant, elle reconnu immédiatement la scène. La clairière dans laquelles elles avaient combattus. Laralen se trouvait en face, un sourire sadique aux lèvres. Il pleuvait à grosses gouttes et les terrain se fit boueux. Elle se mit debout et attaqua la vampire sans réfléchir. Elle tenta de reprendre contrôle de son rêve mais celui-ci lui avait échappé et tournait au cauchemar. Elle soupira et se laissa faire.
L'éclat des lames brilla un instant et le fracas des armes reprit. Leurs amis essayaient de les arrêter mais pas moyen. C'était un combat à mort. Elle était couverte de blessures, sale et complètement trempée. Son adversaire aussi. La vampire souriait de plus en plus, certaine de sa victoire. Elles préparèrent toutes deux une dernière attaque et s'élancèrent.
Ce fut comme si le temps avait ralenti, elle voyait avec précision chaque goutte tomber, les cheveux de la vampire qui volaient dans son dos, son expression de jouisance sur le visage, elle voyait tout avec une impressionante clarté. Les deux lames s'avancèrent, destinées à empaler l'adversaire quand, doucement, une forme sombre s'interposa.
Elle voulut ralentir son geste, l'arrêter avant de commettre l'irréparable mais encore une fois, elle vit avec impuissance que le rêve ne lui appartenait plus. La lame se planta avec un bruit sourd dans le torse musclé du loup. La lame de la vampire quand à elle, traversa l'épaule droite. Il tomba par terre et l'elfe le rattrappa de justesse. Ses dernières paroles lui parvinrent, mots qu'elle gardera à jamais gravés en lettres de feu dans sa mémoire.
-Ne bouge pas, Draren, on va te ramener à la cité, on trouvera un médecin ! Ne me quitte pas, je t'en supplie !
Il avait posé sa main sur la joue inondée de larmes et avait dit :
- Luni ... regarde moi ... , elle avait fermé les yeux mais les rouvrit et regarda le visage tant aimé. Je t'aimerais ... toujours ... mais ... c'est fini ...
-Qu'est-ce que tu raconte ? On va te soigner, on va ...
-Luni ... c'est une ... lame ... d'argent ...
Elle ouvrit les yeux en grand et tourna doucement la tête vers la lame toujours planté dans le corps agonisant. Il avait raison. Elle avait complètement oublié ce détail pendant le combat. Ses pleurs redoublèrent et elle reporta son attention sur le loup, lui disant des mots doux à l'oreille, le rassurant. Mais il ne bougeait plus.
La vampire s'était alors enfuie et ses trois amis avaient tentés de la consoler, néanmoins elle avait refusé catégoriquement leur soutien, pleurant toutes les larmes de son corps sur le défunt. Alors ils étaient partis. C'était la dernière fois qu'elle les avait vu.
Un hurlement strident retentit alors dans l'air à des kilomètres à la ronde.
Lunielle se réveilla en sursaut. Quel cauchemar ! Elle se calma afin que sa fréquence cardiaque descende à un rythme résonnable. Puis elle observa les alentours. Il devait rester environ 3 heures avant le lever du soleil et Areus semblait dormir. Elle s'assit alors et attendit l'aube, incapable de se rendormir, la vision terrifiante qu'elle venait d'avoir l'ayant trop effrayée. Puis l'aube se leva. |
| | | Invité
| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Ven 01 Juil 2011, 20:39 | |
| Ce soir-là, je fis un rêve des plus étranges. Je marchais sur une plaine grise poussière, sous un ciel noir comme la nuit. Une odeur de cadavre planait dans les airs mais pourtant, il n’y avait pas de vent. C’était vraiment un endroit sinistre. Mes pas me conduiront jusqu’à une rivière écarlate. Je goutai l’eau pour la recracher tout de suite. Comme je le pensais, c’était du sang qui coulait dans cette rivière. Et, comme si tout cela était normal, des poissons nageaient en rond. Bon, d’accord, ils avaient de grandes cornes et rappelaient plus des démons que de simples sardines mais bon, ils étaient étrangement calmes. Après tout, peut-être était-ce ca, le propre des rêves… Plus loin, une personne m’attendait. A l’odeur du sang et de la mort se mêlait celle des anubites ou plutôt d’un anubite. Quoiqu’il en soit, cette… entité était un anubite. Je m’approchai de l’apparition et soudain, le contrôle m’échappa. Il était de dos et moi, j’avançais pas à pas vers elle, me faisant discret. Autour, le monde changeait. La morne plaine et le ciel délabré changeaient et formaient maintenant une cabane de mon clan. Je compris alors, je revivais mon assassinat, ma faute impardonnable et je m’apprêtais à tuer en rêve cet homme. Un cri déchira l’atmosphère et je parvins à reprendre le contrôle de mon corps. Je me retournai pour en voir l’origine, surtout que cette voix me rappelait celle de la chevaucheuse Lunielle. Mais pourquoi cirais-t-elle ? Et le fait que je l’entende sans pour autant me réveiller signifiait-il que pour autant je devais trouver un moyen de quitter les bras de Morphée ? C’est alors que ma « cible », ayant pris un couteau, se jeta sur moi. D’un simple reflexe, je tendis ma buveuse d’âme et il s’empala dessus, comme s’il n’avait pas vu venir un coup aussi prévisible. Dans la réalité, cela ne s’étais pas passé comme ca mais bon, après tout, c’est mon rêve. Le sang continua de couler de la blessure. Les murs fondirent et se changèrent en liquide vital, même le ciel s’effondra pour devenir écarlate. Mon monde se baigna de sang et c’est ainsi que je me réveillai, le soleil aussi rouge que mon sang se levant à peine. A côté, Lunielle semblait aller bien. Elle était adossée au flanc d’une pierre et regardait le ciel d’un air rêveur. Je la saluai gentiment et sortit le bout de viande qui me restait. Tant pis pour le rationnement, je repartirais à la chasse, j’avais vraiment trop faim. Je mangea donc mon bout de viande cru tachant d’en garder un morceau pour Lunielle ou pour plus tard, au choix. Lorsque j’eus fini, je lui proposai le bout restant ainsi que mon aide :
-Tu sais, hier, je t’ai parlé de mon aide éventuelle pour t’aider à traquer ton ennemie. Cela marche toujours, qu’en dis-tu ?
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| | | *Elfe*
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Ven 01 Juil 2011, 23:00 | |
| Areus se réveilla quand le soleil rouge commençait sa lente montée dans le ciel. Il sortit un morceau de viande et en mangeant un morceau, me proposa l'autre. Je le refusais gentimment. Les elfes étaient certes végétariens, j'étais une elfe certes, j'étais donc censé ne pas manger de viande. Mais comme j'avais été elevé par des loups et des renards, je m'y était habitués. Et c'était un bon moyen de survie.
Je refusais pourtant, n'ayant pas vraiment envie de manger de la viande crue dés le petit matin. Le saisis mon sac et en sortis une petite bourse de cuir contenant des framboises. Je lui tendit la bourse après en avoir prit quelques unes.
-Tu sais, hier, je t’ai parlé de mon aide éventuelle pour t’aider à traquer ton ennemie. Cela marche toujours, qu’en dis-tu ?
Je rangeait la bourse et lui répondit.
- C'est d'accord. De plus, j'ai besoin d'un guide pour faire le tour de l'île en maximum deux semaines. Il faut que je vois les endroits possibles, je sais bien qu'il y a des lieux où je ne pourrait pas aller. En deux semaines, ça devrait être faisable si on s'y met aujourd'hui.
Je me levais ensuite et il fit de même. Puis je laissais mon guide passer en tête. |
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Sam 02 Juil 2011, 11:12 | |
| On avait deux semaines pour faire le tour de l’île ? Sans compter la terre des anubites ou y mettre les pieds signifiaient pour moi signé mon arrêt de mort, cela allait être jouable. Mais en fait, il y avait tant de choses à visiter sut cette île, dont d’ailleurs la plupart était lugubre et sinistre. La plupart était si sombre qu’il ne fallait mieux pas les approcher. On ne pourrait donc ni aller dans les territoires succubes, ni aller dans les territoires anubites, ni aller dans les grandes geôles… En fait, Ghurol n’a jamais été une île à très grand intérêt touristique. Lorsque je lui avais proposé mon aide, c’était pour l’aider à traquer sa vampire mais soit, j’allais la guider. On pouvait aller au Cap du scorpion. Ca avait beau être balayé par la tempête et ravagé par les moustiques, c’était l’un des lieux que je trouvais les plus agréables de l’île. Il y avait aussi le désert de Laïlos. A part que c’était un désert normal, très chaud le jour et très froid la nuit, il était balayé non pas par la tempête mais par des guerriers sortis d’on ne sais pas où et dont la principale activité et le meurtre. Bon, j’avais assez d’eau pour survivre difficilement jusqu’à la prochaine oasis mais bon, il faudrait sûrement se battre à maintes reprises. Les monts de Där, peut-être ? Que des rochers et des rochers à perte de vue. Il y avait bien quelques créatures mais soit elles étaient trop rapides pour être vu, soit elles étaient trop infectes pour être mangé soit elles étaient trop abominable pour être admiré. Une autre solution était de partir au manoir Casparek, ce qui ferait sûrement plaisir à la touriste. Ce manoir était le principal lieu de résidence des vampires, ce qui en faisait un lieu redoutable, peut être, mais aussi l’endroit le plus plausible où pourrait se trouver cette Laralen, donc le lieu le plus intéressant pour Lunielle. Et puis, les vampires m’inquiétaient déjà beaucoup moins que les anubites ou les succubes. Mais bon, de toute façon, à Ghurol, à part pour les havres, il faut s’être préparé pendant une petite semaine pour voyager. Et là, d’après ce que j’avais compris, elle n’avait pas le temps. Mais je préférai quand même la faire choisir. Je lui décris donc les différents lieux en lui demandant celui qu’elle préférait voir en premier :
-Alors voilà, déjà, on ne peut pas aller chez les anubites, ils me tueraient à vue, ni chez les succubes, c’est vraiment trop dangereux. Ensuite, les grandes geôles sont aussi gardées par les meilleurs et les plus cruels guerriers de Ghurol, donc on ne peut pas y aller non plus. Il y a le Cap du Scorpion qui est toujours au milieu de la tempête, le désert de Laïlos, traversé par des brigands de toutes races, Les monts de DÄr, dont le plus grand danger sont la soif, la fatigue et la faim et le manoir Casparek, qui est en plein milieu des terres des vampires. Il y a aussi les havres mais je crois que tu y viens donc ce n’est pas nécessaire d’y retourner. Alors que préfère tu voir en premier ?
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Sam 02 Juil 2011, 14:10 | |
| Areus lui expliqua ensuite l'intérêt de chaque lieu. Il y en avait 4 :
Alors le Cap du Scropion avait lair intéressant, c'était un endroit potentiel où pourrait se trouver la vampire mais ce n'était pas le plus probable. Laralen n'aime pas être trop secoué et si elle avait bien comprit, cet endroit était au coeur même d'une tempête.
Le désert de Laïlos, intéressant mais sans plus. Des guerriers redoutables le traversaient et c'était un désert de sable. Donc restriction en eau et nourriture. Elle n'aimait pas beaucoup cette idée. Mais s'il fallait passer par là, elle se plierais.
Ensuite les monts de Där. Montagnes hostiles et quasi inhabitées. Pas très joyeux surtout que le problème de la nourriture et de l'eau allait poser problème.Cette option n'était pas très envisageable non plus.
Et finalement le manoir Casparek. Elle en avait vaguement entendu parler. Laralen ne se confiant pas beaucoup à l'époque, elle savait très peu de choses sur elle mais connaissait son caractère et ses convictions. Elle viendrait forcément faire un tou au manoir, si ce n'est pour voir quelqu'un mais elle y repasserais. Sauf si elle l'avait déjà fait.
Elle regretta de ne pas pouvoir aller voir les succubes. Elle aurait voulu y passer, juste pour voir la reine qui était splendide d'après ce qu'elle avait entendu. Il y avait aussi une succube à LODOLA, Kallista. Elle avait toujours agit sensuellement, se moquant des créatures du sexe opposé. Malgré son caractère et ses habitudes bizarres, Lunielle s'était bien entendu avec la succube. Elle espérait que celle-ci avait trouvé ce qu'elle cherchait pendant toutes ces années.
Dommage mais il était vrai que ce territoire était très dangereux, les succubes et incubes étant de valeureux combattants. Areus, ne pouvait et voulait pas passer par le territoire anubite, elle le comprenait parfaitement et était d'accord avec lui. Elle n'avait pas besoin de s'attirer les foudres d'un clan anubite.
Elle soupira et donna son avis.
- Je pense que le manoir sera le choix le plus judicieux, c'est là-bas que j'aurais le plus de chances de la trouver. Ensuite, s'il nous reste du temps, nous pourrons passer dans les autres endroits. L'ordre m'importe peu. Alors, par où on va ? |
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Sam 02 Juil 2011, 16:36 | |
| Elle voulait visiter le manoir en premier, parfait, on irait voir, à distance, les vampires s’ébattre joyeusement. En revanche, je ne sais pas si elle avait vraiment la notion de la distance à parcourir avant d’arriver à destination. En y réfléchissant, je pense qu’il nous faudrait une dizaine de jour, une petite semaine en se dépéchant pour arriver à destination :
-J’ai cru comprendre que tu n’avais que deux semaines, c’est ca ? Pour aller au manoir et en revenir, cela va faire très très juste. Il ne nous faudra pas moins de 7 jours pour y aller, peut-être plus. Tu es toujours déterminé ?
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Sam 02 Juil 2011, 21:40 | |
| -Plus que jamais ! Pour le retour, ne t'inquiète pas, j'ai un moyen de transport très pratique ... Alors s'il nous faut autant de temps, mettons nous en route !
Elle lui sourit et lui emboita le pas. Il descendirent de la montagne et se dirigèrent vers le nord. Il traversèrent une grande plaine herbeuse qui s'étendait à perte de vue. L'herbe était haute mais jaune, comme de la paille. Lunielle se concentra sur ses sens au maximum. Ils marchèrent ainsi plusieurs heures et bientôt le soleil très haut dans le ciel leur posa un petit problème. Il était midi et ils avaient faim.
Areus avait encore un peu de viande de côté mais cela allait être insuffisant pour eux deux et même pour lui. Elle sourit et fit doucement glisser son arc dans ses mains. Ils marchèrent encore un peu et soudain, apercurent au loin, deux herbivores qui broutaient tranquillement. Ils se regardèrent et d'un regard, se mirent d'accord que chacun s'occupait d'une bête.
L'herbivore possédait des cornes et un long museau. Le nom de l'animal lui échappait, elle en connaissait tellement ... Quand elle chasse, elle tue toujours la bête du premier coup, afin de lui épargner ainsi des souffrances inutiles. Elle tuait en général des bestioles vieilles ou malades mais là, elle n'allait pas faire la difficile. Souriant malicieusement, elle se mit à ramper dans les hautes herbes.
L'animal broutait tranquillement. Il était de tailla moyenne mais ses cornes avaient l'air redoutables, une fine couche de graisse recouvrait les muscles. Tout doucement, elle faisait de petits pas. De loin, elle vit Areus qui avait contourné sa bêbête. Elle se concentra sur la sienne et avança encore. Elle enleva la couverture, la mettant dans son sac. L'arc brilla au soleil. Les ornements verts et argent s'agitèrent, réagissant à la lumière dont les avait privé la couverture.
L'arc semblait ravi. Il frémissait dans ses mains comme s'il avait hâte d'en découdre. Elle se dirigea à pas de loup vers sa proie. Elle encocha une flèche aux plumes oranges et vertes. Elle banda son arc, amenant la corde jusqu'à sa joue. Tout en douceur et souplesse. Une respiration, deux. Ses oreilles frémirent, faisant trembler les anneaux d'argent, quand elle capta le rythme cardiaque de l'animal. Se focalisant sur cette donnée, elle expira et relâcha la flèche qui partit d'un seul coup. L'animal poussait un cri d'agonie et s'écroula sur le côté.
L'elfe s'approcha, retira la flèche et après l'avoir nettoyée, la remit dans son carquois. Areus avait fini lui aussi et il posa son trophée à côté de celui de l'elfe. Ils se sourirent puis elle commença à allumer un feu avec de l'herbe sèche. |
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Dim 03 Juil 2011, 01:11 | |
| Elle était déterminée, c’était bien. De toute façon, les vampires n’allaient faire qu’une bouchée de nous s’ils nous voyaient et donc il fallait mieux être déterminé plutôt que d’hésiter. Donc au moins, cela m’encourageait à la guider. Alors que guider une personne qui ne savait pas trop où aller m’aurait plutôt encourageant. C’est ainsi que nous prîmes la route pour aller au manoir. Nous marchâmes donc pendant quelques heures, quittant d’abord la montagne pour marcher dans la grande plaine qui entourait les havres. Le soleil tapait fort aujourd’hui mais bon, j’étais assez habitué. Ce qui m’inquiétait, c’était que Lunielle buvait trop d’eau. Apparemment, elle n’en buvait pas pour le moment mais si elle vidait ses réserves, on allait être très mal pour la suite du voyage. C’est alors que je décidais de faire une pause. Nous avions bien avancé et il était temps de faire une pause. Nous partîmes donc chercher quelque chose à manger. J’avais bien de la nourriture mais bon, un petit bout de viande pour deux, ca faisait limite. Nous partîmes donc à la chasse. Heureusement, nous mirent peu de temps à tomber sur des créatures mangeables, deux herbivores étant à une bonne distance l’un de l’autre. Nous nous partageâmes donc les cibles. Lunielle prit son arc, moi ma buveuse d’âme. Je m’approchai lentement de la bête et, lorsque je fus à bonne distance, je balançai ma buveuse qui alla heurter ma cible. Bien que je ne vise pas particulièrement bien, la bête était suffisamment volumineuse pour se la prendre et s’écrouler, le flanc à moitié arraché. J’amenais ensuite ma bête à côté de celle abattu de l’elfe et lui sourit. Elle alluma un feu et commença à cuisiner les bêtes. Moi, je me moquais de manger cru ou cuit et je ne savais pas cuisiner, je me contentai donc de la regarder et d’apprendre. Lorsqu’elle eut fini, elle me donna une large portion de viande avant d’en manger une elle-même. Je mangeai ma part, puis enveloppa un peu de viande dans un tissu pour ma réserve. Lunielle faisant pareille, nous étions prêts pour repartir. C’est ainsi que nous remarchâmes pendant une petite heure avant d’entendre un bruit de pas. Apparemment, on nous suivait ou du moins, une large compagnie arrivait de derrière nous. Par prudence, j’attirais la chasseresse derrière un rocher et lui fis signe de se taire. C’était une compagnie vampire composé d’une dizaine d’hommes qui ramenaient des prisonniers en direction du manoir. Ils étaient au commandement d’un chef enveloppé d’une tunique noir qui ne laissait rien passer et avait tous des mines patibulaires. La cage était recouverte de tissus mais des mains s’en échappaient pour implorer de l’aide. Par manque de chance, la compagnie ne s’arrêta pas loin de notre cachette mais nous pouvions partir si on se faisait discret :
-Ecoute, Lunielle, on va se retirer et s’éloigner le plus possible des vampires, ca te va ?
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| | | *Elfe*
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Dim 03 Juil 2011, 22:34 | |
| Areus lui demanda alors l'impossible. Il voulait se retirer afin de na pas affronter les vampires. Il n'avait pas tort, les affronter les dix en même temps serait trop pour elle. Mais s'il en prenait chacun 5, là cela changeait la donne, surtout que c'était le chef qui avait l'air redoutable. Elle sourit et regarda l'anubite. Ils ne pouvaient s'arrêter en si bon, chemin, pourquoi aller au manoir s'ils apprennaient les informations ici ?
- Pas question. Nous pouvons peut-être obtenir les informations nécessaires ici, s'ils nous disent que Laralen n'est pas sur cette île, alors ça ne sert à rien d'aller jusqu'au manoir. De plus, ici ils ne sont que dix, au manoir, ils seront beaucoup plus nombreux ! C'est un chance pour nous ! Les dix pour moi c'est un peu beaucoup mais si on partage ... Et puis s'ils ne savent pas pour Laralen et bien nous irotn quand même au manoir. Mais le chef a l'air d'être bien au courant de ce qui se passa là-bas ... Alors, t'en dis quoi ?
Sans attendre de réponse, elle enleva la couverture de Bèll' Bètt et sortit une flèche grise de son carquois. Une flèche anti-vampire. Constituée de bois mais également de fines fibres de rosier sauvage. Elle sourit amèrement et encocha une flèche. Le bout de son arc dépassant du rocher derrière lequel elle était cachée, elle tendit la corde et l'amena vers sa joue. Puis elle visa. |
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Dim 03 Juil 2011, 23:36 | |
| -Bon, d’accord, si tu veux, on se fait chacun une moitié, mais déjà essaie d’en abattre quelqu’un un, ca nous facilitera la tâche.
Elle me sourit et tira une flèche qui vola et transperça le crâne d’un des vampires. Celui-ci s’écroula dans un gargouillement affreux. Elle savait bien visée, c’était un fait. Mais les vampires s’étaient rendus compte d’où venait la flèche. Heureusement, Lunielle n’étais pas une débutant et avait déjà tiré un autre trait qui fit passer un autre vampire de vie à trépas. Mais ce fut le dernier qu’elle tua à l’arc, après il était trop près. Je sortis ma buveuse et elle ses couteaux. Il nous restait quatre adversaires et, vraisemblablement, je ne plaisais pas à leur chef. J’avais donc quatre vampires qui ne me suivaient sans doute pas pour discuter bénévolat. Me servant de ma lance comme d’une perche, je sautai sur la cage. Et puis, je surgis sur les vampires, les faisant tomber. Ainsi, je pus briser le crâne de l’un d’eux, encore groggy par la chute. Mais les trois autres, bien décidé à venger leurs camarades. Ils m’attaquèrent sur le même front, montrant le peu de stratégie qu’ils abordaient. Je parais donc les trois lames avec ma buveuse et, la déviant, j’envoyai les vampires reculer légèrement. Ensuite, fléchissant les genoux, j’effectuai un cercle avec mon arme, brisant les genoux d’un de mes adversaires. Les deux autres décidèrent de changer de techniques en me prenant de deux côtés. C’est alors que deux lames leurs transpercèrent le ventre, les laissant s’effondrer sans bruit. C’était l’un des premiers vampires abattu, avec une flèche au milieu du corps, qui s’était relevé. Il avait tué volontairement ces subordonnés et s’exclamai :
-Tu ne croyais pas qu’une simple flèche allait me tuer, gamin. Je suis un vampire et pas de la classe de ces minables. Alors le chef qui va égorger l’elfette, je suis le plus puissant. Et ce soir, c’est soupe d’anubite.
Je parais ses deux lames mais bon, il semblait assez fort. Chacun de ses coups étaient bien placés et avec précision. D’ailleurs, il était bien plus fort que moi, j’esquivais ses coups ou les parais, certes, mais il commençait à prendre du terrain. Il parvint d’un habile coup d’épée à me toucher à la main. La douleur fut vive et surprenante et je lâchai mon arme. Il en profita alors pour me mettre ses deux lames sous la gorge. Il ne put rien dire. Presque aussitôt, il lâcha ses deux lames et hurla de douleur. Deux couteaux venaient de rentrer dans ses coudes. J’en profitais alors pour saisir ma buveuse et lui couper la respiration d’un coup dans le ventre. Il s’écroula à terre, la respiration difficile et haletante. Lunielle venait de me sauver la vie et je lui en étais redevable :
-Merci… Mais maintenant, on fais quoi ?
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Lun 04 Juil 2011, 15:44 | |
| Elle se concentra et focalisa son souffle sur celui de sa cible. Comme à la chasse sauf que cette fois-ci, elle n'était pas sûre à 100% de pouvoir gagner. Et c'était l'une des choses excitantes du combat qui s'annonçait. Elle expira doucement et relâcha d'un seul coup la corde, envoyant ainsi d'une traite la flèche. Le premier vampire se la prit dans le crâne et s'effondra. Bon, celui-là était mort, c'était sûr. Elle réussit à en toucher un autre mais au ventre, celui-ci venait de bouger.
Les créatures de la Nuit se tournèrent en direction du rocher. Ils étaient repérés. Effectuant une roulade sur le côté, elle se déplaça rapidement en arc de cercle afin de contourner le vampire qui fonçait sur elle. Elle ne regarda pas Areus, le laissant se débrouiller avec ses quatre vampires. Elle devait se concentrer sur son propre combat.
Passant Bèll' Bètt dans son dos afin que l'arc ne la gêne pas, elle porta ses mains au niveau de la limite de sa jupe. Attrapant les jarretières qu'elle portait, elle dégaina une lame dans chaque main et se releva. White Moon et Black Sun brillèrent au soleil. Elle s'élança vers son premier adversaire et malgré la taille de ses lames, le décapita d'un seul coup. Les trois autres se dirigèrent vers elle, celui avec la flèche étant encore par terre, peinant à se relever. Mais elle savait qu'il n'allait pas tarder à le faire.
Les trois autres vampires se jettèrent sur elle, les pointes de leur épée en avant. Ses lames à elle ne faisaient que 20 centimètres et pourtant elle parait sans trop de difficulté les attaques ennemis. Cela lui rapella l'une des batailles qu'elle avait livrée au sein de LODOLA. Elle sourit et entreprit une danse mortelle. Le terrain était dur, elle pouvait donc facilement prendre appuis dessus. Soudain, elle bondit. Effectuant une pirouette aérienne au-dessus de ses adversaires, elle atterrit sur les épaules de l'un d'eux et lui ouvrit le crâne.
Le sang gicla et le vampire s'écroula. Se trouvant près de sa première victime, elle sortit la flèche grise d'un seul coup et la planta dans le coeur d'un autre ennemi. Plus qu'un. Le dernier réussit à tracer un trait de feu sur son bras, déchirant ainsi le tissu. Elle ne s'arrêta pas pour autant et décapita aussi le dernier des vampires qui lui faisait face.
Mais il y avait un petit problème, Areus était attaqué par un autre vampire, celui qui avait une flèche dans le ventre. Visiblement, elle ne lui faisait pas grand chose. Il ne restait donc plus que la décapitation pour le tuer. Il fallait avant qu'ils obtiennent les informations sur Laralen. Au moment où le vampire allait égorger Areus, elle lui plantait ses deux amies dans les coudes et l'anubite lui coupa ensuite la respiration.
-Merci… Mais maintenant, on fais quoi ?
Elle s'apprétait à répondre quand le chef débarqua. Il s'était maintenu à l'écart durant le combat, laissant ses subordonnés se faire massacrer pour leur tomber ensuite dessus. Elle sortit rapidement ses lames, faisant hurler l'autre vampire à terre et para de justesse la grosse épée du chef.
Areus arrivait à la rescousse mais l'autre vampire à terre avait déjà reprit ses esprits et se relevait en souriant tandis que l'anubite ramassait son arme. De son côté, l'elfe dû reculer sous les coups incessants du chef. Soudain, l'une des lames fut envoyée par terre et l'autre ne suffisait pas pour parer les coups puissants du vampire. Le tissu couvrant son épaule gauche s'imbiba de sang tandis que Lunielle poussait un hurlement de souffrance quand la lame pénétra et sortit de sa chair.
Le chef la saisit ensuite à la gorge et la plaqua contre la cage, la soulevant de terre. Elle ne pouvait plus respirer et le vampire serrait ses doigts de plus en plus fort. Un rictus cruel se dessinait sur sa bouche et ses yeux lançaient des éclairs. Elle regarda Areus. L'anubite était toujours occupé avec son adversaire et était gêné par sa blessure à la main. Il ne pouvait rien faire pour elle et même s'il réussissait à se débarasser rapidement de son adversaire, il n'arriverait jamais à temps pour la libérer de la monstrueuse étreinte du chef vampire ... |
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Lun 04 Juil 2011, 18:32 | |
| Contrairement à ce que je pensais, Lunielle n’avait pas battu le chef des vampires. Celui-ci avait préféré rire du spectacle plutôt que d’aider ses comparses et maintenant, il voulait les venger. La chevaucheuse, reprenant ses coutelas, se jeta sur le chef. Moi, je m’apprêtais à la rejoindre lorsque que le vampire aux coudes échardes se releva, saignant mais avec un air de satisfaction étrange. Je repris ma buveuse afin de parer le coup de son épée. Apparemment, manier deux lames dans son état était trop douloureux et il préférait se concentrer sur une arme. Je pourrais le battre. J’avais peut-être une main en moins et cela ne facilitait pas les choses pour manier ma buveuse mais lui avait les coudes en sang. Je pouvais l’avoir à l’usure. Nous échangeâmes des politesses pendant quelques secondes, jaugeant la force de l’autre, lorsqu’un cri déchira mes tympans pas par son intensité mais par celle qui l’avait lancé. Lunielle était en mauvaise posture, le vampire serrait de plus en plus fort. Je devais faire vite mais avec le vampire, j’avais peu de marge de manœuvre. Rha, et puis zut ! Je parai un coup pour contrer avec un coup de pied qui fut esquivé. Mais, comme le vampire avait reculé, je pris ma buveuse à deux mains et l’envoya sur le chef des vampires. L’arme alla lui frapper sur le coin de la tête, pas suffisant pour le tuer mais assez pour lui faire perdre l’équilibre. Mais ce n’étais pas suffisant. Lunielle, reprenant son souffle, allait bientôt gouter à la morsure de la lame. Je ne parvins à m’interposer qu’au dernier moment. Mo adversaire m’allait laisser partir et mes mains, saignant de plus en plus, avaient arrêté la lame. Mais la force du vampire était plus grande que la mienne. Bientôt, j’allais être embroché…Mes mains cédèrent, la lame me fit une large blessure et je m’écroulais. J’avais évité la mort mais mon sang n’était plus à sa place. Au lieu d’être dans mon corps, il était sur le sol. J’étais par terre, baignant dans mon sang qui s’étendait un peu plus. Apparemment, Lunielle avait repris ses esprits et se battait, en tout cas, j’entendais des bruits de métal qui s’entrechoquait. A côté de moi, un homme s’agenouilla, c’était mon vampire d’ennemis qui venait sûrement me narguer avant ma mort prochaine. Là, à part des soins, je ne voyais pas comment guérir. Le vampire, un sourire aux lèvres, me dit :
-Et bien, mon ami, tu va mourir, il me semble, et on va te manger. Ca me met l’eau à la bouche, pas toi ? Vous nous avez peut-être affaiblis mais tu as commis l’erreur que le chef n’a pas fait, aider quelqu’un ! Tu es venu à sa rescousse et qu’elle est ta récompense ? Pouvoir la voir dans la mort avec toi ? C’est magnifique, non ? Tu as perdu, chien galeux, mais tu t’en doutais, non ? Aucun homme vivant ne peut espérer sérieusement battre les vampires. Tu…
Je n’arrivais pas à le croire. Dans un dernier élan, ma main était partie toute seule et mon poing lui avait fait voir le sol de plus près. Je ne sut jamais d’où j’avais tiré cette énergie mais ce dont je me souvins, c’est que c’est la seule action que je pus faire. Fulminant de rage dans mon champ de vision qui devenait de plus en plus sombre, le vampire avait prit une épée et souhaitait ajouter mon sang à sa lame. C’est alors qui s’écroula. Du moins, je le perdis de vue et j’entendis le bruit d’un corps qui tombait. Ensuite, tandis que seul le soleil restait visible, la voix de Lunielle arrivait à mes oreilles. Peut-être m’insultait-elle, peut-être me sommait-elle de me lever, peut-être m’encourageait-elle à me lever, je ne le sus pas. J’entendais des sons sans en déterminer la provenance. Et surtout, j’avais mal. Mes mains et mon ventre me faisaient affreusement souffrir et je n’avais plus le courage de me concentrer sur autre chose que de lutter contre cette douleur. Mais je perdis le combat, subit encore la douleur et m’évanouit, me laissant aller à l’obscurité. J’eus alors un geste, un plus lent et court que le coup de poing. Je tendis instinctivement ma main contre la buveuse. Mais le manque de sang m’empêchant d’aller bien loin, elle s’arrêta en route et moi, je sombrais dans l’évanouissement.
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| | | *Elfe*
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Lun 04 Juil 2011, 19:31 | |
| Ça n'allait pas, pas bien du tout ! Nous étions en très mauvaise posture.
Le chef me tenait par la gorge et serrait de plus en plus fort. Je ne pouvais que me débattre mais ça ne serait à rien, je ne pouvais gagner contre lui avec la force. Mais je ne pouvais rien faire. Seulement attendre dans d'atroces souffrances que la mort vienne me cueillir.
Soudain, je vis Areus se retourner vers moi et lancer sa buveuse d'âmes sur le chef qui lui tournait le dos trop occupé à m'étrangler. Il se la prit sur le coin de la tête et cela suffit, je tombais par terre. À quatre pattes et me tenant la gorge, j'essayais de reprendre mon souffle. Le chef vampire finit pourtant par reprendre ses esprits, le coup qu'il avait reçu n'avait pas suffi à le tuer et visiblement, il n'était pas d'humeur à vouloir me fournir les informations dont j'avais besoin.
Il se releva et brandit son épée, prêt à m'embrocher. C'est alors que l'anubite intervient et saisit la lame à mains nus, l'arrêtant légèrement. Mais le force du vampire étant supérieure à celle de mon allié, l'épée traça un trait sanglant sur son torse et il s'écroula. Je me jettait alors sur le chef. Il réussit à m'ouvrir une large entaille sur la cuisse droite.
Avec une rooulade sur le côté, je récupérais White Moon, ma lame d'argent et attaquais puis parais les attaques du vampire. Soudain, je vis une ouverture et plongeant sous son épée, je plantais mes deux lames de toutes leurs longueurs dans l'abdomen du vampire. Puis, plaçant toute ma force et ma rage de survivre dans mes gestes, je remontais violemment mes lames, eventrant littéralement le vampire. Il s'écroula. Pour être certaine qu'il ne se relèverrait pas, je tirais une flèche grise dans son coeur.
Areus quand à lui était toujours allongé et le vampire avec une flèche dans le ventre s'apprétait à lui donner le coup de grâce. Je sais comment il trouva l'énergie de faire ça mais l'anubite lui envoya un fabuleux coup de poing dans la figure, le faisant valdinguer sur plusieurs mètres.
Je m'approchais de lui en marchant rapidment, ma blessure à la jambe m'empêchant de courir. Je regardais le vampire survivant. Celui-ci semblait sonné par le coup. Il pourrait me donner les informations dont j'avais besoin mais le plus urgent était de soigner Areus. Je sortis alors un tube de mon sac et me débarassais de mon équipement. Je plaçais Areus sur le dos et lui parlait mais il ne m'entendait sûrement déjà plus. Il était évanoui. J'ouvris le tube et versais le contenu, suffisamment pour couvrir la blessure.
Puis, posant mes mains sur la blessure, j'activais ma magie. Une lueur verte entoura mes mains et la plaie se referma peu à peu. Je sortis ensuite du fil et une aiguille et me mis à recoudre. Une fois terminé, j'utilisais le reste du liquide orangé contenu dans le tube pour soigner ma cuisse blessé. J'adorais cette potion et ne la gardais que pour les cas d'extrêmes urgence. C'en était un.
Hélas, il ne m'en resta pas assez pour soigner mon épaule et celle-ci n'était vraiment pas belle à voir. Je me levais ensuite vers le vampire et m'accroupis près de lui. J'attrapais alors sa tête et lui tenant solidement la mâchoire, je commançais l'interrogatoire.
- J'ai une petit question à te poser. N'essaie pas de mentir ou de bouger sinon je t'arrache la tête. Connais-tu Laralen ?
- Laralen ... Black ?
- Elle même. La connais-tu et sais-tu où elle est ?
- Oui, je la connais. C'est une ex-guerrière de LODOLA. Elle est passée au manoir il y a quelques semaines de cela.
Je jurais tout bas. Je l'avais manquée de peu. Maintenant, il fallait découvrir si le vampire mentait ou non.
- Sais-tu où elle est allée ? Et qu'est-ce qui me dit que tu ne ment pas ?
- Je ne mens pas, je vous le jure ! Elle avait planifié d'attaquer les géants ou quelques chose comme ça ... En tout cas, elle a parlé de la ceinture de Brendian ! Vous pouvez vérifier dans les papiers que le chef a sur lui, elle nous a même aidé à rapporter un grand convoi au manoir et a donc été payée ... en nature ...
Il ne mentait pas. Laralen était bel et bien passée par ici, les papiers le prouvaient et je savais qu'elle a une dent contre les géants. Quand nous étions en mission, elle en a parlé une fois. J'allais donc devoir quitter Ghurol ...
Une fois satisfaite des réponses du vampire, je luiretournais tout simplement la tête. Après, je fis un rapide bandage improvisé autour de mon épaule gauche ramassais l'arme d'Areus. Je savais que l'anubite y tenait beaucoup. Soulevant l'anubite, je passais un de ses bras autour de moi et je me mis doucement en marche.
Je marchais ainsi pendant deux heures, en direction inverse de celledu manoir. Il était maintenant inutile d'y aller et surtout suicidaire dans notre état. Au bout d'un moment, la plaine sèche réapparut et je continuais de marcher. Je faisais de fréquentes pauses afin de ménager mon épaule blessé mais je ne pourrais pas tenir longtemps à ce rythme. Je sentais que la blessure commençais à s'infecter et la fièvre m'avait rattrappée depuis une bonne heure.
Après un petit quart d'heure, je repartis. Je marchais tranquillement mais soufflait beaucoup. Je transpirais à grosses gouttes mais le pire c'était la douleur provenant de ma blessure. Comme Areus était beaucoup plus grand et plus lourd que moi, son poids n'arrangeait rien et j'étais très chargée avec son corps, sa buveuse, mon arc et mon sac ainsi que le peu de viande qu'il nous restait. Ma fièvre augmentait de plus en plus et je devais bien être à 39 ou 40° pour souffrir autant. Le soleil qui tapait fort me rendait la tache encore plus difficile.
Petit à petit, il commença cependant à baisser et une légère brise se leva dans les hautes herbes. N'en pouvant plus, je finis par m'écrouler tandis que le soleil rouge se couchait à l'horizon. |
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Mar 05 Juil 2011, 11:31 | |
| Le réveil fut rude, très rude. Mes membres étaient endoloris et douloureux, je trainais dans la poussière comme un chien battu. J’étais à plat ventre sur le sol, ma buveuse à côté de moi. Mes blessures avaient été guéris mais la douleur restait présente et me tailladait de part en part, c’était abominable. Mais le pire était qu’à côté de moi, Lunielle reposait, inconsciente. Nous n’étions plus sur le champ de bataille, mais dans l’herbe. Apparemment, elle m’avait transporté jusqu’ici, à moi donc de lui rendre la pareille. Prenant un bout de viande dans ma bouche, je me mis en marche. Elle m’avait parlé d’un groupe, Lodola. Ils devaient bien avoir un bâtiment par loin. Après tout, ils étaient venus ici et devaient sans doute désirer repartir. Il commençait à faire nuit, je ne pensais pas que la journée avait été si avancé, apparemment, on était resté un bout de temps assoupis. Encore heureux que l’on ne se soit pas fait repéré par des créatures carnivores ou pire, des vampires. Ils nous auraient sûrement torturés et la douleur n’est pas une chose que j’aime. Je devais trouver le bateau de Lodola. Que m’avait-elle dit ensuite ? Elle m’avait parlé d’un moyen de transport utile mais évanouie, elle ne pouvait pas l’appeler et donc, nous étions assez dans la, hum, les déjections disons. Je devais faire toutes les côtes pour trouver le bâtiment, ca allait être joyeux. Mais, en y réfléchissant, je pouvais aussi faire une traque à l’envers. Je repartis donc de la montagne pour revenir sur les pas de l’elfe. Ce n’était pas facile mais les marques ajoutés à mon flair devraient suffire à retrouver sa piste. Le problème était que, même si Lunielle ne pesait pas lourd, elle plus la buveuse d’âme plus les douleurs atroces qui menaçaient de se rouvrir d’une seconde à l’autre, ca faisait beaucoup. Mais je devais tenir. Elle m’avait sauvé la vie encore une fois, je me devais de sauver la sienne. A chaque pas, mes dents se serraient un peu plus, s’enfonçant dans le morceau de viande que j’avalais pour me redonner des forces. Je devais tenir, la porter, avancer un peu plus à chaque pas, me moquer éperdument de la sueur et du sang qui commençaient à couler. Seul compter ma route, rien d’autre. Je me devais de marcher jusqu’à ce que je m’écroule de fatigue. Et là, bien que mes genoux tremblent, je pouvais toujours marcher. Je ne sus pas combien de temps je marchais mais ce fut un temps considérable. LA nuit était tombée et je continuai ma route, ayant presque fini ma viande, remplaçant le morceau chaque fois que j’avais fini le précédent. J’étais insatiable, affamé, blessé, fatigué mais je devais continuer, je sentais que j’approchais du but. C’est alors que j’aperçus des humains. Enfin, sentir était plus juste. Je ne m’étais pas préoccupé du territoire environnant, juste de l’odeur de Lunielle et elle m’avait conduit ici. En fait, je ne savais pas si c’était des hommes ou pas, mais j’avais la certitude qu’ils étaient avec la chevaucheuse. Et puis, j’avais accomplis ma promesse, marcher jusqu’à l’évanouissement. Et, pour symboliser cela, je m’évanouis…
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Mar 05 Juil 2011, 15:02 | |
| Je me réveillais doucement mais douloureusement. Regardant le ciel d'un regard malade, j'évaluais lentement l'heure qu'il était. Regardant autour de moi, je me rendis compte que nous avions bien avancés. Areus avait sûrement dû me porter. Même si j'avais soigné ses blessures, la douleur, elle, ne partirait pas tout de suite.
J'entendis ensuite le fracas des vagues. La mer, on était proches de la côte. Il devait rester moins d'un kilomètre. Je pouvais y arriver mais vu dans l'état dans lequel je me trouvais, je n'en étais pas si sûre. Areus était inconscient à côté de moi. Il ne sembla pas trop soufrir et ses blessures étaient toujours fermées. Il avait mangé une bonne partie de notre viande.
J'avais très chaud malgré la fraicheur de la nuit. Je regardais les étoiles rassurantes, c'étaient elles qui me guidaient dans l'obscurité. Je tentais ensuite de soulever mon épaule gauche mais renonça bien vite. La douleur était insupportable. Respirais lourdement avec difficulté, je penchais ma tête lourde pour voir l'état de la blessure. Je failli vomir en me rendnat compte de la gravité de la situation. La plaie s'était largement infecté et commençait même à pourir. Cela dégageait une odeur infecte.
Encore, j'aurais pû me soigner s'il me restait un peu de cette lotion orange mais j'avais tout utilisé sur Areus, lui qui étais en danger de mort. Hélas, quelque chose me disait que je n'allais pas tarder à l'être moi aussi. Au moins, j'avais sauvé la vie de l'anubite, c'était déjà ça. Il ne me restait plus qu'une solution.
Je n'avais, en plus, pas assez de magie pour enlever au moins la douleur. Je devais alors faire avec les moyens du bord car je n'avais pas envie de laisser une épaule sur cette île. Je regardais doucement l'aube se lever. Le ciel était gris, se préparant pour un orage, je jurais tout bas et apporchais mon sac d'une main tremblante.
Je sortis du sac une bouteille de vodka pure, ma lame d'acier, quelques bandages, une gourde ainsi qu'une petite fiole d'huile de cèdre. J'en avais toujours une sur moi. Attrapant maladroitement une grosse branche et quelques brindilles, je commençais à faire du feu. Il fallait que je me dépêche, l'orage n'allait pas tarder. Je détestais cette méthode et tout en fulminant je sortis ma deuxième lame, d'argent celle-ci.
Une autre problème arriva. Je n'arrivais pas à faire du feu avec une seule main. Je jurais et m'epuisant encore plus, j'utilisais les dernières parcelles de magie qu'il me restait. Une petite flamme monta du tas de brindilles et d'herbes sèches. Pendant que le feu prenait, je pris un bandage et le mouillais puis le collais sur mon front brûlant. La fièvre n'avait fait qu'augmenter ces dernières heures. Je mis ensuite ma lame d'argent entre les dents et serrais fort. C'était pout m'empêcher de hurler.
Je pris ensutie la bouteille de vodka et l'ouvris. Je déchirais le tissu autour de la blessure, mettant ainsi l'épaule gauche ainsi que le bras à nu. Je versais ensuite l'alcool sur la blessure. Si la lame n'était pas dans ma bouche, j'en aurais pardu ma voix à force de hurler. Je grimaçais et respirais de plus en plus difficilement. La douleur était atroce et pourtant ce n'était rien par rapport à ce que j'avais l'intention de m'infliger. Je pris ensuite la lame d'acier et enleva la peau pourrie afin de dévoiler le coeur de la blessure. Comme l'épée avait traversé l'épaule, je devais le faire des deux côtés et j'eu plus de mal pour me retourner.
Après de longues minutes, je regardais le feu. Il avait bien prit et montait joyeusement dans le ciel. Tout en grimaçant, poussant de petits râles et soupirs et respirant avec difficulté, j'enroulais un peu de tissu blanc autour du bâton improvisé. J'avais le dos appuyé contre un rocher afin de ma tenir assise sans forcer. La sueur collait mes mèches ensemble et coulait certaines fois le long de mon visage sale.
J'ouvris le tube d'huile et en imbibais complètment la bandage sur le bâton. J'y mis ensuite le feu. Tenant dans ma droite la torche, je fermais les yeux et l'appliquais sur la blessure. C'était une véritable torture mais je n'avais pas le choix. Serrant les dents jusqu'à briser la lame, je souffrais atrocement. De grandes plaques de peau avaient brûlées au passage mais la blessure se cicatrisa. Je versais encore une dos d'alcool afin de nettoyer la plaie. Je souffrais le martyre mais au moins, je ne risquais plus de perdre un bras voir l'épaule complète. Je fis de même de l'autre côté mais j'eu beaucoup plus de mal.
La pluie tomba alors, éteignant petit à petit le feu. Je me mis un bandage improvisé et me levais, chancelante. Je n'avait presque plus de forces et ne pouvait absolument pas porter Areus, ni quoi que se soit. Je mettais donc l'anubite sur le dos et fis un rapide harnais. Je posais mes affaires et la buveuse sur l'anubite puis, j'avançais en tirant avec mon bras droit.
Chaque pas me faisait horriblement souffrir et je manquais de défaillir toutes les trente secondes. J'avançais néanmoins jusqu'à ce que ma vision commence à se troubler. Je marchais alors à tâtons vers la côte, me fiant à mon ouïe qui ne m'avait pas encore abandonnée. Avec ma vision trouble, j'aperçus néanmoins un petit point à l'horizon. C'était l'Opale. Les deux semaines ne s'étaient pas encore écoulés, et de loin, pourtant le navire mouillant l'ancre au large de l'île pour une raison qu'elle ignorait. Peu être avaient-ils rencontré des difficultés en cours de route et avaient décidés de rester ici.
Je ne savais pas quand ils allaient repartir mais il fallait que je les prévienne. Sifflant faiblement, j'espérais qu'un oiseau avait entendu mon appel. Au bout d'un moment, un petit oiseau que je n'arrivait pas à reconnaitre car le voyait flou, se posa dans ma main et je lui transmis mon message. Je demandais à l'équipage d'attendre encore quelques jours, le temps que je soit capable de bouger suffisamment le bras pour pouvoir nager et les rejoindre. L'oiseau s'envola et je me remis à marcher, tirant Areus derrière moi.
J'aperçus à quelques mètres une vieille cabane. Nous pouvions nous abriter ici. J'étais omplètement mouillée, tremblante de froid et fièvre, de souffrance aussi, peut-être de soif et de faim. Mon épaule était sauvé pour le moment mais elle nécessiterait des soins plus tard, par contre, elle sentait fortement le brûlé. Au moment où je poussais la porte, mes genoux cédèrent et je tombais lourdement sur le sol. Ma tête fit un drôle de bruit en toucha violement le sol. Je m'évanouis mais au moins, nous étions abrités de la pluie par le toit dépassant de la cabane. |
| | | Invité
| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Mar 05 Juil 2011, 21:35 | |
| Je me réveillai, les muscles encore plus douloureux que la dernière fois, et une envie irrésistible de rester là jusqu’à la fin des temps. Mais je ne pouvais pas rester inactif. Nous étions dans une cabane, apparemment, Lunielle m’avait tracté jusqu’à cet édifice de bois qui ne tenait que grâce à dieu. C’était étrange, depuis la fin du combat, nous nous évanouissons à tour de rôle, comme pour que chacun puisse avancer pendant le repos de l’autre. Dehors, il pleuvait. Dedans, il faisait sec. Je me levai et regarda par la fenêtre. C’était ma terre natale qui se noyait sous cette eau et pourtant, lorsque ca s’achèvera, il ne faudrait sans doute pas plus d’une journée pour que l’herbe redevienne aussi sec que le sable et aussi cassant que le bois. C’était assez triste quand on y pensait. N’ayant rien à faire et pourtant devant faire quelque chose pour mon équilibre, cela risquait de me rendre irritable si je ne faisais rien, je décidais donc de faire un peu l’inventaire de la nourriture qu’il nous restait. J’en avais consommé un bon paquet mais il en restait suffisamment pour trois ou quatre repas, pas copieux certes mais bon, des repas assez nourrissants. Mais moi, j’avais suffisamment mangé pour quelques temps donc ca allait. Mais il y avait d’autres problèmes. Lunielle n’étais pas trop en état de marcher ou même simplement de bouger, l’averse et son état m’interdisait de m’éloigner, mes propres blessures m’empêchaient de beaucoup bouger aussi. Mais je ne pouvais rester inactif, c’était un affreux choix, que devais-je faire, sachant que je ne voulais ni regarder la pluie sans faire quelque chose ni souffrir à nouveau parce que j’étais trop agité. Je décidais de faire le choix le plus sage, comme il faisait nuit, je décidais de m’endormir. Lorsque je me réveillai, il faisait jour. La matinée était déjà bien engagée et la pluie s’était arrêtée. A côté, Lunielle dormait toujours, du moins était inconsciente. Etrangement, mes blessures avaient décidés d’arrêter de me faire souffrir et, bien qu’elles fussent encore là, elle ne m’obligeait plus à l’inactivité. Prenant exemple sur Lunielle, je tentai d’allumer un feu. Mais je n’avais ni magie, ni herbe sèche, je ne pus donc pas faire cuire la viande. Lunielle se réveilla quelques instants après ma tentative ratée. Elle semblait fatiguée et mal en point mais au moins, elle était en vie. Elle me regarda, comme pour s’assurer que moi aussi, j’étais bien en vie et que je n’étais pas un spectre ou une illusion. En lui tendant un bout de viande, je lui dis :
-Bon réveil, Lunielle, heureux de te savoir au moins en vie. Désolé mais je ne sais pas faire du feu, donc la viande est cru. Mais au moins, ca va te redonner des forces tu va voir….
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| | | *Elfe*
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| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Mer 06 Juil 2011, 12:12 | |
| J'ouvris tout doucement les yeux. J'étais dans la cabane, il ne pleuvait plus dehors. J'étais couchée à même le sol. L'intérieur de la cabane était presque vide, aucun meuble ne s'y trouvait, rien. Dans un coin de la bâtisse il y avait même un gros trou dans le plafond. Une sorte de tonneau éventré gisait en dessous comme pour retenir l'eau de pluie. Bon, au moins, nous n'allions pas mourir de soif ...
Je soupirais et regardais ensuite Areus. Il ne semblait pas trop mal en point et n'avait plus l'air de souffrir. Il me sourit et me tendant un morceau de viande, me dit :
-Bon réveil, Lunielle, heureux de te savoir au moins en vie. Désolé mais je ne sais pas faire du feu, donc la viande est cru. Mais au moins, ca va te redonner des forces tu va voir…
J'ouvris la bouche mais aucun son n'en sortit. J'étais encore trop faible pour parler. Je portais la main droite à mon front et remarquais que la compresse était fraîche. Areus a dû la changer. J 'avais encore un peu de fièvre mais elle baissait petit à petit. J'essayais de me redresser et je bougeais au passage mon épaule gauche ce qui me tira une grimace. Ça faisait atrocement mal. Areus m'aida à me redresser et me cala contre l'un des murs.
Il avait compris que j'étais encore trop faible pour faire quoi que ce soit et me tendit un morceau de viande cru. Je n'étais pas une adepte des protéines pures et cru, qui plus est, mais je mangeais quand même. Puis, je montrais du doigt mon sac qu'il amena vers moi. Je l'ouvris de la main droite et en sortis une petite boite brune. L'ouvrant, je lui montrais le contenu. C'était ma boite à baies, il y en avait de toutes les couleurs et formes : mûres, framboises, cassis, groseilles, fraises des bois, myrtilles, raisins sauvages et d'autres encore avec des noms compliqués. Je me servis et posais la boite par terre.
Je ne me rappelle pas vraiment ce qu'il s'est passé ensuite. Je sais juste que j'ai eu de grandes périodes de somnolence, de sommeil, d'absence aussi et j'espère qu'Areus ne s'est pas trop inquiété pendant ces moments-là. Deux journées passèrent ainsi et le troisième jour, je pû me lever ... |
| | | Invité
| Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] Mer 06 Juil 2011, 23:13 | |
| Nous passâmes trois jours ici, trois longues journées en attendant le rétablissement de Lunielle. Etant le plus apte et le moins blessé, c’est moi qui allais chasser lorsque nos ressources se faisaient faibles. Ce fut d’ailleurs l’occassion pour moi d’apprendre à faire du feu. L’herbe était redevenue sec, elle s’enflammait facilement. Ainsi, nous pûmes manger cuit et à notre faim. Mais au bout de ces trois jours, la blessure de Lunielle avait guérie et elle était prête à se lever. Elle pouvait désormais marcher sans difficulté, ce qui signifiait que le jour de son départ allait arriver, lui aussi. Au lendemain du quatrième jour, je lui dis :
-Dis, vu que ta blessure est presque entièrement guéri, j’imagine que tu va bientôt repartir…
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| | | | Sujet: Re: Au rythme d'une aventure épique [Areus] | |
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| | | | Au rythme d'une aventure épique [Areus] | |
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