Je me réveillais, sans ouvrir les yeux, il était trop tôt pour ce lever, j'essayais de me rendormir, sans succès, quelque chose manquait... était-ce-ce l'humidité qui régnait habituellement dans ma chambre, ou bien le lit qui semblait avoir été remplacé par le plancher. Finalement j'ouvris un oeil, et restais bouche bée, la chambre de la taverne avait été remplacé par une pièce d'un rouge sanglant, les murs étaient couverts de photos et de dessins, en son centre était posé un magnifique miroir, il n'y avait apparemment aucune sortie.

Intrigué par ce que je découvris, je me levais et m'approchais d'un des murs d'un pas traînant tout en me demandant où est-ce que je pouvais être, quelque chose me dérangeait. Ce que je découvris sur le mur me laissa sans voit, chaque dessins, chaque photos me représentait, moi ! A différents ages, c'était une reconstruction minutieuse de ma vie, quelle personne pouvait bien faire ça ?

Mon regard fut attiré par une photo en particulier, je me rappelais très bien de cette soirée, c'était celle où j'avais appris que j'étais un elfe, mon visage était baignée par la lueur des flammes, je ne devais pas avoir plus de 12 ans et pourtant mes cheveux blonds étaient déjà extrêmement long, j'avais un visage fin, lorsque l'on me rencontrait pour la première fois, l'on me prenait presque toujours pour une fille, malheureusement cela ne c'est pas arrangé avec l'age... Ainsi j'examinais chaque image minutieusement, rien ne manquait, la plus part du temps j'étais représenté entrain de m’entraîner.

Dégoûter d'avoir découvert que l'on m'avait espionner toute ma vie, je revins au centre de la pièce, juste devant le miroir. Je m'assis, juste devant, observant mon double en attendant que l'on vienne me libérer. J'eu le temps d'observer mon corps comme je ne l'avais jamais fait, j'étais plutôt grand et musclé, mon corps était pourtant fin et agile, mes long cheveux blonds me tombaient jusqu'au fesses, j'avais des yeux verts très clairs, une légère cicatrice coupait le haut de mon nez à l'horizontal. Mon visage était vraiment efféminé, a t'elle point que l'on me confondait souvent avec le sexe opposé, et pourtant il était beau, j'en était plutôt satisfait... Sinon, j'étais vêtu d'une tunique verte foncée laissant mes bras couverts de bandages blanc à découverts, je portais aussi un long pantalon rouge. Lorsque j'étais en déplacement je portais souvent une longue cape de voyage noire avec une capuche cachant mes deux armes : Silenis et Lámina fantasma...

Sous mes yeux médusés, mon reflet bougeait de lui même, animé d'une conscience propre. Quel tour était-ce la ? Comment était-ce Possible ? C'était rempli de question que je regardais mon double poser sa langue sur le miroir pour y laisser la marque d'une clé. Puis la lumière cessa d'être, plongeant la pièce dans le noir.Bien qu'il n'y avait pas de vent je frissonnais, je sentais des choses tourner autour de moi, nombreuses, des murmures s'élevaient dans l'obscurité.

Je fis quelque pas, la pièce me semblait différente, plus spacieuse, j'avais beau courir jamais je n'atteignais les murs, la panique me pris, mon sang se glaça, je me sentais pris au piège, sans échappatoire, je détestais ça ! Passe encore d'être enfermé dans une pièce éclairé. Mais dans un endroit où je ne voyais rien comme celui-ci je me sentais faible, vulnérable, n'importe qui pouvait m'attaquer, et je n'avais même pas d'arme pour me défendre !

Il fallait que je me calme, l'angoisse entrainait la peur, la peur bloquait toute capacité de raisonnement, m’empêchait de rester lucide. Je repris lentement le contrôle de mes émotions, me calmant, ce ne fut que lorsque j'avais fait taire toute inquiétude, chassé toute trace de panique, qu'une voix retentie, douce et inquiétante :

- C'est bien mon enfant, contrôle toi... tu t'emportes facilement n'est-ce pas ?

- Qui êtes-vous ? Quel est cet endroit ? Répondis-je

Très vite la panique reprit le dessus, je me sentais encerclé par la voix, pris au piège par un implacable chasseur qui s'amusait avec ça proie.

- La question est plutôt qui es-tu toi. Répondit l'inconnu.

Soudain je sentis une flèche de glace s'emparer de mon esprit, lire chacun de mes souvenir, lire ce qui me définissait, je tentai de lutter, mais en vain, la chose était implacable, elle paralysait chacun de mes membres. Les secondes semblaient être des minutes, les minutes des heures. Puis la flèche glacée disparut lentement, me laissant faible, perdu, hébété.

- Je vois, tu es un guerrier n'est-ce pas ?

- Je ne le suis plus ! J'ai abandonné cette vie ! Je ne suis qu'un simple tavernier !

- Foutaises ! Tu ne fais que te cacher, effrayé que tu es que l'on te retrouve ! Le tavernier n'est qu'une façade, au fond de toi tu aimes les combats !

- Non, je ...

- Tu es lâche ! Voyant ce que tu devenais tu t'es enfui, tu t'es forgé une nouvelle identité et tu t'es persuadé qu'elle était réelle, mais au fond de toi tu le sais, je l'ai vu, tu connais ton penchant pour les combats, ton admiration pour les anciens héros des contes de ton père !

- Peut être et alors ? J'aime ces contes et j'aime les combats, mais ce n'est pas pour cela que je suis parti, je ne me suis pas enfui, si je suis parti c'est que j'ai un sens de la justice développé et que j'allais le perdre, que devais-je faire ? Regarder des gens se faire exécuter sans broncher ?

- Mmmmmh , oui je vois, il est vrai qu'une petite parcelle de bonté demeure en toi mais, si tu n'es pas lâche, pourquoi ne t'es-tu pas opposé aux personnes que tu as fui?

- J'ai essayé ! Hurlais-je, les larmes aux yeux, mais j'ai une dette éternelle envers eux ! J'ai préféré m'éloigner, c'était ça ou les trahir !

- Pourtant, tu as abandonné ce sens de la justice lorsque ton frère est mort,tu es devenu toi même bourreau...

- Oui, je manque de contrôle, je suis colérique et alors ? Je ne suis pas sans défaut ! Je ne regrette pas mon geste ! Je regrette juste de n'avoir pût tuer cet homme, par ma faiblesse un être qui m'était très chère est mort, je déteste la faiblesse qu'y m'habite, je me maudit chaque jour pour cette faiblesse !

La chose se tue un instant, un silence pesant s'installa, des grosse goutes coulaient le long de mon visage, mélange de larmes et de sueur.

- Pourquoi as-tu choisis d'être tavernier ? N'admirais-tu pas les grands guerriers des légendes, qu'ils soient soldats ou marin, redresseur de tord ou pirate, n'admirais-tu pas ces hommes domptant la mer, ces hommes libres détestés de tous mais pourtant si resplendissant ? Pourquoi ? Pourtant une telle vie aurait été parfaite pour retrouver tes parents, pour répondre aux questions que tu te poses !

La question me surprit, avait-elle fouillé si loin dans mon esprit pour débusqué mes rêves ? La colère me prit soudain, de quel droit cette abomination pouvait-elle fouiller ma vie privée, mes inquiétudes et mes joies ? De quel droit ?

- L'on ne fait pas toujours ce que l'on veut, répondis-je sèchement .

- Peut-être mais tu ne m'as pas répondu !

- Comme tu l'as si bien dit, le tavernier n'est qu'une façade, et tu le sais j'en suis sûr, ce rôle me permet d'aider les personnes pourchassés, en danger de mort, cette taverne me permet de cacher les fugitifs, cette taverne me permet de me faire pardonner ! Cette taverne me permet aussi de rencontrer ces êtres que j'admire tant ! Ces pirates, ces guerriers, ces hommes libres qui me sont infiniment supérieur ! Cette taverne me permet de me rapprocher de cette vie que je n'ai pu avoir.

- Je vois, cette taverne est donc importante, mais je ne sais toujours pas pourquoi tu n'es pas parti en mer, pourquoi tu n'as pas fait ce que tu désirais, est-ce de la lâcheté ? Tu n'aimes pas la peur car elle t'entrave, alors t'entrave-t-elle dans cette taverne ?

Je me fendis dans un immense éclat de rire.

- Oui, ah ah, la peur ! Tu as raison je suis un peureux, un froussard, un pleutre ! J'ai peur d'attraper mon rêve, peur de le réaliser car après cela comment ferais-je pour vivre sans ?

- La réponse me parait simple, trouves-en un autre !

- Plus facile à dire qu'à faire...

Nouveau silence, plus long, des chuchotements se rependirent, la vois semblait parler à d'autres observateurs silencieux. Puis ce fut un nombre incalculable de personnes qui dirent ensembles :

- Très bien, nous sommes satisfait à présent ! Tu as pris conscience de qui tu es, de ce qui es important pour toi, va à présent, ton voyage est bientôt fini ! Mais un dernier conseil pour toi, ce que tu cherches est au-delà des océans, tu devras réaliser tes rêves pour le trouver...

Puis les voix s'éteignit, seul des échos subsistaient encore. Soudain un flash de lumière éclaira la pièce, je crus devenir aveugle tant la lumière était forte...

Je sentais des dents... une morsure... mais ça ne faisait pas mal, la chaleur envahit mon corps, la créature, était-ce un vampire ? J'en avais déjà entendu parler mais jamais vu. Soudain, j'entendis le bruit d'un objet chutant au sol, et une trappe de lumière s'ouvrit sous mes pieds, un blanc pur s'en dégageait. Je me sentis chuter dans le vide, je ne pus réprimer un hurlement. La chute s’arrêta soudainement, mais je ne sentis pas le choc de mes jambes rencontrant le sol. Une fois la chute finie, j'ouvris les yeux, ce que je vis m'emplit de joie ! Une vaste clairière s'étendait devant moi, je pouvais sentir le vent sur ma nuque, un ruisseau s'écoulait sur mes pieds, l'ont aurait dit le paradis !

Pourtant, quelque chose attira mon attention, au milieu de l'endroit se tenait un grand édifice en pierre, intrigué je m'en approchais. Une fois assez proche, je m'aperçus que l'édifice était une tombe, la plus part des inscriptions gravées dessus étaient effacé, mais l'ont pouvait encore lire :


Je m’effondrais par terre, complètement sonné, que faisait la tombe de mon frère ici ? Elle... elle aurait dût être sur la falaise... Je m'assis devant la tombe, me souvenant de chose que je voulais oublié... peu à peu, je compris pourquoi j'étais ici, pour recevoir mon châtiment... Devant moi se tenait une bassine remplit d'eau, qui avait bien put la déposer ? Une larme roula le long de ma joue et troubla la surface de cette eau. Soudain, une image se forma dedans... je la fixais, hypnotisé

Deux cavaliers parcouraient les rives de lac Olia, ils semblent s'enfuir, comme s'ils étaient poursuivit par le diable. l'un d'eux, une femme apparemment, était blessé, elle tenait quelque chose dans ses bras. Les voyageurs s’arrêtèrent près d'un arbre et descendirent de leur monture. L'homme se pencha sur le tas de couverture et y déposa un baiser, puis la femme le serra dans ses bras avant de le déposer en hauteur, sur l'arbre, calé confortablement entre 2 branches. L'homme déposa une arme à côté et la femme mis un carnet dessus. Ils entendirent un bruit et s'enfuirent sur le dos de leur chevaux. Tout resta calme durant plusieurs minutes puis une autre personne arriva et vit le paquet, son visage se pétrifia tandis qu'il découvrit l'enfant. Il prit la lame se trouvant à côté et s'en alla, le petit dans les bras...

Qu'était-ce ? Par quelle malédiction ces images étaient-elles apparu, elle semblait reflété mon passé ! Ces 2 personnes, étaient-ce mes véritables parents ? Soudain toute les interrogations que j'avais enfoui au fond de moi refirent surface, pourquoi m'avoir abandonné ? Pourquoi ne pas être revenu ? Pourquoi avoir laissé ce carnet, dont la langue m'était inconnue ? Tandis que je ressassais ces questions, une autre scène apparu à la surface de l'eau,

une dizaine de personne étaient rassemblées autour d'un feu de camp conséquent. Parmi eux deux enfants, l'un qui semblait avoir 14 ans, les cheveux noirs en bataille, des yeux bleus, une forte musculature, je reconnus mon frère. J'étais l'autre enfant, j'avais déjà de long cheveux blond. Je me souvenais de cette soirée, l'on fêtait l'anniversaire de Niriel, et le mien par la même occasion, vu que l'on ne savait pas quand j'étais né. Mon frère discutait avec une femme, grande, cheveux argentée et long, les yeux de couleurs différents, l'un bleu, l'autre vert, elle s’appelait Eliana . Moi j'étais au contraire avec un être de petite taille, Rudolf, un être massif avec une longue barbe brune, chauve, une expression bienveillante sur le visage, mais lorsqu'il se mettait en colère, il devenais effrayant. Il me tendait une bouteille :

- Allez Nar' ! Gouttes moi ça ! T'as jamais bu non ? C'est de l'authentique bière naine !

Timidement, je saisis la bouteille et en bu une grande gorgée, j'avais douze ans, et la boisson me plus tout de suite, avidement j'allais en reprendre une gorgée mais la grande main du nain fut plus rapide :

[color=brown]- Pas question, t'as gouté, maintenant tu bois plus ![/color=brown] Un rire rauque s'échappa de sa bouche puis il reprit. [color=brown]Enfaite, ça te dirais d'apprendre le maniement des armes ? Comment ton frère ? Je suis sûr que tu ferais un très bon guerrier, bien que tu sois un peu maigre ![/color=brown]

-Jamais je ne te laisserai poser tes pattes de barbare sur cet enfant ! C'était Eliana qui avait eu vent de notre conversation. Regardes le, tu vas lui apprendre à ce servir d'une hache alors qu'il n'est pas du tout fait pour ça ! Non, je le prend en charge !

- Toi ? S'exclama-t-il.

- Oui moi, pourquoi ? Par ce que je suis une faible femme ? Tu veux peut être vérifier ?

Le nain se ratatina en bégayant sous le regard furibond de l'humaine.

- Très bien, Naréil, on commencera demain !

Soudain, le silence ce fit tandis qu'un grand homme, au moins 2 mètres de haut, une carrure imposante, ce leva. Mon père adoptif, Briar Volas, le géant avait des cheveux courts et noirs, des yeux marrons, une longue cicatrice lui parcourait le visage. Un cercle se forma autour de lui, les flammes éclairaient une partie de son visage, plongeant l'autre dans la pénombre. Il fixa l'ensemble de l'assemblé puis d'une voie rauque commença :

- Mes frères, encore une année est passée, et comme vous le savez tous, aujourd'hui est un jour spécial, aujourd'hui est l'anniversaire de mes fils alors écoutez moi, il est des vérités que l'on doit transmettre, ce soir je vais vous transmettre une partie de ces vérités...

Ça y est, ça commençait ! Quels contes, quels légendes allaient-ils nous raconter cette année ? A chacun de nos anniversaires il racontait plusieurs histoires, parfois joyeuse, parfois triste, mais toujours des récits d'aventures et de voyage, de grands combats et d'explorations. Chaque année il nous contait des récits différents, il avait un don pour ça. L'ensemble de son auditoire était hypnotisé par sa voie.

- Aujourd'hui... aujourd'hui je vais vous raconter l'histoire d'un équipage d'aventurier des mers, un groupe d'hommes libres, un groupe de voyageurs, des hommes considérés comme des brigands,des criminels par des personnes jalouses de les voir dompter l'indomptable, par des personnes jalouses de leur liberté, par des personnes jalouses de ces hommes contemplant chaque jours les merveilles du monde... aujourd'hui je vais vous raconter l'histoire d'un équipage de pirate, aujourd'hui je vais vous parler de leur voyage vers une certaine ile, vers Aiklando...

C'est ainsi qu'il commença son récit, je me souviens que très tard après ce récit, je lui avait dis que je voulais être pirate, il avait explosé de rire puis il c'était exclamé que ce serait une fierté pour lui.

Une fois mon père assis, les conversations reprirent et les boissons recommencèrent à circuler entre les hommes. Un violon commença à émettre une douce mélodie, je me souviens tout de suite avoir été séduit par le son, le rythme de la musique accéléra et chacune des personnes présentes commencèrent à chanter en rythme, c'était apparemment une chanson pirate que tout homme de la mer connaissait.

L'homme jouant s'appelait Aelwin, un saltimbanque, un vrai spectacle ambulant, il savait tout faire, tours de magies, acrobaties, musique, c'était quelqu'un de joyeux, un esprit rêveur. Il m'avait vu l'observer avec envie quand il jouait, c'est pourquoi entre deux chansons il s'était approché de moi.

- Tu aimes la musique ?

- Beaucoup ! m'exclamais-je d'une voie riante.

- Alors attend moi quelques minutes !

Il courut alors vers sa caravane et en ressorti avec un grand étui.

- Tiens, pour ton anniversaire, viens me voir si tu veux que je t'apprenne.

L'étui contenait un magnifique violon, sur le dos était gravé un un cercle avec une paire d'aile. Mes yeux brillaient quand je découvris l'instrument, c'est dans un grand cris de remerciement que je me jetais sur l'homme.

La fête touchait à sa fin, mon père appela Niriel :

- Cette année, je vais t'offrir une arme, il sortit de son sac une garde d'épée sans lame.

Mon frère s'écria en la voyant :

- Une arme ? Ça ? Alors tu t'es fait arnaquer, elle n'a même pas de lame !

- Tu es sûr ?

Soudain il fendit l'air avec l'arme sans lame et une buche non loin se fendit dans un craquement.

- Vois-tu cette arme possède une lame faite de vent, tu ne peux pas la voir mais elle est la, un fin filet de fumé pouvant prendre la forme et la taille que tu désirs, pour faire apparaître la lame il faut que tu le veuilles, que tu visualises sa forme dans ton esprit, allez prends la et essayes.

L'enfant saisit l'arme délicatement et se concentra, de nombreuses minutes passèrent puis soudain une mince fumée ce dégagea et forma une lame de la taille d'un couteau.

- Magnifique s'exclama Briar, encore un peu d'entrainement et tu pourras faire ce que tu veux !

L'image s'estompa, à peine eux-je le temps de retrouver mes esprits qu'une nouvelle scène apparut à la surface de l'eau.

J'étais sur une falaise, fixant la mer en rêvant d'aventure, le vent soufflait fort, emportant mes cheveux et mes vêtements dans une danse folle, je devais avoir 14 ans, l'entrainement avais musclé et affiné mon corps. L'on s'était arrêté dans une petite ville côtière éloignée de tout, notre venue était synonyme de fête pour le village, on leur permettait de se ravitailler en vivre essentiel ainsi qu'en épices pour l'hiver tandis qu'il nous donnait les surplus de leur récoltes.

- Et ! Nar' ! Y a le vieux qui veut te voir !

C'était mon frère qui avait parlé, il avait désormais 16 ans, il avait terriblement grandi et son corps c'était musclé, le digne fils de son père, il lui ressemblait en tout point, sauf pour le carrure... Mon frère s'arrêta devant moi un instant, me dévisagea comme s'il avait vu un fantôme et éclata de rire :

- Bon sang, j'm'y ferais jamais, t'es sûr que t'es un homme ?

- Oh la ferme, dis-je en faisant mine de lui donner un coup de poing, t'es venu pour prendre une raclée ou quoi ?

- Sans façon, après t'avoir éclaté j'aurais l'impression d'avoir frapper un femme, ma nature gentleman n'en s'en relèverait pas, j'suis seulement venu te dire que p'pa te cherchait , j'sais pas ce que t'as encore fait mais tu devrais y aller sans attendre.

-Très bien, dis-je en soupirant.

Je me dirigeais vers le village, ce petit patelin habituellement calme fourmillait d'activité, tout le monde préparait la fête qu'y allait avoir lieux en notre honneur, c'était toujours comme ça ici, cela m'étonnait toujours mais bon. Je retrouvais mon père entrain de discuter avec un villageois, surement en pleine négociation. J'attendis donc qu'il est terminé, après une petite dizaine de minutes, il prit congé de son client et vint à ma rencontre, un petit sourire satisfait sur le visage.

[color=blue]- Excuses moi pour l'attente...[/color=blue]

[color=green] - Bon, pourquoi tu voulais me voir ?[/color=green]

[color=blue] - Attends moi deux minutes de plus, j'ai quelque chose à te montrer.[/color=blue]

Il se dirigea vers sa caravane et revint, les mains chargées d'un petit journal et d'un objet, enveloppé dans un tissu.

- J'ai quelque chose à te donner, dit-il, tu vois quand on t'as trouvé, tu avais quelques objets avec toi, je pense qu'il est maintenant temps que je te donne ces choses, c'est un peu ton héritage...

Ces paroles piquèrent ma curiosité, des objets ayant appartenu à mes parents biologiques ? Des information sur qui ils étaient ? Sur ce qu'ils faisaient ? Sur la raison de mon abandon ?

- Il y a enfaite deux choses, la première est ce journal...

Je l'ouvris excité par les réponses que j'allais y trouver mais... Quelle ne fut pas ma déception quand je découvris qu'il était entièrement écrit dans une autre langue...

- Oui je sais, je pense que c'est ta mère qui l'a écrit, vu l'écriture... Ne sois pas trop déçut, je pense que c'est de l'elfique, tu rencontreras bien un elfe un jour qui pourra te le déchiffrer...

- J'espère bien, c'est affreusement décevant... Mais bon, tu avais parler d'un autre objet non ?

- Oui, j'ai hésité à te le donner tout de suite mais... c'est ton héritage, je n'ai pas le droit de t'en privé.

En parlant il retira le tissu, découvrant une magnifique arme, une épée courte avec une lame légèrement courbée, d'un éclat de saphir elle semblait avoir été taillé dans une pierre précieuse, à l'intersection entre la garde et la lame était encastré un magnifique rubis ressemblant en tout point à un œil ensanglanté, je restais en admiration devant la lame, sans osé la toucher. Je regardais brièvement mon père, comme pour lui demander sa permission, puis saisis délicatement l'arme. Je fis quelque mouvement précis avec, elle était légère, je fis passer mon doigt sur la lame, un petit sillon sanglant apparut sur mon doigt, c'était une arme de très bonne qualité.

- C'est l'objet le plus précieux que je n'ai jamais vu, dis mon père, porte la fièrement !

- Bien sûr, dis-je d'une voie tremblante .

Les images passèrent devant mes yeux en accéléré, moi en pleine entrainement, mon premier amour, les leçons de violons, les fêtes à la lueur d'un feu de joie, des évènements heureux, après plusieurs minutes les images s'arrêtèrent, reprirent un rythme normal... un jour triste...

L'on était sur la route, vers un petit village, on avait l'habitude d'y aller, c'était un village très agréable. J'avais dans les 17 ans, j'avais des idées sombres depuis quelque temps, je rêvais de m'éloigner de la caravane, vivre ma vie. C'était pendant que je ruminais ces pensées que l'attaque eu lieux, des bandits qui sévissaient dans la région depuis quelque temps, une bande organisée.

L'attaque fut rapide, à peine avait-on compris ce qui se passait que l'on était encerclé qu'un de nos compagnons était mort, une flèche plantée entre les deux yeux. La première à avoir reprit ses esprits fut Eliana, la jeune femme fut impressionnante, elle sortie ses deux dagues et entama une danse mortelle parmi les ennemis, suivant son exemple les autres membres du groupe se jetèrent dans la bataille, très vite les bandits furent exterminés.

Il n'en restait plus qu'un, à genoux devant mon père suppliant pour ça vie, à la vue du visage de mon père je compris qu'il allait décapiter l'homme. Je devais empêcher ça :

- Qu'est-ce que tu fais, il est désarmé, il n'est pas nécessaire de le tuer ! M'écrais-je, essayant d'empêcher le meurtre.

La colère déformais les trait de Briar, il dit d'une voie froide, dure :

- Ils ont tué Aelwin, il ne méritait pas ça, on doit le venger !

- Je sais ce que tu ressens, mais Aelwin n'aurait pas voulut ça, livrons le aux gardes de Reilor, il s''occuperont de lui, ce n'est pas à nous de le faire !

Briar coupa cour à ma protestation en abattant sa lame sur le cou du bandit, puis se dirigea furieux vers sa caravane. Les autres ramassèrent les corps et les enterrèrent.

La journée passa lentement, je n'arrêtais pas de ressasser ce qui était arrivé, très vite la conviction que je devais partir me vint . Le soir même j'étais prêt, un sac à peine rempli sur le dos, au moment de partir une voie retenti :

- Où vas-tu ?

C'était Niriel, il semblait furieux.

- Tu veux partir c'est ça ? Après tout ce qu'on a fait pour toi ? Sans nous tu serais mort depuis bien longtemps !

- Désolé, mais je ne peux rester ici plus longtemps, j'ai l'impression de rater ma vie, et je ne peux pas rester avec des personnes capable de tuer de sang froid, il faut que je parte !

- Et qu'est-ce que tu vas faire ? Tu ne connais rien du monde, tu vas surement devenir un clochard !

-Et alors ? De toute façon m'a décision est prise...

Une fois partie je rejoins Reilor, enchainant les petits jobs dans les tavernes pour un salaire de misère, mais pas une seconde je ne regrettais ma décision d'être parti sauf une fois, 6 mois après mon départ...

Il pleuvait ce jour la, j'étais engagé en tant que serveur dans une taverne miteuse de Reilor, un salaire de misère mais au moins j'avais une chambre gratuite et le patron était sympa. Il n'y avait plus aucun client, je passais donc le balais pour rendre l'endroit un peu plus présentable, c'est alors qu'un homme entra avec précipitation, il était était couvert d'un manteau trempé, une capuche cachait son visage.

- Que puis-je pour vous Monsieur ? Demandais-je.

- Narèil... dit l'homme en retirant sa capuche.

- Niriel !

Je me précipitais vers mon frère tandis qu'il s'effondrait sur la chaise la plus proche, il semblait épuisé, de grandes cernes soulignaient ses yeux.

- Que se passe-t-il ? Attend, j'vais te servir un verre.

Avant que je ne puisse m'éloigner il m'attrapa le bras.

- Il faut que tu me caches. Les types qui nous ont attaqués... Tu avais raison, papa n'aurait pas dût tuer le survivant, c'était le frère de leur chef, il nous pourchasse désormais, on c'est séparé mais il y en a un qui m'a retrouvé. Est-ce que je peux rester dans la taverne pour quelques nuits ?

Mon visage se ferma, j'avais envie de l'aider, de tout mon coeur, mais je ne voulais pas attirer d'ennui au patron, il ne pouvait pas rester.

- Je suis désoler... mais non, je ne peux pas mettre le propriétaire en danger, tu peux rester la nuit mais, tu devras partir demain, si tu veux je t'accompagnerai.

- Très bien, dit-il froidement en se relevant, je vois que tu ne me seras d'aucune aide, j'aurais dût m'en douter.

Il sortit sans que je n'eus le temps de le retenir. Puis les jours passèrent sans que je n'en entende plus parler, je me demandais sans arrêt ce qu'il devenait, le remord m'assaillait sans cesse. Puis un jour, alors que je me promenais dans Reilor, quelqu'un m'attrapa et m'entraina dans une ruelle sans que je ne puisse voir le visage. Puis je sentis un point s'abattre sur mon visage, me projetant au sol.

- Espèce de petit merdeux, s'écria l'inconnu.

Je reconnus immédiatement la voie, Rudolf, le nain. Il m'attrapa par le col et s'agenouilla devant moi, me regardant droit dans les yeux, à mon étonnement des larmes coulaient de ses yeux.

- Tu étais à ce point en colère que tu a laissé ton frère mourir ? Cria-t-il. Tu avais à ce point peur de perdre ta petite vie tranquille ?

- Une seconde, Ni-Niriel est mort ? Bredouillais-je tandis que des larmes emplissaient mes yeux.

- Bien sûr, par ta faute ! Tu l'as abandonné ! Briar veut que tu viennes à l'enterrement, bien que je sois contre, c'est dans 2 jours à côté du port, tu ferais bien de te préparer à affronter ton père... si il l'est encore...

Le nain s'éloigna en jurant tandis que je me recroquevillait en sanglotant.

Le jour de l'enterrement arriva vite, il se passa normalement, des larmes furent versées, l'on m'ignora superbement évidemment. Mon père déposa lamina fantasma, l'arme de Niriel, sur la tombe, puis vint me voir. J'allais m'excuser mais il m'en empêcha en parlant en premier.

- Je ne t'en veux pas, c'était autant ma faute que la tienne, j'aurais dût t'écouter. Je voulais te demander, as-tu toujours ton arme.

- Oui pourquoi ?

- Parce qu'on va venger Niriel, on doit en finir avec tout ça, veux-tu te joindre à nous ?

- Bien sûr, c'est le moindre que je puisse faire.

- Très bien, merci, l'on part demain, va chercher ce dont tu as besoin et rejoins nous.

Peu à peu les membres du groupe s'en allèrent, bientôt je fus seule devant la tombe, me rependant silencieusement en excuse, puis mut par le besoin d'avoir quelque chose lui appartenant, une sort de talisman, je ramassais l'arme. Je restais encore quelque minute devant la tombe puis m'en allais.

Le lendemain, à l'aube, l'on était en position tout autour du camp ennemi, la stratégie était simple, attaquer tous en même temps pour en finir le plus vite possible. Nous avions tous nos armes sorties, Briar fit un signe et nous nous lançâmes tous à l'attaque. Le premier homme que je rencontrais fus si surpris qu'il n'eut même pas l'idée de prendre son arme. Je lui tranchai la tête d'un mouvement rapide avec lamina fantasma, qui avait prit la forme d'un sabre.

Les cadavres s'entassaient, mais les bandits avaient récupérés leur esprits, ils offraient une forte résistance. Chaque hommes que je rencontrai tombait sous mes coups, il en était de même lorsqu'il rencontrait Rudolf, Eliana ou Briar, très vite les ennemis nous évitèrent autant que possible.

La bataille dura une demi heure. Vint un moment, où, devant moi, ce dressait le dernier des hommes du camp que nous avions attaqué, il s'agissait du chef, il était à genoux devant moi à me supplier, Eliana était à ma gauche, ma lame était sur le coup de l'homme. Je me retrouvais dans la même position que mon père auparavant, avec le droit de vie ou de mort sur cet homme. Je tremblais, je ne pouvais me résoudre à l'exécuter.

- Je te laisse une chance, pars et ne réapparait plus jamais devant nous. Dis-je sous le regard étonné d'Eliana.

Je m'éloignais, me dirigeant vers mon père, lorsque le bandit ce jeta sur moi, un couteau à la main, il allait me poignarder mais la jeune femme s'interposa, prenant le coup à ma place, elle s'effondra. La colère m'assaillit, l'homme s'enfuie le plus vite possible. Un désir de l'exterminé me prit, c'est alors que l'arme que mes parents m'avaient légués, semblant réagir à ma colère, vit sa lame s'allonger extrêmement rapidement, jusqu'à transpercé le bandit, qui était pourtant à bonne distance de moi. Il s 'effondra tandis que la lame reprit sa taille normale, durant ce court instant où la lame c'était allongé le rubis qui décorait la lame avait semblé bouger, ce réjouir de ce meurtre.

Ce fut un jour triste, nous rentrâmes chez nous, le lendemain fut enterré la jeune femme, qui avait sacrifié sa vie pour la mienne.

Les larmes coulaient sur mon visage tandis que je me rappelais le mal que ma faiblesse avait provoqué. Après le combat nous avions eu une longue conversation avec mon père, je fus pardonner pour avoir abandonner Niriel et provoqué la mort d'Eliana, même si les personnes avec qui j'avais grandi gardaient du ressentiment à mon égard. Ces évènements c'étaient passé il y a maintenant un an.

Alors que j'essuyais mes larmes, une douleur me prit à la poitrine, je sus alors que ça allait bientôt être la fin...

Spoiler:

Oui désolée de l'attente mais ne t'inquiète pas pour ça, je l'ai lue.
Mais je discute de certains détails gênants avec le reste de la Team en fait. Je vais pas tarder à te mp pour t'expliquer ^^

Soit le bienvenue parmi nous Raiponce!

Je ne te souhaite pas la bienvenue, je considère la création de ce personnage comme une TRAHISON !

Je boude !

Na.

Voilà.

C'est tout.

Arrêtez de lire.

...un ELFE quoi !

une trahison ? J'assure seulement mon garde-mangé

bienvenue, futur serviteur :3
puis c'est joli, le vert, c'est la couleur des légumes, ça te va si bien

ouai ! un elfe on va pouvoir jouer au troll farceur et l'elfe farci

Pas touche aux provisions du loup >w<

C'est bien mon ami le prévoyant, il faut de la nourriture pour les chasseurs !


Rebienvenu et amuse toi bien avec ce personnage ^^

Oh, tiens un loup devenu bouffeur de salade ? X'D

Je sens qu'on va bien s'amuser...

Spoiler:

Je suis un elfe mais puisque je n'est pas été élevé parmi eux... je ne suis pas un bouffeur de salade , je suis le seul elfe acceptable

Pffuh... Stéréotype !
Tous les elfes ne sont pas comme ça

J'avoue, la preuve Luni !

Et puis, on flood plus qu'autre chose là...

*mode auréole-au-dessus-de-la-tête on*

Euh... J'ai pas tout suivi, mais... re-Bienvenue! (puisque les autres l'ont dit!)
Tu ne serais pas Didou en fait ? (la tête de pirate, c'est caractéristique )

Qui sait