Aïklando
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"Homme libre, toujours tu chériras la mer !"
"La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent."
"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit."
"Il est des moments où les rêves les plus fous semblent réalisables à condition d'oser les tenter."
"Le voyage est une suite de disparitions irréparables."
"Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil."
"Dieu nous rêve. S'il s'éveille, nous disparaissons à jamais."
"Nous trouverons un chemin... ou nous en créerons un."
"Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer."
"Il n’est pas de vent favorable, pour celui qui ne sait pas où il va…"
"Il y a trois sortes d'hommes : les Vivants, les Morts, et ceux qui vont sur la Mer."
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 l'autre je ne sais pas qui sait...mais c'est pas toi...pas encore toi du moins...[libre]

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gwen sakia Trys
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MessageSujet: l'autre je ne sais pas qui sait...mais c'est pas toi...pas encore toi du moins...[libre]   l'autre je ne sais pas qui sait...mais c'est pas toi...pas encore toi du moins...[libre] EmptyMar 22 Juin 2010, 21:58

l'autre je ne sais pas qui sait...mais c'est pas toi...pas encore toi du moins...[libre] Plage-beau-vallon

Gwen avait posé ses valises sur un rochers et avait passé une légère robe noire qui descendait jusqu'à ses chevilles et lui moulait agréablement la taille. Elle plongea ses pieds nus dans le sable et apprécia avec délice la sensation du matériaux avec son épiderme. Elle se mordit les lèvres en fermant les yeux et en souriant, un petit vent chaud venant faire vibrer sa robe. C'était agréable. Il faisait nuit et elle n'attendant plus qu'une chose, que le jour brûle l'horizon et vienne clamer ses droits à l'obscurité. Les étoiles, guides parmi les guides dans le ciel bleu marine, chantaient pour la succube et brillaient. Gwen observait leur ballet musical tout en faisant quelques pas dans le sable trempé par la mer. Elle posa les pieds dans l'écume et attendit qu'une vague vienne lécher ses chevilles. ça faisait si longtemps qu'elle n'étais pas venue sur une plage de sable. La dernière plage où elle avait été n'était couverte que de galets blancs, noirs ou gris et il n'y avait pas de surface assez moelleuse pour s'allonger. La jeune femme sentit la fraicheur de l'eau contre sa peau et trouva ça en somme, assez agréable. Elle leva les yeux vers le ciel et regarda encore les étoiles. Elle se sentit happée par l'immensité qui se tenait au dessus d'elle et elle eu peur de tomber en arrière et de ne plus se réveiller car elle allait s'élever trop haut dans le ciel. Tomber. Elle avait peur de...Tomber dans un ciel étoilé. C'était peut-être joli à penser mais pour la jeune femme, c'était plutôt effrayant. Elle se laissa tomber en arrière et la télékinésie la porta, allongée, à un mètre du sol. Les jambes pendantes, les bras écartés, un grand sourire aux lèvres, elle savourait cette solitude et ce tête à tête avec les étoiles. Plus que des amies, c'était des véritables confidentes. D'ailleurs, elle préférait les étoiles aux autres. Elle n'aurait pas hésité à se montrer très cruelle avec des amis alors qu'avec les étoiles, vous aviez beau leur hurler dessus, leur crier votre désespoir ou votre malheur, elle ne changeait jamais et ne vous jugeait pas. Une étoile ne faisait pas la gueule et ne tombait pas amoureuse de vous. Elle se contentait de vous regarder comme une mère regarde son enfant grandir, avec la différence que les étoiles ne jugeaient pas Gwen. La jeune femme avait couché avec un nombre incalculable de garçons, avait réduit à néant de nombreuses amitiés de longue date et plusieurs mariages, avait poussé plus bas que terre des dizaines d'autres filles et avait transformé les plus timides et les plus coriaces - ils étaient tous fades d'ailleurs - en esclaves sexuels ! En soit, ça n'était pas désagréable, mais à la longue ça devenait lassant. Gwen voulait rencontrer des gens comme Léandre ou Gaara. Des gens que les autres qualifiaient "d'étranges" et pas parce qu'ils avaient une caractéristique physique particulière mais surtout parce que leur état d'esprit était particulièrement tortueux et fantasque ! Le chapelier fou aurait parfaitement plu à Gwen. D'ailleurs, Léandre lui faisait un peu penser à lui de part sa façon de se vêtir. Elle voulait voir des gens qui étaient particuliers, qui étaient originaux. Des gens qui avaient autre chose à raconter que le dernier ragot à la mode ou la dernière musique électron-popa qui sortait en ce moment. D'abord, ça ne l'intéressait en rien car elle était branchée plutôt "rétro" mais surtout, elle voulait qu'on lui parle de choses qu'elle n'avait jamais ressentit, jamais vu ou jamais compris ! Qui aurait pu lui parler des mondes fabuleux pas encore découvert, des incroyables aventures qu'on avait vécu en tentant d'attraper le paquet de cookie lorsqu'on avait trois ans, qui aurait pu lui raconter le sentiment particulier qui s'emparait de "on" lorsqu'on faisait la chose qu'on préférait ? Elle ne savait pas encore. Elle voulait savoir et découvrir. Tout à coup, elle entendit un bruit sur sa droite et se releva dans les airs. Il faisait noir, elle ne voyait rien et malgré ses pouvoirs, ce bruit ne lui disait rien qui vaille.

- Il y a quelqu'un ?
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MessageSujet: Re: l'autre je ne sais pas qui sait...mais c'est pas toi...pas encore toi du moins...[libre]   l'autre je ne sais pas qui sait...mais c'est pas toi...pas encore toi du moins...[libre] EmptyJeu 24 Juin 2010, 02:25

Spoiler:

Ce fut cette matière rappeuse qui nous ramena à la réalité. Comme un déchet à la dérive, j'ignore, au même titre que Mataro sans nul doute, combien de temps les eaux troublées nous transportèrent tandis que nous étions tous deux plongés dans une lourde et monstrueuse inconscience. Mais je me rappelle qu'au bout d'un temps terriblement long, quelque chose avait réussi à nous rattraper. Cela arriva sur nous à la vitesse d'une déferlante comme celle qui avait finalement eut raison de notre navire d'où nous avions pu réchapper par je ne sais encore quel miracle.
Peut-être était-ce lui ? Non, impossible, les morts ne peuvent aider les vivants. Ils ne peuvent s'éloigner bien longtemps de leur lieu de mort, si toutefois ils y sont encore. Il n'avait pas pu m'aider... et pourtant, je me souvient l'avoir vu me sourire entre les vagues, je l'avais entendu me murmurer encore ce doux mot qui me brise le coeur quand je repense à l'erreur que j'ai faite, parmi le tumulte bruyant, je sentais ses caresses sur ma peau alors que j'étais à l'intérieur du corps de Mat, j'avais la gorge sèche rien que de sentir que tous mes sens me montraient bien qu'il était là, devant moi, avec moi, alors que nous étions trempés jusqu'aux os ! C'était purement et simplement impossible, mais j'avais tellement envie d'y croire ! Revenu d'entre les morts, lui ! J'en avais les larmes aux yeux, arrachées par les vagues jalouses.

Pendant tout ce temps, il était avec moi, jusqu'à ce que je sente, sans vraiment le voir, ce fameux sol qui racla le visage de Mataro et nous brûla à tous deux le visage. Cela sembla arracher à Mataro un râle de douleur... nous avions déjà tant subi, il ne manquait plus que ça, pour nous faire enfin partir dans cet autre monde, cet autre univers... Nous n'avions pu périr par la vague, ni par le bateau qui nous avait écrasé de sa masse énorme, ni par la mer qui nous avait maintes fois avalés puis recrachés. Alors nous allions mourir avalés par cette bête à la langue semblable à une râpe à fromage géante. Non... c'était impossible... nous ne pouvions pas mourir comme ça...
C'est alors que je compris. Ce n'était pas une langue, pas un monstre qui désirait nous manger, pas un nouveau fléau prêt à nous éliminer définitivement : c'était au contraire une chose bénite, qui allait, de même que l'avait fait notre pauvre petite bouée de sauvetage, nous donner une chance d'en réchapper ! Une terre, du sable ! Une plage !
Un instant, je fus tellement heureuse d'être en vie que je me crus en Aïklando ! J'étais prête à voir celui-là qui me manquait tant, à le voir me tendre les bras et m'enlacer de sa façon habituelle... Mataro semblait, lui aussi, perdu dans ses délires et je sentais qu'il tentait de se raccrocher au sable pour se hisser le plus loin possible de cette sauvage eau pour qu'elle ne tente à nouveau de l'agripper et le traîner au fond de sa gorge aqueuse.


*On est envie, Mat ! On est en vie !*
*Oui, Iburo. On est en vie*
Il semblait aussi heureux d'entendre ma voix que je l'étais d'entendre la sienne. Il n'était pas mort, moi non plus ! Quel merveilleux sort le Destin venait de nous offrir là !
Mais notre joie ne dura pas longtemps. Le remue-ménage qu'avait du faire Mataro - aucun de nous deux n'y avait prêté attention, encore secoués par ce choc dans le naufrage - avait apparemment attiré la vie qui se trouvait sur cette plage, ou non loin. On entendit un bruit sourd, accompagné d'un souffle assez clair pour être celui d'un petit être. Puis une voix se fit entendre :


- Il y a quelqu'un ?

C'était une voix de femme, apparemment apeurée, ou au moins méfiante. Encore un signe pour nous sauver ! Mataro tenta quelques phrases, mais il lui semblait impossible d'articuler quoi que ce fut... ses forces le lâchèrent à nouveau et il s'affala dans le sable, incapable de tout mouvement, proie de n'importe quel prédateur... Et il tenta à nouveau de parler, mais seuls quelques sons incompréhensibles sortirent de sa bouche. Il ferma les yeux, puis les rouvrit pour voir les étoiles...

Les étoiles ! Comme elles étaient belles !
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MessageSujet: Re: l'autre je ne sais pas qui sait...mais c'est pas toi...pas encore toi du moins...[libre]   l'autre je ne sais pas qui sait...mais c'est pas toi...pas encore toi du moins...[libre] EmptyJeu 24 Juin 2010, 23:08

Gwen n'avait jamais adoré être dans le noir complet et si les étoiles n'avait pas été là avec elle à lui prodiguer du courage à chaque fois qu'elle faisait un pas, elle n'aurait jamais fait un seul pas dehors sans une lampe pour la rassurer. La lune en particuliers la rassurait, puisqu'elle produisait une lumière éclatante. Gwen descendit doucement avec milles précautions et avala difficilement sa salive. Elle avait de très mauvais souvenirs dans le noir et n'était pas franchement prête à les revivre là, maintenant. Elle avait encore devant les yeux cet espèce de...De trou dans lequel elle était tombé petite et duquel on l'avait sortie. Cette nuit là, elle avait probablement virée dans une espèce de fragilité mentale qui était encore un peu présente dans son esprit. D'ailleurs, c'était surtout à cause de cet accident qu'elle avait tué sa famille dans un état second. C'était arrivé peu de temps après...Elle soupira, la nuit elle changeait de caractère et ça n'était pas plaisant du tout ! Où était passée la Gwen cynique et sûre d'elle d'il y a quelques heures ! Elle se concentra et réussit à faire naitre une flamme dans sa main. Cette flamme la réchauffa brusquement et la rassura. Si il y avait quelqu'un, elle serait largement en mesure de se défendre sans avoir peur. Elle appela de nouveau, mais la seule chose qui lui répondit fut un son étouffé.

- Ma petite Gwen...Dans quelle galère tu t'es fourrée encore...

Si elle avait dit cette phrase, c'était parce qu'elle venait de voir quelqu'un allongé dans le sable et visiblement assez mal en point. Le point positif étant probablement que c'était un homme ayant une apparence franchement bizarre et ça lui changeait de tout ce qu'elle avait vu jusqu'à maintenant. Elle soupira, ce n'était pas le moment de penser à manger ! Quelqu'un était peut-être en train de mourir et elle restait là à se dire "tiens ! je le mangerai bien tout de suite !" ce qui n'étais pas franchement une très bonne chose n'est-ce pas ? Elle s'approcha du blessé avec une attitude blasée. ça ne emballait pas franchement de porter secours avec quelqu'un mais en même temps, cette personne pourrait peut-être l'aider alors il ne fallait pas faire la difficile ! Lorsqu'elle fut près du corps, elle entreprit de retourner la personne qui semblait inanimée. Lorsque elle vit le visage de l'inconnu, elle resta quelques instants statufiée. Ce n'était pas un homme mais...un espèce de renard avec des cornes ! C'était une chimère et elle n'en avait jamais vu ! Elle hurla de joie, se disant que de toute façon, personne ne l'entendrait, tout en continuant à inspecter la personne. Elle redevint sérieuse alors que son cœur battait un tout petit peu plus vite et entreprit de prendre le pouls de l'inconnu. Elle se félicita encore une fois d'avoir fait cette promenade nocturne sur la plage. Il respirait mais semblait évanouie. Elle se plaça alors en position assise sur son torse et lui mit de petites claques. Si il avait recraché de l'eau, il l'aurait déjà recraché et pour le moment, il semblait plus épuisé qu'autre chose.

- Réveille toi...Il faut absolument que tu te réveilles pour que je puisses te parler...Allez !!! Mais réveille toi !!! Pourquoi ça ne marche pas !!!

Elle soupira, toujours assise sur le torse de la chimère. Il n'avait plus aucune force et ça ne semblait pas franchement le réveiller...Que pouvait-elle faire ? D'abord, un feu. Elle ferma les yeux quelques instants, se concentra et fit venir ses valises qu'elle posa non loin d'elle. Elle fit ensuite venir du bois de la forêt qui n'était pas très éloignée de la plage puis se leva et déplaça l'inconnu près du tas de bois qu'elle avait dressé. Elle inspira doucement puis expulsa brutalement l'air de ses poumons. Une gerbe de flammes se mit à sortir de ses doigts et vint embraser le tas. Le feu se mit à lécher le ciel et Gwen sourit. Elle était contente pour une fois. Elle suréleva le corps de quelques centimètres au dessus du sable - si il se réveillait avec un mal de dos, ça la foutrait très mal - puis vint s'asseoir à côté de lui. Elle lui plaça un linge d'eau glacée sur le front puis attendit.

- Mais attend...Je suis vraiment faite avec une tête de poulpe moi ! De l'énergie j'en ai à revendre ! Je suis une succube ! Non mais alors moi...De toute façon la méthode ne devrait pas franchement le déranger vu qu'il dort !

Gwen s'approcha de l'inconnu une nouvelle fois puis lui retira son tee-shirt. Elle siffla. Dis-donc ! C'est qu'il était pas mal foutu en plus le beau gosse avec une tête de renard ! Elle attrapa une oreille dans sa main et s'amusa quelques secondes à la caresser. Bon suffit ! pensa t-elle. Elle plaça une main sur le torse de la chimère et se pencha vers son visage. Un baiser sur la joue suffirait amplement à lui redonner l'énergie nécessaire pour son réveil de toute façon ! Elle embrassa doucement la fourrure rousse à l'endroit où devait se trouver la joue. Lorsqu'elle sentit son cœur accélérer et ses muscles se tendre, elle sentit que c'était bon, l'énergie courait sur sa peau comme des électrons libre maintenant qu'elle était en "forme". Cette pensée la fit rigoler puis elle insuffla un tout petit peu d'énergie dans le corps de la chimère. Elle s'arrêta lorsque ce fut assez et s'assit en tailleur. Elle regarda le visage de l'inconnu, c'était toujours sur des êtres improbables qu'elle tombait, la nourriture aurait peut-être un goût différent de d'habitude après tout ! Elle replaça une mèche de cheveux de la chimère et sourit. Ce petit gars là, elle allait en faire deux bouchées une fois qu'il serait réveillé. Car oui, si il y avait bien une chose que Gwen n'aimait pas : manger sans plaisir !

- J'espère que l'énergie aura suffit parce que je ne fais pas ça tous les jours et gratuitement en plus !

Spoiler:
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MessageSujet: Re: l'autre je ne sais pas qui sait...mais c'est pas toi...pas encore toi du moins...[libre]   l'autre je ne sais pas qui sait...mais c'est pas toi...pas encore toi du moins...[libre] EmptyVen 23 Juil 2010, 03:01

Spoiler:

Il n'y a pas que les étoiles qui nous regardent de leur air doux et bienveillant. quelque chose semble se trouver sur le thorax de Mat', qui éprouve quelques difficultés à respirer. Que s'est-il passé ? Je croyais que Mataro avait fermé les yeux à peine une seconde, le temps de se ressaisir... mais en fait, il semble que les minutes se sont écoulées bien plus vite que nous ne le pensions.
J'avais l'impression qu'il s'est opéré un changement, un peu comme si nous avions récupéré des forces aussi vite qu'un claquement de doigt ! Mataro semble avoir plus de forces que moi, il a donc encore le dessus... que faire ? Si je le laisse avoir notre corps trop longtemps et s'il parvient à me paralyser, que va devenir ce frêle corps qui se trouve sur lui ? Il faut que je prévienne cette personne qu'elle court un grand danger en restant auprès de mon double aussi longtemps, à exposer son petit cou et ses petites épaules aussi près des griffes de celui-là qui vit dans le même corps que moi.
Seule Balsa a sa totale confiance. Seule Balsa peut l'approcher sans souffrir. Et cette pauvre petite chose n'est pas Balsa.

Mataro bouge un peu, tourne la tête de droite à gauche, tente de se relever, mais au vu de l'être qui se trouve assis sur sa cage thoracique, il ne peut pour l'instant pas faire grand chose. Trop faible encore... Des mots me reviennent en tête. Comme si je les entendais à peine maintenant alors que la personne les a prononcées avant :


_ J'espère que l'énergie aura suffit parce que je ne fais pas ça tous les jours et gratuitement en plus !
*Que se passe-t-il ?*
*Je crois qu'on nous a réveillé... avec de l'énergie.*
*Comment ça ?*
*Comment veux-tu que je le sache ! Je suis dans le même corps que toi, je te rappelle. Je ne connais que les mêmes choses que toi !*
*Je crois qu'il faudrait lui parler.*

Mat' tousse un peu, avant de regarder en se concentrant sur ce qu'il voit, et la forme féminine assise en tailleur sur lui possède de longs et soyeux cheveux d'un noir se confondant avec le ciel, et dont les ondulations dues au vent semblent être un prolongement même de la mer.
*Si ce qu'elle dit est vrai, alors elle nous a vraiment donné de son énergie vitale.*
*Que dois-je faire ?*
*Tu me le demande ? Alors que d'habitude, tu ne penses que par la destruction ?*
*Oui, mais elle nous a sauvé la vie...*
*Alors remercie-la simplement. Et demande-lui où nous sommes.*
*Laisse tomber.*
*Hein ?*
*Laisse tomber, je te dis !*
*Mataro... qu'est-ce que tu mijotes ?*
*Fous-moi la paix !*

Sans que je puisse faire quoi que ce soit, Mataro retrouve ses pensées monstrueuses, qui me filent toujours cette nausée terrifiante ! Il respire doucement, puis prend une grande inspiration et attrape le cou de la frêle créature assise sur lui pour mener son visage près du sien.
L'odeur de la femme vient jusqu'à moi. Elle a un parfum enivrant, doux ; on pourrait se laisser à de nombreuses choses rien qu'à le sentir.
La figure de la petite femme assez proche de celle de Mat pour qu'il puisse tendre la langue et la lécher sans bouger la tête, il lui dit d'un ton que je n'aime pas :


_ Je te remercie de m'avoir sauvé. Et il semble y avoir un prix à cette aide, ce secours que je n'ai pas demandé ? Quel est ce prix ?
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MessageSujet: Re: l'autre je ne sais pas qui sait...mais c'est pas toi...pas encore toi du moins...[libre]   l'autre je ne sais pas qui sait...mais c'est pas toi...pas encore toi du moins...[libre] EmptyVen 27 Aoû 2010, 17:09

Spoiler:



Gwen vit une lueur d'envie de meurtre flamber dans les yeux de "l'homme" qu'elle venait de sauver. Il regardait encore les étoiles mais elle pouvait presque palper cette soif de destruction et de...de terreur ? Il souhaitait qu'elle ai peur de lui. peut-être inconsciemment, il souhaitait terroriser n'importe qui croisant son regard. Elle reconnaissais parfaitement ce regard. Plus rien ne compte pour vous à part...massacrer. C'était étrange. Elle se sentait presque plus proche de lui que de Kaplen, qui pourtant était un humain et se rapprochait plus de la race des succubes. Elle ignorait ce que la chimère avait vu mais - cela allait s'en dire - c'était horrible. Peut-être que, comme elle, il avait tué sa famille ? Peut-être abritait-il une entité démoniaque ? Pour l'occulte, Gwen était servie. Elle était déjà un démon ! Cependant, Gwen sentit aussi qu'ils n'étaient pas seul. Quelque chose derrière les pupilles de son interlocuteur battait violemment et lorsqu'elle avait touché sa peau et envoyé son énergie dans son corps, elle n'avait pas ressentit une mais deux entité ! Ce type n'était pas très clair et elle se devait de garder son calme. Elle afficha un masque froid et posa doucement la main sur sa cuisse, là où se trouvait son couteau d'argent. Soudain, il passa sa main derrière la nuque de la jeune femme et l'attira à lui abruptement. Elle fronça les sourcils, si il était violent ils n'allaient pas s'entendre ! Elle releva doucement ses lèvres et poussa un sifflement rauque, dévoilant ses canines pointues.

_ Je te remercie de m'avoir
sauvé. Et il semble y avoir un prix à cette aide, ce secours que je
n'ai pas demandé ? Quel est ce prix ?

Gwen perdit alors brusquement sa froideur et se mit à rire. Était-ce nerveux ? Peut-être. Elle se tut et disparut des doigts de la chimère pour se retrouver, flottant à quelques mètres de lui. Elle n'aimait pas trop le ton qu'il employait. Il semblait tout à fait sincère mais il allait moins rire en sachant le prix. Elle se passa doucement la langue sur ses lèvres et se posa devant lui alors qu'il se relevait. Elle enfonça un doigt dans sa poitrine et leva un visage ayant une expression sardonique vers l'inconnu.

- Ton âme...ou plutôt devrais-je dire VOS âmes...

Elle retira son doigt, comme si la peau de la chimère l'avait brûlée. Ce genre de personne l'énervait. Elle avait encore été gentille. Non ! En fait ça n'était pas la gentillesse qui l'avait poussé à faire ça mais la curiosité. Elle n'avait jamais vu d'être comme lui et avait trouvé dommage qu'il meurt ! Elle aurait dût le tuer car avec le peu de force qui lui restait, elle aurait été repue. Un éclat mauvais traversa ses pupilles et elle retroussa de nouveau ses lèvres pour pousser un sifflement de colère. Aucune reconnaissance ! Juste une demande de prix ! Tout fonctionnait par prix maintenant ? Elle afficha un sourire ironique sur ses lèvres et revint vers lui en prenant bien garde à ne pas le toucher mais en plaçant ses lèvres tout près de celles de son interlocuteur.

- C'est drôle... J'aurais pu te tuer, tu y aurais pris du plaisir sur l'instant et moi aussi puisque cela passe par une relation sexuelle, mais après tu aurais certainement moins ris...Et tu demande à payer de toi même...

Elle fronça les sourcils et s'humidifia les lèvres. Qu'on refuse son aide passe encore, mais qu'on lui reproche pratiquement d'avoir donné son énergie, ça ne lui était jamais arrivé. Elle fit venir ses valises, sortit un petit flacon et souffla de l'énergie à l'intérieur. Peut-être que l'autre en lui était bon et dans ces cas là, ça serait probablement dégoutant, seulement celui là avait l'air aussi mauvais et sanguinaire que possible alors elle allait se régaler ! Elle mena la petite fiole devant les yeux de l'inconnu.

- ça c'est toi dans quelques secondes, toujours près à payer ?

Elle balançait la fiole de droite à gauche avec un air amusé. Elle n'avait pas voulu en arriver là mais maintenant il avait réveillé ses pulsions meurtrières et ses hormones sexuelles battaient leur plein. C'était la nuit, encore mieux ! La nuit, son pouvoir était à son apogée. Il allait être servi ce râleur ! Elle haussa un sourcil et lança la fiole par terre. L'énergie s'évapora et revint vers son corps. Bien sur, ce n'était qu'une farce visant à faire peur car enfermer une âme dans une bouteille était tout à fait impossible mais ça l'amusait de voir l'éclat de l'autre entité briller plus intensément à chaque mouvement de ses propres yeux.

- Donne moi vos âme et votre cœur et ça sera bon...C'est ça que tu voulais pas vrai ? Pfft...quel gâchis vraiment...Tu avais l'air si bon en plus...

Elle soupira. Elle était vraiment déçue en plus car ce genre d'âme ne se rencontrait pas à tout les coins de rue. Pour un gourmet de la cuisine, l'âme de Mataro aurait eu la même forme qu'un fantastique gâteau au chocolat fondant à l'intérieur et craquant à l'extérieur. S'en était presque frustrant. Mais si il voulait tellement payer une dette alors pourquoi pas ? Elle espéra cependant que l'autre entité le résonnerait. ça l'ennuierait vraiment de devoir faire ça. Gwen n'aimait pas particulièrement assassiner quelqu'un. Elle préférait se nourrir en prenant le maximum de plaisir possible et atteindre un nirvana tel qu'elle ne regrettait pas la mort de son amant. Et celui-là, c'était le contraire. Elle soupira de nouveau, plantant ses yeux bleu acier dans le vert brillant de la chimère, une lueur brûlante de désir dans le regard.
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MessageSujet: Re: l'autre je ne sais pas qui sait...mais c'est pas toi...pas encore toi du moins...[libre]   l'autre je ne sais pas qui sait...mais c'est pas toi...pas encore toi du moins...[libre] EmptySam 02 Oct 2010, 22:04

La femme qui venait de nous insuffler un peu de vie disparut d’un coup, ce qui eut le don de surprendre mon double. Mataro se redressa immédiatement ! Le rire cristallin quelle avait émis quelques secondes plut tôt n’avait fait qu’ajouter à son incompréhension.
Tandis qu’il se relevait, elle s’approcha à nouveau de lui, sans attendre qu’il reprenne ses esprits. Elle s’approcha même dangereusement à mon goût, et ce pour le pointer du doigt. Nos âmes ? donc elle sait que nous sommes deux.

*Mataro, je n’ai pas la moindre envie de mourir maintenant !*
**Iburo ?*
*Quoi ?*
**La ferme !*
Comme en réponse à cette phrase méchante et gratuite de mon double dans ma tête la femme siffle contre lui. Puis elle s’approche encore, et parle exactement de la même façon que lui, ça a le don de me donner froid dans le dos !ce ton presque lugubre, cette façon de parler gentiment de choses horribles… et puis ce discourt me dit quelque chose ; il m’en avait déjà parlé… c’est une… comment les appelle-t-on déjà ? Ah ! Oui : succube. Mataro lui ressemble déjà dans ce sens où comme il aime tout ce qui est mauvais, il adore aussi abuser des bonnes choses ; pur l’avoir moi-même fait, je le comprends certes un peu, mais je ne peux pas le laisser faire ça ! je l’ai toujours fais par amour ; Mataro, lui, ne connait rien à tout cela.

La remarque de cette femme est à prendre au sérieux. Je ne sais pas si c’est une menace réelle, mais je n’ai pas la moindre envie de finir par mourir à cause de Mataro…


_ Et tu demandes à payer de toi-même…
*C’est vrai ça ! Quel imbécile !*
**Fous-moi la paix.*
*Mais j’ai pas envie de crev er !*

Une valise apparaît, et la petite succube à l’odeur alléchante tend vers Mat’ une petite fiole remplie de ce qui pourrait être perçu comme de l’énergie.

_ Ca c’est toi dans quelques secondes. Toujours prêt à payer ?

Dis « non », dis « non » !
Elle semble prendre tout ça pour un jeu, malgré les mauvaises paroles de Mat’ elle ne semblait pas effrayée.
Je connais Mataro, je sais que ces paroles sont plus du genre à l’exciter qu’à l’effrayer. Rencontrer un être aussi monstrueux et insensé que lui ne peut que lui plaire. Il est grand temps que je lui remette les idées en ordre i je ne veux pas finir en bocal sous forme d’une simple et stupide boule brillante qui disparaîtra sous forme de bouchée d’énergie…
Vivre ainsi est déjà un fardeau pour moi, mais si au lieu d’être prisonnière d’un monstre, je le suis d’une paroi de verre, autant me battre pour avoir la vie sauve ou crever tout de suite !

La succube jette la fiole par terre et l’énergie se volatilise dans les airs, retournant à l’état de rien qu’elle était avant de voir le jour ! Pauvre âme !

*Mat’ !*
**Tu vois pas que je suis occupé ?*
*Je sais que tu es du genre suicidaire, mais moi pas ! Tu ‘as pas le droit de courir ce risque sans ma permission.*
**Alors, je prendrai le gauche !*
*T’as quand même compris que si elle fait ce qu’elle nous a dit qu’elle ferait, elle voulait nous faire comprendre ce qu’on deviendrait après ce qu’elle aura fait…*
**Euh, j’ai pas tout saisi, non… *
*tu veux te retrouver coincé dans une bouteille pour l’éternité ? Avec moi ?*
**Euh…*
*Sans avoir le contrôle sur quoi que ce soit ?*
**euh…*
*Réponds, Mataro !*
*Non.*
*Alléluia ! La raison a fait surface !*
**C’est du bluff…*
*Quoi ?*
**Je pense qu’elle bluff.*
*Tu en es certain ?*
**J’ai dis « je pense que… »*
*Est-ce que tu en es certain ?*
**Non…*
*Alors ne prends pas le risque…*
**Y a-t-il un papier signé et officialisé disant que tu es ma mère ?*
*J’ai pas besoin d’être ta mère ! Je partage le même corps que toi, et ça me donne le droit de choisir ma mort, et je veux surtout pas que ça soit au fond d notre cerveau pendant que tu perds les dernières forces qu’il nous reste à batifoler avec une espèce de nymphomane sadique et…*
**Jalouse.*
J’ai bien l’impression de ne rien pouvoir dire qui puisse le faire changer d’avis. Mais sentant la mort approcher à grands pas pour s’emparer de mon âme misérable, j’ai tellement peur que tout pourrait être prétexte ; j’avais les forces qu’il me manquait lorsque j’étais sous l’eau. Mataro m’avait sauvée la vie de nombreuses fois, et même si c’était contre son gré, je me devais de lui rendre la pareille pour une fois !
Je tente une dernière approche :


*Imagine qu’elle dise la vérité. On serait tous les deux avalés ? et puis c’est tout ? On n’aurait même pas tenté de retrouver Balsa ?*
**Balsa est morte.*
*Qu’en sais-tu ? Réfléchis un moment, voyons !*
Je sens une douce chaleur m’envahir. C’est un moment de contact avec l’extérieur : Mataro penché dans une réflexion qui lui prend plus de concentration que la normale me donne une porte de sortie pour que je reprenne enfin le contrôle ; il est en train de me céder du terrain involontairement. De toutes mes forces, je tente de m’extirper de ce trou horrible et froid dans lequel je suis bloquée, ce bureau toujurs intact avec cette laisse et ce collier cloués au mur face à la vitre d’où, du fond de la conscience de Mataro, je peux voir la jeune femme. Et j’y parviens ! Je me sens grandir, mes membres s’engourdissent, ce qui me fait trembler et fermer les yeux ; je retrouve couverte de fourmis qui me parcourent le corps… la douleur est toujours ainsi… enfin, je sens l’air chaud qui me caresse le pelage du visage, qui fait voler mes cheveux, dont quelques mèches viennent s’entortiller autour de mes cornes dragonnes. J’ouvre les yeux. Je suis enfin redevenue maîtresse de la situation. La jeune femme est devant moi. Il faut plaider notre cause :

_ Désolée de faire irruption ainsi, mais je dois te prévenir contre lui… qui était là il y a quelques secondes. Ne me demande pas comment on s’est retrouvés dans un même corps, c’est une trop longue histoire. Il est un peu…
*Sale garce ! Espèce de pourriture congelée ! Je te hais ! Je te hais !*
_ Un peu mauvais, dans le fond, et du genre à faire tout et n’importe quoi pourvu d’y prendre du plaisir, le plus possible ! Hors, je n’ai pas envie de finir dans une fiole, alors tu devras te trouver une autre proie. S’il veut mourir, libre à lui… mais sache que je ne te donnerai pas mon âme !

Tandis que je prononce ces mots « Sache que je ne te donnerai pas mon âme », tandis que Mataro me hurle des injures, tandis que je me sens heureuse d’être encore en vie pour pouvoir parler, respirer, bouger, je me rends compte que le parfum de cette femme est réellement exceptionnel. A force de regarder dans ses yeux magnifiques, j’ai comme des envies de faire absolument n’importe quoi en me croyant si puissante que j’en perdrais certainement la raison !
Mataro le sent et ne peut s’empêcher de dire si fort que je ne parviens pas à garder ces paroles dans ma tête :


_ Un plan à trois ? J’allais le proposer !
*Boucle-la ! Si seulement tu nous enfonçais pas, ça m’arrangerait !*
*Comment ça nous enfoncer ?*
*Que l’un de nous deux ait des rapports avec elle, on va se retrouver tous les deux en bocal. Je ne crois pas que ce soit ce que tu souhaites réellement pour la fin de nos jours !*
*Non, c’est clair…*

Encore une fois, le flux de notre discourt interne ne dura pas plus d’une seconde, et je me penchai en avant :

_ Je vous remercie pour cette aide précieuse que vous nous avez apportée. Vous nous avez sans doute sauvé la vie, à mon double et à moi.
*Il a un nom, ton double ! Et s’il ne s’était pas accroché à cette satané bouée de sauvetage, tu serais morte, alors remercie-moi aussi ! *
*J’ai une idée.*
*Ah oui ? Laquelle ?*
_ Voyez-vous, il est encore sous le choc, et c’est pour cette raison qu’il a réagi comme vous l’avez vu tout à l’heure. Or, nous souhaitons tous les deux avoir la vie sauve… le problème, c’est qu’il insiste réellement pour vous remercier. Si vous voulez tous deux absolument avoir du sexe, il pourra vous rendre un peu de l’énergie que vous lui avez insufflé…
*Hein ? C’est quoi l’arnaque ?*
*Toi, tu couche avec elle et moi, j’aurai plus de problèmes en attendant que tu te sois remis de tes émotions. Et elle, elle récupère un peu de son énergie. On est gagnants tous les trois !*
*J’y crois pas ! Tu veux m’affaiblir, tu veux que j’ai plus assez de force pour reprendre le contrôle ?*
*Touché !*
*Mais… C’est immoral !*

Je la regarde avec insistance. Seul ce regard peut achever de me laisser libre et vivante, ou de me tuer ! Mes mots n’ont peut-être pas été très bien choisis, mais au moins, elle sait à quoi s’attendre !

*Et près tu parles de moi et de mes coups bas ? Alors que tu fais un pacte pour signer mon arrêt de mort ?*
*Le terme exact est « mis hors d’état de nuire pendant un certain temps », c’est totalement différent…*

[HRP]Voilà ^^^
Encore désolée de l’attente, j’ai eu les cours, j’ai eu ce Word qui m’a supprimé (ou alors c’est moi, snas le savoir… je suis tête en l’air en ce moment !) certaines réponses de RP, j’ai eu l’internet qui m’a plantée, mais voilà… j’espère t’avoir répondu quelque chose de bien !

Bizoo ^^^[HRP]
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Snirf... ma Gwenny ?


Tu es toujours parmi nous ?
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MessageSujet: Re: l'autre je ne sais pas qui sait...mais c'est pas toi...pas encore toi du moins...[libre]   l'autre je ne sais pas qui sait...mais c'est pas toi...pas encore toi du moins...[libre] EmptySam 22 Jan 2011, 18:36

Gwen Sakia Trys avait vu de nombreuses choses exubérantes, amusante et stupide dans sa vie, mais cet être à double personnalité la faisait plus rire que n'importe quelle oiseau à deux tête ou gnomes malformé. Lorsqu'elle avait vu l'attirante créature se mettre à réfléchir, elle s'était dit que c'était probablement pour méditer sur sa proposition. En effet, non seulement celle-ci était loin d'être alléchante mais en plus, elle prendrait sa vie sans aucun remort pour le mettre parmi ses conquêtes. Evidemment, elle avait en toute connaissance de cause omis le fait qu'elle pouvait à tout moment renvoyer l'âme dans son corps. Elle s'amusait parce qu'il devait être en train de stresser sans savoir qu'elle le menait en bateau et par le bout du nez sans qu'il le sache. Tout à coup il s'était tendu et la lumière dans ses yeux avait changé. Avant, c'était une lueur animale, sexuelle et terriblement attirante qui scintillait. Maintenant, c'était plus doux, plus passif et surtout plus...plus féminin ! Elle entendit une voix féminine sortir de la bouche de l'homme et sourit tranquillement. Elle manqua d'éclater de rire parce qu'entendre un hybride très sexy parler avec une voix de femme était terriblement tordant. Elle écouta l'autre personnalité de l'hybride lui exposer sa version des choses, étant qu'elle ne voulait absolument pas mourir (Gwen rigole intèrieurement parce qu'elle aussi ignorait qu'en fait elle serait juste dans un état endormi et non mortel).

Désolée de faire irruption ainsi, mais je dois te
prévenir contre lui… qui était là il y a quelques secondes. Ne me
demande pas comment on s’est retrouvés dans un même corps, c’est une
trop longue histoire. Il est un peu…

Un peu mauvais, dans le fond, et du genre à faire tout et n’importe
quoi pourvu d’y prendre du plaisir, le plus possible ! Hors, je n’ai
pas envie de finir dans une fiole, alors tu devras te trouver une autre
proie. S’il veut mourir, libre à lui… mais sache que je ne te donnerai
pas mon âme !


Comme si elle avait le choix de lui donner son âme ou pas. Cette "fille" l'ignorait peut-être, mais du moment où Gwen actionnerait ses capacité d'absorption, sa proie serait enfermée dans la fiole. Elle avait la main posée sur la cuisse de l'hybride, elle ne pourrait absolument rien faire. D'ailleurs, la deuxième personnalité la priait de lui laisser la vie sauve mais d'un autre côté elle la dévorait littéralement du regard... C'était à la foix paradoxale et terriblement excitant. L'autre commença à lui proposer le marché suivant : coucher avec sa personnalité masculine (lui donner l'énergie qu'elle voulait donc) et ensuite les laisser tranquilles. Si il y avait bien une chose que Gwen détestait, c'était qu'on lui passe de la pommade. En la remerciant si grassement, cet "hybri-twice" comme Gwen avait décidé de les appeler, venait de lui déplaire profondément. Son expression changea et ses yeux se mirent à briller légèrement. Se taper le beau gosse lui allait mais ça n'était pas amusant du tout si c'était un marché. Ce qui plaisait à Gwen c'était séduire et peut-être prendre son dût d'énergie. ça n'était pas passer un marché avec quelqu'un pour sa vie...D'ailleurs, c'était bien simple, Gwen ne passait jamais de marché avec les êtres d'autres espèce, sexy ou pas. Elle appuya son index sur son menton et sembla réfléchir.

- Et si je refuse ? Tu me prend pour quoi ? Une pute ?

La figure de l'autre se décomposa. Elle avait non seulement dût être choquée par le ton que Gwen avait employé, mais aussi et surtout par le fait qu'elle prenait conscience qu'elle avait dût faire un truc qui lui avait déplu et que peut-être que son plan pour demeurer en vie n'était pas pas si assuré. Gwen jubilait intèrieurement sans laisser rien paraître sur son visage d'autre qu'une moue légèrement ennuyée, comme si elle voulait en finir le plus vite possible. Elle adorait s'amuser avec les autres créatures. Mais bizarrement, elle ne voulait pas tuer ceux là comme elle le faisait d'habitude. Ils étaient bien trop intéressant ! Elle se pencha légèrement vers la bouche de l'hybride en ouvrant la bouche, dévoilant ses canines et laissant échapper un petit sifflement. Elle savait bien qu'il y avait une autre présence. Elle sortit le poignard attaché dans son dos et le mis brusquement sous la gorge de l'hybride. Elle se lécha tranquillement les lèvres avec une lueur d'envie dans le regard.

- Qu'est ce qui m'empêche de prendre ce que je veux et de vous tuer ensuite ?

Il lui sembla que l'autre avalait sa salive. Elle n'aurait rien juré. Il parla mais ça n'était pas quelque chose d'agressif. Seulement une veine tentative pour sauver sa vie. Elle l'écouta cependant et sembla être convaincue par la lueur de peur et d'angoisse perçant dans les yeux de l'hybride. Elle rangea son poignard. Si elle ne les tuait pas ce soir, ce n'était pas uniquement parce qu'ils lui plaisaient mais surtout parce qu'elle détestait tuer une proie qui avait peur. Elle n'aimait pas voir ce feu se réveiller dans les pupilles des individus qui la fixait. Elle soupira puis haussa les épaules et sourit, caressant du bout des doigts la joue de l'hybride.

- Allez va pour le sexe. Après tout, je ne voulais même pas vous tuer à la base, c'est ton double qui a insisté...Sans le vouloir évidemment puisqu'il ignorait ce qu'était le "prix".

Gwen laissa de nouveau éclater son rire cristallin et passa une main contre le tee-shirt de l'hybride en souriant tranquillement. Elle tourna autour de lui en laissant sa main sur son torse et s'arrêta derrière lui. Elle enserra tranquillement sa taille, laissant les effluves de bonheur échapper d'elle. Après tout, tout ce qu'elle voulait c'était un peu d'amour et de réconfort. Elle était trop souvent seule et maintenant, elle avait deux personne pour la consoler. Bon elle avait certes voulu les tuer mais Gwen ne savait pas fonctionner autrement. Elle ne pouvait pas s'excuser d'être comme ça car elle avait toujours vu son peuple agir de cette façon. Elle ignorait que ce n'était pas la bonne attitude pour se faire des amis. Elle eu soudain un tilt, peut-être qu'elle pourrait devenir leur amie ! Si il voulait bien lui apprendre !

- Je veux passer un autre marché avec vous ! Je voudrais être une amie pour vous jeune fille et peut-être une amante pour votre hôte si sexy mais je veux être votre amie !

Elle savait que sa demande était absurde mais au moins, peut-être trouverait-elle enfin des gens qui la comprendrait et qui l'aimerait malgré sa nature. Ses yeux brillaient d'envie.

- Je...J'ignores comme on doit faire...Quand on s'est rencontrés je voulais que ça soit le cas mais je ne sais pas comment il faut faire pour être ami avec quelqu'un...Vous ne voulez pas m'apprendre tous les deux ? Je ne tue jamais les gens que j'aime, même si ils m'ont fait la pire des choses. Vous voulez bien alors ?

Elle les suppliait du regard. C'était peut-être l'occasion de découvrir un nouvel univers qui lui avait été jusqu'à maintenant refusé ! Elle s'assit en tailleur et l'autre en fit de même. Elle continuait de le regarder avec les yeux brillant, ne sachant si elle s'adressait à l'homme ou à la femme. Elle sourit tranquillement et alla s'assoir près de l'hybride. Puis elle posa sa tête sur les genoux de l'hybride et le regarda. Ses yeux étaient redevenus vert sombre. Ah ! La partie masculine avait dût reprendre le dessus ! Il n'avait pas l'air très content mais elle sentit que ça n'était pas vraiment dirigé vers elle. il semblait plus énervé par ce que sa compagne avait essayé de faire.

- Au fait...Quel sont vos nom ?
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